Bonjour à tous,
Quelques mots sur le Général RIBERPRAY (voir sur ce fil la photo de sa tombe envoyée par Ludovic) ancien commandant de la Brigade active de Toul (167, 168 et 169ème R.I.) en 1914 et jusqu'à la mi juin 15, puis commandant de la 128ème D.I.
Georges Emile Joseph RIBERPRAY né le 3 mai 1861 à Gaillon (Eure)
Engagé volontaire au 102ème R.I. 1er décembre 1881
Elève à l'Ecole Polytechnique du 1er novembre 1883 au 30 septembre 1885 (Taille 1,74m cheveux et sourcils châtains, nez gros, yeux gris, bouche moyenne, menton large, visage large. Constitution et santé très bonnes. Admis 70ème sur 230 élèves admis ; sorti 65ème sur 222 élèves. Admis en n°8 dans le Service du Génie en 1885 sur 54 élèves).
Ecole d'application de l'Artillerie et du Génie, SLT élève le 1er octobre 1885.
Lieutenant en second au 3ème Régiment du Génie à Arras le 2 novembre 1887. Lieutenant en premier le 18 octobre 1889. A Touldu 23 novembre 1890 au 8 juillet 1893.
Etat-major particulier à Toul, capitaine du 9 juillet 1893 au 29 octobre 1894.
Ecole de Guerre du 30 octobre 1894 au 31 janvier 1897.
Etat-major du 6ème C.A. (stagiaire) du 1er février 1897 au 19 février 1898.
Etat-major du 20ème C.A. du 20 février 1898 au 25 janvier 1904.
Officier d'ordonnance du Général Cdt le 9ème Corps du 26 janvier au 17 octobre 1904.
Officier d'ordonnance du Ministre de la Guerre du 18 octobre 1904 au 9 novembre 1905.
Etat-major particulier à Paris (Sud), chef de bataillon du 10 novembre 1905 au 23 novembre 1905.
1er Régiment du Génie, 20ème Bon. à Toul du 24 novembre 1905 au 25 octobre 1907;
(suite à venir)
Cordialement
Géraud/CL
les 41 généraux français tués pendant la PGM
Re: les 41 généraux français tués pendant la PGM
Bonjour à tous,
Général Riberpray (suite)
Etat-major particulier du Génie à Paris, Chefferie Sud du 26 octobre 1907 au 10 mai 1909.
Etat-major particulier du Génie, Professeur adjoint du cours de Fortification à l'Ecole Supérieure de Guerre du 11 mai 1909 au 15 mars 1911.
Sous chef de cabinet du Ministre de la Guerre à compter du 16 mars 1911.
Lieutenant-colonel le 10 août 1911
Affectéà l'Etat-major de l'Armée (1er Bureau) le 12 octobre 1911.
Chef du 1er Bureau de l'EMA le 9 avril 1912;
Colonel le 23 mars 1914
Passé au 10ème Régiment du Génie le 1er mai 1914.
Commandant la Brigade active de Toul le 18 mars 1915
Promu général de brigade à TT le 21 mars 1915
Promu général de brigade à TD le 23 décembre 1915
Commandant la 128ème Division d'Infanterie le 15 juin 1915
Tué à l'ennemi au Bois le Chaume (Meuse) le 11 septembre 1917
Citation % général n° 892 (2ème Armée) du 20/09/1917 (JO du 26/11/1917)
"Officier général de la plus haute valeur morale et du plus haut caractère, n'ayant jamais connu d'autres soucis que ceux du bien de l'Armée et de l'accomplissement de ses devoirs militaires. Adoré de ses officiers et de ses hommes leur prêchait le mépris du danger en leur donnant chaque jour l'exemple du plus beau courage. Tombé glorieusement le 11 septembre 1917 en visitant en plein combat et sous le feu de l'artillerie et des mitrailleuses ses régiments de première ligne".
L'extrait du "Registre des déclarations et renseignements relatifs aux déccès" de l'Annexe Exelmans de l'Hôpital central de Bar le Duc donne le renseignement ci après "....est décédé à Bois le Chaume commune d'Ornes le 11 septembre 1917 à onze heures par suite de jambe droite brisée par un éclat d'obus. Mort pour la France."
(Réf. Dossier RIBERPRAY 10 Yd 1685 au SHD)
Cordialement,
Géraud/CL
Général Riberpray (suite)
Etat-major particulier du Génie à Paris, Chefferie Sud du 26 octobre 1907 au 10 mai 1909.
Etat-major particulier du Génie, Professeur adjoint du cours de Fortification à l'Ecole Supérieure de Guerre du 11 mai 1909 au 15 mars 1911.
Sous chef de cabinet du Ministre de la Guerre à compter du 16 mars 1911.
Lieutenant-colonel le 10 août 1911
Affectéà l'Etat-major de l'Armée (1er Bureau) le 12 octobre 1911.
Chef du 1er Bureau de l'EMA le 9 avril 1912;
Colonel le 23 mars 1914
Passé au 10ème Régiment du Génie le 1er mai 1914.
Commandant la Brigade active de Toul le 18 mars 1915
Promu général de brigade à TT le 21 mars 1915
Promu général de brigade à TD le 23 décembre 1915
Commandant la 128ème Division d'Infanterie le 15 juin 1915
Tué à l'ennemi au Bois le Chaume (Meuse) le 11 septembre 1917
Citation % général n° 892 (2ème Armée) du 20/09/1917 (JO du 26/11/1917)
"Officier général de la plus haute valeur morale et du plus haut caractère, n'ayant jamais connu d'autres soucis que ceux du bien de l'Armée et de l'accomplissement de ses devoirs militaires. Adoré de ses officiers et de ses hommes leur prêchait le mépris du danger en leur donnant chaque jour l'exemple du plus beau courage. Tombé glorieusement le 11 septembre 1917 en visitant en plein combat et sous le feu de l'artillerie et des mitrailleuses ses régiments de première ligne".
L'extrait du "Registre des déclarations et renseignements relatifs aux déccès" de l'Annexe Exelmans de l'Hôpital central de Bar le Duc donne le renseignement ci après "....est décédé à Bois le Chaume commune d'Ornes le 11 septembre 1917 à onze heures par suite de jambe droite brisée par un éclat d'obus. Mort pour la France."
(Réf. Dossier RIBERPRAY 10 Yd 1685 au SHD)
Cordialement,
Géraud/CL
Re: les 41 généraux français tués pendant la PGM
Bonjour à tous, bonjour Gérard,
Ben moi aussi j'aimerai bien avoir une photo de ce général qui est mort dans le secteur de sompuis en sept 14.
Alors à défaut d'en avoir une, je vous joins la photo du brancardier qui est venu à son secours, en vain.
Vous trouverez également sur mon site les circonstance de sa mort : http://chatrou51.free.fr/recit_chaumartin.htm
Cdt
Phil
Ben moi aussi j'aimerai bien avoir une photo de ce général qui est mort dans le secteur de sompuis en sept 14.
Alors à défaut d'en avoir une, je vous joins la photo du brancardier qui est venu à son secours, en vain.
Vous trouverez également sur mon site les circonstance de sa mort : http://chatrou51.free.fr/recit_chaumartin.htm
Cdt
Phil
Re: les 41 généraux français tués pendant la PGM
Bonjour,
Je lis dans un message de la première page que le Général Maunoury est mort "de maladie" (en 1923).
Le 11 mars 1915, la balle qui a atteint en première ligne à un créneau d'infanterie ce Général, commandant la VI° Armée, lui a arraché un oeil, traversé la tête et provoqué la perte du second oeil ne doit elle pas faire "classer" sa mort dans les conséquences des blessures de guerre?A noter que la même balle a aussi blessé gravement par ricochet le général de Villaret, commandant le 7° Corps d'Armée, ce qui montre que les Généraux exerçant les plus hautes responsabilités montaient plus souvent en première ligne que certains l'affirment.
Cordialement, Guy.
Je lis dans un message de la première page que le Général Maunoury est mort "de maladie" (en 1923).
Le 11 mars 1915, la balle qui a atteint en première ligne à un créneau d'infanterie ce Général, commandant la VI° Armée, lui a arraché un oeil, traversé la tête et provoqué la perte du second oeil ne doit elle pas faire "classer" sa mort dans les conséquences des blessures de guerre?A noter que la même balle a aussi blessé gravement par ricochet le général de Villaret, commandant le 7° Corps d'Armée, ce qui montre que les Généraux exerçant les plus hautes responsabilités montaient plus souvent en première ligne que certains l'affirment.
Cordialement, Guy.
-
Gerard GEHIN
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Re: les 41 généraux français tués pendant la PGM
Bonsoir à tous,Bonjour à tous, bonjour Gérard,
Ben moi aussi j'aimerai bien avoir une photo de ce général qui est mort dans le secteur de sompuis en sept 14.
Alors à défaut d'en avoir une, je vous joins la photo du brancardier qui est venu à son secours, en vain.
Vous trouverez également sur mon site les circonstance de sa mort : http://chatrou51.free.fr/recit_chaumartin.htm
http://images.mesdiscussions.net/pages1 ... rtrait.jpg
Cdt
Phil
Bonsoir Phil
Merci pour ce témoignage
Le SHD ne possède pas sa photo. Le seul moyen est de trouver les photos du 156ème de Toul en 1912. La perche est tendue
Bonne soirée - Bien cordialement
Gérard
-
Gerard GEHIN
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Re: les 41 généraux français tués pendant la PGM
Rebonsoir,
V
V
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Gerard GEHIN
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- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Re: les 41 généraux français tués pendant la PGM
Rebonsoir,
Voici une partie de la lettre du général BARBADE qu'il écrivait à son épouse et à sa fille le 02.08.1914 de Baccarat. Il était alors Cdt de la 25ème brigade. Il ne les reverra jamais.
Au soir du premier jour de la mobilisation il écrivait à son épouse et à sa fille :
25ème brigade d'infanterie Baccarat le 02 août 1914
Ma chère amie,
Reçu ta lettre hier soir par MP qui est officier d'Etat-Major de réserve à la brigade………
Je profiterai de toutes les occasions pour entrer en relation avec toi, mais elles vont devenir plus rares.
Courage et espoir
Ma meilleure pensée à toutes deux
Ernest BARBADE
Bien cordialement
Gérard
Voici une partie de la lettre du général BARBADE qu'il écrivait à son épouse et à sa fille le 02.08.1914 de Baccarat. Il était alors Cdt de la 25ème brigade. Il ne les reverra jamais.
Au soir du premier jour de la mobilisation il écrivait à son épouse et à sa fille :
25ème brigade d'infanterie Baccarat le 02 août 1914
Ma chère amie,
Reçu ta lettre hier soir par MP qui est officier d'Etat-Major de réserve à la brigade………
Je profiterai de toutes les occasions pour entrer en relation avec toi, mais elles vont devenir plus rares.
Courage et espoir
Ma meilleure pensée à toutes deux
Ernest BARBADE
Bien cordialement
Gérard
-
Charraud Jerome
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- Contact :
Re: les 41 généraux français tués pendant la PGM
Bonsoir
Petite remarque, il est à noter que certains généraux ne figurent ils pas sur les plaques des Invalides alors qu'ils ont des fiches sur MDH.
Amar Ernest (Général de Brigade) retraité
Bérard Célestin (général de Brigade) Cadre de réserve
Bouttieaux Victor (Général de Brigade) Génie 6e Armée
Delmotte Nicolas (Général de Brigade) 33eDI
Grossetti Paul (Général de division) Armée d'Orient
Cordialement
Jérôme Charraud
Petite remarque, il est à noter que certains généraux ne figurent ils pas sur les plaques des Invalides alors qu'ils ont des fiches sur MDH.
Amar Ernest (Général de Brigade) retraité
Bérard Célestin (général de Brigade) Cadre de réserve
Bouttieaux Victor (Général de Brigade) Génie 6e Armée
Delmotte Nicolas (Général de Brigade) 33eDI
Grossetti Paul (Général de division) Armée d'Orient
Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Re: les 41 généraux français tués pendant la PGM
Bonsoir à tous,
Jérome, sur la photo en page 1 du fil, on voit bien les noms de :
Bouttieaux
Delmotte
Grossetti
Pour les deux autres ??
Merci Gérard pour la petite lettre du Gal Barbade
Cdt
Phil
Jérome, sur la photo en page 1 du fil, on voit bien les noms de :
Bouttieaux
Delmotte
Grossetti
Pour les deux autres ??
Merci Gérard pour la petite lettre du Gal Barbade
Cdt
Phil
Re: les 41 généraux français tués pendant la PGM
Bonsoir à tous,
Circonstances du décès du Général Marcot, commandant la 81ème division territoriale, le 04 octobre 1914 à Essars les Bucquoy, Pas de Calais ( la fiche MDH indique la Somme mais c'est une erreur).
Extrait des "notes artésiennes" publiées après guerre dans l'Annonceur artésien.
Une minute après, j'abordais un artilleur à l'air las, qui attachait ses chevaux à une barre de ma facade. Ce soldat était sous le coup d'une émotion profonde qui le déprimait. Il finit par me conter qu'il sortait d'Essars, où il avait vu tombé son chef aimé, le général Marcot. C'est en voulant rallier des territoriaux qui pliaient sous un nombre considérable de Badois, que le général avait été frappé d'une balle en pleine poitrine.
Cordialement
Circonstances du décès du Général Marcot, commandant la 81ème division territoriale, le 04 octobre 1914 à Essars les Bucquoy, Pas de Calais ( la fiche MDH indique la Somme mais c'est une erreur).
Extrait des "notes artésiennes" publiées après guerre dans l'Annonceur artésien.
Une minute après, j'abordais un artilleur à l'air las, qui attachait ses chevaux à une barre de ma facade. Ce soldat était sous le coup d'une émotion profonde qui le déprimait. Il finit par me conter qu'il sortait d'Essars, où il avait vu tombé son chef aimé, le général Marcot. C'est en voulant rallier des territoriaux qui pliaient sous un nombre considérable de Badois, que le général avait été frappé d'une balle en pleine poitrine.
Cordialement