VILLE DE MULHOUSE - 4 MATS BARQUE

Memgam
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Re: VILLE DE MULHOUSE - 4 MATS BARQUE

Message par Memgam »

Bonjour,

Le chantier constructeur : Photo page 18, chasse-marée n° 139, crédit : Archives départementales de Seine Maritime, fonds Priem.

Le départ sous remorque de l' Abeille n° 11, idem, page 20, crédit : Coll. Michel Corblet.

Source : Norbert L'Hostis, Claude et Jacqueline Briot, Ville de Mulhouse, le quatre-mâts qui aurait pu être sauvé, chasse-marée n° 139, décembre 2000, pages 16 à 25.

Cordialement.

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Memgam
marinero76
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Re: VILLE DE MULHOUSE - 4 MATS BARQUE

Message par marinero76 »

Saludos a todos!
Je reviens de Punta Arenas, j'ai rencontré le conservateur du musée maritime qui m'a confirmé le peu de restes du bateau mais il m'en a montré une maquette qu'ils ont au musée. Par ailleurs, on peut voir pas mal d'épaves échouées dans le Magellan. Pour ce qui est du Sir Lonsdale, il n'y a plus de balançoire, certainement un drame évité!!!
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Memgam
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Re: VILLE DE MULHOUSE - 4 MATS BARQUE

Message par Memgam »

Bonjour,

Merci à marinero76 pour le cliché de cette belle maquette du quatre-mâts Andalucia ex Ville de Mulhouse.

Quant à l'épave de Sir Lonsdale, c'est sa situation qui en fait un terrain de jeux pour les enfants. (source, Cristian Wiegand 2003).

Cordialement.

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Memgam
Rutilius
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VILLE-DE-MULHOUSE ― Quatre-mâts barque ― Société générale d’armement, Nantes (1909~1927).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Le capitaine du quatre-mâts barque Ville-de-Mulhouse
de 1914 à 1918


— ROZÉ Édouard Pierre Marie, né le 5 octobre 1874 à Saint-Briac (Ille-et-Vilaine) et y décédé, le 2 mars 1962 (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Briac, Année 1874, f° 12, acte n° 40).

• Fils d’Édouard Pierre ROZÉ, né le 3 novembre 1843 à Saint-Briac et y décédé, le 30 mai 1913 (Regis-tre des actes d’état civil de la commune de Saint-Briac, Année 1843, f° 22, acte n° 45), maître au cabotage, et d’Eugénie Françoise HERVÉ, née le 1er janvier 1848 à Saint-Briac, décédée le ... à ... (...), sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 6 janvier 1874 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Briac, Année 1874, f° 1, acte n° 1).

• Petit-fils de :

— Joseph ROSÉ, né le 27 juin 1789 à Saint-Briac et y décédé, le 8 février 1864 (Registre des actes de décès de la commune de Saint-Briac, Année 1864, f° 1, acte n° 2), « capitaine marin », et de Marie DENIER, née le ... à ... (...), décédée le ... à ... (...).

— Pierre Esprit HERVÉ, né le 16 mai 1812 à Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine), décédé le 18 mars 1865 à Saint-Briac (Registre des actes de décès de la commune de Saint-Briac, Année 1865, f° 4, acte n° 12), marin, et d’Eugénie NOËL, née le ... à ... (...), décédée le ... à ... (...).

**********

Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 6.171 [Initialement inscrit audit quartier, f° 310, n° 617]. Classe 1894, n° 661 au recrutement de Saint-Malo.

A exercé le commandement des grands voiliers suivants, tous armés par la Compagnie maritime fran-çaise, de Nantes :

— Trois-mâts carré Duquesne : 1901~1903 ; 1905~1908 ; 1910~1913.
— Trois-mâts barqueTurgot : 1908~1909.
— Quatre-mâts barque Ville-de-Mulhouse : 1914~1918.

Par décision du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des Pêches en date du 16 juin 1921 (J.O. 17 juin 1921, p. 6.921), promu au choix au grade d’inspecteur de la navigation de 3e classe. Alors inspecteur de 4e classe en service à Boulogne-sur-Mer.

Par décision du Ministre des Travaux publics, des Ports et de la Marine marchande en date du ..., promu à la 2e classe de son grade à compter du 15 mai 1924.

Par décision du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des pêches en date du 21 juillet 1925 (J.O. 22 juill. 1925, p. 8.895), affecté au port de Saint-Malo.

Par décision du Ministre des Travaux public en date du 1er juin 1928 (J.O. 3 juin 1928, p. 6.180), promu à la 1re classe de son grade à compter du même jour.

Pensionné par un décret du 8 avril 1938 (J.O. 13 avr. 1938, p. 4.404).

Distinctions honorifiques

□ Par décret du 5 août 1927 (J.O. 20 août 1927, p. 8.878), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Rozé (Édouard-Pierre), capitaine au long cours, ins-pecteur de la navigation à Saint-Malo. Services très distingués en paix et en guerre ; 35 annuités. »

□ Par décret du 24 mai 1932 (J.O. 29 mai 1932, p. 5.688), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre du Mérite maritime.

□ Par décret du 9 janvier 1937 (J.O. 9 janv. 1937, p. 712), promu au grade d’officier dans l’Ordre du Mérite maritime.

□ Par décret du 4 janvier 1938 (J.O. 15 janv. 1938, p. 663), promu au grade d’officier dans l’Ordre de la Légion d’honneur.

_________________________________________________________________________________________

Comité Patrimoine de Saint-Briac : « Le Cap Horn, une épopée briacine », Cristel Éditions, Saint-Malo, Novembre 2011, p. 187.
Dernière modification par Rutilius le dim. mars 09, 2025 7:48 pm, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Memgam
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Re: VILLE DE MULHOUSE - 4 MATS BARQUE

Message par Memgam »

Bonjour,

Le commandement du Turgot par le capitaine Edouard Rozé a fini par un événement de mer.

"Un des plus beaux voiliers à spardeck, le trois-mâts Turgot de Nantes, que commandait M. Rozé avait quitté Anvers en mai 1909 pour la Tasmanie à ordres, chargé de coke de fonderie, de briques et d'étoupes goudronnées en balles pressées. Le 11 juin, il passait en vue de San Antonio du cap Vert pour régler ses chronomètres quand un matelot, descendu dans la cale numéro 1, y laissa tomber son fanal allumé sur les étoupes après avoir trébuché sur les briques désarrimées. La lampe, en se brisant, mit le feu aux étoupes et les imbiba de pétrole, ce qui explique que le porteur du fanal, surpris par la soudaineté et l'intensité du feu, impuissant à l"étouffer, n'eut que le temps d'atteindre l'échelle de cale avec ses vêtements déjà roussis, d'en gravir les quinze échelons et de se précipiter sur le pont avant en criant : "Alerte ! ". Il était alors exactement 9 heures du matin, l'homme de barre venait de piquer les deux coups rituels et la bordée descendue de quart, après le lavage quotidien du pont, s'était attardée sur le gaillard à examiner la terre, dont le Turgot se rapprochait rapidement, poussé par une brise fraîche de nord-est, à dix noeuds de vitesse.
En moins de cinq minutes, chacun fut à son poste d'incendie sous la direction des quatre officiers du bord. Du premier coup d'oeil, M. Rozé ne se fit pas d'illusion sur la gravité de la situation et gouverna franchement sur l'île qu'il longeait, tout en utilisant au maximimum les moyens de lutte dont il disposait et qui s'avéraient impuissants déjà.
Les flammes qui sortaient du panneau I, rabattues par le vent, avaient déjà attaqué les trois prélarts, fraîchement goudronnés, du grand panneau : ils ne formaient plus qu'une torche énorme et les garnitures en bois de leurs fermetures, soulevées en dessous par la pression des gaz, brûlaient en même temps. Le brasier, qui trouvait un nouvel aliment dans les mille tonnes de coke arrimées au milieu du navire, eut vite fait de former une barrière infranchissable entre la bordée tribord qui travaillait derrière à essayer de protéger les embarcations, tout en arrosant les cales, et les babordais qui luttaient à l'avant.
A 10 heures et demie du matin, le coke, en pleine combustion dégageait une chaleur intense et une odeur irrespirable ; mais le Turgot n'était plus qu'à un mille marin de la falaise, encalminé sous le révolin de la terre que prolongeait un récif de corail. Avec beaucoup de difficultés, une fumée épaisse génant l'approche du guideau, le second capitaine réussit à mouiller l'ancre tribord par 30 mètres de fond et le navire vint se coller le long du récif où les brisants avaient peu de force à cette heure de la marée. Un va-et-vient fut installé avec quelque peine et, de 11 heures et demie du matin à 14 heures, le navire fut complétement évacué. Il chavira presque aussitôt du côté du large, sa mâture brisée le tenant demi-couché.
Après avoir pris connaissance du rapport de leur expert, envoyé sur place, les assureurs décidèrent d'abandonner la coque complètement déformée. Le capitaine Rozé et ses hommes, démunis d'armes, eurent de grandes difficultés à se débarrasser des nègres qui voulaient piller le peu qu'ils avaient pu sauver, mais purent cependant se frayer un chemin par Tanafal pour atteindre Saint Vincent d'où ils furent rapatriès en France".

Source : Louis Lacroix, Les tragédies de la mer aux derniers jours de la voile, Librairie L. Durance, 1958.

Cordialement
Memgam
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Re: VILLE DE MULHOUSE - 4 MATS BARQUE

Message par Memgam »

Bonjour,

En 1907, Duquesne, capitaine Rozé, est engagé dans une course entre San Franciso et Runcorn (Grande-Bretagne), contre le trois-mâts carré britannique Wray Castle, qui sera le vainqueur de quatre jours.

Duquesne, trois-mâts carré en acier. 1901, chantiers de la Loire à Nantes pour Compagnie maritime française.
2526 tjb, 1725 tjn, 3080 tpl, S : 2807 m2, 79,58 x 12,26 x 7,29 m
Ponton à charbon en 1929 à Arcachon,(photo dans le sujet Jeanne d'Arc, trois-mâts barque), démoli en 1948.

Wray Castle, trois-mâts carré en acier, 1889, Williamson, pour J. Chambers à Liverpool.
1891 tjb, 264 x 39 x 23,6 feet.
Devenu canadien Garthwray, perdu par échouement sur la côte de l'ile Santa Maria (Chili) en 1924.

Source : Basil Lubbock, The last of windjammer volume II, Brown, Son & Ferguson, 1929, réédition 1970.
Alan Villiers & Henri Picard, The bounty ships of France, PSL, 1972.
Jean Randier, Grands voiliers français, Editions des quatre seigneurs, 1974.

Cordialement.
Memgam
Rutilius
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VILLE-DE-MULHOUSE ― Quatre-mâts barque ― Société générale d’armement, Nantes (1909~1927).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Événement de mer

□ Le 24 juillet 1911, le trois-mâts barque Ville-de-Mulhouse, qui allait de Dunkerque à New-York avec 28 hommes d’équipage, aborda le trois-mâts goélette terre-neuvier Saint-Ansbert, de l’armateur Ans-bert LABBÉ, bâtiment alors attaché au port de Saint-Servan qui se trouvait au mouillage sur le Grand Banc de Terre-Neuve (La Croix des Marins, n° 905, 6 août 1911, p. 3 ~ La Croix des Marins, n° 907, 20 août 1911, p. 3).

Il avait été armé le 13 juin 1911 au Havre, n° 222, pour un voyage à Sydney (New-South-Wales, Aus-tralie), via New-York, avec 28 hommes d’équipage, capitaine Auguste Joseph LEGAL, né le 8 février 1879 au Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine), capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Saint-Malo, f° 331, n° 6.159. Parti de Dunkerque le 6 juillet 1911, il parvint à New-York le 12 août 1911. Au retour, il arriva à Swansea (Pays de Galles, Royaume-Uni) le 31 juillet 1912 et y déchargea une cargaison de 8.892 t. de blé. Il fut désarmé le 8 août 1912 à Nantes, n° 553, après un voyage de 13 mois et un jour.

[• Inscription maritime ― Quartier de Nantes ― Rôles des bâtiments de commerce — Désarmements (Août 1912), n° 553, 8 août 1912 : Archives départementales de Loire-Atlantique, Cote 7 R 4 / 768, p. num. 38 à 46.]

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Suites contentieuses

Revue internationale de droit maritime, Année 1913,
Jurisprudence française, p. 749 à 751.

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Le trois-mâts goélette Saint-Ansbert


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SAINT-ANSBERT – Trois-mâts goélette terre-neuvier – I – .jpg (232.36 Kio) Consulté 611 fois
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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markab
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Re: VILLE DE MULHOUSE - 4 MATS BARQUE

Message par markab »

Terraillon Marc a écrit : dim. août 10, 2008 9:00 pm Bonjour

Pour finir ce week end d'août en douceur, voici une vue du voilier VILLE DE MULHOUSE :


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A bientot :love:

Bonjour,

La peinture disparue du voilier VILLE DE MULHOUSE :

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A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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