Bonjour à tous,
LA SOMME Cargo charbonnier de la Compagnie des Chemins de Fer du Nord (1917-1918)
Coulé le 29 Avril 1918 par l'UB-57 à 5 milles dans le WSW de Dungeness au cours d'une traversée Swansea-Dieppe
http://uboat.net/wwi/ships_hit/3451.html
La fiche Miramar :
IDNo: 1086263
Year: 1882
Name: MINIERA
Launch Date: 09.1882
Date of completion: 12.1882
Type: Cargo ship
Flag: GBR
Tons: 1432
Yard No: 108
Country of build: GBR
Builder: Evans
Location of yard: Liverpool
Material of build: I
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn):
Owner as Completed: Richards, Mills & Co, Liverpool
End: 1918
1899 : FROSSO (L. Zarifi)
1916 : EMMANUEL (A. A. Embiricos)
1917 : LA SOMME (Chemins de Fer du Nord)
Disposal Data:
sm/t 5nm WSW Dungeness 29.04.1918
http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/383960
Cordialement,
Franck
LA SOMME - Compagnie des Chemins de Fer du Nord
Re: LA SOMME - Compagnie des Chemins de Fer du Nord
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: LA SOMME - Compagnie des Chemins de Fer du Nord
Re,
LA SOMME
Compagnie des Chemins de Fer du Nord
1882
R. & J. Evans
1 477 tons
256,7 x 33,3 x 20,5
134 n.h.p.
Compound engines.
The French steamship La Somme [strike]struck a mine[/strike] and sank in the English Channel on April 29th, 1918.
Cordialement,
Franck
LA SOMME
Compagnie des Chemins de Fer du Nord
1882
R. & J. Evans
1 477 tons
256,7 x 33,3 x 20,5
134 n.h.p.
Compound engines.
The French steamship La Somme [strike]struck a mine[/strike] and sank in the English Channel on April 29th, 1918.
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: LA SOMME - Compagnie des Chemins de Fer du Nord
Bonjour Franck et tous
Extrait de mon dictionnaire des naufrages dans la Manche :
LA SOMME
Cie des Chemis de fer du Nord - 1882 - 1477 tonnes
Le vapeur français La Somme, de Swansea à Dieppe avec du charbon, a été torpillé et coulé le 29 Avril 1918 à 5 milles WSW de Dungeness par le sous-marin UB 57, Oblt z.S. Johannes Lohs.
Dans le Starke de 1882 :
473. MINIERA (iron) BR 1C
1,432 D. Richards, Liverpool 255.3 x 33.0
C R. & J. Evans & Co., Liverpool (9) #108 86263
84 - Richards, Mills & Co., Liverpool
91 - G. Tweedy & Co., Liverpool
93 - J. Mills, Liverpool
94 - Miniera SS. Co., Ltd. (Richards, Mills & Co.,mgrs.), Liverpool
99 - FROSSO L. Zarifi, Syra GR
01 - s/o (Z. Fitilis & Co., mgrs.)
06 - Bank of Athens (A. Maggiar, mgr.), Syra
09 - s/o (S. Rigopoulos, mgr.)
16 - EMMANUEL A. A. Embiricos, Spetsai
17 - LA SOMME Cie. des Chemins de Fer du Nord, Calais FR
Torp. and sunk by UB 57, 29 April 1918, 5 miles WSW of Dungeness, voy. Swansea - Dieppe
L'information selon laquelle il aurait heurté une mine est en erreur.
Amts
Yves
Extrait de mon dictionnaire des naufrages dans la Manche :
LA SOMME
Cie des Chemis de fer du Nord - 1882 - 1477 tonnes
Le vapeur français La Somme, de Swansea à Dieppe avec du charbon, a été torpillé et coulé le 29 Avril 1918 à 5 milles WSW de Dungeness par le sous-marin UB 57, Oblt z.S. Johannes Lohs.
Dans le Starke de 1882 :
473. MINIERA (iron) BR 1C
1,432 D. Richards, Liverpool 255.3 x 33.0
C R. & J. Evans & Co., Liverpool (9) #108 86263
84 - Richards, Mills & Co., Liverpool
91 - G. Tweedy & Co., Liverpool
93 - J. Mills, Liverpool
94 - Miniera SS. Co., Ltd. (Richards, Mills & Co.,mgrs.), Liverpool
99 - FROSSO L. Zarifi, Syra GR
01 - s/o (Z. Fitilis & Co., mgrs.)
06 - Bank of Athens (A. Maggiar, mgr.), Syra
09 - s/o (S. Rigopoulos, mgr.)
16 - EMMANUEL A. A. Embiricos, Spetsai
17 - LA SOMME Cie. des Chemins de Fer du Nord, Calais FR
Torp. and sunk by UB 57, 29 April 1918, 5 miles WSW of Dungeness, voy. Swansea - Dieppe
L'information selon laquelle il aurait heurté une mine est en erreur.
Amts
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Re: LA SOMME - Compagnie des Chemins de Fer du Nord
Bonjour à tous,
LA SOMME, cargo charbonnier de la Compagnie des Chemins de Fer du Nord porte l'indice (3) dans la base de données :
http://navires-14-18.com/admin/L.php?limite=40
Cordialement,
Franck
LA SOMME, cargo charbonnier de la Compagnie des Chemins de Fer du Nord porte l'indice (3) dans la base de données :
http://navires-14-18.com/admin/L.php?limite=40
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: LA SOMME - Compagnie des Chemins de Fer du Nord
Bonjour Yves,
Merci pour la précision, j'ai corrigé concernant la supposée mine,
Amitiés,
Franck
Merci pour la précision, j'ai corrigé concernant la supposée mine,
Amitiés,

Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
-
- Messages : 4029
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: LA SOMME - Compagnie des Chemins de Fer du Nord
Bonjour à tous,
Un complément sur le naufrage de LA SOMME.
Ne pas confondre ce navire avec le chalutier LA SOMME, devenu patrouilleur SOMME II, qui eut un engagement avec un sous-marin exactement le même jour, 29 Avril 1918, au large du cap Corse.
Equipage

Rapport de l’officier enquêteur
LA SOMME avait quitté Swansea avec une cargaison de briquettes et de charbon pour Dieppe.
Le 29 Avril 1918 à 23h00, le navire se trouve entre Royal Sovereign et Dungeness, faisant route à 8 nœuds en zigzaguant, route moyenne au N60E sur Folkestone.
Une détonation se fait entendre et une vedette anglaise qui patrouillait dans les parages s’éloigne et est perdue de vue.
(nota : on peut penser que cette détonation est le torpillage du vapeur anglais de 3867 t AUSTRALIER qui fut coulé à très peu de distance par l’ UB 57. La position de son naufrage est en effet 50°52 N et 00°58 E. Toutefois, l’heure n’est pas précisée.)
A 23h45, LA SOMME arrive à la position 50°52 N et 00°51 E lorsqu’une formidable détonation ébranle le navire. Une gerbe d’eau, de fumée et de débris s’élève à bâbord, entre le gaillard et le château, et retombe sur la passerelle, envahissant toutes les coursives. Le navire s’incline sur tribord et pique du nez. La partie avant s’étant sans doute complètement détachée, il se redresse peu après et revient droit.
Capitaine, second capitaine et timonier sont projetés de la passerelle jusqu’au spardeck. Le second capitaine n’a pas été revu. Tous les hommes de quart ou au repos se précipitent alors vers les embarcations, bien qu’aucun ordre n’ait été donné. Celle de bâbord, soufflée par l’explosion a disparu. Celle de tribord peut facilement être mise à l’eau, car le navire prend de la gîte sur tribord.
Le capitaine, étourdi par sa chute y prend place sans trop savoir où il est. Mais, se ressaisissant, il vide l’eau du canot, recueille deux hommes projetés à la mer et qui s’accrochaient aux débris du mât de misaine et rallie l’arrière de LA SOMME où il prend en remorque le radeau arrière.
N’ayant pu mettre à l’eau le petit canot, la plupart des hommes ont rallié l’arrière. Le quartier maître canonnier JAN, le seul à avoir gardé tout son sang froid, répartit alors les hommes entre le radeau arrière et le radeau milieu. Entre temps, le 2e mécanicien est parvenu à mettre à l’eau le petit canot. Il va prendre les hommes du radeau milieu, tandis que celui du capitaine prend ceux du radeau arrière.
Tout le monde est sauvé, sauf le second capitaine qui a disparu.
Le fait que les embarcations vont rester deux heures sans être inquiétées permet d’écarter l’hypothèse du sous-marin. Ne voyant aucun navire en vue, il aurait fait surface et se serait approché. LA SOMME a du sauter sur une mine.
A noter que les mécaniciens ont abandonné leur poste, laissant les chaudières sous pression et la machine en marche. Le 2e mécanicien Péricard est monté aussitôt jusqu’au château et ne s’est plus préoccupé de sa machine. C’est le chef mécanicien qui s’est aperçu cinq minutes plus tard que la machine était toujours en marche. Il est alors descendu avec le graisseur Pointard fermer le registre, rachetant ainsi une défaillance professionnelle de quelques instants.
Le maître d’équipage n’a pas fait acte de gradé. C’est le quartier maître canonnier Jan qui a dirigé l’évacuation.
La commission regrette que le capitaine ne soit pas revenu accoster la partie arrière qui flottait encore une heure après l’explosion. Il aurait pu retourner chercher les papiers du bord et vérifier qu’il n’y avait plus personne à sauver.
Le 2e mécanicien Péricard a manqué à son devoir de chef de quart.
Le peu d’ordre lors des opérations de sauvetage s’explique par le manque d’officiers et le manque d’exercices d’entraînement.
Seul le quartier maître Jan a montré un bel exemple de sang froid et de discipline militaire.
Le sous-marin attaquant
C’était donc l’ UB 57 de l’OL Johannes LOHS.
On trouve l’histoire de ce commandant sur ce lien.
http://www.uboat.net/wwi/men/commanders/182.html
Ce 29 Avril, UB 57 coulera en plus de LA SOMME et d’AUSTRALIER, le vapeur anglais de 4321 t BRODERICK. Il avait donc sans doute d’autres occupations que de rester près des embarcations. On peut d’ailleurs s’étonner de la conclusion bien rapide de l’officier enquêteur en constatant le torpillage de deux autres navires dans les mêmes parages.
(Nota pour le site uboat.net : il y a donc eu une victime, le 2e capitaine Admont)
Lettre du 6 Mars 1929 du Chef Mécanicien Nicolas DURIEZ au Directeur des Archives de la Marine
Nicolas DURIEZ est alors devenu Mécanicien d’Armement de la SAGA et demeure 22 rue du Président Poincaré à Dunkerque
« J’ai l’honneur de soumettre à votre bienveillance une petite requête dont voici l’objet.
En Mai 1918 une commission d’enquête s’est réunie à l’Inscription Maritime de Calais au sujet du naufrage par torpillage ou mine du vapeur LA SOMME, coulé le 29 Avril à minuit au large de Dungeness et sur lequel j’étais chef mécanicien. Des félicitations verbales m’avaient été adressées par la commission au sujet de ma conduite lors du naufrage de ce navire.
Comme je suis en train de réunir mon dossier pour une proposition de Légion d’Honneur, je vous serais très obligé si vous pouviez me fournir une copie des conclusions de la commission d’enquête pour joindre à mon dossier.
Je m’étais adressé à Monsieur Montador, Administrateur Principal à Boulogne sur Mer qui faisait partie de cette commission de Mai 1918. Il m’a répondu que le dossier avait été remis au Commandant de la Marine et que je pouvais m’adresser à votre service pour obtenir la copie en question. »
Voici la signature du chef mécanicien DURIEZ

Cdlt
Un complément sur le naufrage de LA SOMME.
Ne pas confondre ce navire avec le chalutier LA SOMME, devenu patrouilleur SOMME II, qui eut un engagement avec un sous-marin exactement le même jour, 29 Avril 1918, au large du cap Corse.
Equipage

Rapport de l’officier enquêteur
LA SOMME avait quitté Swansea avec une cargaison de briquettes et de charbon pour Dieppe.
Le 29 Avril 1918 à 23h00, le navire se trouve entre Royal Sovereign et Dungeness, faisant route à 8 nœuds en zigzaguant, route moyenne au N60E sur Folkestone.
Une détonation se fait entendre et une vedette anglaise qui patrouillait dans les parages s’éloigne et est perdue de vue.
(nota : on peut penser que cette détonation est le torpillage du vapeur anglais de 3867 t AUSTRALIER qui fut coulé à très peu de distance par l’ UB 57. La position de son naufrage est en effet 50°52 N et 00°58 E. Toutefois, l’heure n’est pas précisée.)
A 23h45, LA SOMME arrive à la position 50°52 N et 00°51 E lorsqu’une formidable détonation ébranle le navire. Une gerbe d’eau, de fumée et de débris s’élève à bâbord, entre le gaillard et le château, et retombe sur la passerelle, envahissant toutes les coursives. Le navire s’incline sur tribord et pique du nez. La partie avant s’étant sans doute complètement détachée, il se redresse peu après et revient droit.
Capitaine, second capitaine et timonier sont projetés de la passerelle jusqu’au spardeck. Le second capitaine n’a pas été revu. Tous les hommes de quart ou au repos se précipitent alors vers les embarcations, bien qu’aucun ordre n’ait été donné. Celle de bâbord, soufflée par l’explosion a disparu. Celle de tribord peut facilement être mise à l’eau, car le navire prend de la gîte sur tribord.
Le capitaine, étourdi par sa chute y prend place sans trop savoir où il est. Mais, se ressaisissant, il vide l’eau du canot, recueille deux hommes projetés à la mer et qui s’accrochaient aux débris du mât de misaine et rallie l’arrière de LA SOMME où il prend en remorque le radeau arrière.
N’ayant pu mettre à l’eau le petit canot, la plupart des hommes ont rallié l’arrière. Le quartier maître canonnier JAN, le seul à avoir gardé tout son sang froid, répartit alors les hommes entre le radeau arrière et le radeau milieu. Entre temps, le 2e mécanicien est parvenu à mettre à l’eau le petit canot. Il va prendre les hommes du radeau milieu, tandis que celui du capitaine prend ceux du radeau arrière.
Tout le monde est sauvé, sauf le second capitaine qui a disparu.
Le fait que les embarcations vont rester deux heures sans être inquiétées permet d’écarter l’hypothèse du sous-marin. Ne voyant aucun navire en vue, il aurait fait surface et se serait approché. LA SOMME a du sauter sur une mine.
A noter que les mécaniciens ont abandonné leur poste, laissant les chaudières sous pression et la machine en marche. Le 2e mécanicien Péricard est monté aussitôt jusqu’au château et ne s’est plus préoccupé de sa machine. C’est le chef mécanicien qui s’est aperçu cinq minutes plus tard que la machine était toujours en marche. Il est alors descendu avec le graisseur Pointard fermer le registre, rachetant ainsi une défaillance professionnelle de quelques instants.
Le maître d’équipage n’a pas fait acte de gradé. C’est le quartier maître canonnier Jan qui a dirigé l’évacuation.
La commission regrette que le capitaine ne soit pas revenu accoster la partie arrière qui flottait encore une heure après l’explosion. Il aurait pu retourner chercher les papiers du bord et vérifier qu’il n’y avait plus personne à sauver.
Le 2e mécanicien Péricard a manqué à son devoir de chef de quart.
Le peu d’ordre lors des opérations de sauvetage s’explique par le manque d’officiers et le manque d’exercices d’entraînement.
Seul le quartier maître Jan a montré un bel exemple de sang froid et de discipline militaire.
Le sous-marin attaquant
C’était donc l’ UB 57 de l’OL Johannes LOHS.
On trouve l’histoire de ce commandant sur ce lien.
http://www.uboat.net/wwi/men/commanders/182.html
Ce 29 Avril, UB 57 coulera en plus de LA SOMME et d’AUSTRALIER, le vapeur anglais de 4321 t BRODERICK. Il avait donc sans doute d’autres occupations que de rester près des embarcations. On peut d’ailleurs s’étonner de la conclusion bien rapide de l’officier enquêteur en constatant le torpillage de deux autres navires dans les mêmes parages.
(Nota pour le site uboat.net : il y a donc eu une victime, le 2e capitaine Admont)
Lettre du 6 Mars 1929 du Chef Mécanicien Nicolas DURIEZ au Directeur des Archives de la Marine
Nicolas DURIEZ est alors devenu Mécanicien d’Armement de la SAGA et demeure 22 rue du Président Poincaré à Dunkerque
« J’ai l’honneur de soumettre à votre bienveillance une petite requête dont voici l’objet.
En Mai 1918 une commission d’enquête s’est réunie à l’Inscription Maritime de Calais au sujet du naufrage par torpillage ou mine du vapeur LA SOMME, coulé le 29 Avril à minuit au large de Dungeness et sur lequel j’étais chef mécanicien. Des félicitations verbales m’avaient été adressées par la commission au sujet de ma conduite lors du naufrage de ce navire.
Comme je suis en train de réunir mon dossier pour une proposition de Légion d’Honneur, je vous serais très obligé si vous pouviez me fournir une copie des conclusions de la commission d’enquête pour joindre à mon dossier.
Je m’étais adressé à Monsieur Montador, Administrateur Principal à Boulogne sur Mer qui faisait partie de cette commission de Mai 1918. Il m’a répondu que le dossier avait été remis au Commandant de la Marine et que je pouvais m’adresser à votre service pour obtenir la copie en question. »
Voici la signature du chef mécanicien DURIEZ

Cdlt
Dernière modification par olivier 12 le lun. janv. 29, 2018 9:19 am, modifié 1 fois.
olivier
Re: LA SOMME - Compagnie des Chemins de Fer du Nord
Hi Olivier,...
(nota : on peut penser que cette détonation est le torpillage du vapeur anglais de 3867 t AUSTRALIER qui fut coulé à très peu de distance par l’ UB 57. La position de son naufrage est en effet 50°52 N et 00°58 E. Toutefois, l’heure n’est pas précisée.)
UB 57 sank AUSTRALIER at 05:30h that day (was under escort of destroyer ARUN),
BRODERICK was sunk at 17:26h and LA SOMME at 23:44h.
At 06:34h, 18:34h and 22:10h UB 57 missed other single steamers with her torpedoes !
And moreover, the next day at 00:36h and 02:26h the ELLA SAYER and UMBA were sunk and another steamer missed at 03:18h, so Oberleutnant zur See Lohs spent 9 torpedoes in less than 24 hours in that area !!!
Oliver