MIKULA, ex-russe MIKULA-SELYANINOVICH — Brise-glace.
Re: MIKULA, ex-russe MIKULA-SELYANINOVICH — Brise-glace.
Bonjour à tous,
Mikula, ex-russe Mikula-Selyaninovich — Brise-glace (1916 ~ 1937).
— Le brise-glace Mikula en 1926.
—> http://www.mccord-museum.qc.ca/scripts/ ... age=251937
— George BOLOTENKO : “ The Icebreaker Mikula Selianinovich (1916~1937) : To Russia and Back ”, The Northern Mariner / Le Marin du Nord, XII, n° 3 (July 2002), p. 17 - 42.
—> http://www.cnrs-scrn.org/northern_marin ... _17-42.pdf
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: MIKULA, ex-russe MIKULA-SELYANINOVICH — Brise-glace.
Voici le Mikula Sevianovich.

Alain


Alain
Cordialement
Alain
Alain
Re: MIKULA, ex-russe MIKULA-SELYANINOVICH — Brise-glace.
Bonsoir à tous,
■ Historique partiel (pavillon français).
— 12 décembre 1918 ~ 18 juillet 1919 : Au regard du régime des pensions des marins et assimilés [Bénéfice de la double campagne institué par l’art. 12 de la loi du 16 avril 1920 (J.O. 18 avr. 1920, p. 6.106)], alors considéré comme « affecté à une navigation ou à des opérations de guerre » [Circulaire du 25 avr. 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (B.O. Marine 1922, p. 720 et 755)].
— Octobre 1919 : Présent dans le port militaire de Cherbourg.
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen – n° 4.227, Samedi 4 octobre 1919, p. 3.
« CHERBOURG. — [...] — AGRESSIONS. — [...] Le quartier-maître Leguern et le marin Fouace, du Mikula, se sont plaints d’avoir été assaillis en ville par deux civils armés de revolvers. Fouace a été volé d’une somme de 52 francs. La police enquête. »
— Septembre 1920 : Présent dans le port militaire de Cherbourg avec les brise-glace ex-russes Kosma-Minin et Olga.
• L’Ouest-Éclair – éd. de Caen – n° 5.286, Mardi 28 septembre 1920, p. 3.
« CHERBOURG. — [...] — NAVIRES RUSSES. — On nous assure que l’amiral russe Maximoff embarqué sur l’un des navires russes sur rade s’est rendu à Paris pour y recevoir des instructions en vue de la prise du commandement des navires Mikula et Olga, briseurs de glace, et de l’aviso Minime [lire : Kosma-Minin].
Il paraît assez difficile de déterminer à quel parti ces navires appartiennent. »
— 3 juin 1922 : Cédé à l’État canadien, qui l’affecte à la flotte de brise-glace du Saint-Laurent, avec le Lady-Grey et le Montcalm.
Une note du quartier général de la marine soviétique datée du 4 septembre 1922, citée par George Bolotenko (op. cit., p. 36 et 37), apporte les précisions suivantes sur le sort du Mikula entre 1919 et 1922 :
“ Mikula is an icebreaker of the White Sea ... It worked from the fall of 1918 (the beginning of the occupation of Archangel by the English and the Whites) along with other Russian and English icebreakers. On some kind of mission it was sent to England in 1919, where it remained until the cleansing of the English and Whites from Archangel. In 1921, [Mikula], along with the icebreaker Minin, appeared in France, in Cherbourg ... In January-March of 1922, [Minin along with] Mikula were up for sale, in all likelihood being sold by the French government ... to Canada. Upon receiving news of the intended sale this April ... Tsumor [Central Maritime Administration] commenced action for the return of the icebreakers [to the Soviet Republic].” (Source mentionnée : RGAVMF, Fonds 1, Opis 3,112, 113, 374.).
En dépit des protestations soviétiques, fondées sur la prétention que le Mikula serait devenu la propriété de l’U.R.S.S. par succession d’État, ce bâtiment fut définitivement cédé par l’État français au Canada, le 3 juin 1922, pour le prix de 95.000 £ – le gouvernement français en demandait initialement 350.000 £ (op. cit., p. 38).
“ The contract of sale of Mikula to the Canadian government was signed 3 June 1922 ; by 5 August Mikula was berthed in the port of Quebec, registered with the Quebec Agency of the Department of Marine and Fisheries. The Russian name was retained, and the icebreaker, along with Lady Grey and Montcalm, came to "constitute the St. Lawrence ice breaking fleet." During her 15 years of Canadian service the ship was largely in the hands of two masters, Captains John Hearn (1924-1931) and Oscar Mercier (1932-1935).”
On trouve incidemment mention dans la presse locale des travaux d’armement du Mikula, qui furent exécutés par l’Arsenal de Cherbourg préalablement à la livraison de ce bâtiment au Canada. Dans L’Ouest-Éclair – éd. de Caen – (n° 7.456) daté du Mardi 28 mars 1922, on relève en effet cette brève (p. 5) :
« CHERBOURG. — [...] Blessé a bord du "Mikula". — En travaillant à l’armement du brise-glace russe Mikula, un quartier-maître nommé Charles Aselin fit une glissade et se blessa au pied. Il fut transporté à l’hôpital maritime. »
Par ailleurs, dans le même périodique (n° 7.531), daté du Samedi 17 juin 1922, fut publiée cette annonce (p. 3) :
« CHERBOURG. — [...] Les vivres du "Mikula" mis en vente. — Le jeudi 22 juin, à 2 heures 30, le service des subsistances de la marine, à Cherbourg, mettra en vente des denrées et objets suivants provenant du bâtiment russe Mikula, haricots blancs, pois verts, lentilles, pois... [suite illisible] »
— 15 octobre 1924 : Vente de matériel provenant du Mikula par la Direction de l’artillerie navale de Cherbourg.
• Journal officiel du 23 septembre 1924, p. 8.635.
« Direction d’artillerie navale de Cherbourg.
Vente directe, en quatre lots, le 15 octobre 1924, de matériel provenant des ex-navires russes Mikula et Kosmaminime [lire : Kosna-Minin].
PRINCIPAUX OBJETS
1er lot : 2 lunettes optiques, 1 montre chronographe.
2e lot : 20 matelas, 20 couvertures.
3e lot : 105 fusils anglais et autres armes.
4e lot : 1 canon russe (75 m/m), 110 sabres d’abordage, 2 mitrailleuses.
(Voir affiches indiquant conditions vente.) »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: MIKULA, ex-russe MIKULA-SELYANINOVICH — Brise-glace.
Bonjour à tous,
Sa vente conclue, le brise-glace Mikula fut convoyé au Canada par un équipage recruté à Cherbourg. Ce dernier fut rapatrié par le paquebot Empress of France, de la Canadian Pacific Ocean Services Ltd., qui, venant de Québec, le débarqua à Cherbourg à la mi-août 1922 (L’Ouest-Éclair – éd. de Caen – n° 7.593, Vendredi 18 août 1922, p. 3, en rubrique « Dernières nouvelles maritimes »).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: MIKULA, ex-russe MIKULA-SELYANINOVICH — Brise-glace.
Bonsoir à tous,
■ Le commandant du brise-glace ex-russe Mikula.
De début Avril à fin Septembre 1919 à tout le moins, le commandement du brise-glace ex-russe Mikula fut exercé par le lieutenant de vaisseau, puis capitaine de corvette (6 juin 1919), Jules COUTANCE (Journal de bord n° 1 / 1919 – 6 avr. ~ 29 mai 1919 — Journal de bord n° 4 / 1919 – 20 sept. ~ 1er oct 1919 : Service historique de la Défense, Cote SS Y 348).
Jules COUTANCE
Né le 23 novembre 1879 à ... (...), disparu en mer à bord du yacht Araok, immatriculé et armé au Guilvinec, perdu corps et biens depuis le 7 octobre 1936 (Avis d’ouverture de la procédure de déclaration judiciaire de décès, J.O. 24 juin 1937, p. 7.074), lors d’une traversée de Sète à Antibes.
Admis à l’École navale à la suite du concours de l’année 1897, étant classé 25e sur 66 élèves (Déc. min. 13 sept. 1897, J.O. 14 sept. 1897, p. 5.214).
Nommé au grade d’aspirant de 2e classe à compter du 1er août 1899, étant classé 42e sur 65 élèves (Déc. min. 31 juill. 1899, J.O. 1er août 1899, p. 5.200).
Promu au grade d’aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1900, étant classé 39e sur 65 élèves (D. 7 août 1900, J.O. 9 août 1900, p. 5.288). Rattaché au port de Brest (J.O. 11 août 1900, p. 5.379). Affecté à l’Escadre du Nord (J.O. 10 août 1900, p. 5.352).
En Mars 1901, alors embarqué sur le cuirassé Masséna, dans l’Escadre du Nord, désigné pour embarquer sur l’aviso-transport Rance, de la Division navale de l’océan Indien (J.O. 3 mars 1901, p. 1.498).
Promu au grade d’enseigne de vaisseau (D. 23 sept. 1902, J.O. 26 sept. 1902, p. 6.408).
Alors embarqué sur l’aviso-transport Saône, désigné pour suivre à Lorient, à compter du 1er juin 1903, la période d’instruction du Bataillon d’apprentis-fusiliers (J.O. 14 mai 1903, p. 3.139).
Affecté audit bataillon à compter du 1er décembre 1903 (J.O. 10 nov. 1903, p. 6.799).
Breveté officier fusilier (Déc. min. 7 déc. 1903, J.O. 8 déc. 1903, p. 7.360). En outre, « [ayant] obtenu le premier rang de classement de sortie et le meilleur résultat dans les exercices de tir », lui sont décernés le prix d’ensemble et le prix de tir (ibid.). Au 1er janvier 1904, lieutenant à la 1re compagnie du Bataillon d’apprentis-fusiliers.
En Mai 1904, maintenu pour deux nouvelles périodes dans le Bataillon d’apprentis-fusiliers de l’École de tir et de l’École de gymnastique (J.O. 11 mai 1904, p. 2.867).
Fin Juin 1905, désigné pour servir en corvée pendant les manœuvres navales sur le cuirassé garde-côtes Indomptable, mobilisé à Toulon (J.O. 28 juin 1905, p. 3.863).
Désigné pour embarquer, le 10 août 1905, comme officier fusilier sur le cuirassé Charlemagne, de l’Escadre de Méditerranée (J.O. 1er août 1905, p. 4.718).
En Mai 1907, rattaché pour convenances personnelles au port de Lorient (J.O. 20 mai 1907, p. 3.636).
En Novembre 1907, désigné pour embarquer comme second sur le sous-marin Otarie, de la 1re Flottille de sous-marins de l’Océan (J.O. 27 nov. 1907, p. 8.059).
Désigné pour embarquer, le 24 septembre 1909, comme second sur un torpilleur de la 2e Flottille de torpilleurs de la Méditerranée (J.O. 19 sept. 1909, p. 9.595).
Par décret en date du 9 octobre 1910 (J.O. 12 déc. 1910, p. 8.407), promu au grade de lieutenant de vaisseau (2e tour ; ancienneté).
En Décembre 1910, étant alors en congé de convalescence, désigné pour être placé en stage en vue de commander ultérieurement le sous-marin Ludion, à Cherbourg (J.O. 16 déc. 1910, p. 10.183).
En Février 1911, nommé au commandement du sous-marin Ludion, à Cherbourg (Déc. présid. 28 févr. 1911, J.O. 2 mars 1911, p. 1.674).
En Avril 1913, destiné au croiseur cuirassé Jules-Ferry, de la 1re Escadre navale de la 1re Armée navale, détaché dans le Levant (J.O. 16 avr. 1913, p. 3.374).
Par arrêté du 11 octobre 1915 (J.O. 13 oct. 1915, p. 7.354), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier.
De début Avril à fin Septembre 1919 pour le moins, exerce le commandement du brise-glace ex-russe Mikula (Journal de bord n° 1 / 1919 – 6 avr. ~ 29 mai 1919 — Journal de bord n° 4 / 1919 – 20 sept. ~ 1er oct 1919 : Service historique de la Défense, Cote SS Y 348).
Par décret en date du 6 juin 1919 (J.O. 11 juin 1919, p. 6.015 ; rectif. J.O. 12 juin 1919, p. 6.055), promu au grade de capitaine de corvette (2e tour ; au choix).
En Décembre 1919, admis à suivre les cours de l’École supérieure de marine (J.O. 11 déc. 1919, p. 14.337). Alors rattaché au port de Lorient.
En Décembre 1920, à sa sortie de l’école, nommé chef d’état-major à l’état-major du contre-amiral, commandant à Alger la marine en Algérie (J.O. 2 déc. 1920, p. 19.680).
Par décision du Ministre de la Marine en date du 2 janvier 1921 (J.O. 5 janv. 1921, p. 311), diplômé de l’École supérieure de marine, étant classé 5e sur 20.
Promu capitaine de frégate le 16 janvier 1922 (J.O. ..., p. ...).
Par décret en date du 22 juillet 1923 (J.O. 24 juill. 1923, p. 7.059), promu au grade d’officier de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « 25 ans 10 mois de services, dont 14 ans 4 mois 9 jours à la mer et 6 ans 2 mois 19 jours en guerre. Chevalier du. 18 septembre 1915. ».
En Juillet 1923, nommé au commandement de la 2e Escadrille de sous-marins (D. 27 juill. 1923, J.O. 29 juill. 1923, p. 7.456).
En Novembre 1925, admis comme auditeur au Centre des hautes études navales, à Paris (Déc. min. 9 nov. 1925, J.O. 11 nov. 1925, p. 10.858).
Par décision du Ministre de la Marine en date du 12 octobre 1926 (J.O. 5 janv. 1921, p. 311), ui est décernée la mention suivante, avec inscription au calepin : « A suivi avec fruit les travaux du Centre des hautes études navales en 1926, et a été reconnu apte aux fonctions de chef d’état-major ».
Par décret en date du 30 janvier 1928 (J.O. 31 janv. 1928, p. 1.376), promu au grade de capitaine de vaisseau.
En Mars 1928, nommé au commandement de la 1re Flottille de torpilleurs et du torpilleur Amiral-Sénès (D. 20 mars 1928, J.O. 21 mars 1928, p. 3.156). Commandement pris le 23 avril 1928 à Toulon (J.O. 24 mars 1928, p. 3.387). Alors rattaché au port de Brest.
En Février 1930, nommé commandant de la marine, chef du 4e Arrondissement maritime et commandant du secteur maritime de Rochefort (D. 8 févr. 1930, J.O. 9 févr. 1930, p. 1.468).
En Février 1932, nommé au commandement de la marine en Afrique occidentale française (D. 30 janv. 1932, [#0055aa]J.O. 2 févr. 1932, p. 1.256)[/#0055aa].
En Janvier 1935, nommé major général de Lorient (J.O. 10 janv. 1935, p. 295).
Par décret en date du 5 septembre 1935 (J.O. 13 sept. 1935, p. 10.015), promu au grade de contre-amiral à compter du 22 octobre 1935.
Par décret en date du 5 septembre 1935 (J.O. 13 sept. 1935, p. 10.015), placé par anticipation et sur sa demande dans la 2e section du cadre des officiers généraux (réserve) à compter du 23 octobre 1935.
En Mars 1936, affecté au Centre mobilisateur maritime de Paris (Déc. min. 9 mars 1936, J.O. 14 mars 1936, p. 2.925).
En Août 1936, affecté au Centre mobilisateur maritime de Toulon (Déc. min. 5 août 1936, J.O. 9 août 1936, p. 8.568).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: MIKULA, ex-russe MIKULA-SELYANINOVICH — Brise-glace.
Bonjour à tous,
■ Un officier marinier ayant servi sur le brise-glace Mikula.
— COQUIN François Marie, né le 15 avril 1881 à Locquirec (Finistère) et décédé le 26 mai 1965 à ... (...). En 1924, domicilié à Dunkerque (Nord), au 12, rue Jean Jaurès ; en 1950, toujours domicilié dans cette ville, mais au 2, avenue Guynemer (Café de la Déesse).
Fils de Hyacinthe COQUIN et de Caroline GUYOMARCH.
Inscrit à Morlaix, n° 8.462, puis à Dunkerque, n° 5.055, à partir de 1920.
Quartier-maître de manœuvre par voie de changement de spécialité (1er mars 1911 ; J.O. 26 févr. 1911, p. 1.585), étant auparavant quartier-maître torpilleur. Second-maître de manœuvre (Déc. min. 29 juin 1912, J.O. 30 juin 1912, p. 5.750). Second-maître manœuvrier (1er oct. 1913 ; J.O. 6 déc. 1913, p. 10.529). Maître de manœuvre (Déc. min. 28 mars 1916, J.O. 30 mars 1916, p. 2.548). Premier maître de manœuvre (1er juill. 1917 ; Déc. min. 3 juill. 1917, J.O. 5 juill. 1917, p. 5.141). Maître principal de manœuvre (1er juill. 1921 ; Déc. min. 4 juill. 1921, J.O. 5 juill. 1921, p. 7.640).
Embarqué sur le brise-glace Mikula du 10 juillet 1919 au 1er janvier 1920 (Base Léonore, Dossier 19800035/715/81444).
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 1er août 1920 (J.O. 4 août 1920, p. 11.179), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
« Coquin (François-Marie) premier maître de manœuvre, Dunkerque 5055 : gradé dévoué et courageux. S’est distingué tant à la brigade des fusiliers-marins qu’à bord des bâtiments de patrouille. Une citation. »
Par décret du Président de la République en date du 24 décembre 1924 (J.O. 26 déc. 1923, p. 12.049), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« Coquin (François-Marie), Dunkerque 5055, maître principal de manœuvre ; 24 ans 2 mois de services dont 21 ans 1 mois à la mer et 5 ans 2 mois 22 jours en guerre. Campagnes de guerre : Chine 1900~1901, guerre 1914~1919. 1 blessure de guerre. 1 citation. 2 témoignages officiels de satisfaction. Médaille de l’Yser. Médaillé militaire du 16 juin 1920. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.