V.-63 ― Vedette de patrouille de type Vickers (1918~1919).

Rutilius
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V.-63 ― Vedette de patrouille de type Vickers (1918~1919).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

V.-63 ― Vedette de patrouille de type Vickers (1918~1919).

Construite par le chantier Vickers, de Montréal (Canada).
Déplacement : 41 tonnes.
Dimensions : 23,40 x 3,77 m.
Propulsion : ...
Vitesse : 19 nœuds.
Armement : I pièce de 75 mm.

Arrivée au Havre le 9 novembre 1918.

Affectée à la Division des patrouilles de la Manche, puis à la Flottille du Rhin.

Le 4 septembre 1919, est victime d’une explosion consécutive à un accident de navigation survenu sur le Rhin.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Message par Rutilius »

oOo
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Memgam
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Re: V-63 ― Vedette de patrouille de type Vickers.

Message par Memgam »

Bonjour,

V 63, deuxième d'une série de 12, propulsion, deux moteurs, puissance totale : 440 cv.

Source : Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, 1870-2006, Rezotel Maury, 2005.

Cordialement.
Memgam
NIALA
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Re: V-63 ― Vedette de patrouille de type Vickers.

Message par NIALA »

A défaut de la V63 voici une photo de la V64 semblable.

Image

Le V64 en 1917

Alain
Cordialement

Alain
Rutilius
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V.-63 ― Vedette de patrouille de type Vickers (1918~1919).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

V.-63 ― Vedette de patrouille de type Vickers (1918~1919).

La vedette de patrouille V.-63 fut administrativement considérée comme bâtiment armé en guerre du 9 décembre 1918 au... 24 octobre 1919, date de cessation des hostilités !

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 774.]
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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V.-63 ― Vedette de patrouille de type Vickers (1918~1919).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,


Marins victimes de l’explosion survenue à bord de la vedette V-63 le
4 septembre 1919 à Mayence (Rhénanie-Palatinat, Allemagne)


― DUPONT Gaston Eugène, né le 14 octobre 1899 à Paris, au 9, rue Guisarde (VIe Arr.) (Registre des actes de naissance du VIe arrondissement de la ville de Paris, Année 1899, f° 25, acte n° 3.334) et y domicilié. Disparu lors de l’explosion de la Vedette V.-63, de la Flottille du Rhin, accident survenu à Mayence (Rhénanie-Palatinat, Allemagne), le 4 septembre 1919, à 10 h. 00 — Corps retrouvé et déposé à l’Hôpital militaire n° 1 de Mayence ; initialement inhumé le 8 septembre 1919 à Mayence, puis transféré dans la Nécropole nationale de Sarrebourg [Acte de décès transcrit le 6 septembre 1920 à Paris (VIe Arr.) (Registre des actes de décès du VIe arrondissement de la ville de Paris, Année 1920, f° 83, acte n° 731)]. Déclaré « Mort pour la France ».

Apprenti marin, matricule n° 49.090 – 1 au 1er Dépôt des équipages de la flotte, à Cherbourg. Classe 1919, n° 1.382 au recrutement de la Seine, 3e Bureau. Était serrurier mécanicien lors des opérations de recrutement de sa classe.

• Fils de Julien DUPONT, né le 8 septembre 1865 à Huriel (Allier) (Registre des actes de naissance de la commune d’Huriel, Année 1865, f° 8, acte n° 59), « garçon de magasin » [Cocher (1892)], et de Marie Eugénie PY, née le 7 mai 1868 à Clairvaux (Jura) (Registre des actes de naissance de la commune de Clairvaux, Année 1868, f° 4, acte n° 7), concierge [Cuisinière (1892)]. Époux ayant contracté mariage à Paris (XIIe Arr.), le 11 juin 1892 (Registre des actes de mariage du XIIe arrondissement de la ville de Paris, Année 1892, f° 78, acte n° 420). Célibataire.

[Acte de décès établi le 6 septembre 1919 par Auguste CAZOUX, officier d’administration de l’Hôpital militaire n° 1 de Mayence, sur la déclaration de Joseph ÉTORÉ et de Marcel LEROULLÉ, appartenant tous deux de la Flottille du Rhin, témoins de l’accident.]

― LE PETIT Joseph François Marie, né le 26 septembre 1897 à Plourivo (Côtes-du-Nord ― aujourd’hui Côtes-d’Armor) (Registre des actes de naissance de la commune de Plourivo, Année 1897, f° 26, acte n° 49), domicilié en dernier lieu à Rennes (Ille-et-Vilaine), au 32, faubourg de Fougères. Disparu lors de l’explosion de la Vedette V.-63, de la Flottille du Rhin, accident survenu à Mayence (Rhénanie-Palatinat, Allemagne), le 4 septembre 1919, à 10 h. 00 — Corps retrouvé et déposé à l’Hôpital militaire n° 1 de Mayence ; initialement inhumé à Mayence, puis transféré dans la Nécropole nationale de Sarrebourg [Acte de décès transcrit le 17 déc. 1919 à Rennes (Registre des actes de décès de la ville de Rennes, Année 1919, f° 342, sans n° d’ordre – 344)]. Déclaré « Mort pour la France ».

Matelot de 3e classe canonnier breveté, matricule n° 41.517 – 1 au 1er Dépôt des équipages de la flotte, à Cherbourg. Classe 1917, n° 129 au recrutement de Rennes.

• Fils de Joseph Marie Valentin LE PETIT, né le 2 décembre 1868 à Vannes (Morbihan), décédé le 20 mars 1915 à Dinan (Côtes-du-Nord ― aujourd’hui Côtes-d’Armor) (Registre des actes de mariage de la commune de Dinan, Année 1915, f° x, acte n° 99), tailleur de pierre, et de Jeanne Marie PERROT, née le 30 mars 1875 à Plourivo, décédée le 14 septembre 1907 à Rennes (Registre des actes de décès de la ville de Rennes, Année 1907, f° 216, acte n° 1.509), sans profession. Époux ayant contracté mariage à Plourivo, le 23 mai 1894 (Registre des actes de mariage de la commune de Plourivo, Année 1894, f° 9, acte n° 8). Célibataire.

[Acte de décès établi le 6 septembre 1919 par Auguste CAZOUX, officier d’administration de l’Hôpital militaire n° 1 de Mayence, sur la déclaration de Joseph ÉTORÉ et de Marcel LEROULLÉ, appartenant tous deux de la Flottille du Rhin, témoins de l’accident.]

― MACQUET Pierre Jean-Baptiste François, né le 31 janvier 1899 à Hellemmes-Lille ― au-jourd’hui quartier de Lille ― (Nord), au 4, cité Capron (Registre des actes de naissance de la commune d’Hellemmes-Lille, Année 1899, f° 7, acte n° 23), domicilié en dernier lieu à San-gatte (Pas-de-Calais), section des Baraques, lieu-dit « Plaine Blériot ». Disparu lors de l’explosion de la Vedette V.-63, de la Flottille du Rhin, accident survenu à Mayence (Rhénanie-Palatinat, Allemagne), le 4 septembre 1919, à 10 h. 00 — Corps retrouvé et déposé à l’Hôpital militaire n° 1 de Mayence ; initialement inhumé à Mayence [Acte de décès transcrit le 29 sept. 1920 à Sangatte (Registre des actes de décès de la commune de Sangatte, section des Baraques, Année 1920, f° 9, n° 33)]. Déclaré « Mort pour la France ».

Matelot de 2e classe mécanicien breveté, matricule n° 47.170 – 1 au 1er Dépôt des équipages de la flotte, à Cherbourg. Classe 1919, n° 2.632 au recrutement de Saint-Omer. Était mécanicien lors des opérations de recrutement de sa classe.

[Engagé volontaire pour trois ans le 28 janvier 1918 à la mairie de Calais au titre du 1er Dépôt des équipages de la flotte, à Cherbourg. Arrivé au corps le 31, matricule n° 47.170 – 1. Provenait du corps des Canonniers marins, ayant précédemment servi à l’Artillerie lourde à grande puissance (A.L.G.P.)]

• Fils de Pierre Jean-Baptiste Dominique MACQUET, né le 22 juin 1872 à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) et y décédé, le 8 septembre 1957 (Registre des actes de naissance de la commune de Berck-sur-Mer, Année 1872, f° 11, acte n° 76), garde-frein [Marin (1896)], et de Geneviève Eugénie MACQUET, née le 28 octobre 1870 à Berck-sur-Mer et y décédé, le 13 mars 1958 (Registre des actes de naissance de la commune de Berk-sur-Mer, Année 1870, suppl. f° 5, acte n° 150), sans profession [Matelote (1896)]. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 29 décembre 1896 (Registre des actes de mariage de la commune de Berck-sur-Mer, Année 1896, suppl. f° 29, acte n° 46). Célibataire.

[Acte de décès établi le 6 septembre 1919 par Auguste CAZOUX, officier d’administration de l’Hôpital militaire n° 1 de Mayence, sur la déclaration de Joseph ÉTORÉ et de Marcel LEROULLÉ, appartenant tous deux de la Flottille du Rhin, témoins de l’accident.]

― REBUFFET Auguste Noël, né le 16 septembre 1901 à Pleurtuit (Ille-et-Vilaine), lieu-dit « La Mervenais » (Registre des actes de naissance de la commune de Pleurtuit, Année 1901, f° 13, acte n° 66), domicilié dans ladite commune. Disparu lors de l’explosion de la Vedette V.-63, de la Flottille du Rhin, accident survenu à Mayence (Rhénanie-Palatinat, Allemagne), le 4 septembre 1919, à 10 h. 00 — Corps retrouvé le 9 septembre et déposé à l’Hôpital militaire n° 1 de Mayence ; initialement inhumé à Mayence, puis ultérieurement transféré dans la Nécropole nationale de Sarrebourg, sépulture n° 2.205 [Acte de décès transcrit le 31 déc. 1919 à Pleurtuit (Registre des actes de décès de la commune de Pleurtuit, Année 1919, f°ˢ 32-33 , n°125 )]. Déclaré « Mort pour la France ».

Quartier-maître timonier, matricule n° 110.314 – 2 au 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest. Classe 1917, n° L.M. 199 au recrutement de Saint-Malo.

[Engagé volontaire pour dix ans le 21 novembre 1917 à la mairie de Brest au titre du 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest ; matricule n° 47.170 – 1. Précédemment arrivé au corps le 3 octobre 1916 en qualité de mousse. Nommé matelot de 2e classe le 19 février 1918, puis quartier-maître timonier le 1er avril 1919.]

• Fils d’Auguste Jean-Baptiste REBUFFET, né le 25 juillet 1871 à Pleurtuit et y décédé, le 26 avril 1954 (Registre des actes de naissance de la commune de Pleurtuit, Année 1871, f° 12, acte n° 65), marin de l’État [Quartier-maître canonnier (1900)], et d’Angélique Marie Louise GAUTIER, née le 11 janvier 1877 à Pleurtuit (Registre des actes de naissance de la commune de Pleurtuit, Année 1877, f° 3, acte n° 7), sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 9 avril 1900 (Registre des actes de mariage de la commune de Pleurtuit, Année 1900, f° 10, acte n° 18). Célibataire.

[Acte de décès établi le 9 septembre 1919 par Auguste CAZOUX, officier d’administration de l’Hôpital militaire n° 1 de Mayence, sur la déclaration de Joseph ÉTORÉ et de Marcel LEROULLÉ, appartenant tous deux de la Flottille du Rhin, témoins de l’accident.]

― VRIGNAUD Marcel Jean-Marie Constant, né le 14 décembre 1899 à Beaufou (Vendée), au lieu-dit « La Vivantière de Beaufou » (Registre des actes de naissance de la commune de Beaufou, Année 1899, f° x, acte n° 33) et y domicilié en dernier lieu. Disparu lors de l’explosion de la Vedette V.-63, de la Flottille du Rhin, accident survenu à Mayence (Rhénanie-Palatinat, Allemagne), le 4 septembre 1919, à 10 h. 00 — Corps retrouvé le 9 septembre et déposé à l’Hôpital militaire n° 1 de Mayence ; initialement inhumé à Mayence [Acte de décès transcrit le 31 janv. 1920 à Beaufou (Registre des actes de décès de la commune de Beaufou, Année 1920, f° 3, acte n° 5)]. Déclaré « Mort pour la France ».

Matelot de 2e classe fusilier breveté, matricule n° 18.468 – 4 au 4e Dépôt des équipages de la flotte, à Rochefort-sur-Mer. Classe 1919, n° 1.254 au recrutement de La Roche-sur-Yon. Était « domestique de ferme » lors des opérations de recrutement de sa classe.

[Incorporé au 4e Dépôt des équipages de la flotte, à Rochefort-sur-Mer, à compter du 19 avril 1919 ; arrivé au corps et apprenti marin ledit jour, matricule n° 18.468 – 4. Nommé matelot de 2e classe fusilier breveté à compter du 1er novembre 1918. Était venu du corps des Canonniers marins.]

• Fils de Jean Victor Pierre VRIGNAUD, né le 1er avril 1872 aux Lucs-sur-Boulogne (Vendée) (Registre des actes de naissance de la commune des Lucs-sur-Boulogne, Année 1872, f° 7, acte n° 25), décédé le 9 avril 1949 à Saint-Étienne-du-Bois (– d° –), charpentier, et de Marie Adélaïde Hortense GUILLET, née le 14 juillet 1875 au Poiré-sur-Vie (– d° –), décédée le 22 octobre 1958 à Saint-Étienne-du-Bois (Registre des actes de naissance de la commune du Poiré-sur-Vie, Année 1875, f° 18, acte n° 69), tailleuse. Époux ayant contracté mariage à Beaufou, le 5 septembre 1898 (Registre des actes de mariage de la commune de Beaufou, Année 1898, f° 7, acte n° 12).

[Acte de décès établi le 9 septembre 1919 par Auguste CAZOUX, officier d’administration de l’Hôpital militaire n° 1 de Mayence, sur la déclaration de Joseph ÉTORÉ et de Marcel LEROULLÉ, appartenant tous deux de la Flottille du Rhin, témoins de l’accident.]
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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