Jean-Guiton [II] — Navire à passagers — Société des bateaux à vapeur de l’Île de Ré ═ Dragueur auxi-liaire (1916~1919).
Bâtiment de 199 tx jb et de 75 tx jn construit en 1894. Lors de la déclaration de guerre, appartenait à la Société anonyme des bateaux à vapeur de l’Île de Ré [Siège social : Saint-Martin-en-Ré, rue de l’Arsenal].
Autre navire à passagers exploité à la même époque par la même société d'armement : Coligny, bâti-ment de 115 tx jb construit en 1876.
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IDNo: 27371
Year: 1894
Name: JEAN GUITON
Launch Date: 23.06.1894
Date of completion: 06.1894
Type: Ferry
Flag: FRA
Tons: 199
Yard No: 83
Country of build: GBR
Builder: Scott of Kinghorn
Location of yard: Kinghorn
Construit en 1876 par Jollet & Babin à Nantes, en 1930, il est toujours inscrit au L. R. sous le même nom de Coligny pour le compte de la Société Anonyme des Bateaux à Vapeur de l'ile de Ré, immatriculé à La Rochelle.
Le Coligny sera livré aux chalumeaux le 5 mars 1937 après soixante et une années de service.
Par ailleurs, selon Vichot, il existerait un autre JEAN GUITON Dragueur auxiliaire (1916-1929), vapeur de la Delmas réquisitionné, je dois chercher davantage.
Bien amicalement et bon week-end,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Par ailleurs, selon Vichot, il existerait un autre JEAN GUITON Dragueur auxiliaire (1916-1929 ?), vapeur de la Delmas réquisitionné
Recherches faites, il s'agit du même : la Delmas revend le Jean Guiton II (1894-1906 chez Delmas) en juin 1906 à la Société Anonyme des Bateaux à Vapeur de l'ile de Ré qui lui conserve son nom, immatriculé à La Rochelle.
Il sera démoli par un chantier local en 1920.
Quant au Jean Guiton I, (1867-1891 chez Delmas), ce serait le premier navire de la flotte Delmas. Il assurait également un service régulier entre La Rochelle et les iles de Ré, d'Oléron et dans les Pertuis. En 1892, il devient l'Antilope pour la Cie des Bateaux Omnibus de Rouen. Semble avoir été démoli sur place en 1896.
(sources Charles Limonier, la Cie Delmas-Vieljeux).
Amicalement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Construit par les chantiers J. Scott & C° de Kinghorn, Grande-Bretagne
Mis sur cale : 07.02.1894
Lancement : 13.07.1894
Mis en service (MM) : 22.11.1894
En service (MN) : 1916
Retiré (MN) : 1919
Retiré (MM) : 1920
Déplacement 200 t ; 170 tjb ; 40,65 (PP) x 6,10 x 2,75 m ; TE en charge 2,03 m ; 1 machine à vapeur type compound inclinée, à deux cylindres, d'une puissance de 276 CV, actionnant deux roues à aubes mobiles lui assurant une vitesse en service de 9 nœuds.
Effectifs : État-major et équipage : 10 ; passagers : 300.
Port d'attache : La Rochelle.
Principales dates & Observations :
Navire à passagers à pont couvert, à roues à aubes mobiles et en acier riveté. Le Jean Guiton, 2ème du nom, porte le patronyme d'une vieille famille de commerçants rochelais convertis au protestantisme, les Guiton, qui donnèrent à la ville plusieurs maires. Jean Guiton naquit en 1585 à La Rochelle où il fit ses études avant de rentrer dans la maison de commerce de son père. De 1600 à 1610. il navigua pour visiter les comptoirs rochelais à l'étranger et se familiarisa ainsi avec le métier d'armateur, de négociant et de navigateur. C'est en 1621 que débuta sa carrière publique, puisqu'il était nommé le 5 septembre amiral de la flotte rochelaise. La ville manifestait déjà son indépendance vis-à-vis de Louis XIII qui avait décidé de l'investir. La campagne navale de Jean Guiton commença par des succès. Mais en octobre 1622, la flotte rochelaise fut défaite devant l'Île de Ré par celle du Duc de Guise. Entre 1622 et 1627, il fut tour à tour négociateur et chef de guerre, et le 2 mai 1628, il devint maire de La Rochelle. C'est dans sa propriété de Repose-Pucelle qu'il mourut le 15 mars 1654 et fut enterré dans le cimetière protestant.
Le Jean Guiton assure la desserte passagère et fret des îles de Ré et d'Oléron au départ de La Rochelle.
1894 : Delmas Frères reçoit des chantiers anglais le remplaçant du Jean Guiton (I) qui commence à accuser le poids des ans. Traité de manière luxueuse, il ne correspond pas aux exigences commerciales de l'époque et oblige la compagnie à pratiquer des prix de passage plus élevés que sur les autres navires. Il sera revendu après quelques années d'exploitation.
06.1906: il est acquis par la Société Anonyme des Bateaux à Vapeurs de l'île de Ré qui lui conservera son nom.
18.02.1916 : le Jean Guiton est réquisitionné à La Rochelle et reconverti en dragueur auxiliaire. Il est alors affecté à La Pallice.
11.02.1919 : déréquisitionné
1920 : il est démoli par un chantier local.
Sources :
125 ans Delmas-Vieljeux, Charles Limonier, Marines Editions, 1999
Liste de la flotte de guerre française, Tome III, Bâtiments réquisitionnés, F. Lecalvé, mémoire, CCI Marseille, 1988
Répertoire des navires de guerre français, Jacques Vichot, Pierre Boucheix, refondu par Hubert Michéa, AAMM, 2003
Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II, 1870-2006, LV Jean-Michel Roche, Imp. Rezotel-Maury Millau, 2005
Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
CHAILLOU Célestin Benjamin né le 06/04/1885 à Saint-Juire-Champgillon (Vendée), Premier Maître Timonier - Décédé le 06/02/1919 (33 Ans) à l’hôpital Militaire de La Rochelle (Charente-Maritime (Charente-inférieure en 1914)) de grippe.
Cordialement,
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
Jean-Guiton [II] — Navire à passagers — Société anonyme des bateaux à vapeur de l’Île de Ré (1906~1920) ═ Dragueur auxiliaire (1916~1919).
Le navire à passagers Jean-Guiton fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :
— du 1er avril 1915 au 8 janvier 1918 ;
— du 15 mai au 25 juin 1918 ;
— du 6 août au 3 décembre 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 749.]
