Bonjour
J'ouvre le sujet à l'attention de SANABRI.
A bientot
EUGENE SCHNEIDER - 3 mats
- Terraillon Marc
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- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: EUGENE SCHNEIDER - 3 mats
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
- Terraillon Marc
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Re: EUGENE SCHNEIDER - 3 mats
Bonsoir
Voici la fiche du navire EUGENE SCHNEIDER (origine Miramar)
Single Ship Report for "5618502"
IDNo: 5618502 Year: 1902
Name: EUGENE SCHNEIDER Launch Date:
Type: barque Date of completion: 5.02
Flag: FRA Keel:
--------------------------------------------------------------------------------
Tons: 2314 Link:
DWT: 0 Yard No: 29
Length overall: Ship Design:
LPP: 84.5 Country of build:
Beam: 12.3 Builder: Nantais
Material of build: Location of yard: Nantes
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn): sail
--------------------------------------------------------------------------------
Naval or paramilitary marking :
A: *
End: 1926
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
- Terraillon Marc
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Re: EUGENE SCHNEIDER - 3 mats
Bonsoir
Voici une peinture du voilier EUGENE SCHNEIDER (Lislet) :
mesimages/40/EUGENE_SCHNEIDER_XX_1.jpg
A bientot![]()
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: EUGENE SCHNEIDER - 3 mats
Bonjour,
Merci, vraiment merci, je vais lire et regardez tout cela, et transmettre à ma famille.
Trop bien.
Merci, vraiment merci, je vais lire et regardez tout cela, et transmettre à ma famille.
Trop bien.
-
- Messages : 4029
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: EUGENE SCHNEIDER - 3 mats
Bonjour à tous,
EUGENE SCHNEIDER
Trois-mâts barque du type AMIRAL COURBET, lancé le 5 Avril 1902 pour la Société de Navigation Française qui devint plus tard la Société Nouvelle d’Armement et avant la guerre la Société Générale d’Armement. Immatriculé à Nantes.
Caractéristiques
Bâtiment à coffre
2218 tx JB environ 3000 tpl
Longueur 84,70 m Largeur 12,26 m Creux 6,89 m TE pleine charge 6,20 m
Cabestans à double couronne sur la dunette, permettant de hisser plus facilement les vergues du phare arrière.
Voici l’EUGENE SCHNEIDER photographié en 1902 (source Picture Australia)

Histoire
Pris au neuvage par le capitaine au long cours Mahé. Les commandants suivants furent les CLC Robard, Le Meilleur qui le commanda de nombreuses années et Govys, qui disparût avec le navire.
Le 22 Septembre 1910, au cours d’une traversée Liverpool – Callao avec un chargement de charbon, sous les ordres du capitaine Le Meilleur, le navire franchit le détroit de Lemaire et le cap Horn fut en vue. Les vents étant à l’ouest, il commença à louvoyer. C’est alors qu’une fumée fut aperçue, s’échappant du panneau avant. Le feu avait pris dans la cargaison. Il fut impossible de l’éteindre et la mer devenant mauvaise, le capitaine décida d’aller relâcher à Port Stanley (Iles Malouines/Falklands). Mais le 28 Septembre au soir, le vent sauta au SW et se mit à souffler en furie. Les hommes, à moitié asphyxiés par les fumées, devaient arroser en permanence la cale où la température atteignait 70°. Le capitaine décida de remonter en fuite sur Montevideo qu’il atteignit le 12 Octobre au soir, après un combat acharné contre le feu. Le navire fut échoué sur les vases de la rade, et il fallut le couler pour venir à bout de l’incendie.
Toutefois, les assureurs purent vendre la cargaison et le navire fut remis en état. Le sinistre avait coûté 112 000 f de l’époque.
L’équipage avait cependant montré, une fois de plus, dans des circonstances dantesques, quel type d’hommes étaient ces marins cap-horniers !
EUGENE SCHNEIDER traversa toute la Grande Guerre sans dommages.
Après le conflit, il fut l’un des rares grands voiliers à ne pas être désarmé et fut affecté au transport de bois de côte d’Afrique.
Dans la nuit du 24 au 25 Décembre 1926, (« nuit toujours redoutée des marins » précise le capitaine Lacroix) remontant de Manora sur Gand avec une cargaison de grumes lourdes (non flottantes), EUGENE SCHNEIDER était en Manche, par beau temps clair, tous feux allumés, à 30 milles au sud de Portland.
C’est alors que le vapeur anglais BURUTU, qui avait quitté Anvers le 22 pour l’Est africain, vint l’aborder par le travers du grand roof. Enfoncé comme un coin dans la coque du voilier, le vapeur le maintint à flot quelques instants et quatre hommes, les matelots Cariou, Huiban, Huet et Le Bihan, réussirent à sauter sur le BURUTU. Puis celui-ci fit arrière et se dégagea. Le voilier coula en moins d’une minute avec tout le reste de l’équipage. Le capitaine, resté à son poste avait juste eu le temps de crier « Sauvez-vous, sauvez-vous mes enfants ! »
Aucun marin ne fut repêché. Le matelot Cariou (dont le frère avait disparu dans le naufrage) précisa que l’équipage anglais de quart sur le vapeur semblait ahuri, ne comprenant pas ce qui s’était passé, et n’avait même pas trouvé le moindre cordage ou la moindre bouée à lancer aux malheureux. La bière avait dû couler à flots en cette nuit de Noël….
Sources : Lacroix, Randier et divers
Cdlt
EUGENE SCHNEIDER
Trois-mâts barque du type AMIRAL COURBET, lancé le 5 Avril 1902 pour la Société de Navigation Française qui devint plus tard la Société Nouvelle d’Armement et avant la guerre la Société Générale d’Armement. Immatriculé à Nantes.
Caractéristiques
Bâtiment à coffre
2218 tx JB environ 3000 tpl
Longueur 84,70 m Largeur 12,26 m Creux 6,89 m TE pleine charge 6,20 m
Cabestans à double couronne sur la dunette, permettant de hisser plus facilement les vergues du phare arrière.
Voici l’EUGENE SCHNEIDER photographié en 1902 (source Picture Australia)

Histoire
Pris au neuvage par le capitaine au long cours Mahé. Les commandants suivants furent les CLC Robard, Le Meilleur qui le commanda de nombreuses années et Govys, qui disparût avec le navire.
Le 22 Septembre 1910, au cours d’une traversée Liverpool – Callao avec un chargement de charbon, sous les ordres du capitaine Le Meilleur, le navire franchit le détroit de Lemaire et le cap Horn fut en vue. Les vents étant à l’ouest, il commença à louvoyer. C’est alors qu’une fumée fut aperçue, s’échappant du panneau avant. Le feu avait pris dans la cargaison. Il fut impossible de l’éteindre et la mer devenant mauvaise, le capitaine décida d’aller relâcher à Port Stanley (Iles Malouines/Falklands). Mais le 28 Septembre au soir, le vent sauta au SW et se mit à souffler en furie. Les hommes, à moitié asphyxiés par les fumées, devaient arroser en permanence la cale où la température atteignait 70°. Le capitaine décida de remonter en fuite sur Montevideo qu’il atteignit le 12 Octobre au soir, après un combat acharné contre le feu. Le navire fut échoué sur les vases de la rade, et il fallut le couler pour venir à bout de l’incendie.
Toutefois, les assureurs purent vendre la cargaison et le navire fut remis en état. Le sinistre avait coûté 112 000 f de l’époque.
L’équipage avait cependant montré, une fois de plus, dans des circonstances dantesques, quel type d’hommes étaient ces marins cap-horniers !
EUGENE SCHNEIDER traversa toute la Grande Guerre sans dommages.
Après le conflit, il fut l’un des rares grands voiliers à ne pas être désarmé et fut affecté au transport de bois de côte d’Afrique.
Dans la nuit du 24 au 25 Décembre 1926, (« nuit toujours redoutée des marins » précise le capitaine Lacroix) remontant de Manora sur Gand avec une cargaison de grumes lourdes (non flottantes), EUGENE SCHNEIDER était en Manche, par beau temps clair, tous feux allumés, à 30 milles au sud de Portland.
C’est alors que le vapeur anglais BURUTU, qui avait quitté Anvers le 22 pour l’Est africain, vint l’aborder par le travers du grand roof. Enfoncé comme un coin dans la coque du voilier, le vapeur le maintint à flot quelques instants et quatre hommes, les matelots Cariou, Huiban, Huet et Le Bihan, réussirent à sauter sur le BURUTU. Puis celui-ci fit arrière et se dégagea. Le voilier coula en moins d’une minute avec tout le reste de l’équipage. Le capitaine, resté à son poste avait juste eu le temps de crier « Sauvez-vous, sauvez-vous mes enfants ! »
Aucun marin ne fut repêché. Le matelot Cariou (dont le frère avait disparu dans le naufrage) précisa que l’équipage anglais de quart sur le vapeur semblait ahuri, ne comprenant pas ce qui s’était passé, et n’avait même pas trouvé le moindre cordage ou la moindre bouée à lancer aux malheureux. La bière avait dû couler à flots en cette nuit de Noël….
Sources : Lacroix, Randier et divers
Cdlt
olivier
Re: EUGENE SCHNEIDER - 3 mats
Bonjour,
Quel bonheur ce forum!!!
merci donc encore pour ces infos.
Voilà de mon côté ce que j'ai mis sur mon post:
pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 2340_1.htm
Voilà 2 photos du voilier Eugène Schneider:

et

Un petit livret de chanson, "Liberty song Book", que mon grand-père avait sur le voilier Eugène Schneider.

le sommaire:

et une particularité, "la Marseillaise" en anglais!

maintenant une enveloppe d'une lettre destination Buenos-Aires, toujours sur le volier Eugène Schneider:

Quel bonheur ce forum!!!
merci donc encore pour ces infos.
Voilà de mon côté ce que j'ai mis sur mon post:
pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 2340_1.htm
Voilà 2 photos du voilier Eugène Schneider:

et

Un petit livret de chanson, "Liberty song Book", que mon grand-père avait sur le voilier Eugène Schneider.

le sommaire:

et une particularité, "la Marseillaise" en anglais!

maintenant une enveloppe d'une lettre destination Buenos-Aires, toujours sur le volier Eugène Schneider:

Re: EUGENE SCHNEIDER - 3 mats
La perte du trois-mâts Eugène Schneider a fait l'objet d'un article d'une page "A bord d'un voilier" signé Albert Duval, capitaine au long cours, suivi de quatre photographies en deux pages, prises à bord, dans le n° 4376 du 15 janvier 1927 de l'hebdomadaire L'Illustration. Albert Duval est l'auteur des photos pour avoir embarqué précedemment à bord du voilier. En 1910, après 72 jours de mer, le 22 septembre, le feu s'était déclaré à bord dans la cargaison de charbon, en vue du Horn. Le 27, le capitaine Le Meilleur décide de faire demi-tour vers Port Stanley, aux îles Malouines. Les vents contraires l'en empêchent et il atteint Montevideo le 12 octobre, où le navire est échoué et sabordé pour éteindre le feu. Le navire est relevé et réparé. En 1921, il a un abordage avec le chalutier à vapeur français Coucy.
Memgam
Re: EUGENE SCHNEIDER - 3 mats
Bonsoir à tous,
• L’Ouest-Éclair – édition de Caen –, n° 9.197, Mardi 28 décembre 1926,
p. 6, en rubrique « Nouvelles maritimes ~ Marine de commerce ».


• L’Ouest-Éclair – édition de Caen –, n° 9.198, Mercredi 29 décembre 1926,
p. 8, en rubrique « Nouvelles maritimes ».



Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: EUGENE SCHNEIDER - 3 mats
Bonsoir à tous,
L’Eugène-Schneider


National Library of Australia – Trove
State Library of Victoria – Allan C. Green collection of glass negatives
Images H 91.325/2258 & H91.250/518

National Library of Australia – Trove
State Library of Western Australia
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: EUGENE SCHNEIDER - 3 mats
Bonjour,
Source : Albert Duval, A bord d'un grand voilier, L'Illustration n° 4376 du 15 janvier 1927.
Cordialement.


Source : Albert Duval, A bord d'un grand voilier, L'Illustration n° 4376 du 15 janvier 1927.
Cordialement.


Memgam