Albert LV,
Le Musée de la Marine à Paris vient de faire rélaiser de nouveaux clichés des oeuvres figurant dans le livre de René Pinard et Marc Elder.
Les seuls dessins que je pourrais considérés avoir été réalisés à bord du Nomadic sont celles illustrant des marins, le capitaine (avec le porte-voie) et la timonerie. Pourriez-vous confirmer svp ?
Les autres planches montrent des chalutiers.
Je vous en remercie d'avance.
Cordialement,
Philippe
NOMADIC - Patrouilleur auxiliaire
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Re: NOMADIC - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour,
Les 5 planches illustrant des marins sont bien exécutées à bord du Nomadic. Certains détails ne trompent pas : le télégraphe tribord, conduites d'aération, ...
Une planche doit illustrer le capitaine ou l'officier responsable, quelqu'un a-t-il une photo du Capitaine Levillain ?
Merci d'avance
Cordialement,
Philippe
Les 5 planches illustrant des marins sont bien exécutées à bord du Nomadic. Certains détails ne trompent pas : le télégraphe tribord, conduites d'aération, ...
Une planche doit illustrer le capitaine ou l'officier responsable, quelqu'un a-t-il une photo du Capitaine Levillain ?
Merci d'avance
Cordialement,
Philippe
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Re: NOMADIC - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour,
LV du Réau de la Gaignonnière Henri
Né le 2 avril 1880 à Poitiers et décédé le 27 janvier 1964 à Thuré.
Entre dans la Marine en 1898. Obtient le grade d'Enseigne le 5 octobre 1903.
Marié le 22 avril 1909.
Réserviste à Lorient à partir du 8 decembre 1911.
Affecté au début de la première guerre à la brigade des fusillers-marins.
Affecté au front en ovtobre 1914, il est Blessé à la tête lors de la bataille de Beerst le 19 octobre 1914 et cité à l'ordre du jour de la brigade. Fin de convalescence le 5/02/1915.
Inscrit au tableau spécial pour le grade de Chevalier de la Légion d'Honneur , pour prendre rang du 8 avril 1916 :
"L'enseigne de vaisseau de 1è classe de réserve du Réau de la Gaignonnière Henri Marie Gabiele; affecté au début de la guerre à la brigade des fusillers marins; blessé le 19 actobre 1914 à l'attaque de Beerst, a été cité à l'ordre du jour de la brigade. A peine guéri de sa blessure, a repris du service; vient de faire preuve en qualité de commandant d'arraisonneur, de qualités professionnelles et d'un esprit d'initiative remarquable dans l'exécution d'opérations de dragages. (Croix de guerre)
Il est promu Lieutenant de Réserve le 23 avril 1916.
Le 12 avril 1917, prend les fonctions de Directeur des dragages de la Basse-Loire. Le 28 avril 1917, il reçoit l'ordre de visiter les navires 'TRAFFIC' et 'NOMADIC' "en vue d'examiner lequel de ces deux bâtiments pourra recevoir le chef des dragages de la Basse-Loire et s'entendre avec les autorités du port (Cherbourg) sur les aménagements qu'il y aurait lieu de faire , si c'est nécessaire pour le logment à bord d'un officier et d'un 1er maître."
Commandant du NOMADIC jusqu'au 18 décembre 1917, date à laquelle il devient Chef de la police de navigation à Nantes.
Quitte la Marine en 1919.
Devient Maire de Saint-Hilaire de Mortagne jusqu'en juin 1944.
Décédé en inhumé à Thuré en 1964.
Il eut 3 fils et 9 petits-enfants dont l'un épousa une petite cousine de l'ancien Président Giscard d'Estaing.
LV du Réau de la Gaignonnière Henri
Né le 2 avril 1880 à Poitiers et décédé le 27 janvier 1964 à Thuré.
Entre dans la Marine en 1898. Obtient le grade d'Enseigne le 5 octobre 1903.
Marié le 22 avril 1909.
Réserviste à Lorient à partir du 8 decembre 1911.
Affecté au début de la première guerre à la brigade des fusillers-marins.
Affecté au front en ovtobre 1914, il est Blessé à la tête lors de la bataille de Beerst le 19 octobre 1914 et cité à l'ordre du jour de la brigade. Fin de convalescence le 5/02/1915.
Inscrit au tableau spécial pour le grade de Chevalier de la Légion d'Honneur , pour prendre rang du 8 avril 1916 :
"L'enseigne de vaisseau de 1è classe de réserve du Réau de la Gaignonnière Henri Marie Gabiele; affecté au début de la guerre à la brigade des fusillers marins; blessé le 19 actobre 1914 à l'attaque de Beerst, a été cité à l'ordre du jour de la brigade. A peine guéri de sa blessure, a repris du service; vient de faire preuve en qualité de commandant d'arraisonneur, de qualités professionnelles et d'un esprit d'initiative remarquable dans l'exécution d'opérations de dragages. (Croix de guerre)
Il est promu Lieutenant de Réserve le 23 avril 1916.
Le 12 avril 1917, prend les fonctions de Directeur des dragages de la Basse-Loire. Le 28 avril 1917, il reçoit l'ordre de visiter les navires 'TRAFFIC' et 'NOMADIC' "en vue d'examiner lequel de ces deux bâtiments pourra recevoir le chef des dragages de la Basse-Loire et s'entendre avec les autorités du port (Cherbourg) sur les aménagements qu'il y aurait lieu de faire , si c'est nécessaire pour le logment à bord d'un officier et d'un 1er maître."
Commandant du NOMADIC jusqu'au 18 décembre 1917, date à laquelle il devient Chef de la police de navigation à Nantes.
Quitte la Marine en 1919.
Devient Maire de Saint-Hilaire de Mortagne jusqu'en juin 1944.
Décédé en inhumé à Thuré en 1964.
Il eut 3 fils et 9 petits-enfants dont l'un épousa une petite cousine de l'ancien Président Giscard d'Estaing.
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Re: NOMADIC - Patrouilleur auxiliaire
Voici un lien vers un reportage au JT de la RTBF. Le tournage a eu lieu le 31 mai 2013 le jour de l'inauguration du Nomadic :
http://www.rtbf.be/video/detail_belfast ... id=1834841
http://www.rtbf.be/video/detail_belfast ... id=1834841
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Re: NOMADIC - Patrouilleur auxiliaire
Le canon de 90mm à bord du Nomadic lorsqu'il était dragueur auxiliaire à Saint-Nazaire
Photographie 1918 : collection Philippe Delaunoy
Photographie 1918 : collection Philippe Delaunoy
NOMADIC — Patrouilleur auxiliaire.
Bonjour à tous,
_________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Du RÉAU de LA GAIGNONNIÈRE Henri Marie Gabriel
Né le 2 avril 1880 à Poitiers (Vienne) et décédé le 27 janvier 1964 au château de la Barbelinière, sis à Thuré (Vienne).
Fils d’Henri Marie Xavier du RÉAU de LA GAIGNONNIÈRE, propriétaire, et de Marie MERLAND de LA MAUFREYRE, sans profession, son épouse, domiciliés à Saint-Hilaire-de-Mortagne (Vendée). Époux de Marthe Marie Anne de LA FLEURIAYE [Châtellerault (Vienne), 4 déc. 1877 ~ Thuré (Vienne), 28 mars 1952], avec laquelle il avait contracté mariage à Thuré, le 22 octobre 1907. (Base Léonore, Dossier 19800035/588/66646)
En Juin 1896 (J.O. 21 juin 1896, p. 3.420), autorisé à subir à Cherbourg les épreuves orales du concours d’entrée à l’École navale.
En Juin 1897 (J.O. 23 juin 1897, p. 3.509), à nouveau autorisé à subir à Paris les épreuves orales du concours d’entrée à l’École navale.
En Juin 1898 (J.O. 21 juin 1898, p. 3.820), à nouveau autorisé à subir à Paris les épreuves orales du concours d’entrée à l’École navale.
Admis à l’École navale à la suite du concours de l’année 1898, étant classé 69e sur 76 élèves (Déc. min. 10 sept. 1898, J.O. 18 sept. 1896, p. 5.750).
Nommé au grade d’aspirant de 2e classe à compter du 1er août 1900, étant classé 52e sur 74 élèves (Déc. min. 7 août 1898, J.O. 8 août 1898, p. 5.269). Embarque le 5 octobre 1900, à Brest, sur le bâtiment-école d’application Duguay-Trouin.
Promu au grade d’aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1901, étant classé 52e sur 73 élèves (D. 7 août 1901, J.O. 10 août 1901, p. 5.058). Affecté au port de Lorient (J.O. 11 août 1901, p. 5.124) et destiné à l’Escadre du Nord (Ibid.).
Au 1er janvier 1902, embarqué sur le cuirassé Courbet, de l’Escadre du Nord.
En Mars 1902, désigné pour embarquer sur le croiseur l’Isly le 2 avril 1902, à Lorient (J.O. 9 mars 1902, p. 1.773).
Au 1er janvier 1903, embarqué sur le cuirassé Formidable, de l’Escadre du Nord.
Promu au grade d’enseigne de vaisseau à compter du 5 octobre 1903 (D. 21 sept. 1903, J.O. 23 sept. 1903, p. 5.917).
Au 1er janvier 1906, embarqué sur la canonnière Zélée, de la Division navale de l’Océan Pacifique.
En Décembre 1906, désigné d’office pour suivre à Lorient les cours du Bataillon des apprentis fusiliers (J.O. 12 déc. 1906, p. 8.225).
Breveté officier fusilier le 31 mai 1907 (Déc. min. 31 mai 1907, J.O. 4 juin 1907, p. 3.908).
Au 1er janvier 1908, lieutenant de la 3e Compagnie à l’École des fusiliers marins, à Lorient.
A compter du 1er juin 1908, placé pour six mois en congé sans solde pour affaires personnelles, avec distraction de la liste d’embarquement (J.O. 15 mai 1908, p. 3.384).
A compter du 8 décembre 1908, placé en congé sans solde et hors cadre pour servir à la société Sautter-Harlé & Cie, société d’ingénierie établie à Paris, au 26, avenue de Suffren (XVe Arr.), et spécialisée dans la construction de turbo-machines et d’équipements électriques — notamment de groupes électrogènes, mais aussi de feux destinés à la signalisation des côtes (J.O. 6 déc. 1908, p. 8.366).
Par décision présidentielle du 28 décembre 1911 (J.O. 30 déc. 1911, p. 10.660), est acceptée la démission de son grade. En conséquence, est rayé des contrôles de l’activité à la date du 8 décembre 1911 (Ibid.).
En Janvier 1912 (D. 24 janv. 1912, J.O. 27 janv. 1912, p. 941), nommé au grade de lieutenant de vaisseau de 1re classe dans la réserve de l’armée de mer à compter du 8 décembre 1911, date de sa radiation des contrôles de l’activité. Rattaché au port de Lorient.
En Novembre 1913 (J.O. 8 nov. 1913, p. 9.793), maintenu sur sa demande dans la réserve de l’armée de mer.
En Octobre 1914, affecté comme lieutenant à la 8e Compagnie du 2e Bataillon du 2e Régiment de fusiliers marins.
De Février 1915 à Février 1917, exerce le commandement du dragueur Kerdonis.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 avril 1916 (J.O. 10 avr. 1916, p. 2.988 ; rectif. J.O. 11 avr. 1916, p. 3.036), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :
« L'enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve du Réau de la Gaignonnière (Henri-Marie-Gabriel) : affecté au début de la guerre à la Brigade de fusiliers marins ; blessé le 19 octobre 1914 à l’attaque de Beerst, a été cité à l’ordre du jour de la brigade. A peine guéri de sa blessure, a repris du service ; vient de faire preuve, en qualité de commandant d’arraisonneur, de qualités professionnelles et d’un esprit d’initiative remarquables dans l’exécution d’opérations de dragages.
La nomination ci-dessus comporte l’attribution de la Croix de guerre avec palme. »
Par décret du 23 avril 1916 (J.O. 24 avr. 1916, p. 3.529), promu au grade de lieutenant de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer.
Le 12 avril 1917, nommé Directeur des dragages de la Basse-Loire, à Saint-Nazaire (Ordre n° 277 du commandant de la Marine à Saint-Nazaire daté du même jour).
D’Août à Décembre 1917, exerce à ce titre le commandement du dragueur auxiliaire Nomadic, réquisitionné à Cherbourg.
Du 18 décembre 1917 au 15 février 1919, exerce à Nantes les fonctions de Chef de la police de la navigation .
Renvoyé dans ses foyers le 15 février 1919.
Fils d’Henri Marie Xavier du RÉAU de LA GAIGNONNIÈRE, propriétaire, et de Marie MERLAND de LA MAUFREYRE, sans profession, son épouse, domiciliés à Saint-Hilaire-de-Mortagne (Vendée). Époux de Marthe Marie Anne de LA FLEURIAYE [Châtellerault (Vienne), 4 déc. 1877 ~ Thuré (Vienne), 28 mars 1952], avec laquelle il avait contracté mariage à Thuré, le 22 octobre 1907. (Base Léonore, Dossier 19800035/588/66646)
En Juin 1896 (J.O. 21 juin 1896, p. 3.420), autorisé à subir à Cherbourg les épreuves orales du concours d’entrée à l’École navale.
En Juin 1897 (J.O. 23 juin 1897, p. 3.509), à nouveau autorisé à subir à Paris les épreuves orales du concours d’entrée à l’École navale.
En Juin 1898 (J.O. 21 juin 1898, p. 3.820), à nouveau autorisé à subir à Paris les épreuves orales du concours d’entrée à l’École navale.
Admis à l’École navale à la suite du concours de l’année 1898, étant classé 69e sur 76 élèves (Déc. min. 10 sept. 1898, J.O. 18 sept. 1896, p. 5.750).
Nommé au grade d’aspirant de 2e classe à compter du 1er août 1900, étant classé 52e sur 74 élèves (Déc. min. 7 août 1898, J.O. 8 août 1898, p. 5.269). Embarque le 5 octobre 1900, à Brest, sur le bâtiment-école d’application Duguay-Trouin.
Promu au grade d’aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1901, étant classé 52e sur 73 élèves (D. 7 août 1901, J.O. 10 août 1901, p. 5.058). Affecté au port de Lorient (J.O. 11 août 1901, p. 5.124) et destiné à l’Escadre du Nord (Ibid.).
Au 1er janvier 1902, embarqué sur le cuirassé Courbet, de l’Escadre du Nord.
En Mars 1902, désigné pour embarquer sur le croiseur l’Isly le 2 avril 1902, à Lorient (J.O. 9 mars 1902, p. 1.773).
Au 1er janvier 1903, embarqué sur le cuirassé Formidable, de l’Escadre du Nord.
Promu au grade d’enseigne de vaisseau à compter du 5 octobre 1903 (D. 21 sept. 1903, J.O. 23 sept. 1903, p. 5.917).
Au 1er janvier 1906, embarqué sur la canonnière Zélée, de la Division navale de l’Océan Pacifique.
En Décembre 1906, désigné d’office pour suivre à Lorient les cours du Bataillon des apprentis fusiliers (J.O. 12 déc. 1906, p. 8.225).
Breveté officier fusilier le 31 mai 1907 (Déc. min. 31 mai 1907, J.O. 4 juin 1907, p. 3.908).
Au 1er janvier 1908, lieutenant de la 3e Compagnie à l’École des fusiliers marins, à Lorient.
A compter du 1er juin 1908, placé pour six mois en congé sans solde pour affaires personnelles, avec distraction de la liste d’embarquement (J.O. 15 mai 1908, p. 3.384).
A compter du 8 décembre 1908, placé en congé sans solde et hors cadre pour servir à la société Sautter-Harlé & Cie, société d’ingénierie établie à Paris, au 26, avenue de Suffren (XVe Arr.), et spécialisée dans la construction de turbo-machines et d’équipements électriques — notamment de groupes électrogènes, mais aussi de feux destinés à la signalisation des côtes (J.O. 6 déc. 1908, p. 8.366).
Par décision présidentielle du 28 décembre 1911 (J.O. 30 déc. 1911, p. 10.660), est acceptée la démission de son grade. En conséquence, est rayé des contrôles de l’activité à la date du 8 décembre 1911 (Ibid.).
En Janvier 1912 (D. 24 janv. 1912, J.O. 27 janv. 1912, p. 941), nommé au grade de lieutenant de vaisseau de 1re classe dans la réserve de l’armée de mer à compter du 8 décembre 1911, date de sa radiation des contrôles de l’activité. Rattaché au port de Lorient.
En Novembre 1913 (J.O. 8 nov. 1913, p. 9.793), maintenu sur sa demande dans la réserve de l’armée de mer.
En Octobre 1914, affecté comme lieutenant à la 8e Compagnie du 2e Bataillon du 2e Régiment de fusiliers marins.
De Février 1915 à Février 1917, exerce le commandement du dragueur Kerdonis.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 avril 1916 (J.O. 10 avr. 1916, p. 2.988 ; rectif. J.O. 11 avr. 1916, p. 3.036), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :
« L'enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve du Réau de la Gaignonnière (Henri-Marie-Gabriel) : affecté au début de la guerre à la Brigade de fusiliers marins ; blessé le 19 octobre 1914 à l’attaque de Beerst, a été cité à l’ordre du jour de la brigade. A peine guéri de sa blessure, a repris du service ; vient de faire preuve, en qualité de commandant d’arraisonneur, de qualités professionnelles et d’un esprit d’initiative remarquables dans l’exécution d’opérations de dragages.
La nomination ci-dessus comporte l’attribution de la Croix de guerre avec palme. »
Par décret du 23 avril 1916 (J.O. 24 avr. 1916, p. 3.529), promu au grade de lieutenant de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer.
Le 12 avril 1917, nommé Directeur des dragages de la Basse-Loire, à Saint-Nazaire (Ordre n° 277 du commandant de la Marine à Saint-Nazaire daté du même jour).
D’Août à Décembre 1917, exerce à ce titre le commandement du dragueur auxiliaire Nomadic, réquisitionné à Cherbourg.
Du 18 décembre 1917 au 15 février 1919, exerce à Nantes les fonctions de Chef de la police de la navigation .
Renvoyé dans ses foyers le 15 février 1919.
_________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Dernière modification par Rutilius le mar. sept. 18, 2018 9:31 am, modifié 1 fois.
Re: NOMADIC - Patrouilleur auxiliaire
LE VILLAIN Albert Alexandre
Né le 4 mai 1877 à ... (...) et décédé le ... à ... (...).
En Octobre 1902, admis à l’École préparatoire des élèves officiers, à Brest, étant classé 14e sur 17 élèves (Déc. min. 23 oct. 1902, J.O. 26 oct. 1902, p. 6.979). Alors second maître mécanicien.
A compter du 3 octobre 1905, nommé au grade de premier maître élève officier de 2e classe (D. 6 oct. 1905, J.O. 8 oct. 1905, p. 5.969). Alors premier maître élève officier, étant immatriculé au 1er dépôt, n° 15.519—1. Affecté au port de Cherbourg (J.O. 11 oct. 1905, p. 6.029).
En Janvier 1906, désigné pour faire partie de l’état-major du croiseur de 3e classe Lavoisier, appelé à entrer en armement à Lorient, le 1er mars 1906 (J.O. 31 janv. 1906, p. 688).
En Décembre 1906, désigné pour embarquer sur l’Adour au Tonkin (J.O. 4 déc. 1906, p. 8.041).
Le 8 mars 1909, entre dans l’administration de l’Indochine en qualité de lieutenant de port de 1re classe.
En 1910, lieutenant de port de 1re classe à Saigon (Annuaire général de l’Indochine française. Année 1910, p. 61).
Le 1er juillet 1911, nommé capitaine de port de 2e classe à Saigon.
En 1912, adjoint au capitaine de port de Saigon (Annuaire général de l’Indochine française. Année 1912, p. 651). Même situation en 1914 (Annuaire général de l’Indochine française. Année 1914, p. 70).
En 1915, adjoint au chef de la Division de Saigon (Annuaire général de l’Indochine française. Année 1915, p. 52).
En 1916, signalé « mobilisé en France » (Annuaire général de l’Indochine française. Année 1916, p. 420).
Par décret du 23 avril 1916 (J.O. 24 avr. 1916, p. 3.529), promu au grade de lieutenant de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer.
De Décembre 1917 à Avril 1919, exerce le commandement du dragueur auxiliaire Nomadic.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 5 mai 1919 (J.O. 7 mai 1919, p. 4.716), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier à compter du 3 mars 1919.
Après guerre, de nouveau capitaine de port de 1re classe à Saigon (Annuaire général de l’Indochine. Partie commerciale. Année 1922, p. 48 ; ibid. Année 1923, p. 50 ; ibid. Année 1924, p. 50). Même situation de 1926 (Annuaire administratif de l’Indochine. Année 1926, p. 50) à 1930 (Annuaire administratif de l’Indochine. Année 1928, p. 84).
En 1931, directeur de l’exploitation du port de Saigon — vraisemblablement par intérim — (Annuaire administratif de l’Indochine. Année 1931, p. 108). En 1932, de nouveau capitaine de port de 1re classe à Saigon (Annuaire administratif de l’Indochine. Année 1932, p. 117).
Re: NOMADIC - Patrouilleur auxiliaire
MÉNIGOZ François Victor
Né le 24 décembre 1878 à Froideconche (Haute-Saône) et décédé le 31 août 1961 à ... (...). Fils de François Sylvain MÉNIGOZ, domestique, et de Marie Louise GUSTIN, journalière, son épouse.
A compter du 1er avril 1902, promu au grade de second maître mécanicien théorique (Déc. min. 22 mars 1902, J.O. 23 mars 1902, p. 2.120). Alors quartier-maître mécanicien, matricule 32.749–5.
En Septembre 1904 (Déc. min. 8 sept. 1904, J.O. 10 sept. 1904, p. 5.567), déclaré admissible à subir les épreuves d’admission au cours des élèves officiers .
En Septembre 1906 (Déc. min. 14 sept. 1906, J.O. 15 sept. 1906, p. 6.300), de nouveau déclaré admissible à subir les épreuves d’admission au cours des élèves officiers. Alors second maître mécanicien torpilleur embarqué sur le vaisseau mixte Algésiras, bateau-école des torpilles.
Par décision du Ministre de la Marine en date du 10 octobre 1906 (J.O. 12 oct. 1906, p. 6.873), admis à l’École des élèves officiers, à Brest.
A compter du 1er octobre 1907, nommé au grade de premier maître élève-officier de 2e classe (Déc. min. 27 août 1907, J.O. 28 août 1907, p. 6.181).
A compter du 1er octobre 1909, nommé au grade d’enseigne de vaisseau, étant attaché au port de Toulon (D. 9 oct. 1909, J.O. 11 oct. 1909, p. 10.191). Classé 4e sur 9 promus (J.O. 19 oct. 1909, p. 10.377).
En Décembre 1909 (J.O. 18 déc. 1909, p. 11.933), désigné pour embarquer sur le cuirassé Jauréguiberry, de la 2e Escadre, ledit bâtiment ayant alors Oran pour port d’attache.
... / ...
Par décret en date du 21 juin 1917 (J.O. 22 juin 1917, p. 4.814), promu au grade de lieutenant de vaisseau (1er tour ; ancienneté).
De fin Avril 1919 au 2 juin 1919, exerce le commandement du dragueur auxiliaire Nomadic.
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 20 octobre 1919 (J.O. 21 oct. 1919, p. 11.656), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier pour prendre rang du 15 octobre 1919.
Par décision du Ministre de la Marine en date du 12 décembre 1919 (J.O. 16 déc. 1919, p. 14.601), honoré du témoignage officiel de satisfaction suivant :
« Lieutenant de vaisseau Ménigoz (François-Victor) : a commandé le groupe de dragages de côtes du 3e secteur, avec beaucoup d’énergie, de compétence et de dévouement. »
Par décret en date du 14 mars 1920 (J.O. 16 mars 1920, p. 4.323), nommé au commandement du torpilleur de haute mer Cyclone, bâtiment école de chauffe, à Bizerte.
A compter du 1er mars 1921, placé en congé sans solde et en situation hors cadre pour servir aux ateliers de la Compagnie des chemins de fer de Bône~Guelma (Déc. min. 19 févr. 1921, J.O. 22 févr. 1921, p. 2.396).
Par décision du Ministre de la Marine en date du 1er mai 1922 (J.O. 2 mai 1922, p. 4.550), admis, à sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite à titre d’ancienneté de service. Rayé des contrôles de l’activité à la date du 8 mai 1922.
Par décret en date du 23 mai 1922 (J.O. 26 mai 1922, p. 5.517), nommé au grade de lieutenant de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer, demeurant affecté au port de Toulon.
Par décret en date du 10 décembre 1953 (J.O. ... déc. 1953, p. ...), promu au grade d’officier de la Légion d’honneur.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.