aviso Savorgnan de Brazza 1941

jlaurent
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Re: aviso Savorgnan de Brazza 1941

Message par jlaurent »

Bonjour à tous,
je travaille sur un marin djiboutien engagé en juin 1941 sur le Savorgnan de Brazza, ce dernier participait au blocus des côtes de cette colonie restée fidèle à Vichy. Quelqu'un sait-il dans quel port ces navires faisaient relâche durant cette opération? Ces navires pouvaient-ils engager des matelots se présentant comme volontaires?
Laurent
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yvo35
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Re: aviso Savorgnan de Brazza 1941

Message par yvo35 »

Bonjour Laurent,

On change de conflit, là.

Pendant le blocus de la côte française des Somalis, le Savorgnan-de-Brazza était basé à Aden.

La liste des marins FNFL comporte de nombreux originaires de Djibouti. Une grande partie étant affectés à la Mar-Mar.
J'ai repéré deux matelots maîtres d'hôtel sur le Savorgnan, dont un engagé en juin 1941.
Je ne pense pas que les unités engageaient elles-mêmes leurs équipages. Ceux qui voulaient se battre pour la France s'engageaient dans la France Libre et recevaient ensuite une affectation.
Cordialement
Yvonnick
jlaurent
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Re: aviso Savorgnan de Brazza 1941

Message par jlaurent »

Bonsoir,
merci pour les infos, le marin est effectivement un des maîtres d'hôtel, il s'est engagé en juin 41... Sur son livret est indiqué "matelot" puis "maître d’hôtel" breveté. Faut-il comprendre qu'il ne s'agissait pas de combattants? et peut être avoir été recruté sur place à Aden où il semblait résider à l'époque ? Il a cependant poursuivi jusqu'en décembre 1944 et fut décoré. Sur ces "avisos coloniaux" n'y avait-il pas des recrutements locaux avant guerre? La pratique aurait pu se poursuivre.
Laurent
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yvo35
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Re: aviso Savorgnan de Brazza 1941

Message par yvo35 »

Re,

Un matelot maître d'hôtel est autant un combattant qu'un fourrier ou un mécanicien. Pendant les postes de combat son rôle n'est pas passer des plats.
Les équipages des avisos coloniaux n'étaient pas plus "exotiques" que ceux des autres bâtiments de la marine de guerre. C'est sûr que, étant à Aden de fin avril 1941 à début janvier 1942, quelqu'un qui s'engageait dans cette zone pendant cette période avait quelques chances de s'y faire affecter. Toutefois, les originaires de Djibouti ne semblent pas avoir été particulièrement nombreux sur ce bâtiment.
Cordialement
Yvonnick
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