Nieuport et fusées le Prieur

[CTP]

Bonsoir Hervé

Bienvenue et encore MERCI

Claude

[bruno10]

Bonsoir a tous

Moi ce qui m'étonne sur ces photos c'est la décontraction des pilotes et du personnel!!On était quand même en pleine bataille de Verdun et cette mission était tout sauf une partie de plaisir!
Cordialement
Bruno

[alain13]

Bonjour,

Je ne sais pas quelle importance çà a, mais après manip sur les inscriptions avec photoshop, voilà ce que l'on pourrait rajouter...

- le n° 958 est plutôt un 938 : le 5 a une barre verticale à gauche et un point en haut à droite alors que le 3 a une barre horizontale tronquée à 45° à droite (voir le n°951),
- l'avion suivant est numéroté en petits caractères non pochés, ce qui pourrait être 1130,
- le suivant porte le n° 963,
- pour le dernier peut être une inscription en lettres et non des chiffres... mais celà est-il possible ???
Voilà,

Cordialement,
Alain

[alain13]

Bonsoir,

Concernant la photo du Nieuport n° 276 de Guiguet, je pense que vu le vide qui l'entoure, elle a plutôt été prise lors des essais au Bourget qui ont abouti à la présentation du 24 avril en présence du Président Poincarré, des généraux Roques et Dubail et du colonel Régnier (photo ci-après tirée du livre de Le Prieur "Premier de plongée").
A la lecture du livre, il ne me semble pas y avoir d'ambiguité sur la suite.
Il lui a été demandé par Nivelle de rejoindre, avec son équipe de la N 95 du camp retranché de Paris, l'escadrille N 65 du capitaine Féquant basée à Vadelaincourt / Lemmes, de là où est partie l'attaque du 22 mai.
C'est là qu'il a entrainé, par le biais du pilote instructeur Guiguet, les sept pilotes concernés par cette attaque, et équipé leurs avions qui à mon sens sont ceux de la N 65.
Alors c'est vrai que le n°959 de l'Adjt Reservat n'a pas l'air d'apparaître sur les photos du 22 mai, mais pour le dernier appareil, c'est dur d'y voir quelque chose ??
Et puis l'impression de calme que donne les photos est peut-être due à l'heure matinale à laquelle elles ont été prises (quatre heures du matin).

Cordialement,
Alain

[SPAD VII]

Et puis l'impression de calme que donne les photos est peut-être due à l'heure matinale à laquelle elles ont été prises (quatre heures du matin).

Bonjour à tous,

N'y a t'il pas beaucoup de lumière pour 04h00 du matin ?
Je trouve que les ombres portées sont bien importantes pour une heure si matinale...

C'est vrai que l'ensemble du personnel semble bien décontracté et cela ressemble plus à un exercice qu'à une mission de guerre...

Bien cordialement,
Luc

[albin denis]

Bonjour à tous,


Désolé ces photos ont été prises dans la journée, voir les ombres sous les avions.
et pas le matin de bonne heure, car vous ne verriez pas un mécanicien allongé dans l'herbe avec la rosée du matin.

Quand au calme, il est apparant.
Les mécaniciens et les accompagnants n'ont pas de raison d'être nerveux car ce ne sont pas eux qui vont aller au combat.
Ils ont juste le stress de rater leur préparation et que les munitions ne partent pas à l'instant prévu.
C'est le pire qu'il puisse arriver, risquer la vie de plusieurs pilotes pour des munitions qui ne partent.

Les pilotes, ont tous été choisis pour leur expérience, leur peur aurait été visible lors des premières missions mais pas après, ils se sont accoutumés.

J'ai vécu de pareils départs en mission de guerre sur Jaguar au Tchad (Manta - Epervier), puis sur Mirage 2000 D pour le Kosovo, la Bosnie et l'Afghanistan. Quand on connait très bien les personnels navigants, on peut observer quelques changements bien compréhensibles mais quand on est extérieur à ce groupe, on a bien du mal à discerner un détail anormal.
Les pilotes sont concentrés à l'extrème sur leur mission, et ce n'est pas pendant les préparatifs qu'ils ont le plus peur.
Le niveau de stress, pour ne pas dire autre chose, arrive surtout à la montée dans l'avion.
Après quand l'hélice tourne et qu'il faut y aller, on n'y pense plus.
Le trop plein de stress et de peur revient à l'arrêt du moteur au retour de la mission.
Les jambes tremblent un peu et il faut les felicitations de la mécanique pour faire retomber la nervosité.

C'est pour cela que je disais on s'y croirait,car j'ai vécu les mêmes scènes à plusieurs dizaines d'années d'intervalles.
Ce n'était plus des fusées mais des roquettes.

Bien amicalement

Albin

[SPAD VII]

re Bonsoir,
Bonsoir Albin,

Je suis d'accord avec toi pour ton commentaire et presque toutes les photos.
Mais le gars allongé cela me fait plus penser à un départ lors d'une campagne de tir à Zara ou Cazaux plutôt qu'un départ de KANDAHAR...

Bien cordialement,
Luc

[alain13]

Bonsoir à tous,

Il est indéniable que la photo qui soulève le plus d'émotion et qui montre les avions prêts à décoller avec justement ce petit décalage entre chacun d'eux qui fait sa force, concerne le départ de la mission.
Il se peut par contre que les deux autres photos où tous les avions ne sont pas encore prêts, ait été prises la veille lors de l'installation des fusées.
Où alors que dire du témoignage de Le Prieur : " le 22 mai, à quatre heures du matin, les huit avions sont prêts. Les montres des pilotes sont réglées à la même heure. L'un d'eux prend le départ et va tourner au dessus de Verdun à trois mille cinq cent mètres, attendant les autres.
A quatre heures quarante cinq de sa montre, chacun doit piquer sur son objectif et s'efforcer de le descendre.
Le programme s'exécute à la lettre. entre quatre heures cinquante et quatre heures cinquante et une, en moins d'une minute, six drackens, sur huit attaqués, sont abattus en flammes."
Mystère et boule de gomme ????

Bien cordialement,
Alain

L'ombre du gars allongé n'est effectivement pas assez "allongée" pour être une ombre de 4 heures du matin.

[albin denis]

Bonsoir à tous,

On se saura surement jamais si toutes ces photos ont été prises le même jour,
ce n'est pas le plus important.

Pour la mécanique et par l'expérience que j'ai pu avoir en 30 ans de carrière, tous les mécanos font la même chose !
Quand les avions sont prêts et qu'ils attendent plus ou moins longtemps l'équipage,
ils se couchent sur l'avion pour prendre le soleil, dans l'herbe s'il y en a ou pour l'Afghanistan, sous les avions pour s'abriter de la pluie ou de soleil,
tout dépend de la saison.
La décontraction n'est pas interdite, même avant le départ d'une mission de guerre,
le tout est de savoir précisément ce que chacun doit faire quand les équipages vont arriver.
Je ne sais pas maintenant pour Kandahar, mais je l'ai vécu à Manas au Khirghistan.

Bien cordialement

Albin

[januslfbe]

ll