CAMARGUE - Dragueur auxiliaire

[GENEAMAR]

Bonjour à tous...,

CAMARGUE Dragueur auxiliaire (1915 - 1919)

Chantier

ROUEN
Mis à flot : 1912.
En service : 01.02.1915.
Retiré : 21.01.1919.

Observations

Remorqueur.
Réquisitionné à MARSEILLE; CORFOU.
1951 : Démoli.

i]Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II, 1870-2006, LV Jean-Michel Roche, Imp. Rezotel-Maury Millau, 2005 [/i]

Cordialement Malou

[GENEAMAR]

Bonjour à tous...,

BERGEON Jules

Né le 1er mai 1881 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1898, Aspirant le 5 octobre 1901; port CHERBOURG. En 1903, sur croiseur "D'ESTRÉES", Division navale de l'Océan Atlantique (Cdt Henri SUISSE). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1903. Au 1er janvier 1904, port CHERBOURG. Le 5 janvier 1906, Second du sous-marin "PROTÉE", 1ère Flottille de sous-marins des Mers de CHINE (Cdt Lucien ANCELIN). Au 1er janvier 1908, sur le croiseur "LALANDE", Escadre de Méditerranée (Cdt Émile BÉNARD dit FLEURY). Le 12 décembre 1908, Second sur un torpilleur de la 5ème Flottille de torpilleurs de la Méditerranée à ORAN (Cdt Achille DEGRENAND). Au 1er janvier 1911, Second sur le contre-torpilleur "ORIFLAMME", 2ème Escadre (Cdt Célestin LAPOINTE). Lieutenant de vaisseau le 12 août 1911. Au 1er janvier 1912, Officier en instruction à l'École des Officiers torpilleurs de TOULON. Officier breveté Torpilleur. Au 1er janvier 1914, sur le cuirassé "MARCEAU", École des torpilleurs (Cdt D'ADHÉMAR de CRANSAC). En 1915, Commandant le dragueur "CAMARGUE", il est cité à l'ordre de l'Armée navale : "Commandant la CAMARGUE. Officier plein d'allant, toujours heureux de marcher. A dirigé, à plusieurs reprises avec succès, des opérations de dragage, en particulier, le 4 avril, sous le feu intense des batteries.".Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de guerre. En décembre 1916, cet Officier aurait été nommé Commandant du torpilleur "ÉPIEU" (cf dbu55 - pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... _676_1.htm. Au 1er janvier 1918, port CHERBOURG. --- Officier de la Légion d'Honneur. Capitaine de corvette le 12 décembre 1919. Le 1er juin 1920, détaché en congé sans solde et Hors cadre à la Société anonyme "La Manutention Marocaine".
[:geneamar:8]

[Memgam]

Bonjour,

Camargue était un remorqueur de la Compagnie générale de navigation HPLM de l'agence de Port Saint Louis du Rhône qui, avec Artois, Provence et Avenir, assurait des remorquages de chalands entre Port Saint Louis du Rhône et Marseille et entre le port phocéen et Cette (maintenant Sète).

Camargue, construit par les chantiers de la Compagnie Générale HPLM à Rouen en 1912, armé à Port Saint-Louis du Rhône.
134 tjb, 29,60 x 5,99 3,14 (cr) m, machine compound 300 cv à 95 t/mn, 10 noeuds, équipage de 6 hommes.

refondu en 1945 et acquis par Auguste Marcellin (Marseille) en 1950, démoli en 1957.

Pendant la Grande guerre, a appartenu aux forces navales françaises aux Dardanelles, au sein de la flottille de dragueurs, (Poupée, CF de Courtois de Langlade, commandant la flottille), au sein de la 2 ème escadrille et commandé par le LV Bergeon. Cité à l'ordre du jour (JO du 3 décembre 1919) dans la division du contre-amiral Guépratte.

A voir aussi : Le sujet "Poupée" dans le forum.

Source : Bureau Veritas 1930, Registre n° 274.
Paul Bois, Armements marseillais, CCIMP, 1992.
Bernard Le Sueur, La grande batellerie, 150 ans de la Compagnie générale de navigation, coédition, 1995.
Alain Naveteur et Robert-Jean Daubourg, Le remorquage, images et témoignages, Cahier n° 35, février 1996.
Jean Labayle-Couhat, French warships of world war I, Ian Allan, 1974.
A. Thomazi, La guerre navale aux Dardanelles, Payot, 1926.

Cordialement.

[Rutilius]

Bonjour à tous,


■ Historique (complément).


— Février 1915 : Affecté à la 2e Escadrille de la Flottille de dragueurs des Dardanelles ; alors commandé par le lieutenant de vaisseau Jules BERGEON.

Placée sous l’autorité du capitaine de frégate Pierre Ferdinand Maxime de COURTOIS de LANGLADE, commandant le patrouilleur auxiliaire et ex-yacht Poupée, cette flottille était ainsi constituée :

• 1re Escadrille.

– Henriette, ex-yacht (Lieutenant de vaisseau Marie Achille Édouard Pierre AUVERGNY).
– Ishkeul (Premier-maître patron pilote OLLIVIER).
– Jules-Couette (Premier-maître patron pilote Aristide Louis CAGNIER).
– Marius-Chambon (Lieutenant de vaisseau Paul Marie Joseph BLANC).
– Pioche (Lieutenant de vaisseau Charles François Henri ROUZAUD).
– Râteau (Lieutenant de vaisseau Émile Victor FAURIE).

• 2e Escadrille.

– Charrue (Officier de 2e classe des équipages de la flotte Yves Louis SERGENT).
– Herse (Lieutenant de vaisseau Jacques Lucien BOISSARIE).
– Provence-III (Lieutenant de vaisseau Louis Théophile LITRÉ).
– Madrague (Premier-maître patron pilote LE MANCHEC).
– Marseillais-XVIII (Lieutenant de vaisseau Maurice Alphonse Marie Albert THIERRY).
– Marseillais-XXVIII (Premier-maître patron pilote E. LE GALL).
– Rove (Premier-maître patron pilote Édouard Isaïe PRUD’HOMME).

• Bases flottantes successives.

– Ville-de-Rabat (Lieutenant de vaisseau Joseph Alexandre Jean THÉRON).
– Arcturus (Lieutenant de vaisseau auxiliaire Louis Gustave GUFFLET).


(Pierre Ferdinand Maxime de COURTOIS de LANGLADE : « Une flottille française aux Dardanelles (1915). Les Patrouilles en Méditerranée centrale (1917 ~ 1918). », préface du commandant Auguste THOMAZI, Impr. Girouard & Richou, Saumur, 1936, 227 p., avec cartes, croquis et planches. – p. 4 à 6.)

[Rutilius]

■ Le commandant du dragueur de mines Camargue aux Dardanelles.


— BERGEON Jules, né le 1er mai 1881 à ... (...) et décédé le ... à ... (...). Lieutenant de vaisseau.

Fils d’Henri Auguste Helvétius BERGEON, ancien élève de l’École centrale de Lyon (1873), Directeur de la Compagnie du gaz d’Aix-en-Provence (en Octobre 1911), et de Louise Marie ÆSCHIMANN. Époux de Marguerite BUJARD, avec laquelle il avait contracté mariage en 1911.


Objet d’un témoignage officiel de satisfaction avec inscription au calepin (Arr. 12 mai 1915 attribuant des récompenses au personnel qui s’est plus particulièrement distingué aux combats des Dardanelles, J.O., 13 mai 1915, p. 3.061).




(p. 3.063)


Cité à l’ordre du jour de l’armée dans les termes suivants (Déc. 9 juill. 1915, J.O., 10 juill. 1915, p. 4.681) :

« Bergeon (J.), lieutenant de vaisseau commandant la Camargue : officier plein d’allant toujours heureux de marcher. A dirigé à plusieurs reprises avec succès des opérations de dragage, en particulier le 4 avril, sous le feu intense des batteries. »


Inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur dans les termes suivants (Arr. 19 août 1915, J.O., 21 août 1915, p. 5.859) :

« M. Bergeon (J.), lieutenant de vaisseau, commandant la Camargue : officier d'une grande énergie et d’un calme imperturbable. Au cours des dragages effectués aux Dardanelles, son bâtiment a été atteint par trois obus, dont l’un a percé la chaudière en la criblant d’éclats. A réussi à sauver son navire et à le sortir du détroit. Cité à l’ordre du jour de l’armée. »

[Rutilius]

Bonsoir à tous,


■ Citations à l’ordre de l’armée consécutives aux opérations de dragage effectuées par la Camargue aux Dardanelles.


• Journal officiel du 1er août 1915, p. 5.288.


« Deschamps (Louis), premier maître patron pilote, Toulon 4533, de la Camargue : a donné au cours des dragages effectués sous le feu de l’ennemi l’exemple du plus grand calme et du plus grand sang-froid. »

« Guérin, quartier-maître mécanicien réserviste de la Camargue : chef de quart dans la machine au moment de l’explosion d’un obus, a su prendre, en conservant la plus grande présence d’esprit, les mesures nécessaires, restant à son poste, bien que le compartiment fut envahi par des gaz irrespirables. »

« Joulin (Alcide), matelot mécanicien, 15544-4, de la Camargue : est resté à son poste, bien que le compartiment de la machine ait été envahi par les gaz irrespirables de l’explosion, et continué à exécuter les ordres qu’il recevait, avec le plus grand sang-froid. »