Bonjour,
Dans les journaux de bord de l'Isère, on trouve bien les fournitures de charbon à divers bâtiments qui viennent accoster.
On trouve également un petit-cahier d'écolier "appartenant à Marthe-Solange, commencé le 24 juillet 1917, Entrée en Gironde des bâtiments" (SS Y 277, page 991) 40 pages mais seulement deux remplies.
Cordialement.
ISÈRE ― Bâtiment de commandement à poste fixe.
Re: ISÈRE ― Bâtiment de commandement à poste fixe.
Bonjour,
Extrait du journal de bord de l'Isère, bâtiment (SS Y 277, page 993).
Mardi 31 octobre 1916,
Engageante accoste à bâbord et commence son charbon
Fouras accoste et nous donne de l'eau
11h15, Engageante termine son charbon (14 t) et largue
le Fouras accoste à sa place et commence son charbon
12h30 Francette et Lys appareillent
12h40 Fouras termine son charbon (16t)
12h40 Fouras largue du bord avec les permissionnaires vers le Verdon
14h10 Le Baron Davilliers accoste et commence son charbon
15h15 Le Baron Davilliers termine son charbon
16h00 Le Baron Devilliers largue
16h30 Le Lys et la Francette arrivent au mouillage
17h30 Le Fouras accoste avec les permissionnaires
Le 13 mai 1917, le cargo Gyptis II livre du charbon à l'Isère (SS Y 277, page 1086)
L'Isère est alors au Verdon et l'est encore le 17 août 1917 (SS Y 277, page 1140).
Cordialement
Extrait du journal de bord de l'Isère, bâtiment (SS Y 277, page 993).
Mardi 31 octobre 1916,
Engageante accoste à bâbord et commence son charbon
Fouras accoste et nous donne de l'eau
11h15, Engageante termine son charbon (14 t) et largue
le Fouras accoste à sa place et commence son charbon
12h30 Francette et Lys appareillent
12h40 Fouras termine son charbon (16t)
12h40 Fouras largue du bord avec les permissionnaires vers le Verdon
14h10 Le Baron Davilliers accoste et commence son charbon
15h15 Le Baron Davilliers termine son charbon
16h00 Le Baron Devilliers largue
16h30 Le Lys et la Francette arrivent au mouillage
17h30 Le Fouras accoste avec les permissionnaires
Le 13 mai 1917, le cargo Gyptis II livre du charbon à l'Isère (SS Y 277, page 1086)
L'Isère est alors au Verdon et l'est encore le 17 août 1917 (SS Y 277, page 1140).
Cordialement
Memgam
Re: ISÈRE ― Bâtiment de commandement à poste fixe.
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Bonsoir à tous,
En résumé, jusqu’en Avril 1917, l’Isère a exclusivement servi de charbonnière à l’usage des petits bâtiments de patrouilles de la Division des flottilles de l’océan, à partir de cette date et jusqu’en Juin 1917, de bâtiment de commandement du chef de la 7e Escadrille de patrouille de la Division de patrouille de Gascogne et de charbonnière à l’usage des bâtiments de ladite escadrille, puis, après Juin 1917, de nouveau exclusivement de charbonnière à l’usage des mêmes bâtiments.
Par une dépêche du Ministre de la Marine en date du 16 mars 1917, furent en effet créées, en lieu et place de la Division des flottilles de l’Océan, trois divisions de patrouilles : la Division des patrouilles de Normandie, la Division des patrouilles de Bretagne et la Division des patrouilles de Gascogne. Toutes étaient placées sous le commandement d’un capitaine de frégate ; dans un premier temps, celui-ci fut directement rattaché au Ministre de la Marine ; à partir du 1er septembre 1917, il releva de l’autorité du contre-amiral, commandant supérieur des Patrouilles de l’Océan et de la Manche, basé à Brest ; enfin, à compter du 1er novembre 1917, et pour une plus grande efficacité, il fut placé sous l’autorité du préfet maritime territorialement compétent.
Chacune des trois escadrilles qui composaient la Division des patrouilles de Gascogne était également commandée par un capitaine de frégate. Elle comprenait environ 13 bâtiments de patrouille, deux canonnières, des petits chalutiers, dont le nombre était fonction de l’importance des activités de pêche à protéger, ainsi que quelques vedettes.
• Lieutenant de vaisseau Louis Marie Émile ARDEN : « Patrouilles de Gascogne et de Leixões (du 16 mars 1917 à la fin de la guerre) », École supérieure de guerre navale, Session de 1924, 51 p. et cinq schémas annexés.
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9 ... ascogne%22
La Division des patrouilles de Gascogne était commandée par le capitaine de frégate Louis Auguste JULIEN-LAFERRIÈRE, né le 31 août 1870 à Saintes (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime –) et décédé le 6 décembre 1946 à Paris (... Arr.).
—> http://ecole.nav.traditions.free.fr/off ... _louis.htm
Bonsoir à tous,
En résumé, jusqu’en Avril 1917, l’Isère a exclusivement servi de charbonnière à l’usage des petits bâtiments de patrouilles de la Division des flottilles de l’océan, à partir de cette date et jusqu’en Juin 1917, de bâtiment de commandement du chef de la 7e Escadrille de patrouille de la Division de patrouille de Gascogne et de charbonnière à l’usage des bâtiments de ladite escadrille, puis, après Juin 1917, de nouveau exclusivement de charbonnière à l’usage des mêmes bâtiments.
Par une dépêche du Ministre de la Marine en date du 16 mars 1917, furent en effet créées, en lieu et place de la Division des flottilles de l’Océan, trois divisions de patrouilles : la Division des patrouilles de Normandie, la Division des patrouilles de Bretagne et la Division des patrouilles de Gascogne. Toutes étaient placées sous le commandement d’un capitaine de frégate ; dans un premier temps, celui-ci fut directement rattaché au Ministre de la Marine ; à partir du 1er septembre 1917, il releva de l’autorité du contre-amiral, commandant supérieur des Patrouilles de l’Océan et de la Manche, basé à Brest ; enfin, à compter du 1er novembre 1917, et pour une plus grande efficacité, il fut placé sous l’autorité du préfet maritime territorialement compétent.
Chacune des trois escadrilles qui composaient la Division des patrouilles de Gascogne était également commandée par un capitaine de frégate. Elle comprenait environ 13 bâtiments de patrouille, deux canonnières, des petits chalutiers, dont le nombre était fonction de l’importance des activités de pêche à protéger, ainsi que quelques vedettes.
• Lieutenant de vaisseau Louis Marie Émile ARDEN : « Patrouilles de Gascogne et de Leixões (du 16 mars 1917 à la fin de la guerre) », École supérieure de guerre navale, Session de 1924, 51 p. et cinq schémas annexés.
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9 ... ascogne%22
La Division des patrouilles de Gascogne était commandée par le capitaine de frégate Louis Auguste JULIEN-LAFERRIÈRE, né le 31 août 1870 à Saintes (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime –) et décédé le 6 décembre 1946 à Paris (... Arr.).
—> http://ecole.nav.traditions.free.fr/off ... _louis.htm
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: ISÈRE ― Bâtiment de commandement à poste fixe.
Bonjour,
L'Isère, dernier état, au service des sous-marins allemands à Lorient sur le Scorff, de 1940 à 1943.
Source : Pierre Froger, chronique du ship-lover, identification des photographies de navires de guerre, les navires français sous pavillon allemand pendant la guerre 1939-1945, Neptunia n° 79, Eté 1965.
Cordialement.
L'Isère, dernier état, au service des sous-marins allemands à Lorient sur le Scorff, de 1940 à 1943.
Source : Pierre Froger, chronique du ship-lover, identification des photographies de navires de guerre, les navires français sous pavillon allemand pendant la guerre 1939-1945, Neptunia n° 79, Eté 1965.
Cordialement.
Memgam
Re: ISÈRE ― Bâtiment de commandement à poste fixe.
Bonjour,
Du premier au dernier plan :
Le transport de rade amphidrome Le Port-Louis surnommé le navire hôpital parce qu'il faisait la navette entre l'arsenal et l'hôpital maritime de Port-Louis (1867-1936).
Le sous-marin Iris, (1936-1950).
Le transport Isère (1866-1943).
Le tout en 1936 au port de Lorient.
Source : Pierre Froger, photos curios, Neptunia n° 119 du 3ème trimestre 1975.
Cordialement.
Du premier au dernier plan :
Le transport de rade amphidrome Le Port-Louis surnommé le navire hôpital parce qu'il faisait la navette entre l'arsenal et l'hôpital maritime de Port-Louis (1867-1936).
Le sous-marin Iris, (1936-1950).
Le transport Isère (1866-1943).
Le tout en 1936 au port de Lorient.
Source : Pierre Froger, photos curios, Neptunia n° 119 du 3ème trimestre 1975.
Cordialement.
Memgam