ACONCAGUA Trois mâts carré

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olivier 12
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Re: ACONCAGUA Trois mâts carré

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

ACONCAGUA Trois-mâts carré franc
Lancé en 1880 aux chantiers de Glasgow sous le nom de NEREUS pour l’armement anglais Caird.
Racheté en 1893 par la compagnie Bordes et rebaptisé ACONCAGUA (2e du nom). Le premier navire de ce nom s’était perdu corps et biens en 1890.

Trois-mâts carré franc réputé pour être un bon marcheur. Le voici photographié au début du siècle, amarré au quai de l’Aiguillon, à Nantes.

Image

Caractéristiques 2025 tpl 1910 tx JB 1313 tx JN

Effectua essentiellement des voyages de nitrate sur le Chili.
En 1905, il avait été armé à Nantes et dans les archives des rôles on trouve ce rapport d’accident. C’est l’un de ces si nombreux rapports contant la disparition d’un marin dans les grandes houles des mers du sud. Ces disparitions, qui concernaient sans distinction officiers, matelots ou novices, étaient fréquentes et donnaient toujours lieu à ces quelques lignes dans un rapport officiel. Mais la lecture de ces rapports est souvent poignante. On y mesure tout l’héroïsme discret dont faisaient preuve ces marins qui, à l’apogée de leur gloire, ont écrit au prix de terribles souffrances et d’indicibles misères quelques unes des plus belles pages de l’histoire maritime.
A noter que les mousses n’étaient jamais envoyés dans la mâture, sauf éventuellement par beau temps pour serrer un cacatois ou affaler une cargue.

« 3-mâts ACONCAGUA armé au long cours le 28 Mars 1905 à Nantes

Le 25 Décembre 1905 à 13h00, étant par 00°36 N et 38°00 W, le nommé TONNERRE Joseph Julien Marie, né et domicilié à Groix, fils de Pierre et Denise Marie Quer, inscrit à Groix n° 1189, a disparu en mer dans les circonstances suivantes :
Etant à serrer la grand voile, Joseph TONNERRE est tombé à la mer par suite de la rupture du marchepied. Au cri de « Un homme à la mer » le capitaine jeta immédiatement une bouée. Mais l’homme était déjà trop loin. Le navire filait onze nœuds et la mer était grosse. Toute tentative pour le sauver eût été inutile et même dangereuse.
Nous pensons que la mort de Joseph TONNERRE doit être considérée comme certaine car il avait ses bottes et son ciré et n’aura pas résisté longtemps aux lames qui le couvraient sans cesse.
Il n’y avait aucun navire en vu. »

Ce fut sans doute un bien triste Noël pour l ‘équipage.

La perte de l’ACONCAGUA

Capitaine Alexandre LEVEQUE CLC né le 28/04/1884 à Pléneuf inscrit à Saint Brieuc
Second Louis MARCEL inscrit à Cancale

Le 1er Janvier 1917, l’ACONCAGUA rentrait de Mexillones sur Rochefort avec un plein chargement de nitrate. A 21h00, l’estime le mettait à 300 milles au large du Pertuis d’Antioche avec une mer houleuse et une brise légère d’WSW.
Soudain, un bruit de moteur se fit entendre sur l’arrière et un sous-marin allemand émergea à 200 m sur l’arrière. Il braqua son projecteur sur le voilier et donna l’ordre de l’abandonner. Le navire n’étant pas armé, toute résistance était impossible. Le capitaine Lévèque fit embarquer tout son monde dans les baleinières, quitta le voilier le dernier et assista impuissant à la destruction de son navire que le sous-marin coula au canon.
Auparavant, il avait accosté les baleinières, pris le nom du voilier, sa destination et la nature de son chargement.
Les deux baleinières, naviguant de conserve, firent route sous les commandements respectifs du capitaine Lévèque et du second Marcel. De nombreux vapeurs furent aperçus, mais craignant un piège du sous-marin, aucun n’approcha des naufragés, se contentant de lancer des fusées d’appel.
Souffrant terriblement du froid, l’équipage tout entier fut finalement recueilli au jour par le vapeur anglais HIGHLAND PRINCE de la Nelson Line qui les débarqua à Brixham d’où ils furent rapatriés en France.

Le sous-marin attaquant

C’était l’U 70 du Kapitänleutnant Otto WÜNSCHE.
La position donnée est 46° 11 N et 07°26 W

A noter que le sous-marin donne 2 Janvier 1917 comme date du naufrage alors que Lacroix donne l’arraisonnement le 1er à 21h00 ? Les heures portées sur le KTB permettraient d’éclaircir cette petite différence.

On notera aussi que le navire sauveteur sera à son tour coulé le 11 Avril 1918 par 37°32 N et 11°32 E (au large du cap Bon) par le sous-marin UB 50 du KL Franz BECKER.
L’HIGHLAND PRINCE était l’ex MATTEAWAN construit en 1901.

Voici un tableau anonyme représentant l'ACONCAGUA (Source "Cap-Horniers Français" Brigitte et Yvonnick Le Coat)

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Olivier
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Yves D
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Re: ACONCAGUA Trois mâts carré

Message par Yves D »

Bonjour Olivier et tous

Comme souvent lorsque l'action se situe vers minuit, on arrive à des écarts de jour puisque l'Allemagne et la France ne vivaient pas à la même heure. Dans le KTB ci-dessous, on lit 12h30 Vm (le 2 à 0h30 heure allemande, qui correspond à 23h30 le 1 heure française).

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Yves
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olivier 12
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Re: ACONCAGUA Trois mâts carré

Message par olivier 12 »

Bonjour Yves,

C'est bien ce que je pensais; les évènements se sont déroulés dans la première partie de la nuit et la différence des heures explique tout.
Les deux rapports concordent sur tous les points.

Cdlt
Olivier
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riki3D
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Re: ACONCAGUA Trois mâts carré

Message par riki3D »

Bonjour,

Impressionné par vos informations, en avez-vous d'autres sur le 1er Aconcagua, naufragé en 1890, avec l'un de mes ancêtre à bord. Tout ce que je sais (d'après "Cap-horniers français" édité par le Chasse-Marée en 2002) :

05/05/1890 : Départ de Dunkerque, avec un équipage de 17 hommes.
16/05/1890 : Départ de Shield en Angleterre, où il fait un rapide passage pour embarquer du charbon.
30/06/1890 : Appercu pour la dernière fois au large de l'île St Paul (équateur).
20/10/1893 : Non arrivé à bon port (Valparaiso), supposé perdu par jugement du tribunal de Dunkerque.

Merci pour toute info, même si ca ne concerne pas 14-18.
Rutilius
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ACONCAGUA [II] — Trois-mâts carré — Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils (1893~1917).

Message par Rutilius »

Bonjour,

Bien peu de choses sur la disparition de l'Aconcagua, premier du nom, mais elles confirment ou com-plètent vos propres informations :

1°— Revue maritime et coloniale, T. 114, III / 1892, p. 369 et s. : « Statistique des naufrages et au-tres accidents de mer pour l'année 1890. Rapport au Ministre de la Marine. 16 mai 1892. »

« Le trois-mâts l'Aconcagua, de Bordeaux, s'est perdu corps et biens. Parti le 19 mai, pour Valparaiso, ce navire a été rencontré, le 30 juin suivant, par 1° de latitude N. et 28° de longitude O. On n'avait reçu depuis aucune nouvelle. » (17 disparus) (op. cit., p. 374).

2°— Revue maritime et coloniale, T. 115, IV / 1892, p. 135 et s. Suite du rapport précité.

Éléments d'information figurant dans un tableau de synthèse (op. cit., p. 181 et 182).

— Catégorie : Trois-mâts.
— Tonnage : 692 t.
— Age du navire : 20 ans.
— Équipage : 17 hommes.
— Genre de navigation : Long-courrier.
— Provenance : Newcastle.
— Destination : Valparaiso.
— Chargement : Charbon.
— Date et lieu du naufrage : « Parti de Newcastle le 19 mai, a été rencontré, le 30 juin suivant, par 1° de lat. N. et 28° de long. O. On n'a reçu depuis aucune nouvelle de ce bâtiment."
— Nombre d'hommes d'équipage : 17.
— Observations : Perdu corps et biens.
Dernière modification par Rutilius le mar. nov. 22, 2022 1:13 pm, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
olivier 12
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Re: ACONCAGUA Trois mâts carré

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Guère plus d'informations sur ce premier ACONCAGUA lancé le 17 Mai 1870 aux chantiers Laird Brothers de Birkenhead.
C'était un trois-mâts barque en fer de 1200 tpl.
Pris au neuvage par le capitaine Martin Durruty.

Dans "Histoire de l'armement Bordes", on trouve le récit de presque tous ses voyages.

Il est donc parti de Dunkerque sur lest pour son 18e voyage le 5 Mai 1890, sous les ordres du capitaine Joseph Ezan, d'Auray.
Il a chargé 1143 tonnes de charbon à Shields. Il est parti le 19 Mai pour Valparaiso, à ordres.
Il fut aperçu le 30 Juin par 1°00 N et 28°00W, près du rocher Saint Paul (ilôt désertique situé à l'équateur, dans l'Atlantique, à ne pas confondre avec l'île Saint Paul du groupe Saint Paul et Amsterdam dans l'océan Indien).
Six mois plus tard, en Décembre, il n'était pas arrivé à Valparaiso et fut donc considéré comme perdu.
Le décès des 17 hommes d'équipage fut constaté par un jugement du tribunal de Dunkerque en date du 20 Octobre 1893, et enregistré le 17 Novembre.

On peut penser que le navire a fait naufrage dans les parages du Horn, probablement à l'automne 1890.

Son armement s'étant selon toute vraisemblance effectué à Dunkerque, on doit pouvoir retrouver le rôle d'équipage (rôle resté à terre) aux archives du quartier de Dunkerque. Elles sont à Cherbourg sous la cote 13 P. Mais il peut aussi arriver que les rôles d'équipage soient sonservés aux archives départementales.
Le rôle donne la liste complète de l'équipage et son contrat d'engagement.

Cdlt

Olivier
olivier
genealo22
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Re: ACONCAGUA Trois mâts carré

Message par genealo22 »

Bonjour
dans la liste des morts pour le France de Plouezec (22) , j'ai LE GUEN François Marie embarqué sur le voilier ACONCAGUA.
Y a t il eu des disparus lors du naufrage?
Ken@vo
Philippe

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Yves D
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Re: ACONCAGUA Trois mâts carré

Message par Yves D »

Bonsoir Philippe,
A priori aucun membre d'équipage de l'Aconcagua n'a été tué lors de la destruction du navire. Y a-t-il une date plus précise pour le décès de F. Le Guen ?
Cdlt
Yves
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et autres thèmes d'histoire maritime.
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ACONCAGUA [II] — Trois-mâts carré — Armement Ant.-Dom. Bordes & Fils (1893~1917).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Le capitaine du trois-mâts carré Aconcagua
lors de la perte de ce bâtiment


— LÉVÊQUE Alexandre Jean-Baptiste Marie, né le 28 avril 1884 à Pléneuf — aujourd’hui Pléneuf-Val-André — (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et y décédé, le 14 avril 1964. Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Saint-Brieuc, n° 427 ; lieutenant de vaisseau auxiliaire. Classe 1904, n° 899 au recrutement de Saint-Brieuc.

• Fils de Marie Ange François LÉVÊQUE, né le 23 octobre 1851 à Pléneuf, « propriétaire », et de Rosa-lie Mathurine LE DOSSEUR, née le 11 juillet 1852 à Pléneuf, « ménagère » ; époux ayant contracté ma-riage à Pléneuf, le 30 juin 1881 (Registre des actes de mariage de la commune de Pléneuf, Année 1881, f° 11, acte n° 10 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Pléneuf, Année 1884, f° 7, acte n° 12).

• Petit-fils de :

— Mathurin LÉVÊQUE, « propriétaire », et de Marie HOURDIN, « ménagère » ;
— Pascal Louis LE DOSSEUR, cultivateur, et de Jeanne L’HOSELLIER, « ménagère ».

• Époux d’Angélique Augustine Marie BAHIER, née le 12 février 1888 à Pléneuf, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite commune, le 3 mai 1913 (Registre des actes de mariage de la commune de Pléneuf, Année 1913, f° 8, acte n° 7).

Fille de Marie Ange BAHIER, capitaine au long-cours, et de Marie Joseph HOURDIN, sans profession, son épouse.

Distinctions honorifiques

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 11 octobre 1917 (J.O. 14 oct. 1917, p. 8.132), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Lévêque Alexandre, lieutenant de vaisseau auxiliaire, Saint-Brieuc 427 : pour l’admirable énergie dont il a fait preuve en acceptant et soutenant avec son voilier, dans des conditions très défavorables, un combat particulièrement violent avec un sous-marin puissamment armé. Grièvement blessé, n’a cessé de don-ner à son équipage le plus bel exemple de qualités morales. N’a quitté son navire, coulant bas et in-cendié, qu’après avoir épuisé toutes ses munitions. (Croix de guerre). »

Distinction honorifique

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 11 octobre 1917 (J.O. 14 oct. 1917, p. 8.132), il fut inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Lévêque Alexandre, lieutenant de vaisseau auxiliaire, Saint-Brieuc 427 : pour l’admirable énergie dont il a fait preuve en acceptant et soutenant avec son voilier, dans des conditions très défavorables, un combat particulièrement violent avec un sous-marin puissamment armé. Grièvement blessé, n’a cessé de donner à son équipage le plus bel exemple de qualités morales. N’a quitté son navire, coulant bas et incendié, qu’après avoir épuisé toutes ses munitions. (Croix de guerre). »

_________________________________________________________________________________________

□ Le 31 juillet 1917, Alexandre LEVÊQUE commandait le trois-mâts carré Madeleine-II, appartenant également à l’armement Ant.-Dom. Bordes & Fils, lorsque ce bâtiment fut coulé par le sous-marin alle-mand U-155 (Kapitänleutnant Karl MEUSEL), à 190 milles dans l’Ouest de l’île de Madère, par 33° 45’ N. et 22° 50’ W., alors qu’il allait sur lest de Bordeaux à Sydney (Australie).
Dernière modification par Rutilius le mer. janv. 31, 2024 5:13 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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ACONCAGUA [II] — Trois-mâts carré — Armement Ant.-Dom. Bordes & Fils (1893~1917).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Le second capitaine du trois-mâts carré Aconcagua
lors de la perte de ce bâtiment


— MARCEL Louis Eugène, né le 20 décembre 1878 à Cancale (Ille-et-Vilaine) (Registre des actes de naissance de la commune de Cancale, Année 1878, acte n° 203) et y décédé, le 11 mars 1941. Capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Cancale, n° 194 ; classe 1898, n° 498 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils de François Charles MARCEL, né le 3 septembre 1835 à Cancale et y décédé, le 14 juillet 1900 (Registre des actes de décès de la commune de Cancale, Année 1900, acte n° 88), marin, et de Marie Françoise LEGENDRE, née le 8 septembre 1845 à Cancale et y décédée, le 5 juillet 1903 (Registre des actes de décès de la commune de Cancale, Année 1903, f° 27, acte n° 126), sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 19 avril 1879 (Registre des actes de mariage de la commune de Cancale, Année 1871, acte n° 13).

• Époux de Julie Louise GUILBERT, née le 13 octobre 1887 à Cancale, décédée le 19 décembre 1963 à Nantes (Loire-Atlantique), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Cancale, le 20 novembre 1907 (Registre des actes de mariage de la commune de Cancale, Année 1907, f° 28, acte n° 49).

Fille d’Auguste Louis GUILBERT, né le 23 décembre 1858 à Cancale, disparu en mer le 11 mai 1891 étant embarqué sur la goélette Zéphir, ayant été précipité à l’eau par un coup de roulis (Trib. civ. 1re inst. Saint-Malo, 12 juill. 1895, transcrit le 1er août 1895 à Cancale : Registre des actes de décès, An-née 1895, acte n° 82) ; et de Julie Louise VALUISANT, née le 10 août 1859 à Cancale ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 20 décembre 1886, le 20 décembre 1886 (Registre des actes de mariage de la commune de Cancale, Année 1886, f° 33, acte n° 62).

Distinction honorifique

□ Par décision du Ministre de la Marine marchande en date du 12 juillet 1934 (J.O. 15 juill. 1934, p. 7.223 et 7.225), lui fut conférée la Médaille d’honneur des marins du commerce, instituée par la loi du 14 décembre 1901 (J.O. 16 déc. 1901, p. 7.777) au bénéfice des marins français comptant plus de 300 mois de navigation.

_________________________________________________________________________________________

□ Le 14 décembre 1917, Louis MARCEL échappa au naufrage du trois-mâts barque Chili [II], apparte-nant également à la flotte de la société d’armement Ant.-Dom. Bordes & Fils, coulé par le sous-marin allemand UB-54 (Oberleutnant zur See Egon von WERNER), à environ 115 milles dans le S. 81 W. du phare de Penmarc’h, par 47° 49 N. et 7° 11’ W., alors qu’il allait d’Iquique (Chili) à Nantes avec un complet chargement de nitrate de soude.

Il était alors embarqué sur ce grand voilier en qualité de second capitaine, le capitaine étant Jacques François OLLIVIER, né le 3 novembre 1879 à Tréméven (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), inscrit au quartier de Paimpol, n° 279.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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