Guy Moquet et les autres...

[BARBIERI Marc]

Bonjour à tous,

Notre nouveau Président de la République a décidé de faire lire la lettre de Guy Moquet à chaque rentrée scolaire dans les lycées ; vantant sa jeunesse (17 ans) et son patriotisme lors de son exécution par les Allemands en 1941.

Chacun pense ce qu'il veut de cette initiative, ce n'est pas le sujet.

En effectuant le relevé du carré militaire de la Bouteillerie à Nantes, je suis tombé, stupéfait, sur un MPF du nom de FONTENEAU, Gustave, François, Joseph, né le 28/05/1901 à Nantes, du 116 RI et mort de maladie, le 24/09/1918, donc à 17 ans et 4 mois.

Pensant peut être à une erreur de mes données, j'ai vérifié sur MDH.

Effectivement, mort de maladie, j'ai fait la demande pour avoir accès à la fiche. Je l'ai reçu par mail dans les 30 mn (que le travail de MDH soit ici salué) et cela confirme bien les informations de mon registre. Mort pour la France à 17 ans.

Je sais que de nombreux messages ont eu comme sujet la jeunesse de certains soldats morts pour la France.

Si vous avez à votre connaissance des exemples, vérifiables, de la même nature, pourriez-vous m'en faire part ?

Merci par avance.

Cordialement

Marc

[Stephan @gosto]

Bonjour,

Un exemple parmi d'autres, au 74e R.I. (sous réserve que la fiche ait été correctement renseignée) :

Rodolphe, Alfred, LAMBERT, avait encore 16 ans lorsqu'il fut tué durant des combats de Neuville-Saint-Vaast...

Je serais tout de même curieux de pouvoir recouper cette date de naissance avec un autre document officiel.

Amicalement,

Stéphan

[kevin]

Bonjour

Un exemple mais un peu différent:

mon arriere grand pere Emmel François engagés volontaires a 17 ans et grievement bléssé et trépanné a l'age de 18 ans.

Kévin

[RIO Jean-Yves]

Bonjour Marc,
bonjour à tous.

Ce cas n'est pas rare.
J'avais évoqué l'an passé quelques jeunes cas d'engagés volontaires dans mon blog (en panne) :
http://vannes1418.canalblog.com/archives/p11-1.html

En m'immergeant ces derniers temps dans la presse morbihannaise, je suis notamment tombé sur une liste d'engagés volontaires qui avaient pour la plupart 17 ans ; j'ai même trouvé le cas d'un gamin de 12 ans !!! (de mémoire) qui avait réussi à prendre le train pour suivre les troupes .
Et à l'inverse j'ai aussi lu un article sur un poilu de près de 80 ans !
Il va falloir que je recompulse les dizaines de pages déjà emmagasinées - avant mise au propre - pour retrouver tout cela.
Merci en plus d'avoir évoqué la mémoire de ce jeune soldat du 116e RI.

Cordialement.
Jean-Yves

[Jean-Claude Poncet]

Bonsoir,
J'ai moi aussi le cas de boy-scout qui se sont embarqués dans les wagons lors du départ du régiment... évidemment sans papiers, sans traces officielles.
Sans aborder le cas des fils de colonels chefs de corps qui suivaient papa...
Bien cordialement.
JCP

[CTP]

Bonsoir

Ce fil me donne l'occasion de rendre hommage à un jeune pilote qui fit plusieurs missions de bombardement de nuit à la VB 110 avec mon grand-père et de préciser que la loi permettait l'engagement à 17 ans.
Ces missions réunirent dans le même équipage le plus jeune et le plus ancien de lescadrille (20 et 30 ans)
Présentation par son arrière-neveu
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Alfred, Arsène Foulot est né le mardi 9 août 1898 aux Maillys (Côte d’Or). A treize ans son père meurt et il rejoint Paris avec sa mère pour être garçon de café dans le restaurant d’un de ses cousins. A la déclaration de guerre le 2 août 1914, il a 16 ans. Ne pouvant s’engager, il rejoint des unités combattantes sur le front. Il est ramené deux fois par les gendarmes. A 17 ans, le 13 août 1915 en application des dispositions spéciales de guerre, il est admis à s’engager pour la durée des hostilités, au 14ème Régiment de Chasseurs à Cheval à Fère Champenoise, sous le matricule 98. Il est promu Brigadier le 14 janvier 1917. Volontaire pour toutes les missions il reçoit la Médaille Militaire, la croix de guerre ainsi qu’une citation à l’ordre du Régiment pour un coup de main le 27 février 1917 au Violy (Vosges). Gravement blessé au dos et aux jambes durant cette attaque il est affecté dans l’Aviation après sa convalescence le 30 août 1917. Il effectue son stage à Ambérieu avec comme moniteur Monsieur Fouger, Avord, puis au Crotoy pour se spécialiser dans le bombardement. Il est affecté le 27 mai 1918 à la VB 110.
Arsène Foulot meurt le 13 août 1918 à 23 heures aux commandes de son Farman 50 lors d’un décollage de nuit à Cernon sur Coole (Marne), il venait d’avoir 20 ans.

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