SAINT-GEORGES — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Jean-Baptiste Dufau (1912~1917).

Rutilius
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SAINT-GEORGES — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Jean-Baptiste Dufau (1912~1917).

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Bonjour à tous,

Saint-Georges« Voilier » — Armement Jean-Baptiste Dufau, Plouër-sur-Rance (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor).

□ Ce bâtiment de 222 tx jb, sans doute de charge, figure sur une liste des voiliers français coulés en 1918, liste qui fut publiée dans l’immédiat après-guerre par le journal Le Sémaphore algérien (n° 970, Jeudi 20 mars 1919, p. 2).
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: SAINT-GEORGES — Voilier — Armement J.-B. Dufau, Plouër-sur-Rance.

Message par Memgam »

Bonjour,

"Le mystère du Saint Georges.
La recherche des navires coulés par faits de guerre est, nous l'avons déjà souligné, un long mais passionnant parcours de chercheur. Des doutes ont pu parfois nous effleurer et nous amener à des investigations plus poussées. Nous savions que nous ne pouvions être exhaustifs et que nous pouvions être dans l'approximation, en particulier quant aux lieux d'armement et de désarmement des navires. Si la plupart des dossiers étaient sans ambiguïté, quelques uns étaient plus troublants. Ainsi, il nous a fallu beaucoup de patience, de déplacements et de recoupements pour comptabiliser le nombre de marins disparus à la suite de la perte du Marceau. L'affaire du Saint Georges nous a également contraint à une longue recherche. Histoire d'un voilier officiellement disparu le 6 septembre 1917 et qui naviguait toujours au début 1919.
Le Saint Georges était une goëlette malouine terre-neuvière de 222 tonneaux 11, construite en 1898 à Granville. C'était l'unique bateau de M. Dufau. Il l'engagea dans les campagnes de pêche de 1914 et de 1915. Il était toujours propriétaire du navire quand celui-ci fut réquisitionné au cabotage par la Marine. Il était armé le 1er mai 1916 à Saint Malo sous le n° 157 et fut désarmé dans le même port le 2 mars 1917 (n° 125). Il fut ensuite acheté acheté par Edouard Trémaudan qui l'arma au cabotage (et non au cabotage international, ce qui aurait sans doute été noté en cas de voyage en Méditerranée) le 14 mai 1917 (n° 173).
Pendant ce prétendu voyage, le ministre enregistra ce message laconique : "Selon une info de Navarin, voilier Saint Georges torpillé à 80 milles cap Matapan, à 10 heures, le 6 septembre 1917. Equipage sauvé". (seul document du dossier Saint Georges, n° 6551, au SHD Vincennes). Cette goëlette aurait donc été coulée à l'extrême sud de la Grèce. Cette "disparition" est signalée dans la "liste chronologique des navires français (commerce et pêche) perdus par faits de guerre" établie par les armateurs de France et recopiée à l'identique dans le rapport parlementaire dit "Rapport Marin". Nul nom d'armateur n'apparait. Or, la circulaire annuelle du Comité Central des Armateurs de France où était dressée la liste des accidents de mer survenus pendant l'année 1917, ne relève pas celui du Saint Georges. Par contre, celle de 1918 indique qu'il a été coulé par un sous-marin, le...7 mars 1918, sans préciser où. Bizarrement, il aurait alors été coulé le même jour que le petit Saint Georges de Tréguier. Le nom de l'armateur est de nouveau omis.
Tout ceci reste d'autant plus confus et étrange que le 9 avril 1918, un Saint Georges, jaugeant 222 tonneaux 11, construit en 1898 à Granville, appartenant à M. Trémaudan Edouard, était bien désarmé à Saint Malo. il sera armé de nouveau, cette fois pour la Grande Pêche, le 18 avril 1918 (n° 79) et sera désarmé le 16 janvier 1919 (n° 36).
Aucun sous-marin allemand n'a jamais revendiqué la destruction de ce voilier Saint-Georges.
On ne peut que s'interroger sur cet invraisemblable imbroglio administratif."

Source : René Richard et Jacques Roignant, Les navires des ports de la Bretagne provinciale coulés par faits de guerre 1914-1918, volume 2, page 28, Association Bretagne 14-18, 2012.

Cordialement.
Memgam
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markab
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Re: SAINT-GEORGES — Voilier — Armement J.-B. Dufau, Plouër-sur-Rance.

Message par markab »

Bonjour

Ce navire a l'indice (9) dans la base de données.

A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Rutilius
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SAINT-GEORGES — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Jean-Baptiste Dufau (1912~1917).

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Bonjour à tous,

Saint-Georges — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Jean-Baptiste Dufau, Plouër-sur-Rance (1912~1917).

Trois-mâts goélette terre-neuvier lancé le 15 novembre 1898 (1) par le chantier Louis JULIENNE, de Granville (Manche) (2), pour le compte de la société en nom collectif Beust & Fils (Joanna LAINÉ-POULAIN, veuve de Joseph BEUST, et Georges BEUST, son fils) [Siège social : Granville, 29, rue Le Campion. Succursale à Saint-Pierre (Saint-Pierre-et-Miquelon)]. (3) (4) Francisé le 6 février 1899 à Granville, n° 1.462 ; immatriculé le ... 1899 audit quartier, f° 306, n° 911.

Cédé le 30 février 1906 à l’armateur Hippolyte MIGNOT, de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). (5) Immatri-culé audit quartier, f° 1.086, n° 3.656. (6) Signal distinctif : K.V.W.L. (7)

Après le décès d’Hippolyte MIGNOT, survenu le 3 août 1906 au Mont-Dore (Puy-de-Dôme), cédé fin 1906 à l’armateur Hippolyte TURPIN, de Cancale (Ille-et-Vilaine). Francisé le 22 décembre 1906 audit quartier, n° 1.364, et y immatriculé, le 11 janvier 1907, f° 39, n° 117. (8) Même signal distinctif. (9)

Cédé le 16 décembre 1912 à l’armateur Jean-Baptiste DUFAU, de Plouër-sur-Rance (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Immatriculé le 23 décembre 1912 à Saint-Malo, f° 1.356, n° 4.066. Attaché à ce port. Signal distinctif : O.S.Q.H. (10) (11)

En dernier lieu, armé au cabotage par cet armateur le 1er mai 1916 à Saint-Malo, n° 157 ; capitaine François Jean Célestin DESBOIS, né le 4 septembre 1880 à Plouër-sur-Rance, capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Dinan, n° 222, alors placé en position de sursis d’appel. Réquisitionné le 11 dé-cembre 1916 à Bordeaux (Gironde) par le Ministère de la Guerre, étant entièrement géré par ce dépar-tement ministériel. Est d’abord chargé de prendre à Pauillac (– d° –) un chargement de fonte à destina-tion du Havre (Traversée du 21 décembre 1916 au 6 janvier 1917) ; puis, après déchargement, est en-suite mis à la disposition de l’Administration des Ponts et chaussées pour prendre à Saint-Malo un char-gement de macadam à destination du Tréport (Traversée du 9 au 23 février 1917). Désarmé le 2 mai 1917 à Saint-Malo, n° 125. (12)

Cédé le 15 juin 1917 à l’armateur Édouard TRÉMAUDAN, de Saint-Servan (Ille-et-Vilaine). (13) Con-serve son immatriculation et son signal distinctif. Attaché au port de Saint-Servan. (9) (14)

Armé au cabotage le 13 juin 1917 à Saint-Malo, n° 173 ; capitaine Thomas Marie LAINÉ, né le 1er juin 1888 à Cancale, capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Cancale, n° 274, alors placé en position de sursis d’appel. Désarmé le 9 avril 1918 à Saint-Malo, n° 78. (15) Réarmé à la Grande pêche à Terre-Neuve le 18 avril 1918, n° 79, après avoir obtenu une licence de pêche provisoire ; doté d’un armement défensif servi par quatre marins de l’État, dont deux appartenant au Service d’armement militaire des bâtiments de commerce (A.M.B.C.) de Brest, et un à celui de Cherbourg ; capitaine Marie Baptiste François COMMEREUC, né le 28 février 1880 à Evran (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), ca-pitaine au cabotage, inscrit au quartier de Dinan, n° 200, alors placé en position de sursis d’appel. Dé-sarmé le 16 janvier 1919 à Saint-Malo, n° 36. (16)

En dernier lieu, armé à la Grande pêche à Terre-Neuve le 5 avril 1928 à Saint-Malo, n° 158. Naufragé le 7 juin 1928 sur les bancs de Terre-Neuve par suite d’une voie d’eau. Équipage de 21 hommes recueillis puis débarqué à Bordeaux par le chalutier terre-neuvier Téméraire, de l’armateur cancalais Louis GIRARD. (17)

Désarmé administrativement le 27 juin 1928 à Saint-Malo, n° 247. (18)

Caractéristiques générales. — Jauge : 222,21 tx jb et 171,36 tx jn. Port en lourd : 300 t. Dimensions : 114.8 x 23.3 x 12.5 ft [34,98 x 7,10 x 3,81 m].

_________________________________________________________________________________________

(1) Le Yacht, n° 1.085, Samedi 24 décembre 1898, p. 620.

(2) — JULIENNE Louis Marie, né le 26 septembre 1842 à Granville (Manche) (Registre des actes de naissance de la ville de Granville, Année 1842, f° 113, acte n° 342) et y décédé, le 15 janvier 1916 (L’Avenir Répu-blicain, Journal de Granville, n° 4, Samedi 22 janvier 1916, p. 3).

• Fils de Paul Marie JULIENNE, né le 6 juin 1811 à Longueville (Manche), décédé le 13 avril 1852 à Granville (Registre des actes de décès de la ville de Granville, Année 1852, f° 20, acte n° 76), menuisier, et d’Éliza FÉQUET, née le 25 février 1816 à Granville et y décédée, le 20 mai 1872 (Registre des actes de décès de la ville de Granville, Année 1872, f° 28, acte n° 111), sans profession. Époux ayant contracté mariage dans la-dite ville, le 17 novembre 1841 (Registre des actes d’état civil de la ville de Granville, Année 1841, f° 126, acte n° 371).

• Époux d’Estelle Amélie EUDES, née le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage à ... (...), le ...

(3) La société Beust & Fils, société en nom collectif au capital initial de 500.000 fr., fut formée pour une durée de 10 ans par acte du 28 avril 1894 (Archives commerciales de la France, n° 45, Mercredi 6 juin 1894, p. 702). Elle est venue aux droits de la société en nom collectif Beust Père et Fils (Joseph François BEUST et Joseph BEUST fils), formée par acte du 3 août 1881 (Archives commerciales de la France, n° 77, Dimanche 25 septembre 1881, p. 1.275), elle-même venue aux droits de la société Beust Père (Joseph François BEUST).

Par acte en date, à Cannes, du 27 avril 1904, et à Granville, du 29 avril 1904, déposé aux minutes de Me CHAMOUSSET, notaire à la résidence de Granville, elle fut prorogée à compter du 1er mai 1904, pour se finir le 30 avril 1914. Le capital social demeurait inchangé, appartenant pour ¾ à Joanna Emélie Marie LAINÉ-POULAIN, veuve de Joseph BEUST fils, et pour ¼ à Georges Émile Hippolyte Marie BEUST, son fils (L’Avenir Républicain, Journal de Granville, n° 19, Samedi 7 mai 1904, p. 4).

La société ainsi prorogée avait pour objet social :

— La pêche, l’achat, le séchage et le commerce du poisson et plus particulièrement de la morue.
— L’exploitation des sécheries et toutes les opérations se rattachant à ce commerce et à cette industrie.
— Les armements et affrètements de navires en général ; les transports d’importation et d’exportation de toute nature.
— La vente et l’achat de marchandises de toutes espèces.
— Le commerce des bois du Nord.
— Les consignations.
— Toutes opérations se rattachant à l’armement et au commerce de la morue.
— Et généralement toutes opérations commerciales, industrielles et financières se rattachant à l’objet de la société.

— BEUST Joseph François, né le 1er nivôse An XIII [21 décembre 1804] à Saint Pair-sur-Mer (Manche) (Re-gistre des actes d’état civil de la commune de Saint-Pair-sur-Mer, An XIII, f° 11, acte n° x), décédé le 5 fé-vrier 1880 à Granville (– d° –), armateur.

• Époux de Marie Françoise FONTAINE, née le 15 frimaire An XIII [6 décembre 1804] à Saint-Pair-sur-Mer (Registre des actes d’état civil de la commune de Saint-Pair-sur-Mer, An XIII, f° 9, acte n° x) et y décédée, le 24 octobre 1893 (Registre des actes de décès de la commune de Saint-Pair-sur-Mer, Année 1893, f° 25, acte n° 44), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite commune, le 15 février 1827 (Re-gistre des actes d’état civil de la commune de Saint-Pair-sur-Mer, Année 1827, f° x, acte n° 16).

Dont :

— BEUST Joseph, né le 20 novembre 1830 à Saint-Pair-sur-Mer (Manche) (Registre des actes d’état civil de la commune de Saint-Pair-sur-Mer, Année 1830, f° x, acte n° 31), décédé le 6 juillet 1884 à Suresnes (Seine — aujourd’hui Hauts-de-Seine) (Registre des actes de décès de la commune de Suresnes, Année 1884, f° 19, acte n° 73), armateur.

• Époux de Joanna Emélie Marie LAINÉ — puis LAINÉ-POULAIN —, née le 3 août 1840 à Avranches (Manche), décédée le 7 juillet 1923 à Paris (VIIe Arr.) (Registre des actes de décès du VIIe arrondis-sement de la ville de Paris, Année 1923, f° 116, acte n° 1.129), avec laquelle il avait contracté mariage à Granville, le 21 octobre 1857 (Registre des actes de mariage de la ville de Granville, Année 1857, f° 39, acte n° 64). Fille de Jean Jules LAINÉ, négociant, et de Rosalie Françoise ADAM, sans profession.

• Père de Georges Émile Hippolyte Marie BEUST, né le 16 mars 1864 à Granville (Registre des actes de naissance de la ville de Granville, Année 1864, f° 19, acte n° 62), décédé le 21 avril 1959 à Paris, au 113, rue Saint-Lazare (VIIIe Arr.), son domicile (Registre des actes de décès du VIIIe arrondissement de la ville de Paris, Année 1936, f° 105, acte n° 1.038), armateur, puis courtier maritime.

(4) Lloyd’s Register of Shipping, 1899~1900, Sailing Vessels, Lettre S., n° 84, p. num. 376 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1905~1906, Sailing Vessels, Lettre S., n° 99, p. num. 325.

(5) — MIGNOT Hippolyte, né le 8 septembre 1854 à Saint-Pierre (Saint-Pierre-et-Miquelon) (Registre des ac-tes de naissance de la commune de Saint-Pierre, Année 1854, f° 13, acte n° 47), décédé le 3 août 1906 à l’Hôtel du Parc du Mont-Dore (Puy-de-Dôme) où il se trouvait en cure (Registre des actes de décès de la com-mune du Mont-Dore, Année 1906, f° 6, acte n° 28), armateur.

• Fils d’Hippolyte Eugène Louis MIGNOT, né le 6 juillet 1823 à Courtils (Manche) (Registre des actes d’état civil de la commune de Courtils, Année 1823, f° 9, acte n° 24), décédé le 7 octobre 1869 à Saint-Pierre (Re-gistre des actes de décès de la commune de Saint-Pierre, Année 1869, f° 26, acte n° 96), négociant, et de Jeanne BENTEM, née le ... à ... (...), décédée le ... à ... (...).

• Époux en premières noces de Marie Amélie BÉNÂTRE, née le 15 janvier 1859 à Granville (Manche), décé-dée le 22 mars 1888 à Saint-Pierre (Registre des actes de décès de la commune de Saint-Pierre, Année 1888, f° 15, acte n° 27), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite commune, le 6 juin 1878 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Pierre, Année 1888, f° 19, acte n° 12).

• Époux en secondes noces d’Eugénie Marie ADAM, née le 17 septembre 1873 à Paris (VIe Arr.), décédée le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage à Paramé (Ille-et-Vilaine), le 23 juin 1894 (Registre des actes de mariage de la commune de Paramé, Année 1894, f° 10, acte n° 18).

(6) Inscription maritime ~ Quartier de Saint-Malo ~ Matricule des bâtiments de commerce ~ 1900~1926 ~ n°ˢ 2.878 à 4.651 : Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, Cote 4 S 11388, p. num. 133.

(7) Lloyd’s Register of Shipping, 1906~1907, Sailing Vessels, Lettre S., n° 99, p. num. 319.

(8) Inscription maritime — Quartier de Cancale — Matricule des bâtiments de commerce — 1905~1927 — n°ˢ 1 à 597 : Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, Cote 4 S 10134, p. num. 48.

(9) Lloyd’s Register of Shipping, 1908~1909, Sailing Vessels, Lettre S., n° 97, p. num. 289 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1911~1912, Sailing Vessels, Lettre S., n° 77, p. num. 250.

(10) Inscription maritime ~ Quartier de Saint-Malo ~ Matricule des bâtiments de commerce ~ 1900~1926 ~ n°ˢ 2.878 à 4.651 : Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, Cote 4 S 11388, p. num. 400.

(11) Lloyd’s Register of Shipping, 1912~1913, Sailing Vessels, Lettre S., n° 80, p. num. 238 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1913~1914, Sailing Vessels, Lettre S., n° 84, p. num. 235 ~ Lloyd’s Register of Shipping, 1916~1917, Sailing Vessels, Lettre S., n° 84, p. num. 212.

(12) Inscription maritime ~ Quartier de Saint-Malo ~ Désarmements des bâtiments de commerce (1917) ~ n°ˢ 114 à 303 ~ 2 mai 1917, n° 125 : Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, Cote 4 S 10479, p. num. 32 à 39.

(13) — TRÉMAUDAN Édouard François, né le 18 novembre 1873 à Saint-Pierre-de-Plesguen (Ille-et-Vilaine), au lieu-dit « La Rivaudais » (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Pierre-de-Plesguen, An-née 1873, f° 14, acte n° 56), décédé le 12 avril 1937 à Saint-Servan (– d° –).

• Fils de François Jean TRÉMAUDAN, né le 29 décembre 1843 à Saint-Pierre-de-Plesguen, au lieu-dit « La Ri-vaudais », décédé le 1er janvier 1881 à Serval (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), cultivateur, et de Reine LEMASSON, née le 3 mai 1846 à St-Pierre-de-Plesguen, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 23 novembre 1868 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Pierre-de-Plesguen, Année 1868, f° 8, acte n° 13).

• Époux de Joséphine Marie Françoise LEMARIÉ, née le 20 décembre 1878 à Saint-Pierre-de-Plesguen, au lieu-dit « La Rivaudais » (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Pierre-de-Plesguen, Année 1878, f° 19, acte n° 72), décédée le 21 février 1977 à Saint-Malo (– d° –), couturière, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite commune, le 26 novembre 1899 (Registre des actes de mariage de la commu-ne de Saint-Pierre-de-Plesguen, Année 1899, f° 9, acte n° 16).

Fille d’Alexandre François Jean Marie LEMARIÉ, né le 2 novembre 1850 à Saint-Pierre-de-Plesguen, mar-chand de porcs, et de Reine Marie Françoise YRIS , née le 28 mars 1850 à Saint-Pierre-de-Plesguen, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 26 novembre 1873 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Pierre-de-Plesguen, Année 1873, f° 7, acte n° 12).

(14) Lloyd’s Register of Shipping, 1919~1920, Sailing Vessels, Lettre S., n° 04.666, p. num. 195.

(15) Inscription maritime ~ Quartier de Saint-Malo ~ Désarmements des bâtiments de commerce (1918) ~ n°ˢ 1 à 145 ~ 9 avril 1918, n° 78 : Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, Cote 4 S 10480, p. num. 466 à 470.

(16) Inscription maritime ~ Quartier de Saint-Malo ~ Désarmements des bâtiments de commerce (1919) ~ n°ˢ 1 à 82 ~ 9 avril 1918, n° 36 : Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, Cote 4 S 10482, p. num. 482 à 494.

(17) L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, n° 9.730, Vendredi 15 juin 1928, p. 7 ~ La Dépêche de Brest, n° 16.245, Samedi 16 juin 1928, p. 1.

(18) Inscription maritime ~ Quartier de Saint-Malo ~ Désarmements des bâtiments de commerce (1928) ~ n°ˢ 115 à 300 ~ 27 juin 1928, n° 247 : Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, Cote 4 S 10517. [Non accessible en ligne]

_________________________________________________________________________________________


L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, n° 9.730, Vendredi 15 juin 1928, p. 7.

L.O.E. 15-VI-1928 - .jpg
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La Dépêche de Brest, n° 16.245, Samedi 16 juin 1928, p. 1.

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Daniel.
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markab
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Re: SAINT-GEORGES — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Jean-Baptiste Dufau (1912~1917).

Message par markab »

Bonjour,

Peut-être ce navire :

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A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

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Rutilius
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SAINT-GEORGES — Trois-mâts goélette terre-neuvier — Armement Jean-Baptiste Dufau (1912~1917).

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Bonsoir à tous,

Le chalutier terre-neuvier Téméraire, de l’armement
cancalais Louis Girard (1927~1957)


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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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