Extrait du JO du 31 décembre 1915 (p 9698) :
Décision du Sous-Secrétaire d'Etat à la Marine ,
Récompense pour fait de sauvetage :
Bien amicalement
Marpie
VILLE DE PARIS
Re: VILLE DE PARIS
Bonjour à tous ,
Extrait du JO du 31 décembre 1915 (p 9698) :
Décision du Sous-Secrétaire d'Etat à la Marine ,
Récompense pour fait de sauvetage :
Bien amicalement
Marpie
Extrait du JO du 31 décembre 1915 (p 9698) :
Décision du Sous-Secrétaire d'Etat à la Marine ,
Récompense pour fait de sauvetage :
Bien amicalement
Marpie
Re: VILLE DE PARIS
Bonsoir à tous,
VILLE-DE-PARIS [II] — Cargo mixte — Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur, Le Havre.
Ville-de-Paris [II] – Cargo mixte de 5.020 t. jb et de 4.600 t. pl construit en 1903. Exploité sur la ligne de l’Océan Indien par la Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur, du Havre.
■ Historique partiel.
— 2 août 1915 : Par tempête d’O.-N.-O. et mer démontée, recueille dans le Nord de l’île d’Ouessant sept hommes réfugiés dans un canot du cargo belge Koophandel [Scheepvaart Maatschappij Gylsen (Brys & Gylsen), Ltd., Anvers], bâtiment de 1.736 t jb. coulé la veille par le sous-marin allemand U-28 (Kapitänleutnant Georg-Günther von FORSTNER), par 48° 41’ N. et 8° 25’ W., alors qu’il allait de Swansea à Savone avec un chargement de charbon.
Neuf autres hommes sont recueillis le même jour par le cargo Tibor – cargo autrichien capturé et alors armé par l’État français – à 4 milles dans le N.-N.-O. du phare de Créac’h.
• Annales du sauvetage maritime, 1er et 2e Trim. 1916, Discours de M. le Vice-amiral de Jonquières sur les principaux sauvetages récompensés de l’année, p. 32.
— 8 mai 1935 : S’échoue sur un banc de sable à 6 milles au large de Sainte-Luce (Madagascar), coule en quelques heures et devient perte totale. Aucune victime à déplorer. L’équipage est rapatrié en France par le paquebot Bernardin-de-Saint-Pierre, de la Compagnie des Messageries maritimes.
____________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: VILLE DE PARIS
Bonjour,
"U28, Lieutenant de vaisseau baron von Forstner, du 24 juillet au 11 août 1915.
...Le 1er août, les vapeurs Clintonia, 3 830 tx, Benvorlich, 3 381 tx, et Ranza, 2 320 tx furent arrêtés selon l'ordre sur les prises et coulés chacun par une torpille lancée en coup de grâce. Si le dernier obéit aussitôt à l'ordre de stopper que lui donna le sous-marin, les deux autres essayèrent de fuire comme à l'ordinaire, et il fallut faire usage du canon. Dans la soirée du 1er août le vapeur belge Koophandele, 1 736 tx, fut coulé au canon après avoir été arraisonné ; une torpille lancée en coup de grâce eut une trajectoire défectueuse et ne toucha pas. Estimant que l'ennemi ne tarderait pas à réagir en ce point du trafic où quatre destructions venaient d'être opérées le même jour et l'U28 ayant perdu beaucoup d'huile de graissage à la suite d'une avarie de moteur, le commandant décida de regagner la côte sud de l'Irlande, en vue de son retour prochain..."
Source : Arno Spindler, La guerre sous-marine II, de février à septembre 1915, Payot, 1934, page 323.
Cordialement.
"U28, Lieutenant de vaisseau baron von Forstner, du 24 juillet au 11 août 1915.
...Le 1er août, les vapeurs Clintonia, 3 830 tx, Benvorlich, 3 381 tx, et Ranza, 2 320 tx furent arrêtés selon l'ordre sur les prises et coulés chacun par une torpille lancée en coup de grâce. Si le dernier obéit aussitôt à l'ordre de stopper que lui donna le sous-marin, les deux autres essayèrent de fuire comme à l'ordinaire, et il fallut faire usage du canon. Dans la soirée du 1er août le vapeur belge Koophandele, 1 736 tx, fut coulé au canon après avoir été arraisonné ; une torpille lancée en coup de grâce eut une trajectoire défectueuse et ne toucha pas. Estimant que l'ennemi ne tarderait pas à réagir en ce point du trafic où quatre destructions venaient d'être opérées le même jour et l'U28 ayant perdu beaucoup d'huile de graissage à la suite d'une avarie de moteur, le commandant décida de regagner la côte sud de l'Irlande, en vue de son retour prochain..."
Source : Arno Spindler, La guerre sous-marine II, de février à septembre 1915, Payot, 1934, page 323.
Cordialement.
Memgam
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olivier 12
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Re: VILLE DE PARIS
Bonjour à tous,
VILLE DE PARIS
Rapport de mer du capitaine de VILLE DE PARIS 2 Juillet 1917
Parti de Philippeville le 18 Juin 1917 à destination de Salonique à 22h00 avec un complet chargement de vin, tabac et foin, navire en parfait état de navigabilité. Arrivé à Bône le 19 Juin à 06h00 et amarré à 07h30.
Quitté Bône le même jour à 16h00 escorté par la canonnière CURIEUSE jusqu’à Bizerte. Arrivé le 20 à 06h00 et vu plusieurs patrouilleurs dans la baie de Bizerte. Pris le pilote, entré et mouillé en rade de Sidi Abdallah à 07h30.
Appareillé le 20 à 16h00 en convoi escorté par les canonnières IMPATIENTE (chef de convoi) et CAPRICIEUSE avec HIMALAYA en guide de navigation, VILLE DE PARIS et CONDE. Distance entre navires 500 m, vitesse 10 nœuds. Au Nord du Cap Blanc route au N55E. HIMALAYA en tête, VILLE DE PARIS à 60° et 500 m à droite, CONDE même position à gauche, CAPRICIEUSE à droite de VILLE DE PARIS. A 20h00 pris la ligne de file et contourné le banc des Esquerquis par le Nord par fonds supérieurs à 200 m. A 23h00 fait route pour passer à 10 milles au Nord du cap San Vito.
Petite houle de SE. Nuit noire. Horizon clair.
Le 22Juin à 02h10 , par 38°05 N et 11°29 E, aperçu HIMALAYA en flamme avec gerbes de feu atteignant la hauteur du mât de misaine. Reçu en même temps signal SOS de ce navire qui annonce avoir été torpillé. Mis toute à droite et fait route à toute puissance vers le Sud en compagnie du CONDE pour dérouter l’ennemi. Les canonnières restent sur les lieux de l’accident. Routes diverses toute la nuit et rejoint l’escorte au jour. A 11h00, les canonnières rejoignent le convoi. A 11h30, dépassé le vapeur GAULE, escorté par un chalutier.
Navigué conformément aux indications du chef de convoi, faisant route sur Messine pour débarquer les rescapés de l’HIMALAYA. Arrivé à Messine à 23h30 et mouillé dans l’avant port à minuit. Entré au port le 23 à 20h00, le départ étant retardé. Amarré à 22h00.
Salonique, le 2 Juillet 1917
Cdlt
VILLE DE PARIS
Rapport de mer du capitaine de VILLE DE PARIS 2 Juillet 1917
Parti de Philippeville le 18 Juin 1917 à destination de Salonique à 22h00 avec un complet chargement de vin, tabac et foin, navire en parfait état de navigabilité. Arrivé à Bône le 19 Juin à 06h00 et amarré à 07h30.
Quitté Bône le même jour à 16h00 escorté par la canonnière CURIEUSE jusqu’à Bizerte. Arrivé le 20 à 06h00 et vu plusieurs patrouilleurs dans la baie de Bizerte. Pris le pilote, entré et mouillé en rade de Sidi Abdallah à 07h30.
Appareillé le 20 à 16h00 en convoi escorté par les canonnières IMPATIENTE (chef de convoi) et CAPRICIEUSE avec HIMALAYA en guide de navigation, VILLE DE PARIS et CONDE. Distance entre navires 500 m, vitesse 10 nœuds. Au Nord du Cap Blanc route au N55E. HIMALAYA en tête, VILLE DE PARIS à 60° et 500 m à droite, CONDE même position à gauche, CAPRICIEUSE à droite de VILLE DE PARIS. A 20h00 pris la ligne de file et contourné le banc des Esquerquis par le Nord par fonds supérieurs à 200 m. A 23h00 fait route pour passer à 10 milles au Nord du cap San Vito.
Petite houle de SE. Nuit noire. Horizon clair.
Le 22Juin à 02h10 , par 38°05 N et 11°29 E, aperçu HIMALAYA en flamme avec gerbes de feu atteignant la hauteur du mât de misaine. Reçu en même temps signal SOS de ce navire qui annonce avoir été torpillé. Mis toute à droite et fait route à toute puissance vers le Sud en compagnie du CONDE pour dérouter l’ennemi. Les canonnières restent sur les lieux de l’accident. Routes diverses toute la nuit et rejoint l’escorte au jour. A 11h00, les canonnières rejoignent le convoi. A 11h30, dépassé le vapeur GAULE, escorté par un chalutier.
Navigué conformément aux indications du chef de convoi, faisant route sur Messine pour débarquer les rescapés de l’HIMALAYA. Arrivé à Messine à 23h30 et mouillé dans l’avant port à minuit. Entré au port le 23 à 20h00, le départ étant retardé. Amarré à 22h00.
Salonique, le 2 Juillet 1917
Cdlt
olivier
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Re: VILLE DE PARIS
Bonjour à tous,
Rencontre avec un sous-marin. 25 Août 1916
Rapport du capitaine à l’Administrateur de l’Inscription Maritime d’Alger
J’ai l’honneur de vous informer que dans une traversée Marseille – Alger, j’ai aperçu le périscope d’un sous-marin par 41°33 N et 03°17 E le 25 Août 1916 à 17h10 à environ 1 mille à deux quarts sur l’avant du travers bâbord. Le sous-marin remontait à vitesse réduite vers le Nord et observait sans cesse l’horizon. L’effet du soleil frappant sur les glaces du périscope produisait un effet d’optique très prononcé. C’est du reste par cet effet d’optique que je l’ai aperçu car le périscope émergeait très peu à la surface. VILLE DE PARIS n’était pas armé.
J’ai immédiatement manœuvré pour éviter une torpille qui était à craindre et ai fait donner le maximum de vitesse pour rejoindre deux chalutiers patrouilleurs qui étaient à environ 6 milles dans le Sud faisant route au SSW, et auxquels il m’était impossible de signaler la présence de l’ennemi autrement que par le signal de grande distance conventionnel, n’étant pas muni de la TSF.
Aussitôt que j’ai effectué ma première embardée, le sous-marin a observé le navire pendant quelques secondes et est parti à toute vitesse en direction du NE. Je dis à toute vitesse car le fort sillage de son périscope ainsi que la grosse houle produite par son déplacement l’indiquaient.
En plus des patrouilleurs en vue, il y avait un gros cargo, anglais je crois, qui venait à contre-bord, mais n’étant pas certain de la nationalité de ce navire, j’ai jugé utile de rejoindre un des patrouilleurs auquel, à 18h30, j’ai signalé la présence de l’ennemi dans le voisinage, donnant au commandant tous les renseignements utiles à ce sujet.
Le chalutier patrouilleur était par 41°21 N et 03°09 E. Immédiatement après avoir reçu ma communication, deux vapeurs anglais venant à contre-bord furent prévenus du danger. Le patrouilleur avait une cheminée noire-rouge-noire, mais son nom était invisible.
A mon avis, la présence des patrouilleurs à l’horizon a empêché le sous-marin de venir en surface pour nous attaquer. Ou alors, il attendait la nuit pour se ravitailler dans les parages de Saint Sébastien.
Je n’ai rien d’autre de particulier à vous signaler pour le reste de la traversée. Je suis arrivé à Alger ce matin à 01h00.
Signé : H. DEPAGNE
Le sous-marin aperçu
C’était très probablement l’U 38 du Kptlt Max VALENTINER qui ce jour-là coula le Grec LEANDROS par 41°52 N et 04°07 E, à environ 60 milles vers le NE de cette position soit 4 à 5 heures de route.
Cdlt
Rencontre avec un sous-marin. 25 Août 1916
Rapport du capitaine à l’Administrateur de l’Inscription Maritime d’Alger
J’ai l’honneur de vous informer que dans une traversée Marseille – Alger, j’ai aperçu le périscope d’un sous-marin par 41°33 N et 03°17 E le 25 Août 1916 à 17h10 à environ 1 mille à deux quarts sur l’avant du travers bâbord. Le sous-marin remontait à vitesse réduite vers le Nord et observait sans cesse l’horizon. L’effet du soleil frappant sur les glaces du périscope produisait un effet d’optique très prononcé. C’est du reste par cet effet d’optique que je l’ai aperçu car le périscope émergeait très peu à la surface. VILLE DE PARIS n’était pas armé.
J’ai immédiatement manœuvré pour éviter une torpille qui était à craindre et ai fait donner le maximum de vitesse pour rejoindre deux chalutiers patrouilleurs qui étaient à environ 6 milles dans le Sud faisant route au SSW, et auxquels il m’était impossible de signaler la présence de l’ennemi autrement que par le signal de grande distance conventionnel, n’étant pas muni de la TSF.
Aussitôt que j’ai effectué ma première embardée, le sous-marin a observé le navire pendant quelques secondes et est parti à toute vitesse en direction du NE. Je dis à toute vitesse car le fort sillage de son périscope ainsi que la grosse houle produite par son déplacement l’indiquaient.
En plus des patrouilleurs en vue, il y avait un gros cargo, anglais je crois, qui venait à contre-bord, mais n’étant pas certain de la nationalité de ce navire, j’ai jugé utile de rejoindre un des patrouilleurs auquel, à 18h30, j’ai signalé la présence de l’ennemi dans le voisinage, donnant au commandant tous les renseignements utiles à ce sujet.
Le chalutier patrouilleur était par 41°21 N et 03°09 E. Immédiatement après avoir reçu ma communication, deux vapeurs anglais venant à contre-bord furent prévenus du danger. Le patrouilleur avait une cheminée noire-rouge-noire, mais son nom était invisible.
A mon avis, la présence des patrouilleurs à l’horizon a empêché le sous-marin de venir en surface pour nous attaquer. Ou alors, il attendait la nuit pour se ravitailler dans les parages de Saint Sébastien.
Je n’ai rien d’autre de particulier à vous signaler pour le reste de la traversée. Je suis arrivé à Alger ce matin à 01h00.
Signé : H. DEPAGNE
Le sous-marin aperçu
C’était très probablement l’U 38 du Kptlt Max VALENTINER qui ce jour-là coula le Grec LEANDROS par 41°52 N et 04°07 E, à environ 60 milles vers le NE de cette position soit 4 à 5 heures de route.
Cdlt
olivier
Re: VILLE DE PARIS
Bonjour,
well, the war diary of U 38 doesn't indicate that Kptlt. Valentiner followed or even saw another ship after they sank LEANDROS ...
Oliver
well, the war diary of U 38 doesn't indicate that Kptlt. Valentiner followed or even saw another ship after they sank LEANDROS ...
Oliver