MARGOT — Patrouilleur auxiliaire (1915~1919).

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

• L’Ouest-Éclair — éd. de Caen —, n° 5.623, Mercredi 26 décembre 1917,
p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes ».

« LA GUERRE SOUS-MARINE. — Équipages cités à l'ordre du jour. — Paris, 25 décembre. — Deux petit navires de patrouille, les chalutiers Margot et Suze, sont cités à l’ordre de l’armée pour l’entrain et la discipline dont leurs équipages ont fait preuve au cours d’un combat avec un sous-marin ennemi d’un armement très supérieur au leur, qu’ils ont canonné, contraint de plonger et peut être atteint. Les maîtres de manœuvre Baud et Frioux, qui commandaient ces bâtiments, et le maître de manœuvre Guégan, commandant le chalutier dragueur Caméléon, sont également cités à l’ordre de l’armée. »

• Le Temps, n° 20.626, Mercredi 26 décembre 1917,
p. 1, en rubrique « Sur mer ».

« Deux petits navires de patrouille, les chalutiers Margot et Suze, sont cités à l’ordre de l’armée pour l’entrain et la belle discipline dont leurs équipages ont fait preuve au cours d’un combat avec un sous-marin ennemi, d’un armement très supérieur au leur, qu’ils ont canonné, contraint de plonger et peut-être atteint.
Les maîtres de manœuvre Baud et Frioux, qui commandaient ces bâtiments, et le maître de manœuvre Guégan, commandant le chalutier dragueur Caméléon, sont également cités à l’ordre de l’armée. »

[Terraillon Marc]

Bonsoir

Le patrouilleur auxiliaire MARGOT a été en service de 1915 à 1919
En Méditerranée

A bientot

[Ar Brav]

Bonjour à tous,

MARGOT Patrouilleur auxiliaire (1915-1919)

Chantier :

N. C.
Commencé : N. C.
Mis à flot : N. C.
Terminé : N. C.
En service : 22.10.1915 ou 1916 (MN)
Retiré : 11.03.1919 (MN)
Caractéristiques : 60 t environ
Armement : I de 47 mm.

Observations :

Chalutier à vapeur
22.10.1915 ou 1916 : réquisitionné à Alger, affecté à Bizerte
07.08.1917 : devant Sfax, canonne avec l'arraisonneur Suze un sous-marin ennemi et le contrait à plonger.
Citation à l’ordre du jour :
Chalutier Margot et Suz :
Pour l’entrain et la belle discipline dont leurs équipages ont fait preuve au cours d’un combat avec un sous-marin ennemi, très supérieurement armé, qui a été canonné par eux, contraint de plonger et peut-être atteint (J. O. du 27 décembre 1917).
11.03.1919 : déréquisitionné.

Cordialement,
Franck

[kgvm]

Annuaire de la Marine Marchande lists a steam fishing vessel "Margot" of 32 GRT, owned by V. J. Debono et Drimarucci, Bougie. Built (and Francisé) in 1912.
May be the same ship.

[Ar Brav]

Bonjour Klaus,

Je pense qu'il s'agit du même, en effet. Le nom, le lieu (Algérie) la date et le tonnage (petite unité) correspondent.

Cordialement,
Franck

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Margot — Patrouilleur auxiliaire (1915~1919). Arrondissement algéro-tunisien, Escadrille du Sud tu-nisien.

Le patrouilleur auxiliaire Margot fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 22 octobre 1915 au 28 novembre 1918.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 754.]

Avec l’arraisonneur Suze (Maître de manœuvre Antoine FRIOUX, commandant), cité à l’ordre de l’ar-mée « pour l’entrain et la belle discipline dont leurs équipages ont fait preuve au cours d’un combat avec un sous-marin ennemi, très supérieurement armé, qui a été canonné par eux, contraint de plonger et peut-être atteint. » (J.O. 26 déc. 1917, p. 10.630) [Engagement avec un sous-marin survenu le 7 août 1917 devant Sfax (Tunisie)]

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Le commandant du patrouilleur auxiliaire Margot
lors de l’engagement du 7 août 1917

— BAUD Alexandre, capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Noirmoutier, n° 142.

Par décision du Ministre de la Marine en date du 25 septembre 1917 (J.O. 28 sept. 1917, p. 7.667), nom-mé au grade de maître de manœuvre temporaire (Arrondissement algéro-tunisien).

Début 1924, exerçait le commandement du dundée Étoile-des-Mers, attaché au port de Brest.

En 1926, patron-armateur du dundée de pêche Père-Henri-Borgnet, attaché au port des Sables-d’O-lonne. Alors inscrit au quartier des Sables-d’Olonne, n° 2.029.

Distinction honorifique

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 26 déc. 1917, p. 10.630) : « Baud (Ale-xandre), maître de manœuvre temporaire 142 N.O., commandant le chalutier Margot : commandant un chalutier de très petite taille et faiblement armé, n’a pas hésité à rechercher et à attaquer au ca-non un sous-marin ennemi, possédant une artillerie très supérieure qui a été contraint de plonger et peut-être atteint. »

[Jubert luc]

en possession d'un objet (rond de serviette)
inscription à l' intérieur ; FAIT EN MER LE 22 10 18
PATROUILLEUR MARGOT
LE
E CHARMOT
inscription à L'extérieur ; ANNEE 1918
MATHILDE
Cordialement

Rond 3.jpg (43.4 Kio) Consulté 613 fois

Rond 2.jpg (57.49 Kio) Consulté 613 fois

Rond 1.jpg (553.31 Kio) Consulté 613 fois

[Rutilius]

Bonjour, et bienvenue,

Second maître mécanicien ayant été embarqué
fin 1918 sur le patrouilleur auxiliaire Margot

— CHARMOT Émile Edmond, né le 19 novembre 1892 à Oran (Algérie), boulevard Marceau, maison Gomis (Registre des actes de naissance de la ville d’Oran, Année 1892, f° 43, acte n° 2.408), décédé le ... à ... (...).

• Fils de Paul CHARMOT, né le 16 mai 1867 à Montélimar (Drôme), décédé le 15 juin 1905 à Sisi-Bel-Abbès (Département d’Oran, Algérie), mécanicien, et de Maria Dolorès REY, née le 7 septembre 1872 à Guelma (Département de Constantine, Algérie), décédée le 16 janvier 1957 à Oued-Athmenia (– d° –) (Registre des actes de naissance de la commune de Guelma, Année 1872, f° 19, acte n° 73), sans pro-fession ; époux ayant contracté mariage à Oran, le 2 mars 1889 (Registre des actes de mariage de la ville d’Oran, Année 1889, f°ˢ 70 et 71).

• Époux de Mathilde Marguerite CLAPIER, née le 20 janvier 1898 à Carnot (Département d’Alger, Algérie) — aujourd’hui El Abadia, wilaya d’Aïn Defla —, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Alger, le 8 février 1919 (Registre des actes de mariage de la ville d’Alger, Année 1919, f° 132, acte n° 132).

Fille de Fulcrand Frédéric Marius CLAPIER, né le 11 avril 1867 à Jonquières (Hérault) (Registre des actes de naissance de la commune de Jonquières, Année 1867, f° 1, acte n° 1), employé des Postes [Facteur à Carnot en 1888. Nommé le 30 mai 1914 à l’emploi de convoyeur à Oran. Nommé le 1er mars 1917 au même emploi à Alger.], et de Marie Étiennette LAMBERT, son épouse.

Petite fille d’Auguste Honoré CLAPIER, né le 17 septembre 1814 aux Rives (Hérault), cultivateur, et de Mathilde DUMAS, veuve ANDRÉ, née le 15 avril 1831 à Pérols (– d° –) (Registre des actes de naissance de la commune de Pérols, Année 1831, suppl. f° 1, acte n° 11), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Jonquières, le 19 avril 1866 (Registre des actes de mariage de la commune de Jonquières, An-née 1866, f° 2, acte n° 2).

[Classe 1912, n° 179 au recrutement d’Oran. Engagé volontaire le 19 mai 1910 à la mairie d’Oran au titre du 5e Dépôt des équipages de la flotte, étant alors mécanicien-ajusteur ; arrivé au corps et matelot de 2e classe ledit jour, matricule n° 47.960 – 5. Promu au grade de quartier-maître mécanicien à compter du 5 juin 1912. Promu au grade de second maître mécanicien à compter du 1er juillet 1917. Inscrit définitif au quartier d’Al-ger le 17 février 1919, n° 2.983. Démobilisé le 20 mars 1919. Radié de la matricule des gens de mer début 1921, ayant alors renoncé à l’exercice d’une profession maritime.

Affecté au Centre maritime d’Oran du 2 août 1914 au 14 septembre 1916. En subsistance au 5e Dépôt des équipages de la flotte du 16 au 24 septembre 1916. En mer du 25 septembre 1916 au 9 août 1917. Affecté à la Défense fixe de Bizerte du 10 août 1917 au 2 septembre 1918. En mer du 3 septembre 1918 au 20 mars 1919, jour de sa démobilisation.

En Août 1920, nommé à un emploi de monteur aux Chemins de fer algériens de l’État au titre du régime des emplois réservés (J.O. 4 août 1920, p. 11.183 et 11.184).]

[Folc]

Bonsoir à tous,

Fulerand Frédéric Marius Clapier doit avoir comme premier prénom Fulcrand, saint patron de la cathedrale de Lodeve.
Cordialement
Alain V.