.
Bonsoir à tous,
Ce dundée, qui aurait sombré le 26 avril 1918, ne figure pas sur la liste des pertes de la Marine marchande établie par J.-P. Clochon. Il est également inconnu du site uboat.net. Le jugement déclaratif de décès du marin dont le nom suit ayant été prononcé par le Tribunal civil de Dunkerque, il est très probable que ce bâtiment était immatriculé dans ce port.
— GUGLIELMACCI Gabriel Marius Louis, né le 15 novembre 1895 à Toulon (Var) et y domicilié, mort le 26 avril 1918 « à bord du voilier Raymond, disparu avec son bâtiment », Matelot de 2e classe fusilier, Matricule n° 39.832 (Jug. Trib. Dunkerque, 3 mai 1919, transcrit à Toulon, le 19 sept. 1919).
—> http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... a0685ef4a0
RAYMOND — Dundée — Armement Dekeirel & Hardebolle, Dunkerque.
Re: RAYMOND — Dundée — Armement Dekeirel & Hardebolle, Dunkerque.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: RAYMOND — Dundée — Armement Dekeirel & Hardebolle, Dunkerque.
Bonsoir Daniel, bonsoir à tous
Il n'y a pas davantage de dossier ouvert au nom de ce voilier Raymond dans le fonds SS G à Vincennes à cette date. La perte de ce voilier résulterait donc sans doute d'un fait étranger à la guerre sous-marine. Dommage que le jugement déclaratif ne porte aucune indication de lieu.
Amts
Yves
Il n'y a pas davantage de dossier ouvert au nom de ce voilier Raymond dans le fonds SS G à Vincennes à cette date. La perte de ce voilier résulterait donc sans doute d'un fait étranger à la guerre sous-marine. Dommage que le jugement déclaratif ne porte aucune indication de lieu.
Amts
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
- IM Louis Jean
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- Inscription : dim. mars 22, 2009 1:00 am
Re: RAYMOND — Dundée — Armement Dekeirel & Hardebolle, Dunkerque.
Bonjour à toutes et à tous,
A tout hasard, un trois-mâts goélette "Raymond" construit sur le chantier de Gustave Gautier à Saint-Malo :
<< En 1892 , Gustave –l’un des fils de François, né en 1867 et marié depuis peu (il a donc 25 ans) et qui collaborait avec son père depuis ses 18 ans- poussé par sa femme très indépendante, décide de fonder sur le terrain restant à côté, son propre chantier ...
Sur 4 cales, pour navires de 40 m, il va construire jusqu’en 1914 soit pendant 22 ans, à raison de 3 navires par an avec une trentaine d’ouvriers, 60 à 70 très beaux navires, construits suivant la tradition et dans le style Gautier comme on se plaisait à le dire à l’époque puisqu’il avait appris son métier avec un orfèvre en la matière, son père ...
Je citerai quelques noms qui me viennent à l’esprit ; Les 3 mâts Goélette Raymond--Marie-Pauline--Chateaubriand-- St.Briac-- Oui-Oui--- les Bricks Margared-- Lamotte-Picquet etc ........ >>
Aucun lien n'est établi avec le "Raymond" de Gabriel Guglielmacci si ce n'est le nom du navire et qu'il s'agisse d'un voilier construit avant 1914. Toutefois le site d'où est extrait le texte ci-dessus laisse penser que l'arrière-petit-fils de François Gautier (le père de Gustave) possède beaucoup d'informations sur les chantiers Gautier :
<< Alain Marie Gautier (arrière petit fils de François Gautier ) a travaillé à la réalisation d’une histoire de François Gautier et de ses chantiers, des bateaux réalisés et de bien d’autres choses encore, le tout sur un dvd ! >>
Source Club Modélistes Naval Senlisien
Une piste pour les passionnés Marine du forum ? Peut être a-t-il des informations sur le sort des navires "Gautier" pendant la Grande Guerre ?
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
A tout hasard, un trois-mâts goélette "Raymond" construit sur le chantier de Gustave Gautier à Saint-Malo :
<< En 1892 , Gustave –l’un des fils de François, né en 1867 et marié depuis peu (il a donc 25 ans) et qui collaborait avec son père depuis ses 18 ans- poussé par sa femme très indépendante, décide de fonder sur le terrain restant à côté, son propre chantier ...
Sur 4 cales, pour navires de 40 m, il va construire jusqu’en 1914 soit pendant 22 ans, à raison de 3 navires par an avec une trentaine d’ouvriers, 60 à 70 très beaux navires, construits suivant la tradition et dans le style Gautier comme on se plaisait à le dire à l’époque puisqu’il avait appris son métier avec un orfèvre en la matière, son père ...
Je citerai quelques noms qui me viennent à l’esprit ; Les 3 mâts Goélette Raymond--Marie-Pauline--Chateaubriand-- St.Briac-- Oui-Oui--- les Bricks Margared-- Lamotte-Picquet etc ........ >>
Aucun lien n'est établi avec le "Raymond" de Gabriel Guglielmacci si ce n'est le nom du navire et qu'il s'agisse d'un voilier construit avant 1914. Toutefois le site d'où est extrait le texte ci-dessus laisse penser que l'arrière-petit-fils de François Gautier (le père de Gustave) possède beaucoup d'informations sur les chantiers Gautier :
<< Alain Marie Gautier (arrière petit fils de François Gautier ) a travaillé à la réalisation d’une histoire de François Gautier et de ses chantiers, des bateaux réalisés et de bien d’autres choses encore, le tout sur un dvd ! >>
Source Club Modélistes Naval Senlisien
Une piste pour les passionnés Marine du forum ? Peut être a-t-il des informations sur le sort des navires "Gautier" pendant la Grande Guerre ?
Cordialement
IM Louis Jean
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<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: RAYMOND — Dundée — Armement Dekeirel & Hardebolle, Dunkerque.
Il y existait un voilier 3 mâts "Raymond" de 517 tjb, construit en France en 1903, date de Francisation 26.01.04.
Mais ce morutier est perdu en 1923, dernier armateur La Morue Francaise et Sêcheries de Fécamp, Fécamp.
En 1907 armateur Terre-Neuvienne, Fécamp (Louis Lacroix, les derniers voiliers Morutiers)
Mais ce morutier est perdu en 1923, dernier armateur La Morue Francaise et Sêcheries de Fécamp, Fécamp.
En 1907 armateur Terre-Neuvienne, Fécamp (Louis Lacroix, les derniers voiliers Morutiers)
Re: RAYMOND — Dundée — Armement Dekeirel & Hardebolle, Dunkerque.
.
Bonjour à tous,
Marins disparus avec le dundee Raymond.
• Journal officiel du 24 février 1919, p. 2.132.

Distinctions posthumes (Marins de l’État).
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 15 mars 1922, p. 2.952), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :

(p. 2.954)
Bonjour à tous,
Marins disparus avec le dundee Raymond.
• Journal officiel du 24 février 1919, p. 2.132.

Distinctions posthumes (Marins de l’État).
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 15 mars 1922, p. 2.952), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire :

(p. 2.954)
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: RAYMOND — Dundée — Armement Dekeirel & Hardebolle, Dunkerque.
.
Bonjour à tous,
Le dundée Raymond, présumé perdu corps et biens depuis le 26 avril 1918, étant supposé « coulé par une torpille », avait été armé pour ce dernier voyage à Dunkerque, son port d’attache, le 23 mars 1918 sous le n° 85.
Le 26 avril 1918, il avait appareillé de Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni) avec un chargement de charbon à destination de Reykjavik (Islande), port qu’il aurait normalement dû atteindre en 20 ou 30 jours de mer (Jug. Trib. civ. Dunkerque, 3 mai 1919, transcrit à Dunkerque, le 12 juill. 1920).
Il pourrait s’agir de ce bâtiment, lancé à Dunkerque en Janvier 1903 par le chantier Ecolin et Sauvage :
• Le Figaro, n° 30, Vendredi 30 janvier 1903, p. 5.

Bonjour à tous,
Le dundée Raymond, présumé perdu corps et biens depuis le 26 avril 1918, étant supposé « coulé par une torpille », avait été armé pour ce dernier voyage à Dunkerque, son port d’attache, le 23 mars 1918 sous le n° 85.
Le 26 avril 1918, il avait appareillé de Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni) avec un chargement de charbon à destination de Reykjavik (Islande), port qu’il aurait normalement dû atteindre en 20 ou 30 jours de mer (Jug. Trib. civ. Dunkerque, 3 mai 1919, transcrit à Dunkerque, le 12 juill. 1920).
Il pourrait s’agir de ce bâtiment, lancé à Dunkerque en Janvier 1903 par le chantier Ecolin et Sauvage :
• Le Figaro, n° 30, Vendredi 30 janvier 1903, p. 5.

Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: RAYMOND — Dundée — Armement Dekeirel & Hardebolle, Dunkerque.
Bonjour,
Raymond, dandy, construit en 1903 par Sauvage à Dunkerque.
109 tjb, 79 tjn, 25,30 x 6,76 x 3,23 m.
En 1912, indicatif KSNG, immatriculé à Dunkerque, armateurs De Keirel & Hardebolle, capitaine Vandenbussche.
Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.
Cordialement.
Raymond, dandy, construit en 1903 par Sauvage à Dunkerque.
109 tjb, 79 tjn, 25,30 x 6,76 x 3,23 m.
En 1912, indicatif KSNG, immatriculé à Dunkerque, armateurs De Keirel & Hardebolle, capitaine Vandenbussche.
Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.
Cordialement.
Memgam
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Re: RAYMOND — Dundée — Armement Dekeirel & Hardebolle, Dunkerque.
Bonjour à tous,
Per her KTB, on April 28, 1918, the German Submarine U 91 sighted an armed two-masted schooner of an estimated 80 grt 4 miles east of the Tuskar Rock Light (off the Irish coast). U 91’s commander thought the schooner was a Q-ship.
The U-boat opened fire with a deck gun and soon found the range. The schooner only got off one shot before she was hit. The sailing vessel’s crew tried to take to a lifeboat but the second shell hit destroyed it and apparently killed or badly injured all but one of the crew. After several more hits, the schooner was afire and sinking by the bow. At that point, an airship arrived on the scene, which U 91 fired upon and drove away. The submarine continued on her way.
This incident is described in Spindler’s official history (Vol. 5, page 36) though he was not able to identify the vessel U 91 sank. From the location, it would seem likely that it was British, that isn’t the case. The Royal Navy lost lists are online, and there are no casualties that would match this incident.
My presumption for the past couple of years has thus been that the ship U 91 sank was French and simply an armed sailing vessel (and not a Q-ship) which was sunk with the loss of the entire crew. Thanks to the information posted above, it’s now clear that it was the Raymond that U 91 sank.
I will add the Raymond into the uboat.net database.
Best wishes,
Michael
Per her KTB, on April 28, 1918, the German Submarine U 91 sighted an armed two-masted schooner of an estimated 80 grt 4 miles east of the Tuskar Rock Light (off the Irish coast). U 91’s commander thought the schooner was a Q-ship.
The U-boat opened fire with a deck gun and soon found the range. The schooner only got off one shot before she was hit. The sailing vessel’s crew tried to take to a lifeboat but the second shell hit destroyed it and apparently killed or badly injured all but one of the crew. After several more hits, the schooner was afire and sinking by the bow. At that point, an airship arrived on the scene, which U 91 fired upon and drove away. The submarine continued on her way.
This incident is described in Spindler’s official history (Vol. 5, page 36) though he was not able to identify the vessel U 91 sank. From the location, it would seem likely that it was British, that isn’t the case. The Royal Navy lost lists are online, and there are no casualties that would match this incident.
My presumption for the past couple of years has thus been that the ship U 91 sank was French and simply an armed sailing vessel (and not a Q-ship) which was sunk with the loss of the entire crew. Thanks to the information posted above, it’s now clear that it was the Raymond that U 91 sank.
I will add the Raymond into the uboat.net database.
Best wishes,
Michael
Re: RAYMOND — Dundée — Armement Dekeirel & Hardebolle, Dunkerque.
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Bonjour à tous,
Marins déclarés disparus en mer le 26 mai 1918 avec le dundée Raymond dans la traversée de Cardiff à Reykjavik
(Jugement déclaratif de décès rendu le 3 mai 1919 par le Tribunal civil de première instance de Dunkerque, transcrit à Dunkerque, le 12 juillet 1920)
(Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1920, f° 128, acte n° 402)
(Jugement rectificatif rendu le 12 juin 1920 par le même tribunal, transcrit à Dunkerque, le 12 juillet 1920)
(Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1920, f° 128, acte n° 403)
« Le Procureur de la République près le même Tribunal à l’honneur d’exposer ce qui suit. Le vingt-six avril mil neuf cent dix-huit, le dundée Raymond, du port de Dunkerque, partait de Cardiff portant un chargement de charbon à destination de Reykjavik (Islande). Depuis ce jour, on est sans nouvelles du navire et aucune épave provenant de ses débris n’a été recueillie ou signalée ; aucun membre de l’équipage n’a donné de ses nouvelles. Des voiliers du même type effectuant la traversée de Cardiff à Reykjavik, dans un délai de vingt à trente jours, le Raymond aurait donc dû arriver au plus tard en Islande le vingt-six mai mil neuf cent dix-huit. Il y a donc lieu de supposer, bien qu’aucune épave n’ait été recueillie, que le dundée Raymond a péri corps et biens, soit qu’il ait été coulé par un sous-marin ennemi, soit qu’il ait été victime d’un accident de mer. [...] »
[Judiciairement déclarés « Morts pour la France »]
[7]
État-major
[2]
— LABOUR Étienne, né le 14 décembre 1878 à Montoir-de-Bretagne (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –) et y domicilié. Capitaine, capitaine au cabotage (Brevet du 20 juill. 1904), inscrit à Saint-Nazaire, n° 359 – provenant des inscrits définitifs, f° 3.905, n° 905 –; classe 1898, n° 3.317 au recrutement de Saint-Nazaire.
Fils d’Étienne LABOUR, né le 4 octobre 1845 à Montoir-de-Bretagne et y décédé, le 30 janvier 1905, maître puis capitaine au cabotage, et d’Anne Marie Élise LABOUR, née le 28 juillet 1847 à Montoir-de-Bretagne et y décédée, le 9 septembre 1900, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Montoir-de-Bretagne, Année 1878, f° 19, acte n° 121 –). Époux d’Étiennette Gertrude LEFEUVRE, née le 16 novembre 1881 à Trignac, commune de Montoir-de-Bretagne, avec laquelle il avait contracté mariage à Montoir-de-Bretagne, le 15 novembre 1905 (Registre des actes de mariage de la commune de Montoir-de-Bretagne, Année 1905, f° 27, acte n° 51).
Petit-fils maternel d’Auguste LABOUR, marin, disparu en Manche fin Septembre 1853.
Par décision du Sous-secrétaire à la Marine en date du 9 octobre 1916 (J.O. 14 oct. 1916, p. 9.020), félicité pour la bonne tenue des postes d’équipage et le bon entretien de la goélette Printemps, armée à Noirmoutier du 10 mai 1915 au 6 décembre 1916, bâtiment dont il exerçait alors le commandement.
— BYL Arthur Jean François, né le 19 novembre 1881 à Rosendaël (Nord) et y domicilié. Maître d’équipage, inscrit à Dunkerque, n° 3.486.
Fils de François Joseph Albert BYL, né le 25 octobre 1856 à Coudekerque-Branche (Nord), marin, et d’Ernestine Julie DUVAL, née le 5 avril 1862 à Rosendaël, ouvrière puis « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Rosendaël, le 5 octobre 1880 (Registre des actes de mariage de la commune de Rosendaël, Année 1880, f° 22, acte n° 36 – Registre des actes de naissance de la commune de Rosendaël, Année 1881, suppl. f° 8, acte n° 260). Époux d’Alphonsine Marie Jenny HAEUW, avec laquelle il avait contracté mariage à Malo-les-Bains (Nord), le 2 novembre 1915 (Ibid.).
Équipage
[5]
[Ordre alphabétique]
Marins du commerce
[3]
— FAHY Fernand Louis Clément, né le 17 février 1885 à Rosendaël (Nord) et y domicilié. Matelot, inscrit à Dunkerque, n° 3.960.
Fils de François Xavier FAHY, né le 29 décembre 1855 à Téteghem (Nord), « travailleur en vin », et d’Emma Marie Louise NAVE, née le 5 octobre 1859 à Coudekerque-Branche (Nord), « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Rosendaël, Année 1885, f° 11, acte n° 42). Époux de Marie Jeanne BRYCKAERT, avec laquelle il avait contracté mariage à Malo-les-Bains (Nord), le 28 décembre 1916 (Ibid.).
— FLOURIOT Eugène, né le 7 juillet 1881 à Plouha (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et domicilié à Paimpol (– d° –). Matelot, inscrit à Paimpol, n° 40.464 ; classe 1901, n° 34 au recrutement de Saint-Brieuc.
Fils de Vincent FLOURIOT, né vers 1847, manœuvre, et de Jeanne Yvonne LE DISQUÉ, née vers 1853, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Plouha, Année 1881, f° 32, acte n° 62). Époux de Marie Eugénie CHANCEREL, avec laquelle il avait contracté mariage à Plouha, le 27 janvier 1906 (Registre des actes de mariage de la commune de Plouha, Année 1906, f° 12, acte n° 11).
— JÉGOU Auguste Marie, né le 23 février 1888 à Plouézec (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et y domicilié. Matelot, inscrit à Paimpol, n° 30.519.
Fils de François Marie JÉGOU, né vers 1850, maître au cabotage, et de Marie Marguerite LE MEUR, née vers 1854, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Plouézec, Année 1888, f° 7, acte n° 12). Célibataire.
Marins de l’État
[2]
— GUGLIELMACCI Gabriel Marius Louis, né le 15 novembre 1885 à Toulon (Var) et y domicilié, Matelot de 2e classe fusilier breveté, Matricule n° 39.832 – 5 ; classe 1905, n° 1.435 au recrutement de Toulon (Jug. transcrit à Toulon, le 19 sept. 1919, acte n° 228).
Fils de Dominique GUGLIELMACCI, né le 2 décembre 1842 à Calenzana (Haute-Corse), ouvrier cordonnier, et de Marguerite Joséphine Félicie BATTAGLIA, née le 14 mars 1848 à Toulon, ouvrière ; époux ayant contracté mariage à Toulon, le 6 novembre 1865 (Registre des actes de mariage de la ville de Toulon, Année 1865, f° 210, acte n° 413 – Registre des actes de naissance de la ville de Toulon, Année 1885, f° 200, acte n° 1.573). Célibataire.
— PIERRET Georges Auguste, né le 2 mai 1898 à Paris (XVIIIe Arr.) et y domicilié, Apprenti-marin, Matricule n° 45.043 – 1 [Jug. transcrit à Paris (XVIIIe Arr.), le 12 juill. 1920].
Fils naturel d’Elvire TONNELET, journalière (Registre des actes de naissance du XVIIIe Arr. de Paris, Année 1898, f° 31, n° 2.225). Légitimé par le mariage de cette dernière avec Édouard Julien PIERRET, chaudronnier, union célébrée à Paris (XVIIIe Arr.), le 29 février 1904 (Ibid.). Célibataire.
Bonjour à tous,
Marins déclarés disparus en mer le 26 mai 1918 avec le dundée Raymond dans la traversée de Cardiff à Reykjavik
(Jugement déclaratif de décès rendu le 3 mai 1919 par le Tribunal civil de première instance de Dunkerque, transcrit à Dunkerque, le 12 juillet 1920)
(Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1920, f° 128, acte n° 402)
(Jugement rectificatif rendu le 12 juin 1920 par le même tribunal, transcrit à Dunkerque, le 12 juillet 1920)
(Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1920, f° 128, acte n° 403)
« Le Procureur de la République près le même Tribunal à l’honneur d’exposer ce qui suit. Le vingt-six avril mil neuf cent dix-huit, le dundée Raymond, du port de Dunkerque, partait de Cardiff portant un chargement de charbon à destination de Reykjavik (Islande). Depuis ce jour, on est sans nouvelles du navire et aucune épave provenant de ses débris n’a été recueillie ou signalée ; aucun membre de l’équipage n’a donné de ses nouvelles. Des voiliers du même type effectuant la traversée de Cardiff à Reykjavik, dans un délai de vingt à trente jours, le Raymond aurait donc dû arriver au plus tard en Islande le vingt-six mai mil neuf cent dix-huit. Il y a donc lieu de supposer, bien qu’aucune épave n’ait été recueillie, que le dundée Raymond a péri corps et biens, soit qu’il ait été coulé par un sous-marin ennemi, soit qu’il ait été victime d’un accident de mer. [...] »
[Judiciairement déclarés « Morts pour la France »]
[7]
État-major
[2]
— LABOUR Étienne, né le 14 décembre 1878 à Montoir-de-Bretagne (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –) et y domicilié. Capitaine, capitaine au cabotage (Brevet du 20 juill. 1904), inscrit à Saint-Nazaire, n° 359 – provenant des inscrits définitifs, f° 3.905, n° 905 –; classe 1898, n° 3.317 au recrutement de Saint-Nazaire.
Fils d’Étienne LABOUR, né le 4 octobre 1845 à Montoir-de-Bretagne et y décédé, le 30 janvier 1905, maître puis capitaine au cabotage, et d’Anne Marie Élise LABOUR, née le 28 juillet 1847 à Montoir-de-Bretagne et y décédée, le 9 septembre 1900, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Montoir-de-Bretagne, Année 1878, f° 19, acte n° 121 –). Époux d’Étiennette Gertrude LEFEUVRE, née le 16 novembre 1881 à Trignac, commune de Montoir-de-Bretagne, avec laquelle il avait contracté mariage à Montoir-de-Bretagne, le 15 novembre 1905 (Registre des actes de mariage de la commune de Montoir-de-Bretagne, Année 1905, f° 27, acte n° 51).
Petit-fils maternel d’Auguste LABOUR, marin, disparu en Manche fin Septembre 1853.
Par décision du Sous-secrétaire à la Marine en date du 9 octobre 1916 (J.O. 14 oct. 1916, p. 9.020), félicité pour la bonne tenue des postes d’équipage et le bon entretien de la goélette Printemps, armée à Noirmoutier du 10 mai 1915 au 6 décembre 1916, bâtiment dont il exerçait alors le commandement.
— BYL Arthur Jean François, né le 19 novembre 1881 à Rosendaël (Nord) et y domicilié. Maître d’équipage, inscrit à Dunkerque, n° 3.486.
Fils de François Joseph Albert BYL, né le 25 octobre 1856 à Coudekerque-Branche (Nord), marin, et d’Ernestine Julie DUVAL, née le 5 avril 1862 à Rosendaël, ouvrière puis « ménagère » ; époux ayant contracté mariage à Rosendaël, le 5 octobre 1880 (Registre des actes de mariage de la commune de Rosendaël, Année 1880, f° 22, acte n° 36 – Registre des actes de naissance de la commune de Rosendaël, Année 1881, suppl. f° 8, acte n° 260). Époux d’Alphonsine Marie Jenny HAEUW, avec laquelle il avait contracté mariage à Malo-les-Bains (Nord), le 2 novembre 1915 (Ibid.).
Équipage
[5]
[Ordre alphabétique]
Marins du commerce
[3]
— FAHY Fernand Louis Clément, né le 17 février 1885 à Rosendaël (Nord) et y domicilié. Matelot, inscrit à Dunkerque, n° 3.960.
Fils de François Xavier FAHY, né le 29 décembre 1855 à Téteghem (Nord), « travailleur en vin », et d’Emma Marie Louise NAVE, née le 5 octobre 1859 à Coudekerque-Branche (Nord), « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Rosendaël, Année 1885, f° 11, acte n° 42). Époux de Marie Jeanne BRYCKAERT, avec laquelle il avait contracté mariage à Malo-les-Bains (Nord), le 28 décembre 1916 (Ibid.).
— FLOURIOT Eugène, né le 7 juillet 1881 à Plouha (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et domicilié à Paimpol (– d° –). Matelot, inscrit à Paimpol, n° 40.464 ; classe 1901, n° 34 au recrutement de Saint-Brieuc.
Fils de Vincent FLOURIOT, né vers 1847, manœuvre, et de Jeanne Yvonne LE DISQUÉ, née vers 1853, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Plouha, Année 1881, f° 32, acte n° 62). Époux de Marie Eugénie CHANCEREL, avec laquelle il avait contracté mariage à Plouha, le 27 janvier 1906 (Registre des actes de mariage de la commune de Plouha, Année 1906, f° 12, acte n° 11).
— JÉGOU Auguste Marie, né le 23 février 1888 à Plouézec (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –) et y domicilié. Matelot, inscrit à Paimpol, n° 30.519.
Fils de François Marie JÉGOU, né vers 1850, maître au cabotage, et de Marie Marguerite LE MEUR, née vers 1854, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Plouézec, Année 1888, f° 7, acte n° 12). Célibataire.
Marins de l’État
[2]
— GUGLIELMACCI Gabriel Marius Louis, né le 15 novembre 1885 à Toulon (Var) et y domicilié, Matelot de 2e classe fusilier breveté, Matricule n° 39.832 – 5 ; classe 1905, n° 1.435 au recrutement de Toulon (Jug. transcrit à Toulon, le 19 sept. 1919, acte n° 228).
Fils de Dominique GUGLIELMACCI, né le 2 décembre 1842 à Calenzana (Haute-Corse), ouvrier cordonnier, et de Marguerite Joséphine Félicie BATTAGLIA, née le 14 mars 1848 à Toulon, ouvrière ; époux ayant contracté mariage à Toulon, le 6 novembre 1865 (Registre des actes de mariage de la ville de Toulon, Année 1865, f° 210, acte n° 413 – Registre des actes de naissance de la ville de Toulon, Année 1885, f° 200, acte n° 1.573). Célibataire.
— PIERRET Georges Auguste, né le 2 mai 1898 à Paris (XVIIIe Arr.) et y domicilié, Apprenti-marin, Matricule n° 45.043 – 1 [Jug. transcrit à Paris (XVIIIe Arr.), le 12 juill. 1920].
Fils naturel d’Elvire TONNELET, journalière (Registre des actes de naissance du XVIIIe Arr. de Paris, Année 1898, f° 31, n° 2.225). Légitimé par le mariage de cette dernière avec Édouard Julien PIERRET, chaudronnier, union célébrée à Paris (XVIIIe Arr.), le 29 février 1904 (Ibid.). Célibataire.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: RAYMOND — Dundée — Armement Dekeirel & Hardebolle, Dunkerque.
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Bonsoir à tous,
■ L’un des associés de l’armement Dekeirel & Hardebolle.
— DEKEIREL Georges Jean Charles, né le 5 novembre 1861 à Dunkerque (Nord) et décédé le ... à ... (...). Domicilié à Dunkerque, au 5, rue Dupouy.
• Fils de Benjamin Édouard DEKERIEL, né le 16 novembre 1833 à Dunkerque et décédé le 23 mai 1863 à Marcq-en-Barœul (Nord), commis négociant, et d’Élisa Henriette HARDEBOLLE, née le 24 octobre 1831 à Dunkerque ; époux ayant contracté mariage à Dunkerque, le 14 février 1859 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1859, f° 17, acte n° 27 – Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1861, f° 205, acte n° 815).
• Petit-fils de :
– Jean-Louis DEKEIREL, né le 31 juillet 1797 à Dunkerque et décédé le 12 février 1876 à Marcq-en-Barœul, tailleur d’habits, chevalier de la Légion d’honneur (27 déc. 1830), et de Marie Antoinette DIGRÉ, sans profession, son épouse.
– Pierre Arnoult HARDEBOLLE, décédé le 23 octobre 1858 à Dunkerque, cordonnier, et de Marie Jeanne Grégoire MUYSAERT, « marchande cordonnier », son épouse.
• Époux d’Hortense Charlotte Thérèse DESAEGHER, née le 13 février 1865 à Dunkerque, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Dunkerque, le 8 novembre 1886 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1865, f° 168, acte n° 277). Fille de Jules Victor DESAEGHER, marchand de nouveautés, et de Célina Léonie Charlotte SMAGGHE (Ibid.).
En 1935, gérant de la Société d’armements à la grande pêche et au cabotage, qui armait alors 10 navires pour la pêche en Islande, dont 5 à Gravelines et 5 à Paimpol (Revue générale du froid et des industries frigorifiques, 1935, p. 285).
A la même date, président du Tribunal de commerce de Dunkerque ; vice-président fondateur du Crédit maritime de Dunkerque.
Par décret du 29 juillet 1935 (J.O. 4 août 1935, p. 8.462), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la légion d’honneur.
Bonsoir à tous,
■ L’un des associés de l’armement Dekeirel & Hardebolle.
— DEKEIREL Georges Jean Charles, né le 5 novembre 1861 à Dunkerque (Nord) et décédé le ... à ... (...). Domicilié à Dunkerque, au 5, rue Dupouy.
• Fils de Benjamin Édouard DEKERIEL, né le 16 novembre 1833 à Dunkerque et décédé le 23 mai 1863 à Marcq-en-Barœul (Nord), commis négociant, et d’Élisa Henriette HARDEBOLLE, née le 24 octobre 1831 à Dunkerque ; époux ayant contracté mariage à Dunkerque, le 14 février 1859 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1859, f° 17, acte n° 27 – Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1861, f° 205, acte n° 815).
• Petit-fils de :
– Jean-Louis DEKEIREL, né le 31 juillet 1797 à Dunkerque et décédé le 12 février 1876 à Marcq-en-Barœul, tailleur d’habits, chevalier de la Légion d’honneur (27 déc. 1830), et de Marie Antoinette DIGRÉ, sans profession, son épouse.
– Pierre Arnoult HARDEBOLLE, décédé le 23 octobre 1858 à Dunkerque, cordonnier, et de Marie Jeanne Grégoire MUYSAERT, « marchande cordonnier », son épouse.
• Époux d’Hortense Charlotte Thérèse DESAEGHER, née le 13 février 1865 à Dunkerque, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Dunkerque, le 8 novembre 1886 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1865, f° 168, acte n° 277). Fille de Jules Victor DESAEGHER, marchand de nouveautés, et de Célina Léonie Charlotte SMAGGHE (Ibid.).
En 1935, gérant de la Société d’armements à la grande pêche et au cabotage, qui armait alors 10 navires pour la pêche en Islande, dont 5 à Gravelines et 5 à Paimpol (Revue générale du froid et des industries frigorifiques, 1935, p. 285).
A la même date, président du Tribunal de commerce de Dunkerque ; vice-président fondateur du Crédit maritime de Dunkerque.
Par décret du 29 juillet 1935 (J.O. 4 août 1935, p. 8.462), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la légion d’honneur.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.