Le cuirassé Bouvet dans le canal de Bizerte passe sous le pont transbordeur.
En 1898 ce pont transbordeur est édifié sur le canal pour joindre la ville à la rive sud du canal ; il reste en service jusqu'en 1909, à cette date il est démonté pour permettre l'élargissement du canal, les navires devenant de plus en plus grands; récupéré ce ports transbordeur sera remonté à Brest au fond de la Penfeld, il y restera jusqu'en 1944 date ou il est détruit par les bombardements.
Le pont transbordeur de Brest a été endommagé pendant la guerre mais non détruit par les bombardements. Ses deux pylônes et la poutre centraleont été démantelés en 1948 pour laisser la place à la construction du pont fixe de l'Harteloire, achevé en 1951.
Dans le sujet "Les ports - Brest", figure une photo de 1946 où les pylônes sont encore visibles.
Cordialement.
Source : Alain Boulaire, Ports de Brest, Le Progrès, Le Courrier, 1995, photo page 25, service photographique DCN Brest.
Petite question aux spécialistes : les 7 bâtiments que l'on voit au premier plan (et qui semblent identiques) sur la photo Gallica sont-ils des torpilleurs ? On peut voir les numéros 364 et 330.
Merci.
Oui, il s'agit bien de quelques-uns des 370 torpilleurs numéros construits pour la Marine française.
Plusieurs ont fait l'occasion de sujets dont le forum, dont le 364 (message de feu Ar Brav) et le 330.
Les 330 et 364 appartiennent à la dernière série, type 295.
Le 330 a été rayé en 1927 et sa coque vendue à Bizerte la même année.
Sur la petite centaine de torpilleurs numérotés qui existait en 1914, répartis en flottille à Dunkerque, Cherbourg, Brest, Toulon, Bizerte et Oran.
Quelque-uns ont été expédiés aux Dardanelles, Suez ou Corfou, et ils devaient charbonner 7 fois sur la route du retour, Salamine, Patras, Corfou, Tarente, Messine, Naples et Bastia.
Au 10 juin 1918, les torpilleurs numérotés de la Division des patrouilles de Tunisie comprenaient les numéros : 263, 274, 289, 325, 329, 330, 333, 355, 356, 361, 362, 364.
Aucun de ces torpilleurs n'a lancé de torpilles au cours de la guerre
Source : Henri Le Masson, Histoire du torpilleur en France, Académie de Marine, 1967,
Source : Gérard Garier, L'odyssée technique et humaine du sous-marin en France, Tome 2 : Des Emeraude (1905-1906) au Charles Brun (1908-1933), Marines éditions, 1998, photo page 45.