Bonsoir à tous,
■ Historique.
— 1903 : Pour la première fois dans l’armement français, embarquement comme médecin du bord d’une femme docteur en médecine.
― 3 mars 1905 : Étant alors commandé par le capitaine MARCANTINI, aborde par l’arrière et coule à l’en-trée du port de Sète le petit caboteur Planier (Capitaine OLIVIERI), de la Compagnie marseillaise de navi-gation à vapeur Fraissinet & Cie, bâtiment qui fut ultérieurement déclaré perte totale.
• Le Matin, n° 7.678, Samedi 4 mars 1905, p. 3.

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― Début 1909 : Envoyé au chantier de Port-Glasgow (Écosse, Royaume-Uni), de la Clyde Shipping Co., Ltd., pour changer ses chaudières et recevoir diverses transformations afin accroître sa vitesse.
• Navigazette, n° 1.034, Jeudi 18 février 1909, p. 5.

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― 9 avril 1917 : Alors qu’il allait de Port-Vendres à Alger avec des passagers militaires, par 37° 17’ N. et 2° 42’ E., soutient un engagement d’une heure trente avec le sous-marin allemand U-35 (Kapitänleutnant Lothar von ARNAULD de la PERIÈRE). Tire au total 43 obus avec ses deux pièces de 75 mm.
• Journal officiel du 9 mai 1917, p. 3.690.

― 9 septembre 1917 : Une révolte éclate à Port-Vendres parmi les soixante-treize détenus militaires em-barqués pour l’Algérie.
• Le Temps, n° 20.657, Samedi 26 janvier 1918,
p. 3, en rubrique « Tribunaux ».
« Condamnations à mort. ― [...] Le conseil de guerre de Montpellier a condamné, pour refus d’obéissance, voies de fait et rébellion envers des gendarmes, un nommé André Bernard, à la peine de mort et son complice Dominique Avena aux travaux forcés à perpétuité. Les faits s’étaient passés, le 9 septembre [1917] à Port-Vendres, à bord du vapeur Marsa, où une révolte éclata parmi soixante-treize détenus embarqués pour l’Algérie. »
• Le Matin, n° 20.657, Samedi 26 janvier 1918, p. 2.

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— AVENA Dominique Philippe, né le 5 juillet 1896 à Nice (Alpes-Maritimes). 2e canonnier, 81e Régiment d’artillerie lourde, matricule n° 10.647 au corps, classe 1916, n° 2.004 au recrutement de Nice.
[Détenu à l’atelier militaire de Bougie (Algérie). Peine amnistiée par la loi du 29 avril 1921 (J.O. 1er mai 1921, p. 5.288).]
― 1922 : Sert d’hôtel flottant lors de l’exposition coloniale de Marseille.
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