Bonjour à tous,
PRECURSEUR
Trois-mâts goélette construit en 1893 au chantier Bozzano de Sestri Levante pour l’armateur Emile Boudier, de Granville
364 tx JB 295 tx JN
Armateur en 1917 Gustave Gauthier, de Bordeaux
Affréteur Chastenet, de Bordeaux
Capitaine Edouard OMNES
9 hommes d’équipage Français + 1 Chilien + 1 Espagnol
Quitte Bordeaux le 20 Janvier pour Fort de France avec du divers
Rapport de l’officier enquêteur
Le 22 Janvier à 06h50 PRECURSEUR se trouve à 16 milles au SW de La Coubre, route au WSW à 2,5 nœuds
Temps brumeux, mer belle, légère brise de SE
Un sous-marin est aperçu sur l’arrière bâbord faisant route à 8 nœuds sur la goélette. Il stoppe tout près et le commandant demande la destination. Il demande s’il y a suffisamment de vivres dans la chaloupe et ordonne de quitter le bord. Il précise qu’il est très pressé et qu’il va faire sauter la goélette. Il prend les papiers du bord, fascicules des marins, connaissements, Véritas, mais laisse le journal de bord.
Le capitaine Omnès est gardé sur le sous-marin pendant une vingtaine de minutes, séparé de son équipage, conduit sur l’avant du sous-marin. Son bâtiment est détruit par des bombes placées de chaque côté. Il s’est ouvert et a coulé aussitôt.
Le capitaine rembarque alors dans la chaloupe qui fait route à la voile vers l’Est. Les hommes sont recueillis par BERNADETTE à 7 milles dans l’WNW de La Coubre et transférés sur le SACHA.
Description du sous-marin
Longueur 45 à 540 m
Blockhaus trapézoïdal peint en gris clair
Coque grise sombre. Peinture vieille
Garde corps sur l’avant et sur le kiosque
TSF vers l’arrière
Canon fixe d’environ 100 mm sur l’avant du kiosque
A émergé et navigué ensuite en surface
Manœuvre bien
Commandant 30/31 ans. Capote cirée. Casquette en drap se rabattant sur les oreilles. Moustache blonde coupée ras. Parle très bien le français.
Second porte 2 galons.
Sept hommes sur le pont avec bottes, pantalons gris, vareuses bleues et bonnets. Les deux hommes qui ont embarqué dans le canot avec les bombes portaient des révolvers.
Conclusions de l’officier enquêteur
Le capitaine et l’équipage ont gardé leur sang froid, mais n’ont pu qu’obéir aux ordres. Ni sanction, ni récompense.
Signé : LV Mauros 23 Janvier La Rochelle
Cdlt
PRECURSEUR Trois-mâts goélette
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PRÉCURSEUR — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Gustave Gauthier, Bordeaux (1916~1917).
Bonsoir à tous,
□ Coulé le 22 janvier 1917 par le sous-marin allemand UC-21 (Oberleutnant zur See Reinhold SALTZ-WEDEL). Coulés le même jour par le même sous-marin : le trois-mâts goélette mixte Béarnais, armé par la société en nom collectif Jean-Ferdinand Humarau & Cie, de Bordeaux ; le cargo grec Stenima-chos, qui allait d’Alger à Bordeaux avec une cargaison de vivres.
• Arno SPINDLER : « La guerre sous-marine. III. ~ D’Octobre 1915 à Janvier 1917 », traduction du capi-taine de frégate René JOUAN, éd. Payot, Paris, 1935, p. 420.
• Arno SPINDLER : « La guerre sous-marine. III. ~ D’Octobre 1915 à Janvier 1917 », traduction du capi-taine de frégate René JOUAN, éd. Payot, Paris, 1935, p. 420.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
PRÉCURSEUR — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Gustave Gauthier, Bordeaux (1916~1917).
Bonsoir à tous,
................................................................................................................................
9 h. 15 — Beau temps. Brise de l’Est. Mer belle.
9 h. 20 — Appareillé.
................................................................................................................................
Les circonstances du sauvetage de l’équipage du trois-mâts goélette Précurseur
• Patrouilleur auxiliaire Écureuil — alors commandé par l’enseigne de vaisseau LE MEN —, Journal de bord n° 2 / 1917 — 22 janv. ~ 28 févr 1917 — : Service historique de la Défense, Cote SS Y 174, p. num. 307 et 308.
« Le Lundi 22 janvier 1917.
................................................................................................................................
Quart de 11 h. 00 à 14 h. 00.
12 h. 20 — Reconnu le pêcheur 2092 L.R. qui nous prévient avoir rencontré deux sous-marins, dont l’un lui a fait mettre un canot à la mer.
12 h. 50 — Reconnu le vapeur grec Eugénie S. Embiricos faisant route sur la passe Nord. Le vapeur stoppe et fait du sifflet. Au même instant, on voit deux obus tomber auprès du vapeur grec et en mê-me temps dans le Sud. Vers la bouée 6, vu un sous-marin ennemi.
13 h. 10 — Postes de combat. Commencé le feu sur le sous-marin (5 coups de 95 mm).
13 h. 14 — Le sous-marin disparaît. Cessé le feu.
13 h. 30 — Convoyage du grec venant de Buenos[-Ayres] et allant à Bordeaux, chargé de blé. Donné ordre à Bernadette d’envoyer le grec à un pilote au Verdon. Donné un pli pour le commandant de la 3e Escadrille.
14 h. 30 — Fait rompre des postes de combat.
12 h. 50 — Reconnu le vapeur grec Eugénie S. Embiricos faisant route sur la passe Nord. Le vapeur stoppe et fait du sifflet. Au même instant, on voit deux obus tomber auprès du vapeur grec et en mê-me temps dans le Sud. Vers la bouée 6, vu un sous-marin ennemi.
13 h. 10 — Postes de combat. Commencé le feu sur le sous-marin (5 coups de 95 mm).
13 h. 14 — Le sous-marin disparaît. Cessé le feu.
13 h. 30 — Convoyage du grec venant de Buenos[-Ayres] et allant à Bordeaux, chargé de blé. Donné ordre à Bernadette d’envoyer le grec à un pilote au Verdon. Donné un pli pour le commandant de la 3e Escadrille.
14 h. 30 — Fait rompre des postes de combat.
Quart de 14 h. 00 à 17 h. 00.
15 h. 20 — Bernadette nous signale à bras qu’il vient de recueillir l’équipage du trois-mâts Précurseur coulé par un sous-marin. D’après les renseignements des rescapés, il y aurait deux sous-marins dans les parages. Nous prévenons Bernadette, la Gironde étant minée, de faire demi tour et d’escorter le bateau grec jusqu’au mouillage de l’Île d’Aix.
15 h. 30 — Fait route sur une épave.
16 h. 00 — Tourné autour de cette épave, qui paraît être un assez grand voilier caboteur, la quille hors de l’eau. Devenant un danger pour la navigation, nous essayons en vain de le couler en lui tirant deux obus de 95 mm (un de combat et un autre d’exercice).
16 h. 45 — Le groupe Sacha et Foi nous rallie. Ils viennent aussi de recueillir l’équipage du voilier Béarnais coulé par un sous-marin.
15 h. 30 — Fait route sur une épave.
16 h. 00 — Tourné autour de cette épave, qui paraît être un assez grand voilier caboteur, la quille hors de l’eau. Devenant un danger pour la navigation, nous essayons en vain de le couler en lui tirant deux obus de 95 mm (un de combat et un autre d’exercice).
16 h. 45 — Le groupe Sacha et Foi nous rallie. Ils viennent aussi de recueillir l’équipage du voilier Béarnais coulé par un sous-marin.
Quart de 17 h. 00 à 20 h. 00.
17 h. 15 — Écureuil à Sacha (à bras) : " Quand rentrez-vous ? " Réponse : " Le vingt-six."
18 h. 45 — Écureuil à Bernadette (au Scott) : " Stoppez !"
19 h. 15 — Amené un doris pour envoyer un télégramme au Sacha.
19 h. 20 — Écureuil à Bernadette (au Scott) : " Envoyez naufragés au Sacha."
19 h. 25 — Hissé le doris.
19 h. 30 — Signalé à la voix au vapeur grec : " Suivez le chalutier Sacha qui vous conduira en rade de l’Île d’Aix." »
18 h. 45 — Écureuil à Bernadette (au Scott) : " Stoppez !"
19 h. 15 — Amené un doris pour envoyer un télégramme au Sacha.
19 h. 20 — Écureuil à Bernadette (au Scott) : " Envoyez naufragés au Sacha."
19 h. 25 — Hissé le doris.
19 h. 30 — Signalé à la voix au vapeur grec : " Suivez le chalutier Sacha qui vous conduira en rade de l’Île d’Aix." »
• Patrouilleur auxiliaire Bernadette — alors commandé par le premier maître timonier Yves Marie THOMAS, inscrit au quartier de Lannion, n° 6.407 —, Journal de bord n° – / 1917 — 21 janv. ~ 16 juill. 1917 — : Service historique de la Défense, Cote SS Y 47, p. num. 794 et 795.
« Le 22 janvier 1917.
8 h. 15 — Arraisonné le bateau de pêche Mouette L.R. 1342.
9 h. 15 — Rejoint l’Écureuil.
12 h. 15 — Rencontré le bateau de pêche L.R. 2092.
13 h. 00 — Nous trouvant à 9 milles dans le S. 25 O. de Chassiron, entendu un coup de canon par bâ-bord. L’Écureuil arraisonne le vapeur grec Eugénie S. Embiricos.
13 h. 02 — Sous-marin en vue à environ 5 milles dans le Sud. Rappelé au poste de combat ; mis le cap dessus ; hissé le signal ; commencé le feu, hausse maxima ; coups très courts dès le début ; sous-marin bien encadré par le tir des deux patrouilleurs.
13 h. 06 — Cessé le feu, le sous-marin ayant disparu.
9 h. 15 — Rejoint l’Écureuil.
12 h. 15 — Rencontré le bateau de pêche L.R. 2092.
13 h. 00 — Nous trouvant à 9 milles dans le S. 25 O. de Chassiron, entendu un coup de canon par bâ-bord. L’Écureuil arraisonne le vapeur grec Eugénie S. Embiricos.
13 h. 02 — Sous-marin en vue à environ 5 milles dans le Sud. Rappelé au poste de combat ; mis le cap dessus ; hissé le signal ; commencé le feu, hausse maxima ; coups très courts dès le début ; sous-marin bien encadré par le tir des deux patrouilleurs.
13 h. 06 — Cessé le feu, le sous-marin ayant disparu.
[En marge : « P.M. — Dépensé 13 obus en acier pendant le combat. »]
13 h. 30 — Écureuil nous signale : " Convoyez vapeur grec à Bordeaux. " Viré de bord, route S. 50 E.
14 h. 30 — Aperçu un canot faisant route sur nous.
14 h. 45 — Recueilli l’équipage du trois-mâts goélette Précurseur de Granville, coulé à 7 h. du matin par un sous-marin à 12 milles O. ¼ S.-O. de La Coubre. 11 hommes, capitaine compris.
Une autre embarcation supposée du Béarnais à 3 milles dans le S.-O.
15 h. 20 — Reçu l’ordre de conduire le vapeur grec à La Pallice, l’entrée de la Gironde étant interdite à cause des mines.
15 h. 25 — Viré de bord, route sur La Pallice.
18 h. 45 — Écureuil signale de stopper. Transmis l’ordre au vapeur grec. Stoppé.
18 h. 50 — Arrivé à portée de voix de l’Écureuil. Reçu l’ordre de se préparer à faire embarquer les naufragés à bord du Sacha qui doit rentrer à La Pallice et escorter le vapeur grec.
19 h. 20 — Débarqué l’équipage naufragé. Remis au Sacha.
19 h. 40 — Ligne de file derrière l’Écureuil ; fait ligne de sécurité. »
14 h. 30 — Aperçu un canot faisant route sur nous.
14 h. 45 — Recueilli l’équipage du trois-mâts goélette Précurseur de Granville, coulé à 7 h. du matin par un sous-marin à 12 milles O. ¼ S.-O. de La Coubre. 11 hommes, capitaine compris.
Une autre embarcation supposée du Béarnais à 3 milles dans le S.-O.
15 h. 20 — Reçu l’ordre de conduire le vapeur grec à La Pallice, l’entrée de la Gironde étant interdite à cause des mines.
15 h. 25 — Viré de bord, route sur La Pallice.
18 h. 45 — Écureuil signale de stopper. Transmis l’ordre au vapeur grec. Stoppé.
18 h. 50 — Arrivé à portée de voix de l’Écureuil. Reçu l’ordre de se préparer à faire embarquer les naufragés à bord du Sacha qui doit rentrer à La Pallice et escorter le vapeur grec.
19 h. 20 — Débarqué l’équipage naufragé. Remis au Sacha.
19 h. 40 — Ligne de file derrière l’Écureuil ; fait ligne de sécurité. »
• Patrouilleur auxiliaire Sacha — alors commandé par premier maître de manœuvre CAOUS — Journal de bord n° -/ 1916 ~ 1917 — 23 déc. 1916 ~ 14 févr. 1917 —, Service historique de la Défense, Cote SS Y 450, p. num. 629 et 630.
« Le 22 janvier 1917 [Port de La Pallice].
9 h. 15 — Beau temps. Brise de l’Est. Mer belle.
9 h. 20 — Appareillé.
................................................................................................................................
15 h. 45 — Fait route sur une embarcation se trouvant par tribord à nous. Nous prenons à bord les 9 hommes de l’équipage du Béarnais qui avait été torpillé dans la matinée par un sous-marin.
[En marge : « Le Béarnais coule à 12 milles N. 75 O. Coubre. »]
15 h. 55 – Route N. 40 E.
16 h. 20 — L’embarcation du Béarnais est hissée à bord.
16 h. 40 — Nous passons à portée de voix de l’Écureuil qui nous dit avoir canonné un sous-marin à 14 h., sous-marin qui avait dans son intention de torpiller le navire grec Eugénie-Spirica.
16 h. 40 à 18 h. 40 — Suivi l’Écureuil. A 18 h. 40, l’Écureuil nous signale de stopper près de lui. Une embarcation vient à bord avec un maître qui nous remet des télégrammes et nous demande si l’on peut prendre à bord l’équipage du voilier Précurseur coulé dans la matinée par un sous-marin, équipage recueilli par la Bernadette.
Un moment après, l’équipage nous remet 11 hommes du Précurseur et une embarcation.
19 h. 15 — L’Écureuil nous remet le convoyage du navire grec. Signalé à la Foi de rester à croiser entre la bouée 12 et la bouée 16.
20 h. 00 — Mis en route ½ vitesse au N. 80 E.
21 h. 10 — Rencontré un pilote. Nous remettons à ses soins le bateau grec Eugénie-Spirica.
21 h. 25 — A la bouée 16, route au S. 75 E.
21 h. 35 — Chassiron à 90°.
22 h. 25 — A la bouée de Chauveau.
23 h. 00 — Débarqué les équipages du Béarnais et du Précurseur sur rade de la Palice.
23 h. 10 — Mise en route pour reprendre notre croisière. »
[En marge : « En arrivant en rade de La Pallice pour débarquer les équipages du Béarnais et du Pré-curseur, comme il y avait peu de vue et les navires au mouillage étant sans feu, nous diminuons de vitesse ; drossé par le courant, nous tombons sur un navire et faisons à la coque des avaries superfi-cielles sur l’avant de la potence bâbord. » ]
16 h. 20 — L’embarcation du Béarnais est hissée à bord.
16 h. 40 — Nous passons à portée de voix de l’Écureuil qui nous dit avoir canonné un sous-marin à 14 h., sous-marin qui avait dans son intention de torpiller le navire grec Eugénie-Spirica.
16 h. 40 à 18 h. 40 — Suivi l’Écureuil. A 18 h. 40, l’Écureuil nous signale de stopper près de lui. Une embarcation vient à bord avec un maître qui nous remet des télégrammes et nous demande si l’on peut prendre à bord l’équipage du voilier Précurseur coulé dans la matinée par un sous-marin, équipage recueilli par la Bernadette.
Un moment après, l’équipage nous remet 11 hommes du Précurseur et une embarcation.
19 h. 15 — L’Écureuil nous remet le convoyage du navire grec. Signalé à la Foi de rester à croiser entre la bouée 12 et la bouée 16.
20 h. 00 — Mis en route ½ vitesse au N. 80 E.
21 h. 10 — Rencontré un pilote. Nous remettons à ses soins le bateau grec Eugénie-Spirica.
21 h. 25 — A la bouée 16, route au S. 75 E.
21 h. 35 — Chassiron à 90°.
22 h. 25 — A la bouée de Chauveau.
23 h. 00 — Débarqué les équipages du Béarnais et du Précurseur sur rade de la Palice.
23 h. 10 — Mise en route pour reprendre notre croisière. »
[En marge : « En arrivant en rade de La Pallice pour débarquer les équipages du Béarnais et du Pré-curseur, comme il y avait peu de vue et les navires au mouillage étant sans feu, nous diminuons de vitesse ; drossé par le courant, nous tombons sur un navire et faisons à la coque des avaries superfi-cielles sur l’avant de la potence bâbord. » ]
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
PRÉCURSEUR — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Gustave Gauthier, Bordeaux.
Bonjour à tous,
— OMNÈS Édouard, capitaine.
— LAURANT Augustin, second.
— MILLON Henri, maître d’équipage.
— PRÉVOT Charles, matelot.
— MAHO Yves, "
— PENSEL Jean, "
— GUÉHOT Marcel, "
— PERRAZ (Chilien), "
— RAMOSMIRO (Espagnol), "
— MORVAN Yves, novice.
— BOUCHIOU, mousse. »
• Patrouilleur auxiliaire Bernadette — alors commandé par le premier maître timonier Yves Marie THOMAS, inscrit au quartier de Lannion, n° 6.407 —, Journal de bord n° – / 1917 — 21 janv. ~ 16 juill. 1917 — : Service historique de la Défense, Cote SS Y 47, p. num. 794.
« Composition de l’équipage du trois-mâts goélette " Précurseur ".
— OMNÈS Édouard, capitaine.
— LAURANT Augustin, second.
— MILLON Henri, maître d’équipage.
— PRÉVOT Charles, matelot.
— MAHO Yves, "
— PENSEL Jean, "
— GUÉHOT Marcel, "
— PERRAZ (Chilien), "
— RAMOSMIRO (Espagnol), "
— MORVAN Yves, novice.
— BOUCHIOU, mousse. »
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Daniel.
Daniel.
PRÉCURSEUR — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Gustave Gauthier, Bordeaux (1916~1917).
Bonjour à tous,
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Daniel.
Daniel.
PRÉCURSEUR — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Gustave Gauthier, Bordeaux (1916~1917).
Bonjour à tous,
Précurseur — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Gustave Gauthier, Bordeaux (1916~ 1917).
Trois-mâts goélette en bois construit en 1893 sous le nom de Precursore par le chantier C. Bozzano, de Sestri Ponente (Gênes, Italie), pour le compte de l’armement L. De Gregori. Attaché au port de Gênes ; № officiel : 3.787 ; signal distinctif : R.L.M.P. (1)
En 1903, propriété de l’armateur Émile Louis BOUDIER, d’Agon — aujourd’hui Agon-Coutainville — (Manche). Renommé Précurseur, étant attaché au port de Granville ; signal distinctif : K.R.G.D. (2) Af-fecté à la grande pêche à Terre-Neuve. Même propriétaire et même port d’attache en 1915. (3)
Après le décès d’Émile Boudier, survenu le 23 janvier 1916 à Agneaux (Manche), alors qu’il était mobi-lisé en qualité d’infirmier à l’Hôpital complémentaire n° 3 de Saint-Lô [Établi dans les locaux de l’École normale de garçons, sise au 4, rue Saint-Georges], navire devenu propriété de l’armateur bordelais Gustave GAUTHIER ; conserve son nom.
Coulé le 22 janvier 1917, à 7 h. 00, par le sous-marin allemand UC-21 (Oberleutnant zur See Reinhold SALTZWEDEL), à 12 milles dans l'O. ¼ S.-O. du phare de La Coubre, alors qu’il allait de Bordeaux à la Martinique. Capitaine Édouard OMNÈS et 10 hommes d’équipage, qui furent recueillis par le patrouil-leur auxiliaire Bernadette, alors commandé par le premier maître de timonerie Yves Marie THOMAS, inscrit au quar-tier de Lannion, n° 6.407.
Caractéristiques générales. ― Jauge : 364 tx jb et 296 tx jn [370 tx jb et 232 tx jn (1905)]. Dimensions : 148.9 x 28.1 x 15.0 ft [45,11 x 8,53 x 4.57 m].
_________________________________________________________________________________________
(1) Lloyd’s Register of Shipping, 1895~1896, Sailing Vessels, Lettre P., n° 600, p. num. 478 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1897~1898, Sailing Vessels, Lettre P., n° 483, p. num. 387 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1898~1899, Sailing Vessels, Lettre P., n° 449, p. num. 368 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1899~1900, Sailing Vessels, Lettre P., n° 438, p. num. 351 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1900~1901, Sailing Vessels, Lettre P., n° 409, p. num. 338.
(2) Lloyd’s Register of Shipping, 1902~1903, Sailing Vessels, Lettre P., n° 388, p. num. 343.
(3) Lloyd’s Register of Shipping, 1916~1917, Sailing Vessels, Lettre P., n° 226, p. num. 199.
Trois-mâts goélette en bois construit en 1893 sous le nom de Precursore par le chantier C. Bozzano, de Sestri Ponente (Gênes, Italie), pour le compte de l’armement L. De Gregori. Attaché au port de Gênes ; № officiel : 3.787 ; signal distinctif : R.L.M.P. (1)
En 1903, propriété de l’armateur Émile Louis BOUDIER, d’Agon — aujourd’hui Agon-Coutainville — (Manche). Renommé Précurseur, étant attaché au port de Granville ; signal distinctif : K.R.G.D. (2) Af-fecté à la grande pêche à Terre-Neuve. Même propriétaire et même port d’attache en 1915. (3)
Après le décès d’Émile Boudier, survenu le 23 janvier 1916 à Agneaux (Manche), alors qu’il était mobi-lisé en qualité d’infirmier à l’Hôpital complémentaire n° 3 de Saint-Lô [Établi dans les locaux de l’École normale de garçons, sise au 4, rue Saint-Georges], navire devenu propriété de l’armateur bordelais Gustave GAUTHIER ; conserve son nom.
Coulé le 22 janvier 1917, à 7 h. 00, par le sous-marin allemand UC-21 (Oberleutnant zur See Reinhold SALTZWEDEL), à 12 milles dans l'O. ¼ S.-O. du phare de La Coubre, alors qu’il allait de Bordeaux à la Martinique. Capitaine Édouard OMNÈS et 10 hommes d’équipage, qui furent recueillis par le patrouil-leur auxiliaire Bernadette, alors commandé par le premier maître de timonerie Yves Marie THOMAS, inscrit au quar-tier de Lannion, n° 6.407.
Caractéristiques générales. ― Jauge : 364 tx jb et 296 tx jn [370 tx jb et 232 tx jn (1905)]. Dimensions : 148.9 x 28.1 x 15.0 ft [45,11 x 8,53 x 4.57 m].
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(1) Lloyd’s Register of Shipping, 1895~1896, Sailing Vessels, Lettre P., n° 600, p. num. 478 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1897~1898, Sailing Vessels, Lettre P., n° 483, p. num. 387 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1898~1899, Sailing Vessels, Lettre P., n° 449, p. num. 368 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1899~1900, Sailing Vessels, Lettre P., n° 438, p. num. 351 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1900~1901, Sailing Vessels, Lettre P., n° 409, p. num. 338.
(2) Lloyd’s Register of Shipping, 1902~1903, Sailing Vessels, Lettre P., n° 388, p. num. 343.
(3) Lloyd’s Register of Shipping, 1916~1917, Sailing Vessels, Lettre P., n° 226, p. num. 199.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
PRÉCURSEUR — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Gustave Gauthier, Bordeaux (1916~1917).
Bonjour à tous,
Émile Louis BOUDIER, armateur granvillais
Né le 25 mai 1874 à Paris (Ve Arr.), au 8, rue des Lavandières, décédé subitement le 23 janvier 1916 à l’Hôtel de la Gare d’Agneaux (Manche) où il prenait pension. Alors soldat de 2e classe mobilisé en qua-lité d’infirmier à l’Hôpital complémentaire n° 3 de Saint-Lô, établi dans les locaux de l’École normale de garçons, sise au 4, rue Saint-Georges. Maladie non imputable au service (Défaillance cardiaque). In-humé dans le cimetière de Coutances (Manche). [Non déclaré « Mort pour la France »]
• Le Journal de la Manche, n° 1.264, Samedi 29 janvier 1916, p. 3.
- L.J.M. 29-I-1916 - .PNG (109.95 Kio) Consulté 379 fois
• Fils d’Edmond Eugène BOUDIER, né le 1er avril 1836 à Trelly (Manche), négociant, et d’Augustine Émélie MATHIEU, née le 10 octobre 1845 à Coutances, « vivant de son bien » ; époux ayant contracté mariage à Coutances, le 17 décembre 1866 (Registre des actes de mariage de la commune de Cou-tances, Année 1866, f° 34, acte n° 38 ~ Registre des actes de naissance du Ve arrondissement de la ville de Paris, Année 1874, f° 60, acte n° 1.364). Époux « marchands de levure » en 1874.
Soldat de 2e classe, classe 1894, n° 770 au recrutement de Saint-Lô. Classé « Services auxiliaires » pour myopie. Maintenu dans cette position le 19 janvier 1915 par la Commission de réforme de Saint-Lô. Affecté à la 10e Section d’infirmiers militaires ; arrivé au corps le 25 septembre 1915, matricule n° 02.854.
Était élève de l’École du Louvre lors des opérations de recrutement de sa classe. Armateur à la Grande pêche à Terre-Neuve depuis 1902 ou 1903 jusqu’à son décès, étant établi à Granville mais domicilié à Agon-Coutainville (Manche).
Soldat de 2e classe, classe 1894, n° 770 au recrutement de Saint-Lô. Classé « Services auxiliaires » pour myopie. Maintenu dans cette position le 19 janvier 1915 par la Commission de réforme de Saint-Lô. Affecté à la 10e Section d’infirmiers militaires ; arrivé au corps le 25 septembre 1915, matricule n° 02.854.
Était élève de l’École du Louvre lors des opérations de recrutement de sa classe. Armateur à la Grande pêche à Terre-Neuve depuis 1902 ou 1903 jusqu’à son décès, étant établi à Granville mais domicilié à Agon-Coutainville (Manche).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: PRECURSEUR Trois-mâts goélette
Bonjour,
Trois articles sur la perte du voilier PRECURSEUR en janvier 1917 (Gallica et RetroNews) :
A bientôt.
Trois articles sur la perte du voilier PRECURSEUR en janvier 1917 (Gallica et RetroNews) :
- PRECURSEUR Le Soir 1917-01-25.jpg (64.18 Kio) Consulté 121 fois
- PRECURSEUR L'Evénement 1917-01-26.jpg (72.09 Kio) Consulté 121 fois
- PRECURSEUR L'Echo Rochelais 1917-01-27.jpg (35.05 Kio) Consulté 121 fois
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Re: PRECURSEUR Trois-mâts goélette
Bonjour à tous,
Un article sur l'arrivée de Gênes (Italie) du voilier PRECURSEUR à Granville en octobre 1901 (RetroNews) :
Un article sur l'arrivée de Gênes (Italie) du voilier PRECURSEUR à Granville en octobre 1901 (RetroNews) :
- PRECURSEUR Le Sémaphore de Marseille 1901-09-07.jpg (64.57 Kio) Consulté 93 fois
- PRECURSEUR Le Phare de la Loire 1901-10-22.jpg (59.77 Kio) Consulté 102 fois
- Armateur M. Boudier-Dagon
- Capitaine M. Touquerand
- Armé à Granville
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.