THIONVILLE, ex-NOVARA austro-hongrois — Croiseur.

[agathe87]

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[NIALA]

Il a été question du Thionville ici:

pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 3260_1.htm

Cordialement

Alain

[agathe87]

Il a été question du Thionville ici:

pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 3260_1.htm

Cordialement

Alain

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[Rutilius]

Le croiseur Thionville est le seul croiseur austro-hongrois incorporé dans la marine nationale ; il appartenait à une classe de 4 navires, la classe Admiral Spaun [améliorée].

L'Admiral Spaun a été lancé en 1909 à Pola ; après la guerre, il a été remis à la Grande-Bretagne et démoli de 1921 à 1923.

Le Saïda a été lancé en octobre 1912 à Monfalcone ; après la guerre, il a été remis à l'Italie. Réarmé sous le nom de Venezia, il a été rayé en 1937.

L'Helgoland a été lancé en novembre 1912 à Fiume ; après la guerre, il a été remis à l'Italie, réarmé sous le nom de Brindisi et rayé en 1937.

Le dernier, le Novara, a été lancé en 1913 à Fiume ; remis à la France en 1920 à Bizerte, réarmé sous le nom de Thionville, affecté à la Commission d'études pour instruction de canonnage et torpilles ; rayé en 1932 ; conservé comme ponton à Toulon, il a été détruit par les allemands en 1942.


Le croiseur Thionville

[Memgam]

Bonjour,

Source : P. Vincent Bréchignac, Les flottes de combat 1929.

Cordialement.

[NIALA]

Voici quelques informations trouvées sur le croiseur Thionville:

   A la fin de la première guerre mondiale, la Marine Française se trouvait affaiblie, après quatre année de combat, elle déplorait 11000 officiers et marins tués et disparus, et avait subi de graves pertes de matérielles : 9 grands bâtiments et plus de 40 petits, avec une centaine de navires auxiliaires. Ces destructions étaient insuffisamment compensées par l'entrée de nouvelles unités. C'est pourquoi dés l'armistice, le gouvernement formula le souhait d'incorporer dans notre marine des navires provenant des flottes allemandes et austro-hongroises.
     Un accord interallié du 26 novembre 1919 attribua à la France, 5 croiseurs et 10 torpilleurs.
     Le 13 septembre 1920, suite à une réunion entre le Vice Amiral SAULAN pour la France et le Capitaine RUSPOLI pour l'Italie, il fut décidé que la marine française recevrait 4 croiseurs et 9 torpilleurs allemands, ainsi qu'1 croiseur et 1 torpilleur autrichien.
     En 1919, le croiseur autrichien NOVARA fut remorqué de CATTARO (Monténégro) à BIZERTE (Tunisie) et en 1920 réparé dans le port tunisien.
     Le 12 octobre 1921, toujours en remorque, il partit pour TOULON où il arriva le 17. Là on acheva de le remettre en état, à la fin des travaux, la silhouette du navire était quelque peu modifiée quant à la mature et la passerelle. L'artillerie comprenait 9 canons de 100 mm, modèle français  1917, 1 canon anti-aérien de  75 mm et  7 tubes lance torpilles, 2 doubles de chaque coté et 1 triple à l’arrière.
Entre temps le NOVARA était devenu le THIONVILLE.
     Dés le 19 octobre 1920, le ministre de la Marine avait informé le maire de THIONVILLE du nouveau baptême du croiseur, en demandant pour la salle d'armes une reproduction d'armes de la ville. Le maire monsieur MAUCLAIRE répondit sans tarder en exprimant la gratitude de la municipalité.
     Le 6 mai 1922, une délégation de la ville de THIONVILLE composé de messieurs MAUCLAIRE (Maire), De BERTHIER (Sénateur), MENE (Adjoint), THUILIER (Doyen du conseil municipal) et de madame De BERTHIER (Marraine du croiseur), et de mesdemoiselles MAUCLAIRE, WEISSE ET STEINMETZ se rendirent à TOULON pour le baptême du croiseur.
     Madame De BERTHIER entouré de  3 jeunes filles en costume lorrain offrit le pavillon.
     La vie du THIONVILLE fut des plus calmes. Le navire était un bâtiment école : d'une part il avait en permanence une cinquantaine d'apprentis, futurs canonniers, gabiers et surtout chauffeurs. D'autre part, il était école d'application de tir des torpilles, et à ce titre vit défiler des générations d'officiers. Rattaché à la division des écoles, il ne fit pas de long voyage, et se borna à de court déplacement sur les Côtes de Provence et en Corse.
    Tant qu'il fut en activité, sa marraine offrit à l'équipage les repas des fêtes de Noël et de Nouvel An.
     Désarmé en 1932, il devint caserne flottante.
     Il fut vendu et démoli en 1941.



COMMANDANTS du THIONVILLE
 
- Capitaine de frégate LONG, 20 décembre 1920
- Capitaine de frégate DEVIN, 16 octobre 1923
- Capitaine de vaisseau LACOMBE, 16 octobre 1925
- Capitaine de vaisseau VINSOT, 22 mars 1926
- Capitaine de vaisseau De LIGNY, 24 avril 1928
- Capitaine de vaisseau OGE, 16 décembre 1929
- Capitaine de vaisseau SABLE, 2 décembre 1931 
  
Source: Amicale de la marine de Thionville

[ALVF]

Bonjour,

Un point m'interpelle sur cette photographie: ces marins du "Thionville" pose devant un canon, malheureusement peu visible, mais dont le récupérateur placé au-dessus du canon semble indiquer un type d'affût de canon français sans masque blindé que l'on ne trouve que pour l'armement des navires marchands armés ou des navires armés pour la lutte contre les sous-marins? On ne s'attend pas à trouver ce type d'armement sur un croiseur?
Cordialement,
Guy François.

[NIALA]

Je ne m'y connais pas en artillerie, mais comme indiqué dans l'article de l'Amicale de Thionville ci dessus, le croiseur a été réarmé avec du matériel français, dont des canons de 100 mm modèle 1917; on a donc probablement pris un peu ce que l'on avait sous la main, sachant que ce navire devait surtout servir de navire école.

Cordialement

Alain

[agathe87]

merci pour tous ces renseignements je pense que je ne pourrais pas aller plus loin dans mes recherches , j'avais déjà trouvé la liste des capitaines de de croiseur et il faudrait pouvoir avoir acces aux archives de la marine . cordialement

[kgvm]

"il appartenait à une classe de 4 navires, la classe Admiral Spaun."
Non, l'"Admiral Spaun" était très semblable aux autres, mais avait seulement 7 pièces de 100 mm, les autres sont pourvus avec 9!