monsieur,
Je suis un arrière pêtit fils du général DELARUE mort au champ d'honneur à Mesnil les HUrlus et que vous citez dans un message.
Je dipose de nombreux documents pour completer vos info, notamment sur le scirconstances exactes de sa mort dans les tranchés
n'hésitez pas à me contacter
Bonjour, il y a des posts qui me laisse pantois ! et si nous parlions des 14599 caporaux tués pendant le conflit ou des 7586 boulangers qui ont trouvé la mort entre 1914 et 1918 !
Cordialement,
Gilles.
Bien sûr que la mort des hommes de troupe est tout aussi dramatique et regrettable que celle des généraux.
Cependant, la place au sommet de la hiérarchie de ces derniers ne rend pas pour autant leur sacrifice moins respectable que celui des ruraux de la France profonde.
J'ai traité ce sujet car j'ai tellement lu que les gradés étaient planqués, à l'abri des affres du combat, loin derrière la ligne de feu que j'ai été fort étonné d'apprendre que 41 d'entre eux n'avaient pas connu meilleur sort que nombre de leurs hommes.
Inutile de me dire qu'en proportion de leur effectif, ils n'ont pas perdu aussi facilement la vie que les soldats de deuxième classe. Cela est vrai, comme il est vrai que les ingénieurs des Mines qui descendaient, aussi, au fond, mourraient moins souvent des coups de grisou que les porions !
Il en va ainsi de toute organisation humaine complexe : chacun ne peut pas avoir le même rôle, la même place dans la structure, la même part de risques ou de responsabilités.
Je reste pleinement preneur des récits du destin des humbles dont je m'occupe beaucoup plus, d'ailleurs, que de celui de ceux dont le nom restera dans l'Histoire de la France.
Mais je crois aussi que la curiosité intellectuelle nous autorise à porter intérêt à une multitude de sujets sans pour autant qu'on ait à se justifier des choix que nous effectuons, ni que quiconque puisse porter un jugement de valeur sur la pertinence de ceux-ci.
Libre à toi de trouver ce sujet inintéressant. C'est ton droit et je le respecte ! Mais plutôt que d'exprimer en un seul mot ("pantois") ton ressenti, j'aurais préféré que tu m'expliques en quoi il serait plus judicieux de traiter de la mort des boulangers ou des caporaux que de celle des généraux. Pour ma part, plus les sujets sont divers, plus je m'en régale et m'en réjouis.
Je déteste les polémiques mais j'ai aussi du mal à taire mes irritations. Alors, j'ai dit ce que j'avais à dire et ne reviendrai plus sur le sujet. Libre à toi de développer ou non ce que tu as voulu nous dire dans ta formule lapidaire. Si tu le fais, sache que c'est l'esprit ouvert que je te lirai.
Bonsoir Jean Luc,
Bonsoir Gilles
J'ose avouer que j'étais prêt à écrire le même message que toi Jean Luc, mais le vieux singe pardon sage a remis le texte dans le fond de sa poche...Gilles vous êtes tout pardonné. La richesse de ce forum est que chacun est plus ou moins "spécialiste" d'un sujet. Il faut bien traiter tous les domaines, du simple piou piou au généralissime. La grande guerre est un tout. Dans nos entreprises respectives nous trouvons tous les maillons, du simple agent à l'encadrement (dont je fais partie) chacun à son rôle à jouer pour faire fonctionner la machine. Nous rencontrons des bons et des mauvais......
Gilles pouvez-vous me préciser où se trouve cette tombe, j'ignore son emplacement
Merci
Bien cordialement
Gérard
Bonsoir Gérard, elle se trouve dans le cimetière civile de Mongobert au nord de la foret de Retz d'où est partie l'une des contres attaques de 18.
Pensez à lire mes messages "x MPLF au cimetière de tel village dans l'Aisne" je recense les tombes militaires dans les cimetières civiles.
Je n'ai pas de photo générale de la tombe mais si vous en voulez une, j'y retournerai.
Cordialement,
Gilles.
Re: les 41 généraux français tués pendant la PGM
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