Véga ― Patrouilleur auxiliaire (1915~1919). Flottille des chalutiers de la Méditerranée, 5e Escadrille de patrouilleurs.
Le patrouilleur auxiliaire Véga fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :
― du 11 novembre 1915 au 14 août 1918 ;
― du 8 octobre au 23 novembre 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 774.]
Le patrouilleur auxiliaire Véga fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :
― du 11 novembre 1915 au 14 août 1918 ;
― du 8 octobre au 23 novembre 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 774.]
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L’engagement du patrouilleur Véga avec deux sous-marins survenu le 2 décembre 1916
• Le Temps, n° 20.314, Samedi 17 février 1917,
p. 2, en rubrique « Marine ».
• Le Temps, n° 20.314, Samedi 17 février 1917,
p. 2, en rubrique « Marine ».
« CITATIONS. ― Sont cités à l’ordre de l’armée :
Le chalutier Véga : le 2 décembre 1916, sous l’énergique direction de son commandant, admirablement secondé par tout son équipage, a combattu, pendant une heure, deux sous-marins ennemis en surface, qui avaient sur lui une grosse supériorité d’artillerie. Par la précision de son tir, a mis en fuite ses deux adversaires.
Le premier maître temporaire Aliquot, commandant de ce chalutier, est également cité, ainsi que le lieutenant de vaisseau de réserve Pavy, commandant du croiseur auxiliaire Sant’Anna, et le commis-saire auxiliaire de 2e classe Baptifaut, embarqué sur ce croiseur auxiliaire. »
Le chalutier Véga : le 2 décembre 1916, sous l’énergique direction de son commandant, admirablement secondé par tout son équipage, a combattu, pendant une heure, deux sous-marins ennemis en surface, qui avaient sur lui une grosse supériorité d’artillerie. Par la précision de son tir, a mis en fuite ses deux adversaires.
Le premier maître temporaire Aliquot, commandant de ce chalutier, est également cité, ainsi que le lieutenant de vaisseau de réserve Pavy, commandant du croiseur auxiliaire Sant’Anna, et le commis-saire auxiliaire de 2e classe Baptifaut, embarqué sur ce croiseur auxiliaire. »
• Patrouilleur auxiliaire Véga ― Journal de navigation n° 2 / 1916 ― 13 sept. ~ 7 déc. 1916 ― :
Service historique de la Défense, Cote SS Y 619, p. num. 213.
Service historique de la Défense, Cote SS Y 619, p. num. 213.
« Journée du 2 décembre [1916]
8 h. 00 – Appareillé et sorti du port de Bastia.
11 h. 20 – Nd. S. Giraylia. D. = 1 mille.
11 h. 30 – Croisé le Wagram qui me signale la présence de deux sous-marins par 43° 03’ et 8° 47’. Continué route West.
13 h. 30 – Un sous-marin fait surface à 2.500 mètres dans le S. S.-W. Mis le cap dessus en route toute et canonné. Au 3e coup, il répond avec ses deux pièces. Un deuxième sous-marin fait surface dans l’E. S.-E. et m’attaque par l’arrière du temps que je livre combat au premier.
14 h. 00 – Le premier sous-marin fuit ; nous le poursuivons.
14 h. 15 – Le premier sous-marin à 6.000 mètres. Ses coups sont courts. Viré de bord sur le deuxième qui s’enfuit, route au S. S.-E.
14 h. 00 – Le premier sous-marin Le deuxième sous-marin cesse le feu.
15 h. 05 – A 8.000 mètres, tiré un obus.
15 h. 20 – Perdu de vue le sous-marin.
16 h. 15 – Arrivée du Notre-Dame-de-la-Mer sur les lieux.
16 h. 30 – Continué la croisière.
Minuit – Rien de particulier. »
Signé : J. Aliquot.
11 h. 20 – Nd. S. Giraylia. D. = 1 mille.
11 h. 30 – Croisé le Wagram qui me signale la présence de deux sous-marins par 43° 03’ et 8° 47’. Continué route West.
13 h. 30 – Un sous-marin fait surface à 2.500 mètres dans le S. S.-W. Mis le cap dessus en route toute et canonné. Au 3e coup, il répond avec ses deux pièces. Un deuxième sous-marin fait surface dans l’E. S.-E. et m’attaque par l’arrière du temps que je livre combat au premier.
14 h. 00 – Le premier sous-marin fuit ; nous le poursuivons.
14 h. 15 – Le premier sous-marin à 6.000 mètres. Ses coups sont courts. Viré de bord sur le deuxième qui s’enfuit, route au S. S.-E.
14 h. 00 – Le premier sous-marin Le deuxième sous-marin cesse le feu.
15 h. 05 – A 8.000 mètres, tiré un obus.
15 h. 20 – Perdu de vue le sous-marin.
16 h. 15 – Arrivée du Notre-Dame-de-la-Mer sur les lieux.
16 h. 30 – Continué la croisière.
Minuit – Rien de particulier. »
Signé : J. Aliquot.