Cimetière de Marchovelette .

[Bernard Plumier]

J'ai fait mon service militaire dans le Génie, à Amay, près de Huy. Le fort de Marchovelette servait à ce moment-là (et peut-être encore de nos jours) de terrain de manoeuvre à l'Armée Belge pour l'entraînement à l'usage des explosifs.

C'est dans ce cadre que j'ai eu plusieurs fois l'occasion de la visiter, entre pétards de 100 grammes de tnt, bangalores sous fils de fer, charges creuses sur tôles, platic sur rails de fonte, et entonnoirs avec tnt en paillettes dans puits forés, le tout dans les fossés.

De mémoire, l'intérieur du fort est encore relativement en bon état (mais je n'ai pas pu pénétrer loin dans les souterrains. Sur le glacis, les coupoles ont été démontées, laissant béants les puits.

Ce site est à verser dans l'énorme quantité de sites de 14-18 qui sont propriété des Armées, et que l'on aimerait tant voir revenir au public pour enfin y faire le devoir de mémoire.

Je ne peux passer à côté du mémorial de Navarin en Champagne, sans penser qu'à côté des bidasses et des blindés modernes piétinent et abiment le champ de bataille du 25 septembre 1915, sur lequel tant de poilus sont tombés... gâchis...

Bernard

Bernard

[patrick mestdag]

Bonsoir

Merci Patrick pour le complément d’information sur les forts ,
C’est bien a savoir que tu t’y connais sur le sujet ,
Car cet une étude a elle même celle des forts ,
( Beaucoup de passionnées)

Tout comme celle des canons ,
Voir L’engin qui est dans la cour de Augustin,
il viens de m’envoyer cette photo



non elle est prise dans les Dolomites ,
l’endroit s’appelle Roveretto

Et pour le mot Panzer : pour moi aussi ,
cela signifie blindage, cuirassement.

Bernard oui c’est correct ,
le fort de Marchovelette est propriété de l’armée
Et n’est pas ouvert au public,
dommage pour les passionnées qui réclament son ouverture .
Mais voici une promenade dans cet endroit non accessible - interdit .
Plusieurs pages de photos sur le site
Marchovelette

cliquez a gauche sur le lien Marchovelette
et a chaque fois sur next en bas de la page
pour les foto’s suivantes
circuit souvenir pour Bernard .

Enjoy !
@+
Patrick

[patrick corbon]

Bonsoir à tous,

De rien Bernard, je suis un peu spécialisé dans la fortification. La traduction par mobile, je viens de vérifier, se retrouve dans le Minnssen, termes et sujets et dialogues militaires en français et en allemand de 1893. Pour Panzerschift, de fait ce doit être un bateau avec tourelles mobiles donc un par extension un cuirassé.

Pour Anvers j'ai quelques éléments sur le fort de Waelhem. Belles images de destructions.
En matière de fort allemand, si ça vous dit, vous pouvez aller voir sur le site de la feste Kaiser Wihelm II de Mutzig que nous restaurons. Vous devriez y voir de ces panzerturm et un fahrpanzer.
[/url]www.mutzig.net

Cordialement

[patrick corbon]

Bonsoir à tous,

Pour l'éthymologie de panzer j'ai demandé outre rhin. Vous aviez raison, c'est bien cuirassement. Pour le blindage de locaux, d'abris qui peuvent-être de différentes natures (bois, acier, fer laminé) ils employaient plutôt die biendung.

Cordialement

[bernard berthion]

Bonjour,
je n'ai pas l'intention de polémiquer avec Bernard, mais je pense que le camp de Suippes a permis de préserver le champ de plus de 4 ans de batailles .
Depuis quelques années, tous les deux ans, à l'occasion des portes ouvertes en septembre il est possible de découvrir ce champ de combats acharnés, les villages détruits, et quand on s'éloigne un peu de voir les tranchées, les sapes, les barbelés ......
Ailleurs les cultures ont repris le dessus et effacent tous les souvenirs ...... Les tranchées autour de Navarin et du Blanc Mont se nivellent lentement mais sûrement et tout devient aseptisé ....
Du haut du monument de Navarin, on peut méditer en regardant le camp ..... les bois de sapins de la Champagne pouilleuse devaient ressembler à ce que nous pouvons voir 90 ans plus tard ...
Cordialement BB

[bernard berthion]

Bonjour,
article lu dans l'Union de ce jour :


Musée de Sommepy-Tahure : de la guerre jusqu'au pardon
Le musée franco-américain de Sommepy-Tahure rappelle que le village fait partie des communes de la Marne qui ont le plus souffert de l'occupation allemande.

Souvenirs et vestiges d'un passé tragique.
LE village de Sommepy compte parmi les communes de la Marne qui ont le plus souffert de l'invasion allemande.
Point de mire des bombes incendiaires, Somme-py est détruit à 100 % en 1915.
Le comité d'association du souvenir de Sommepy-Tahure gère un patrimoine riche en objets, tenues, armes, et documents d'époque qu'il est possible de découvrir dans le musée franco-allemand.
Les membres de cette association sont des passionnés qui guident les visiteurs à travers le musée et les font replonger dans la tragique histoire du village et de ses habitants, mais aussi à travers la période de l'après-guerre, de la reconstruction et du pardon, avec le jumelage avec le village de Wassenach (Allemagne).
En 1915, la plupart des villageois de Sommepy ont fui et les Allemands ont occupé la zone.
Le 28 septembre 1918, SommePy est repris par le 19e régiment d'infanterie de Brest pour le centre du village, par les 22e Marines américaines pour la partie ouest, et par le 170e régiment d'infanterie d'Epinal pour la partie Est du village. Son territoire est complètement libéré le 2 octobre 1918 par la 2e division américaine.
Après la guerre, le gouvernement français délègue un jeune officier, le lieutenant André L'Huillier du 151e régiment d'infanterie, afin de se rendre en Amérique et expliquer aux Américains la misère des régions dévastées et des habitants expatriés depuis quatre ans.
Conférencier émérite, le lieutenant L'Huillier, originaire de Sommepy, parvint à émouvoir le quartier général de la Croix Rouge américaine à Washington.
La touche américaine
Un comité d'amis de la France, le Sommepy fund est créé. Sous la direction des présidentes, Miss Anna Seaton Schmidt (pour Washington) et Miss Gertrude Robinson Smith (pour New York), le comité américain envoie dès 1919 quantités de dons en nature aux sinistrés de Sommepy. Grâce à ces dons, Sommepy évite d'être englobée à jamais dans la sinistre zone rouge (camp de Tahure) et se reconstruit.
La salle franco-américaine est créée par Miss Anna Seaton Schmidt. De 1918 à 1920, les Américains viendront peindre et décorer cette salle dédiée à la mémoire de tous les disparus (civils, militaires français et américains) tombés pour la France.
Le nom de la commune de Sommepy-Tahure n'est apparu que le 29 juin 1942 à la suite de la loi n°638 tendant à supprimer les communes dites « de la zone rouge » dans le département de la Marne.
Au fil des années, des dons divers vont enrichir la salle franco-américaine.
Cette salle est transformée en musée en 1980, sous la direction de l'ancien curé de Sommepy, l'abbé Kuhn.
Musée franco-américain de Sommepy-Tahure, ouvert tous les jours. Pour les visites, contacter la mairie de 9 à 12 heures, excepté le mercredi. Tél. 03.26.66.80.04