Bonsoir Mesdames et Messieurs.
Ceci est mon premier message sur le forum.Je désirerais savoir si un travail a été effectué ou une liste sur les Centres de Formation des Mitrailleurs!Comme leur nom l'indique,ces Centres formaient les Soldats à l'emploi des différentes mitrailleuses alors en service(Saint-Etienne;Hotchkiss;et les Etrangères:Vickers;Maxim;etc...).Ces Centres ont été créés pendant la Guerre.Des Soldats pour la plupart venant de Régiments de Réserve et de Territoriale effectuaient ces Stages et étaient ensuite affectés soit dans leurs Régiments respectifs ou dans les Régiments d'Active pour combler les pertes,car on estimait à l'époque que cette fonction pouvait etre remplie par des hommes plus agés car moins pénible.
Cordialement.
Georges.
Centre de Formation des Mitrailleurs.
- colphotmil
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Re: Centre de Formation des Mitrailleurs.
Collectionne les photos Militaires originales(pas de copies!)tous formats,France et Etranger,1870-1939 voire 45.
- Stephan @gosto
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Re: Centre de Formation des Mitrailleurs.
Bonsoir,

Il y en avait au moins un à Cousances !
Je me joins à votre requête car je suis également intéressé par tout renseignement sur ces questions !
Je n'ai pas de réponse précise à vous proposer, mais juste quelques remarques.
La formation de mitrailleurs n'était pas réservée aux unités de la territoriale ou de la réserve (réserve qui, d'ailleurs, dès 1915, aura vécu). La montée en puissance de cette arme, tout au long de la guerre, nécessita de former un très grand nombre de soldats, y compris des jeunes classes, appelés à servir dans les unités combattantes.
Je ne sais pas vraiment comment était organisé - sur un plan générale - la formation de ces mitrailleurs, mais je sais que chaque C.I.A. (Centre d'Instruction d'Armée) avait mission d'organiser de tels stages. Voyez par exemple ces quelques notes relevées dans le J.M.O. de celui de la Ve Armée en 1916 :
Arrivée au Centre d’Instruction de deux compagnies de mitrailleuses (des 109e et 110e brigades). Elles sont affectées au Centre d’Instruction et viennent donner l’instruction à des équipes de mitrailleurs recrutés dans le bataillon de la classe 1916.
Départ des deux compagnies de mitrailleuses (des 109e et 110e brigades). Arrivée de deux compagnies de mitrailleuses des 61e et 62e brigades, cantonnées à Grisolles et Villeneuve-sur-Fère.
Formation d’une compagnie de mitrailleuses installée à Grisolles. Le matériel est du 23e R.I.T. Les servants et les officiers sont pris dans l’ensemble des bataillons.
Etc...
Et c'est dans ce même centre de Grisolles, qu'un jeune de la classe 16 du 9e bataillon du 74e R.I., affecté au C.I. de la 5e Armée, se voit, au terme de son instruction, dirigé sur un stage de mitrailleurs :
Le 4 mai, je suis désigné, avec quelques autres caporaux ou 1ère classe, pour accomplir un stage de mitrailleurs. Cela ne me déplait nullement, car je pense qu’au combat l’emploi de cette arme si meurtrière doit procurer des satisfactions.
Nous partons le lendemain pour le Centre d’Instruction de Grisolles , à une dizaine de kilomètres en arrière. Le cours est de vingt jours, et je m’y intéresse sérieusement. Mais le neuvième jour, pendant une théorie sur une place du village et sous un soleil de plomb, je tombe frappé d’insolation. Transporté dans une infirmerie, où je reste près de cinq heures sans connaissance, je suis bien soigné et, au bout de cinq jours, à peine guéri, la tête et les jambes encore lourdes, je puis rejoindre le Centre d’Instruction et essayer de rattraper mon retard. Le 27, je rentre à ma compagnie, rapportant la mention « Très bien. Peut faire un chef de pièce ». Le lendemain, je suis nommé caporal.
Quelques jours plus tard, ce jeune mitrailleur sera affecté à la C.M. 2 du 74e R.I., décimée par les combats de Douaumont...
Pour finir et pour en revenir aux territoriaux, il est à noter qu'en 1918, des Bataillons de Mitrailleuses de Position furent mis sur pied.
Amicalement,
Stéphan

Il y en avait au moins un à Cousances !

Je me joins à votre requête car je suis également intéressé par tout renseignement sur ces questions !
Je n'ai pas de réponse précise à vous proposer, mais juste quelques remarques.
La formation de mitrailleurs n'était pas réservée aux unités de la territoriale ou de la réserve (réserve qui, d'ailleurs, dès 1915, aura vécu). La montée en puissance de cette arme, tout au long de la guerre, nécessita de former un très grand nombre de soldats, y compris des jeunes classes, appelés à servir dans les unités combattantes.
Je ne sais pas vraiment comment était organisé - sur un plan générale - la formation de ces mitrailleurs, mais je sais que chaque C.I.A. (Centre d'Instruction d'Armée) avait mission d'organiser de tels stages. Voyez par exemple ces quelques notes relevées dans le J.M.O. de celui de la Ve Armée en 1916 :
- 12 janvier 1916
Arrivée au Centre d’Instruction de deux compagnies de mitrailleuses (des 109e et 110e brigades). Elles sont affectées au Centre d’Instruction et viennent donner l’instruction à des équipes de mitrailleurs recrutés dans le bataillon de la classe 1916.
- 9 février 1916
Départ des deux compagnies de mitrailleuses (des 109e et 110e brigades). Arrivée de deux compagnies de mitrailleuses des 61e et 62e brigades, cantonnées à Grisolles et Villeneuve-sur-Fère.
- 28 mars 1916
Formation d’une compagnie de mitrailleuses installée à Grisolles. Le matériel est du 23e R.I.T. Les servants et les officiers sont pris dans l’ensemble des bataillons.
Etc...
Et c'est dans ce même centre de Grisolles, qu'un jeune de la classe 16 du 9e bataillon du 74e R.I., affecté au C.I. de la 5e Armée, se voit, au terme de son instruction, dirigé sur un stage de mitrailleurs :
Le 4 mai, je suis désigné, avec quelques autres caporaux ou 1ère classe, pour accomplir un stage de mitrailleurs. Cela ne me déplait nullement, car je pense qu’au combat l’emploi de cette arme si meurtrière doit procurer des satisfactions.
Nous partons le lendemain pour le Centre d’Instruction de Grisolles , à une dizaine de kilomètres en arrière. Le cours est de vingt jours, et je m’y intéresse sérieusement. Mais le neuvième jour, pendant une théorie sur une place du village et sous un soleil de plomb, je tombe frappé d’insolation. Transporté dans une infirmerie, où je reste près de cinq heures sans connaissance, je suis bien soigné et, au bout de cinq jours, à peine guéri, la tête et les jambes encore lourdes, je puis rejoindre le Centre d’Instruction et essayer de rattraper mon retard. Le 27, je rentre à ma compagnie, rapportant la mention « Très bien. Peut faire un chef de pièce ». Le lendemain, je suis nommé caporal.
Quelques jours plus tard, ce jeune mitrailleur sera affecté à la C.M. 2 du 74e R.I., décimée par les combats de Douaumont...
Pour finir et pour en revenir aux territoriaux, il est à noter qu'en 1918, des Bataillons de Mitrailleuses de Position furent mis sur pied.
Amicalement,
Stéphan
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Re: Centre de Formation des Mitrailleurs.
bonjour
je confirme que ce stage etait ouvert a tous les regiments mon gp l a effectue en juillet 1915 a la fontaine du berger ( puy de dome )
cordialement
georges
je confirme que ce stage etait ouvert a tous les regiments mon gp l a effectue en juillet 1915 a la fontaine du berger ( puy de dome )
cordialement
georges
Re: Centre de Formation des Mitrailleurs.
Bonjour,
La base aérienne de Cazaux (Gironde) était un centre d'entrainement au tir pour les mitrailleurs en avion.
Cordialement.
Xavier
La base aérienne de Cazaux (Gironde) était un centre d'entrainement au tir pour les mitrailleurs en avion.
Cordialement.
Xavier
- colphotmil
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Re: Centre de Formation des Mitrailleurs.
Bonjour Messieurs.
Tout à fait d'accord avec vous(j'ai du mal m'exprimer!).Ces Stages de Mitrailleurs ne sont pas réservés à la Réserve et la Territoriale et beaucoup de Soldats des jeunes Classes appellées pendant la Guerre sont devenus Mitrailleurs.Il n'empeche que,dans de nombreux cas et selon la volonté des Militaires à l'époque,étaient plutot demandés les Soldats venant des Régiments de Réserve et Territoriale car cette fonction était jugée''moins pénible!''.Par ce biais,ils étaient affectés aux Régiments d'Active,ce qui permettait au Commandement d'affecter les jeunes Soldats aux Compagnies de Combat.De nombreuses photographies de ma collection le prouvent.J'ai meme vu des Artilleurs effectuer le Stage de Mitrailleurs et etre versés dans l'Infanterie.
Militairement parlant,un Régiment de Réserve(numéro du Régiment de l'Active augmenté de 200!)reste un Régiment de Réserve.
A partir de 1916,les Brigades commencent à disparaitre,jusque là,réunies 2 à 2 elles formaient l'Infanterie Divisionnaire à 4 Régiments.
Le nombre des Régiments constituant l'Infanterie Divisionnaire est progressivement réduit à 3(en commençant par les Divisions de Réserve!).
Parallèlement,les Régiments de Réserve grossissent à 3 Bataillons(auparavant 2 Bataillons.)s'alignant ainsi sur les Régiments actifs.
Quant aux Bataillons,ils perdent leur 4e.Compagnie qui forme un Dépot Divisionnaire assurant l'Instruction des Renforts.Elle est remplacée par une Compagnie de Mitrailleuses à 4 Sections de 2 pièces(soit 8 pièces contre 2 en 1914.).
Ce programme sera mené à terme en 1918.La Division d'Infanterie sera unifiée sur le système ternaire.
Cordialement.
Georges.
Tout à fait d'accord avec vous(j'ai du mal m'exprimer!).Ces Stages de Mitrailleurs ne sont pas réservés à la Réserve et la Territoriale et beaucoup de Soldats des jeunes Classes appellées pendant la Guerre sont devenus Mitrailleurs.Il n'empeche que,dans de nombreux cas et selon la volonté des Militaires à l'époque,étaient plutot demandés les Soldats venant des Régiments de Réserve et Territoriale car cette fonction était jugée''moins pénible!''.Par ce biais,ils étaient affectés aux Régiments d'Active,ce qui permettait au Commandement d'affecter les jeunes Soldats aux Compagnies de Combat.De nombreuses photographies de ma collection le prouvent.J'ai meme vu des Artilleurs effectuer le Stage de Mitrailleurs et etre versés dans l'Infanterie.
Militairement parlant,un Régiment de Réserve(numéro du Régiment de l'Active augmenté de 200!)reste un Régiment de Réserve.
A partir de 1916,les Brigades commencent à disparaitre,jusque là,réunies 2 à 2 elles formaient l'Infanterie Divisionnaire à 4 Régiments.
Le nombre des Régiments constituant l'Infanterie Divisionnaire est progressivement réduit à 3(en commençant par les Divisions de Réserve!).
Parallèlement,les Régiments de Réserve grossissent à 3 Bataillons(auparavant 2 Bataillons.)s'alignant ainsi sur les Régiments actifs.
Quant aux Bataillons,ils perdent leur 4e.Compagnie qui forme un Dépot Divisionnaire assurant l'Instruction des Renforts.Elle est remplacée par une Compagnie de Mitrailleuses à 4 Sections de 2 pièces(soit 8 pièces contre 2 en 1914.).
Ce programme sera mené à terme en 1918.La Division d'Infanterie sera unifiée sur le système ternaire.
Cordialement.
Georges.
Collectionne les photos Militaires originales(pas de copies!)tous formats,France et Etranger,1870-1939 voire 45.
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- Inscription : lun. août 08, 2005 2:00 am
Re: Centre de Formation des Mitrailleurs.
Bonsoir
Le fort de La Chaume à Verdun fut un centre d'instruction pour mitrailleur et mitrailleur de place pendant la guerre.
Cordialement
Cyril
Le fort de La Chaume à Verdun fut un centre d'instruction pour mitrailleur et mitrailleur de place pendant la guerre.
Cordialement
Cyril
Re: Centre de Formation des Mitrailleurs.
bonsoir
3éme région de corps d'armée,
centre d'instruction de mitrailleurs
VERMENTON (YONNE) aout 1917
cordialement
3éme région de corps d'armée,
centre d'instruction de mitrailleurs
VERMENTON (YONNE) aout 1917
cordialement
jean
Re: Centre de Formation des Mitrailleurs.
Bonjour,
Mon AGP, muté au 77ème RI début 1918 (a l'intérieur), reçoit une instruction sur les mitrailleuses au CRM (signification du sigle?) de Poitiers pendant plusieurs semaines en mai/juin 1918. Il est ensuite muté en juillet au 149ème comme mitrailleur.
Mon AGP, muté au 77ème RI début 1918 (a l'intérieur), reçoit une instruction sur les mitrailleuses au CRM (signification du sigle?) de Poitiers pendant plusieurs semaines en mai/juin 1918. Il est ensuite muté en juillet au 149ème comme mitrailleur.
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- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: Centre de Formation des Mitrailleurs.
Bonsoir
Je possède quelques notices sur les mitrailleuses rédigées par le capitaine Mercadier du 26e GC qui commandait le centre de Blois.
Cordialement
Je possède quelques notices sur les mitrailleuses rédigées par le capitaine Mercadier du 26e GC qui commandait le centre de Blois.
Cordialement
Re: Centre de Formation des Mitrailleurs.
Bonjour
J'ai lu dernièrement une lettre d'un ancien du 19e RI, qui dit avoir effectué un stage de mitrailleur a Toulouse entre aout et début octobre 1914, grace auquel il aurait formé la 1ere compagnie de mitrailleuses du régiment.
Je dois dire que je suis un peu septique devant cette afirmation
. Car je pense que les compagnies de mitrailleuses existait avant le début du conflit.
Pouvez me confirmer cela ?
A quelle date, les mitrailleuses ont fait leur apparition dans l'armée Française ?
D'après ce que j'en sais, il y avait une compagnie de mitrailleuses par bataillon. Etait ce le cas des le début du conflit ?
Amicalement
Sophie
J'ai lu dernièrement une lettre d'un ancien du 19e RI, qui dit avoir effectué un stage de mitrailleur a Toulouse entre aout et début octobre 1914, grace auquel il aurait formé la 1ere compagnie de mitrailleuses du régiment.
Je dois dire que je suis un peu septique devant cette afirmation

Pouvez me confirmer cela ?
A quelle date, les mitrailleuses ont fait leur apparition dans l'armée Française ?
D'après ce que j'en sais, il y avait une compagnie de mitrailleuses par bataillon. Etait ce le cas des le début du conflit ?
Amicalement
Sophie

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Mes deux sites: http://19emeri.canalblog.com/ et http://219eri.e-monsite.com/
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