BUFFALO - patrouilleur or cargo??

kgvm
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Re: BUFFALO - patrouilleur or cargo??

Message par kgvm »

Another patrouilleur purchased in the USA was the "Buffalo". My sources give this ship as ex "Doric".
Miramarships and the Great Lakes Vessels databank know a French "Buffalo" ex "Doric" (ex "Tadousac", built in 1903), too, but according to these sources it was a cargo ship of 2359 GRT, lost by submarine torpedo 18.09.18. Here is a picture of the cargo "Doric": http://ul.bgsu.edu/vsl/img/00/70/007054a.jpg
Of course this ship is much to big to have been used as patrouilleur! Were there really two French ships named "Buffalo"? Or is the "Buffalo" only erronously listed as patrouilleur?
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Ar Brav
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Re: BUFFALO - patrouilleur or cargo??

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

BUFFALO Remorqueur-Patrouilleur ex-américain (1917-1919)

Chantier :

Canada.
Commencé : N. C.
Mis à flot : N. C.
Terminé : N. C.
En service : 07.1917 (MN)
Retiré : 1919 (MN)
Caractéristiques : 267 t.
Armement : N. C.

Observations :

Remorqueur américain Dorie.
07.1917 : acheté aux USA par la Marine française, renommé Buffalo et reconverti en remorqueur-patrouilleur.
1919 : rayé
Sort final inconnu.

Ceci, bien entendu, avec les réserves qui s’imposent. Klaus, il existe un second navire nommé Buffalo, il s'agit d'un cargo charbonnier réquisitionné de 2 359 tpc, coulé le 18.08.1918 par le UB-117 (je n'ai pas encore vérifié)

Tout renseignement sera le bienvenu, merci par avance.

Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
buttencourt
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Re: BUFFALO - patrouilleur or cargo??

Message par buttencourt »

Bonjour,
Je viens de m'inscrire à ce forum car je suis très intéressé par les infos que vous donnez sur le Buffalo. Mon père, Lucien HEBERT, était cannonier sur ce navire quand il est venu en France en 1918. Voici ce qu'il a écrit dans ses mémoires (que j'ai éditées): "Enfin, le 18 mai 1918, nous avons embarqué sur le « Buffalo », une barge, un vrai fer à repasser, qui faisait les lacs et les fleuves. Il avait la passerelle sur le gaillard et marchait à cinq nœuds ! Nous partîmes pour Halifax où nous sommes restés trois ou quatre jours. La ville venait d’être détruite par l’explosion du « Mont Blanc ». Ce navire avait échauffé sa coque en accostant. Il transportait dix mille tonnes de munitions et avait sauté. Son ancre avait été retrouvée à trois kilomètres à l’intérieur des terres. Toute la ville avait été anéantie ainsi que deux autres navires. La reconstruction de la ville avait déjà commencé. Il y avait de la brume et le convoi de bateaux se faisait attendre.
Quand les quatre vingt dix navires furent prêts, nous partîmes, tous ensemble. Mais au bout de deux heures seulement, nous restions seuls à la traîne, sur notre barge sans puissance. Le « Leviathan » avait deux contre-torpilleurs peints en noir sur sa coque. Il était escorté par deux vrais torpilleurs et filait à 18 ou 20 nœuds, plus que ça même ! Deux sous-marins allemands sont venus, qui ont torpillé les bateaux. Mais ils ont été coulés par les contre-torpilleurs américains.
Nous sommes passés d’abord dans la «Gueule de l’Enfer », à Terre-Neuve, puis nous avons fait demi-tour. Nous retournions sur New-York, poussés par le vent, car trois voiles d’étais, comme des focs, avaient été rajoutées sur notre vieux bateau à vapeur. On ne pouvait pas correspondre de l’avant à l’arrière parce que la mer brisait dans le milieu. Deux autres bateaux semblables au nôtre, ont été perdus corps et biens.
Nous avons mis vingt-neuf jours pour faire la traversée de Halifax à Brest. Sur le Buffalo, j’étais toujours canonnier avec ceux de l’Almendral.
« Convois », nous disaient les Américains. Alors, je grimpais en haut du mât et, voyant de la fumée, je répétais : « All Right, convois ! »
« Attention, nous avait-on prévenus, sur le Buffalo, ce sont des neutres ; vous avez chacun un revolver et vous vous en servirez peut-être ! » En effet, nous arrivons non loin de la côte d’Espagne. Les « neutres » voient un sous-marin en train de lancer des signaux. Nous naviguions tous feux éteints. Alors, nos « neutres » descendent une embarcation et sautent dedans pour se sauver… C’étaient des Hollandais, des Suédois, des Norvégiens, des neutres, quoi ! Mais une fois le sous-marin éloigné, ils sont remontés sur notre bateau.
Nous avons longé l’Espagne et sommes remontés au large des côtes françaises jusqu’à Brest.
Le pilote de Brest, après nous avoir demandé par où nous étions passés, nous annonça que trois navires avaient été torpillés à la pointe Saint-Mathieu. Je débarquais à Brest le 6 juillet 1918. Je partis en permission au Havre pour une durée de trente jours. Pendant ce temps, le Buffalo quitta Brest pour l’Angleterre. Il fut rapidement torpillé par un sous-marin. Le « Vadur » qui s’était porté à son secours, engagea un combat avec le sous-marin et celui-ci plongea. Le Buffalo, gravement atteint, coula aussitôt mais ses hommes furent tous sauvés par le Vadur."

Cordialement, LH.

Ladislav
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Re: BUFFALO - patrouilleur or cargo??

Message par Ladislav »

Good day!

You know somw about steamer "Buffalo" which was sunk by UB 117? Route cargo?

With regard Ladislav
Memgam
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Re: BUFFALO - patrouilleur or cargo??

Message par Memgam »

Buffalo, cargo charbonnier auxiliaire de 2359 tpc réquisitionné en 1918 et torpillé par l'UB 117 au large de Trevose Head, le 18/09/1918.

Sources : LV Jean-Michel Roche, Dictionnaire de la flotte de guerre française, Rezotel Maury, 2005.
Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, Ian Allan 1974.

Pour les mêmes sources, le remorqueur-patrouilleur Buffalo (267 t) a été retiré du service en 1919.
Memgam
olivier 12
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Re: BUFFALO - patrouilleur or cargo??

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Un complément sur le BUFFALO

BUFFALO

Vapeur construit en 1903 au chantier Bertram Engineering Works & C° de Toronto. Canada
2359 t

Affrété par le Gouvernement français. Rattaché à la défense fixe de Bizerte.

Liste d’équipage

Image

La perte de BUFFALO.

Rapport du capitaine

Quitté Cardiff le 18 Septembre 1918 à 04h45 avec charbon et divers pour Cherbourg et Brest. Débarqué le pilote en rade de Barry et suivi les routes en fonctions des indications de l’Amirauté anglaise. Doublé Hartland à 13h30, Trevose à 19h30. Vitesse 6 nœuds. Temps maniable.

A 21h15, étant le long de la côte, cap au S30W, aperçu une explosion suivie de plusieurs feux blancs sur l’arrière du travers.
Redoublé d’attention avec deux hommes en veille sur l’avant et un à la pièce arrière.

A 21h25, à 6 milles dans le N40E du feux de Godrevy, reçu une torpille à tribord de la cale 2 à hauteur des panneaux 5 et 6. Le navire prend aussitôt de la gite sur tribord et la lisse vient au ras de l’eau. Branle-bas général et envoyé les hommes aux radeaux et embarcations.
Envoyé signal de détresse, mais resté sans réponse.

Tout l’équipage ayant embarqué dans les canots, ai fait s’écarter les embarcations. Le TSF était resté dans sa cabine, occupé à envoyer le SOS. Je lui ai donné l’ordre de quitter le navire et nous nous sommes jetés à l’eau pour gagner à la nage le canot 2.
Fait rallier les canots 2, 3 et 4. Le n° 1 était resté submergé suite à la rupture de l’un de ses bossoirs lors de l’explosion de la torpille.
Le navire gitait de plus en plus et s’enfonçait par l’avant. 15 minutes après avoir reçu la torpille, il s’est couché sur tribord et a disparu.

Brûlé un coston pour attirer l’attention et le vapeur anglais VALUR, capitaine Boxhall, qui faisait route sur Swansea, nous a recueillis à son bord. Les embarcations, remorquées, ont coulé les unes après les autres à cause de la mer devenue mauvaise. Aucune trace du sous-marin, ni avant, ni après l’attaque. Mais avons aperçu une autre explosion sur l’avant, alors que nous étions dans les embarcations; c’était sans doute un autre vapeur torpillé.

Mes hommes ont fait tout leur devoir. Je signale la belle conduite du capitaine Boxhall qui n’a pas hésité à stopper son navire et a pris des risques pour nous sauver, vu le danger de torpillage existant.

Rapport de la Commission d’enquête


La commission enregistre que dix minutes après le torpillage il ne restait plus personne à bord et que le navire a disparu 15 minutes après l’explosion.
Mais elle fait les remarques suivantes :

- La veille était très réduite, bien que réglementaire. Le personnel ne comportant que 6 matelots, 7 canonniers et 1 timonier, on ne pouvait disposer d’un plus grand nombre de veilleurs.
- Le bâtiment suivait la côte en allant de cap en cap et sans jamais zigzaguer ni entrer dans les baies. Le capitaine prétend que la vitesse très faible de son navire, 6 nœuds seulement, ne lui permettait pas de tels trajets. Il aurait du demander des ordres spéciaux au lieu de modifier lui-même les instructions reçues. D’ailleurs, plus la vitesse est faible, plus les zigzags sont nécessaires ... (nota : on se demande un peu d’où l’officier enquêteur tire cette maxime qui mériterait plus ample explication !)
- Faute lourde du capitaine qui ne donnait jamais sa position au TSF. Celui-ci n’a pu envoyer qu’un SOS sans position. Plus tard, le capitaine lui a dit d’ajouter le mot Godrevy, ce qui était par trop imprécis.
- La commission signale la conduite du QM TSF Artur qui a quitté son poste le dernier sur ordre formel du capitaine. De plus, le commandant ne sachant pas nager, il a insisté pour qu’il saute le premier à la mer, puis l’a soutenu jusqu’à l’embarcation où il l’a aidé à monter. Ensuite, il est resté dans l’eau pour aller mettre en place le gouvernail de cette embarcation. Ce quartier maître a fait preuve d’un sang froid et d’un courage qu’aucun autre à bord n’a eu à un tel degré. La commission demande qu’il soit cité à l’Ordre du Régiment.
- Evacuation trop rapide. Si le capitaine a justement évalué la situation en estimant que le naufrage serait rapide, ce qui s’est vérifié, il avait quand même le temps de jeter à la mer les papiers. Les canonniers avaient aussi le temps de rendre leurs pièces inutilisables. Rien de cela n’a été fait. Chacun a agi avec une hâte fébrile. La machine a été stoppée sans ordre de la passerelle. Si le sous-marin s’était montré, les canonniers n’étaient plus à leurs pièces. Le capitaine a oublié les possibilités d’offensive.
- La commission rappelle que ce navire, conçu pour les Grands Lacs, n’était pas du tout marin. Son roulis très ample, 20 degrés de chaque bord, donnait de vives inquiétudes quant à sa stabilité. Le pont était à 1,5 m seulement de la flottaison à pleine charge et continuellement submergé. Le cloisonnement était très sommaire, quasi inexistant. Le commandant était donc fondé à craindre une disparition rapide.
Mais la commission estime que le BUFFALO ne donnait pas l’impression d’un bâtiment mené militairement. Les habitudes de relâchement propres aux bâtiments de commerce régnaient à bord. Et pourtant, ce bâtiment battait flamme de guerre ...!

Commentaire
: cette commission militaire qui porte un jugement si péremptoire sur ceux de la Marine Marchande reconnaît quand même que le Gouvernement avait confié à ce malheureux équipage une véritable ch...... (les anciens de la voile auraient dit une sapine :) ) incapable de naviguer correctement dans les mers houleuses de Manche Ouest ou du golfe de Gascogne.
On note aussi l’importance extraordinaire des papiers pour ces hommes de bureau, même lorsqu’ils sont partis au fond comme un plomb de sonde avec l’épave du navire...

Récompenses

Citation à l’Ordre du Régiment

ARTUR Roger
Quartier-maître TSF

“Après torpillage du navire sur lequel il était embarqué, n’a quitté son poste que sur l’ordre formel ,du commandant. A aidé son commandant à se maintenir sur l’eau jusqu’à l’embarcation qui l’a recueilli. A donné un bel exemple de courage et de sang froid.”

Le sous-marin attaquant

C’était l’UB 117 de l’OL Erwin WASSNER.
Erwin Wassner (1887 – 1937) aura coulé 86 navires alliés. Il avait obtenu la Croix Pour le Mérite le 5 Mars 1918.

La position donnée pour le torpillage du BUFFALO est 50°19N et 05°18 W w, à 2 milles dans l’Est de St Agnes Head, ce qui correspond effectivement à la position donnée par le capitaine Clément.

L’explosion aperçue quand l’équipage était dans les canots est certainement celle du vapeur anglais PRIMO, 1037 t, allant de Penarth à Rouen avec du charbon, et aussi coulé par l’UB 117.
Le matin de ce même jour il avait torpillé le vapeur anglais John O.SCOTT, 1235 t, qui allait de Barry à Douvres avec du charbon. Il y avait eu 18 victimes.

Le navire sauveteur

Le VALUR était un ancien navire allemand construit en 1888 au chantier Lange Johanns de Bremerhaven sous le nom de W. STIEFF.
Devenu
KORAL en 1890
GUSTAV FALK en 1893
VALUR en 1917

Sera perdu en 1923 au large des Orkney.

On notera que le VALUR (et non VADUR) n'a jamais engagé le combat contre l'UB 117 comme rapporté dans un post ci dessus.

Mais il serait très intéressant de trouver de plus amples renseignements sur son capitaine, nommé Boxhall.

S’agirait-il du lieutenant Joseph BOXHALL, second officier de quart sur le paquebot TITANIC en 1912 ?
Joseph Boxhall avait ensuite navigué pour la compagnie Cunard. Il aurait aussi commandé pendant un certain temps un torpilleur, à Gibraltar, au cours de la Grande Guerre. Il fut d’ailleurs le dernier officier survivant du TITANIC puisqu’il est décédé en 1967.

Avis aux spécialistes ;)

Cdlt
Dernière modification par olivier 12 le mar. mars 27, 2018 9:15 am, modifié 2 fois.
olivier
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Yves D
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Re: BUFFALO - patrouilleur or cargo??

Message par Yves D »

Bonjour à tous, bonjour Olivier
Joseph Boxhall... Rien n'est moins sûr que ce soit le même. Il semblerait que Boxhall du Titanic, Enseigne de vaisseau de Réserve de la Navy ait passé la guerre sous cet uniforme, notamment à bord de HMS Commonwealth puis en tant que commandant d'un destroyer à Gibraltar.
Amts
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Re: BUFFALO - patrouilleur or cargo??

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Complément sur le torpillage du BUFFALO

Rapport de l’officier AMBC (EV BERTIN)

Vers 20h25 le canonnier de veille à la pièce arrière prévient le QM chef de section qu’un bâtiment a été torpillé sur l’arrière du BUFFALO. Le QM appelle aussitôt l’armement de la pièce arrière à son poste en lui donnant l’ordre d’être paré à faire feu au premier signal. Puis il se rend à l’avant pour réveiller l’armement de la pièce avant et lui donner la même consigne. Mais avant d’arriver, alors qu’il est sur l’avant de la passerelle, une forte explosion se produit sur tribord arrière. Une torpille vient de toucher le BUFFALO.
Le bâtiment prend immédiatement une forte gite sur tribord. Le capitaine, qui était sur la passerelle, fait stopper la machine et donne l’ordre d’évacuer le bâtiment. L’évacuation est rondement menée et les embarcations restent près du navire jusqu’à ce qu’il coule ce qui se produit 25 minutes après l’explosion. Le BUFFALO s’enfonce par l’avant et chavire. Il semble que le sous-marin canonne des navires voisins.

Critique

Des exercices avaient été faits quand le navire était commandé par un capitaine américain. Mais depuis que le capitaine français en avait pris le commandement, environ deux mois auparavant, ni appel, ni exercice au poste d’abandon n’avaient été faits, et un seul appel au poste de combat avait été effectué.
Les pièces n’ont pas été rendues inutilisables.
Le capitaine, tout en commençant à faire évacuer son navire, aurait dû garder à bord avec lui, le plus longtemps possible l’armement militaire pour utiliser le cas échéant les pièces, et en tous cas pour les rendre inutilisables. Evacuation trop rapide.

Note du 28 Septembre 1918 du Commandant de Marine Le Havre

Le Commandant de Marine Le Havre ORDONNE :

L’équipage du vapeur militarisé BUFFALO, torpillé, cessera subsistance au 129e d’infanterie et sera mis en route en détachement partant le 28 Septembre à 21h07 à destination du 1er dépôt de Cherbourg.
Ce détachement comprend
- 1 Lieutenant de Vaisseau, chef de détachement (LV E.M. GUERRE)
- 6 Officiers mariniers
- 32 hommes et quartiers maîtres

Deux photos du navire

- Sous le nom de DORIC

Image

- Sous le nom de BUFFALO

Image

Difficile d’affirmer qu’il s’agit du même navire car BUFFALO semble avoir subi quelques modifications au niveau de la passerelle et des emménagements de l’arrière. Il y a toutefois beaucoup de points communs et c’est manifestement un navire des grands lacs.

Aux spécialistes de se prononcer…

Cdlt
olivier
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Re: BUFFALO - patrouilleur or cargo??

Message par capu rossu »

Bonjour,

La Dépêche Ministérielle 15157 DCG 2ème Section du 18/10/1918 (consultée au SHD Toulon sous la côte 2D1.132) qui liste les patrouilleurs et navires de commerce achetés aux USA le Buffalo ex Doric est mentionné sous la rubrique "navires de commerce" et non pas dans la rubrique "patrouilleurs".
Le Buffalo s'est appelé à l'origine Tadousac au compte John Waldie sous pavillon du Canada entre 1903 et 1907.
Il est rebaptisé Doric entre 1907 et 1913 au compte de la Northen Navigation Co Ld puis de la Canadian Steamship Lines Ld sous le même nom de 1913 à 1917.

La première photo (passerelle à l'extrême avant) est prise à Owen Sound dans l'Ontario.

@+
Alain

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Rutilius
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BUFFALO - Patrouilleur or cargo ?

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Buffalo — Cargo, ex-Doric — État français.

Le cargo Buffalo, ex-Doric, bâtiment de la flotte de l’État, fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 16 juillet au 18 septembre 1918, jour de sa perte.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 728.].
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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