Bonsoir
Un avion peut etre ??
HALLEBARDE - Contre-torpilleur
- Terraillon Marc
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Re: HALLEBARDE - Contre-torpilleur
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
- Terraillon Marc
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Re: HALLEBARDE - Contre-torpilleur
Bonjour
C'est une vedette de course dont vous trouverez une photo sur le site ci joint :
http://www.remydegourmont.org/esprit_de ... notice.htm
Le contre torpilleur assurait la sécurité de la course
A bientot
C'est une vedette de course dont vous trouverez une photo sur le site ci joint :
http://www.remydegourmont.org/esprit_de ... notice.htm
Le contre torpilleur assurait la sécurité de la course
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
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- colphotmil
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Re: HALLEBARDE - Contre-torpilleur
Bonsoir Mesdames et Messieurs!
Bonsoir et un grand Merci,Frank,Daniel et Marc.
Sans votre aide,il m'aurait été difficile de trouver!
Cordialement.
Georges.
Bonsoir et un grand Merci,Frank,Daniel et Marc.
Sans votre aide,il m'aurait été difficile de trouver!
Cordialement.
Georges.
Collectionne les photos Militaires originales(pas de copies!)tous formats,France et Etranger,1870-1939 voire 45.
Re: HALLEBARDE - Contre-torpilleur
Trop fort le Marc ! Belle recherche, beau résultat of course !
Amts
Yves
Amts
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
-
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Re: HALLEBARDE - Contre-torpilleur
Bonjour à tous,
Chapeau, Marc, pour le cliché du MERCEDES C.P Il fallait le trouver.
Voici un copié-collé du petit récit concernant cette course
Un document envoyé par Guy S.L. ouvre des horizons sur l'activité sportive du début du 20ème siècle dans notre Méditerrannée...
Regardons d'abord. La couverture de la Revue , dédiée au tour de France en bateau, évoque (voyez la rade d'Alger au fond) un évènement important : la traversée Alger-Toulon effectuée en mai 1905 et à laquelle participait une femme ...et quelle femme..Mme Camille Du Gast .
Celle ci , bien avant toutes les championnes de nos temps modernes, était mordue de compétition automobile . Mais les mâles l'accusèrent de "nervosité féminine" (sic)et elle dut abandonner. Ce fut ainsi qu'elle se dédia aux courses de bateaux !
Les mécaniques aléatoires et pour finir une tempête eurent raison de tous les concurrents, sauf un ! Sur les 7 bateaux engagés, 6 furent secourus par l'escorte, véritable Armada, assurant la sécurité; le dernier d'entre eux fut le "Camille" appartenant à une française Madame Camille du Gast, seule femme à avoir pris le départ. Elle consentit à être hissée à bord du "Kléber" après avoir tenu la barre 18 heures d'affilée et voir les rangées de rivets se disjoindre sur la coque de son navire.

Cdlt
Olivier
Chapeau, Marc, pour le cliché du MERCEDES C.P Il fallait le trouver.
Voici un copié-collé du petit récit concernant cette course
Un document envoyé par Guy S.L. ouvre des horizons sur l'activité sportive du début du 20ème siècle dans notre Méditerrannée...
Regardons d'abord. La couverture de la Revue , dédiée au tour de France en bateau, évoque (voyez la rade d'Alger au fond) un évènement important : la traversée Alger-Toulon effectuée en mai 1905 et à laquelle participait une femme ...et quelle femme..Mme Camille Du Gast .
Celle ci , bien avant toutes les championnes de nos temps modernes, était mordue de compétition automobile . Mais les mâles l'accusèrent de "nervosité féminine" (sic)et elle dut abandonner. Ce fut ainsi qu'elle se dédia aux courses de bateaux !
Les mécaniques aléatoires et pour finir une tempête eurent raison de tous les concurrents, sauf un ! Sur les 7 bateaux engagés, 6 furent secourus par l'escorte, véritable Armada, assurant la sécurité; le dernier d'entre eux fut le "Camille" appartenant à une française Madame Camille du Gast, seule femme à avoir pris le départ. Elle consentit à être hissée à bord du "Kléber" après avoir tenu la barre 18 heures d'affilée et voir les rangées de rivets se disjoindre sur la coque de son navire.

Cdlt
Olivier
olivier
Re: HALLEBARDE - Contre-torpilleur
Bonsoir à tous,
LA COURSE ALGER-TOULON.
D'après le recit qu'en fit quotidiennement l'envoyé spécial du Figaro, Frantz Reichel, embarqué sur le Kléber.
La course Alger-Toulon, première compétition en France de " Yachting automobile ", fut organisée au printemps 1905 par le journal Le Matin, et plus spécialement par deux de ses représentants, MM. Raymond Lestonnat et Humbert. Elle fut dotée d'une récompense, la " Coupe de la Méditerranée ", offerte par M. C.-L. Charley - cette générosité lui vaudra d'être fait citoyen d'honneur de la ville de Toulon par son maire alors en exercice, M. Escartefigue. L'épreuve devait se dérouler en deux étapes : Alger-Mahon, sur l'ile de Minorque, et Mahon-Toulon.
Sept " canots automobiles " s'engagèrent au départ, chacun étant flanqué d'un, voire de deux contre-torpilleurs ; un huitième, le yacht américain Gregory ne put atteindre Alger, étant demeuré " en détresse aux Açores, faute d'essence " ! Cette flotille, à laquelle s'était jointe la canonnière espagnole Temerario, fut placée sous la garde vigilante des croiseurs Kléber (Commandant, le capitaine de vaisseau Paupie) et Desaix, arrivés à Alger le 3 mai 1905. L' Amirauté avait même mobilisé des pigeons voyageurs, afin de transmettre aux organisateurs les informations relatives à la progression des canots !
Initialement prévu le 4 mai, le départ ne fut donné que le 7, à 6 heures du matin, en raison des mauvaises conditions météorologiques qui prévalaient alors en Méditerranée. En présence de Me Roche, " spirituel avocat toulonnais ", organisateurs et concurrents mirent à profit ce contretemps pour élaborer le réglement, qui faisait encore défaut ; il fut donc convenu le 6 mai :
1° - qu'Alger-Toulon ne serait pas une course mais une croisière ;
2° - que le concurrent ayant fait le parcours sans remorque serait classé avant tout concurrent ayant été remorqué ;
3° - que les hommes malades pourraient être débarqués sans droit de remplacement ou de réembarquement ;
4° - qu'un jury, qui serait composé de " notabilités européennes " , se prononcerait sur le classement, en tenant compte des indications fournies par les livres de bord des contre-torpilleurs et par ceux des concurrents.
Prirent le départ les canots et contre-torpilleurs suivants :
* Le Camille, convoyé par le contre-torpilleur le Dard :
Longueur : 14,5 m ; largeur : 2,3 m ; moteur C.G.V. de 60 cv ; vitesse : 31 km/h.
Propriétaire : Mme Camille du Gast.
Equipage : Capitaine : Mme Camille du Gast.
Second : Lieutenant de vaisseau Menier.
Mécaniciens : MM. Behr et Saint-Agnan.
Matelots : MM. Josse et Hugues.
* Le Fiat-X, convoyé par les contre-torpilleurs l' Arc et le Hire, canot qui ne fut autorisé à participer à l'épreuve que sur l'intrevention exprès du Ministre de la Marine d'Italie auprès de son homologue français :
Longueur : 9 m ; moteur de 24 cv.
Propriétaire : M. Gallinari.
Equipage : Capitaine : M. Gallinari.
MM. Ayassa.
Fostame.
Capinello.
* L'Héraclès-II, convoyé par les contre-torpilleurs la Sarbacane et le Moucheron :
Longueur : 10,55 m ; largeur : 2,6 m ; moteur de 60 cv ; vitesse : 24 km/h ; poids total : 8 t, dont poids de la coque : 4 t ; une seule hélice ; coque en bois.
Equipage : Capitaine : M. Lesage.
Second : MM. Varcolier et Gourjon.
Mécaniciens : MM. Revestre et Dubois.
Matelots : MM. Georges Pelletier et Mair.
* Le Malgré-Tout, convoyé par le contre-torpilleur la Carabine :
Ancien yacht à voile de 16 tonneaux devenu mixte ; gréé en yawl, avec 150 m2 de voile. Longueur : 22 m ; largeur : 3,6 m ; moteur de 150 cv.
Propriétaire : M. Charles Roche.
Equipage : Capitaine : M. D. Villemorte.
Mécaniciens : MM. J. Vidal et Bonnet.
Matelots : MM. Lazare Olive, Pascal et Duvernet.
* Le Mercédès-C.P., convoyé par la Hallebarde :
Longueur : 14 m ; largeur : 2,3 m ; moteur de 90 cv ; vitesse : 34 km/h ; poids total : 2,5 t, dont poids de la coque : 1,3 t ; une seule hélice ; coque en bois.
Equipage : Capitaine : M. Pitre.
Second : M. Magnavacca.
Mécanicien : M. Nobet.
Matelots : MM. Sauer et Gastaud.
* Le Mercédès-Mercédès, convoyé par le contre-torpilleur la Pertuisane :
Longueur : 18,5 m ; largeur : 3 m ; deux moteurs de 90 cv ; vitesse : 28 km/h ; poids total : 12 t, dont poids de la coque : 5 t ; une seule hélice ; 2000 l d'essence et 4 jours de vivres. 35 m2 de voile, 2 ancres et 1O m de chaîne.
Equipage : Capitaine : M. J. Kerbrat.
Second : M. Legrand, officier de marine.
Suppléant : M. Paterne.
Mécaniciens et matelots : MM. Dressel, Gorschalski, Bapka, Heminger et Deville.
Matelots : MM. Sauer et Gastaud.
* Le Quand-Même, convoyé par l' Arbalète (Commandant, le lieutenant de vaisseau d'Arode de Pierague ; officier mécanicien, M. Sauvat) :
Yacht automobile construit par les Chantiers Abel Lemarchand, Vincent et Cie, de Cannes, sur les plans de M. Joseph Guislon (?), en vue de la course Alger-Toulon, et pour le compte du duc Decazes.
Longueur : 22,8 m ; largeur : 3 m ; tirant d'eau avant : 0,2 m, arrière : O,83 m ; deux moteurs Beaudoin de 240 cv ; deux hélices ; jauge : 30 tx, environ.
Membrures en acacia étuvé et ployé ; bordé en cèdre rouge ; quille, étrave, étambot et beauquières en chêne ; le tout chevillé et rivé de cuivre rouge.
Ponté de bout en bout ; muni à l'avant d'un blockhauss avec hublots, où sont logés le gouvernail et les appareils de commande des moteurs, ainsi que le capot obturant la descente vers la chambre des moteurs. A l'arrière, rouf avec hublots. Cockpit étanche fermé par des panneaux de bois. Deux mâts portant une petite voilure, avec foc sur l'étrave
Equipage : Capitaine : M. le duc Decaze.
Lieutenant de vaisseau Desfossés
MM. Chauchard, Beaudouin, constructeur du moteur.
Maître d'équipage : M. Orsi.
Officier mécanicien : M. Morin.
Matelots : MM. Hamont, Cotte, Laisné, Cosques et Suzini.
[à suivre]
.
LA COURSE ALGER-TOULON.
D'après le recit qu'en fit quotidiennement l'envoyé spécial du Figaro, Frantz Reichel, embarqué sur le Kléber.
La course Alger-Toulon, première compétition en France de " Yachting automobile ", fut organisée au printemps 1905 par le journal Le Matin, et plus spécialement par deux de ses représentants, MM. Raymond Lestonnat et Humbert. Elle fut dotée d'une récompense, la " Coupe de la Méditerranée ", offerte par M. C.-L. Charley - cette générosité lui vaudra d'être fait citoyen d'honneur de la ville de Toulon par son maire alors en exercice, M. Escartefigue. L'épreuve devait se dérouler en deux étapes : Alger-Mahon, sur l'ile de Minorque, et Mahon-Toulon.
Sept " canots automobiles " s'engagèrent au départ, chacun étant flanqué d'un, voire de deux contre-torpilleurs ; un huitième, le yacht américain Gregory ne put atteindre Alger, étant demeuré " en détresse aux Açores, faute d'essence " ! Cette flotille, à laquelle s'était jointe la canonnière espagnole Temerario, fut placée sous la garde vigilante des croiseurs Kléber (Commandant, le capitaine de vaisseau Paupie) et Desaix, arrivés à Alger le 3 mai 1905. L' Amirauté avait même mobilisé des pigeons voyageurs, afin de transmettre aux organisateurs les informations relatives à la progression des canots !
Initialement prévu le 4 mai, le départ ne fut donné que le 7, à 6 heures du matin, en raison des mauvaises conditions météorologiques qui prévalaient alors en Méditerranée. En présence de Me Roche, " spirituel avocat toulonnais ", organisateurs et concurrents mirent à profit ce contretemps pour élaborer le réglement, qui faisait encore défaut ; il fut donc convenu le 6 mai :
1° - qu'Alger-Toulon ne serait pas une course mais une croisière ;
2° - que le concurrent ayant fait le parcours sans remorque serait classé avant tout concurrent ayant été remorqué ;
3° - que les hommes malades pourraient être débarqués sans droit de remplacement ou de réembarquement ;
4° - qu'un jury, qui serait composé de " notabilités européennes " , se prononcerait sur le classement, en tenant compte des indications fournies par les livres de bord des contre-torpilleurs et par ceux des concurrents.
Prirent le départ les canots et contre-torpilleurs suivants :
* Le Camille, convoyé par le contre-torpilleur le Dard :
Longueur : 14,5 m ; largeur : 2,3 m ; moteur C.G.V. de 60 cv ; vitesse : 31 km/h.
Propriétaire : Mme Camille du Gast.
Equipage : Capitaine : Mme Camille du Gast.
Second : Lieutenant de vaisseau Menier.
Mécaniciens : MM. Behr et Saint-Agnan.
Matelots : MM. Josse et Hugues.
* Le Fiat-X, convoyé par les contre-torpilleurs l' Arc et le Hire, canot qui ne fut autorisé à participer à l'épreuve que sur l'intrevention exprès du Ministre de la Marine d'Italie auprès de son homologue français :
Longueur : 9 m ; moteur de 24 cv.
Propriétaire : M. Gallinari.
Equipage : Capitaine : M. Gallinari.
MM. Ayassa.
Fostame.
Capinello.
* L'Héraclès-II, convoyé par les contre-torpilleurs la Sarbacane et le Moucheron :
Longueur : 10,55 m ; largeur : 2,6 m ; moteur de 60 cv ; vitesse : 24 km/h ; poids total : 8 t, dont poids de la coque : 4 t ; une seule hélice ; coque en bois.
Equipage : Capitaine : M. Lesage.
Second : MM. Varcolier et Gourjon.
Mécaniciens : MM. Revestre et Dubois.
Matelots : MM. Georges Pelletier et Mair.
* Le Malgré-Tout, convoyé par le contre-torpilleur la Carabine :
Ancien yacht à voile de 16 tonneaux devenu mixte ; gréé en yawl, avec 150 m2 de voile. Longueur : 22 m ; largeur : 3,6 m ; moteur de 150 cv.
Propriétaire : M. Charles Roche.
Equipage : Capitaine : M. D. Villemorte.
Mécaniciens : MM. J. Vidal et Bonnet.
Matelots : MM. Lazare Olive, Pascal et Duvernet.
* Le Mercédès-C.P., convoyé par la Hallebarde :
Longueur : 14 m ; largeur : 2,3 m ; moteur de 90 cv ; vitesse : 34 km/h ; poids total : 2,5 t, dont poids de la coque : 1,3 t ; une seule hélice ; coque en bois.
Equipage : Capitaine : M. Pitre.
Second : M. Magnavacca.
Mécanicien : M. Nobet.
Matelots : MM. Sauer et Gastaud.
* Le Mercédès-Mercédès, convoyé par le contre-torpilleur la Pertuisane :
Longueur : 18,5 m ; largeur : 3 m ; deux moteurs de 90 cv ; vitesse : 28 km/h ; poids total : 12 t, dont poids de la coque : 5 t ; une seule hélice ; 2000 l d'essence et 4 jours de vivres. 35 m2 de voile, 2 ancres et 1O m de chaîne.
Equipage : Capitaine : M. J. Kerbrat.
Second : M. Legrand, officier de marine.
Suppléant : M. Paterne.
Mécaniciens et matelots : MM. Dressel, Gorschalski, Bapka, Heminger et Deville.
Matelots : MM. Sauer et Gastaud.
* Le Quand-Même, convoyé par l' Arbalète (Commandant, le lieutenant de vaisseau d'Arode de Pierague ; officier mécanicien, M. Sauvat) :
Yacht automobile construit par les Chantiers Abel Lemarchand, Vincent et Cie, de Cannes, sur les plans de M. Joseph Guislon (?), en vue de la course Alger-Toulon, et pour le compte du duc Decazes.
Longueur : 22,8 m ; largeur : 3 m ; tirant d'eau avant : 0,2 m, arrière : O,83 m ; deux moteurs Beaudoin de 240 cv ; deux hélices ; jauge : 30 tx, environ.
Membrures en acacia étuvé et ployé ; bordé en cèdre rouge ; quille, étrave, étambot et beauquières en chêne ; le tout chevillé et rivé de cuivre rouge.
Ponté de bout en bout ; muni à l'avant d'un blockhauss avec hublots, où sont logés le gouvernail et les appareils de commande des moteurs, ainsi que le capot obturant la descente vers la chambre des moteurs. A l'arrière, rouf avec hublots. Cockpit étanche fermé par des panneaux de bois. Deux mâts portant une petite voilure, avec foc sur l'étrave
Equipage : Capitaine : M. le duc Decaze.
Lieutenant de vaisseau Desfossés
MM. Chauchard, Beaudouin, constructeur du moteur.
Maître d'équipage : M. Orsi.
Officier mécanicien : M. Morin.
Matelots : MM. Hamont, Cotte, Laisné, Cosques et Suzini.
[à suivre]
.
Re: HALLEBARDE - Contre-torpilleur
Bonjour à tous,
LA COURSE ALGER-TOULON [suite 1 ].
Lors de la première étape Alger-Mahon, le Fiat-X , qui était pourtant le " moucheron " de la flotille, triompha à Port-Mahon ; arrivé le dimanche 7 mai, à 19 h, il fut salué aux sons de la Marseillaise par la canonnière espagnole Temerario. Il fut suivi trois heures et demie plus tard par le Camille de l'intrépide Mme du Gast. Puis arrivèrent succesivement par leurs propres moyens le Mercédès-C.P., le Mecédès-Mercédès et le Quand-Même. Vinrent ensuite, mais à la remorque de leurs convoyeurs respectifs, le Malgré-Tout et l' Héraclès-II, pourtant qualifiés d'embarcations de mer.
Le classement officiel de cette première étape fut ainsi établi :
1er - Fiat-X, en 12 h 05 ;
2e - Camille, en 15 h 30 ;
3e - Mercédès-C.P., en 16 h 20 ;
4e - Mercédès-Mercédès, en 18 h10 ;
5e - Quand-Même, en 19 h 45.
Comme il se doit, les valeureux concurrents furent dignement honorés. Frantz Reichel, l'envoyé spécial du Figaro et chroniqueur de la course, écrivit à ce propos : " Mahon est tout en fête, gai, délicieusement aimable, hospitalier et bruyant. Nous avons eu une émouvante distribution des prix, avec amiraux, généraux, alcade et trente-trois Marseillaises ! On s'en ira difficilement " ( Le Figaro n° 129, 9 mai 1905, p. 2). Sans doute ne croyait-il pas si bien dire.
Le départ de la seconde étape avait été initialement fixé au mardi 9 mai, à minuit. Mais, une fois encore, les éléments en décidèrent autrement. Sous la plume de Reichel, à la date du mercredi 10, on lit en effet ce qui suit : " Un coup de Mistral a contrarié les projets. Partis pour reconnaître la mer, le Desaix et le Kléber sont rentrés ce matin mercredi à Mahon, après avoir abominablement dansé toute la nuit. Pour combien de temps en avons nous à demeurer ici ? Trois, six ou neuf jours ? " Mais, se réjouissait-il : " Délicieux. Pour tuer le mauvais temps, on s'ingénie. Les officiers du Kléber ont, cet après midi, improvisé un thé-sauterie ; ce fut charmant et éblouissant, grace aux uniformes et aux belles Mahonnaises aux yeux admirables. La gaîté et l'entrain régnèrent. Mais quand partira-t-on ? " ( Le Figaro n° 131, 11 mai 1905, p. 2). Diable!, on savait s'amuser en ce temps là sur les fleurons de notre Marine nationale et, par surcroît, on en informait le contribuable par voie de presse !
Le vendredi 12 mai, Reichel, qui commençait néanmoins à s'impatienter, envoya la dépêche suivante à sa rédaction : " A deux heures quinze de l'après-midi, les communications avec la terre sont interrompues : signe de départ. Enfin ! Nous étions las d'être accommodés à la sauce mahonnaise. Le départ est donné à 6 heures ce soir." ( Le Figaro n° 133, 13 mai 1905, p. 2).
En réalité, le départ de la seconde étape fut donné le samedi 13 mai, à 3 heures du matin.
[ à suivre ]
Bien à vous,
Daniel.
LA COURSE ALGER-TOULON [suite 1 ].
Lors de la première étape Alger-Mahon, le Fiat-X , qui était pourtant le " moucheron " de la flotille, triompha à Port-Mahon ; arrivé le dimanche 7 mai, à 19 h, il fut salué aux sons de la Marseillaise par la canonnière espagnole Temerario. Il fut suivi trois heures et demie plus tard par le Camille de l'intrépide Mme du Gast. Puis arrivèrent succesivement par leurs propres moyens le Mercédès-C.P., le Mecédès-Mercédès et le Quand-Même. Vinrent ensuite, mais à la remorque de leurs convoyeurs respectifs, le Malgré-Tout et l' Héraclès-II, pourtant qualifiés d'embarcations de mer.
Le classement officiel de cette première étape fut ainsi établi :
1er - Fiat-X, en 12 h 05 ;
2e - Camille, en 15 h 30 ;
3e - Mercédès-C.P., en 16 h 20 ;
4e - Mercédès-Mercédès, en 18 h10 ;
5e - Quand-Même, en 19 h 45.
Comme il se doit, les valeureux concurrents furent dignement honorés. Frantz Reichel, l'envoyé spécial du Figaro et chroniqueur de la course, écrivit à ce propos : " Mahon est tout en fête, gai, délicieusement aimable, hospitalier et bruyant. Nous avons eu une émouvante distribution des prix, avec amiraux, généraux, alcade et trente-trois Marseillaises ! On s'en ira difficilement " ( Le Figaro n° 129, 9 mai 1905, p. 2). Sans doute ne croyait-il pas si bien dire.
Le départ de la seconde étape avait été initialement fixé au mardi 9 mai, à minuit. Mais, une fois encore, les éléments en décidèrent autrement. Sous la plume de Reichel, à la date du mercredi 10, on lit en effet ce qui suit : " Un coup de Mistral a contrarié les projets. Partis pour reconnaître la mer, le Desaix et le Kléber sont rentrés ce matin mercredi à Mahon, après avoir abominablement dansé toute la nuit. Pour combien de temps en avons nous à demeurer ici ? Trois, six ou neuf jours ? " Mais, se réjouissait-il : " Délicieux. Pour tuer le mauvais temps, on s'ingénie. Les officiers du Kléber ont, cet après midi, improvisé un thé-sauterie ; ce fut charmant et éblouissant, grace aux uniformes et aux belles Mahonnaises aux yeux admirables. La gaîté et l'entrain régnèrent. Mais quand partira-t-on ? " ( Le Figaro n° 131, 11 mai 1905, p. 2). Diable!, on savait s'amuser en ce temps là sur les fleurons de notre Marine nationale et, par surcroît, on en informait le contribuable par voie de presse !
Le vendredi 12 mai, Reichel, qui commençait néanmoins à s'impatienter, envoya la dépêche suivante à sa rédaction : " A deux heures quinze de l'après-midi, les communications avec la terre sont interrompues : signe de départ. Enfin ! Nous étions las d'être accommodés à la sauce mahonnaise. Le départ est donné à 6 heures ce soir." ( Le Figaro n° 133, 13 mai 1905, p. 2).
En réalité, le départ de la seconde étape fut donné le samedi 13 mai, à 3 heures du matin.
[ à suivre ]
Bien à vous,
Daniel.
Re: HALLEBARDE - Contre-torpilleur
Bonjour à tous,
LA COURSE ALGER-TOULON [suite 2 et fin ].
Parti en tête, le Fiat-X se mit à faire eau après avoir parcouru 45 milles ; son équipage fut donc contraint à l'abandon et le frêle canot fut hissé vers 9 heures sur le pont arrière de son convoyeur, le contre-torpilleur le Hire. Le Malgré-Tout, le Mercédès-Mercédès et l' Héraclès- II prirent successivement la remorque de leur accompagnateur respectif. Seuls le Camille et le Quand-Même poursuivirent leur route, par mer forte et brise fraîche de noroît. Le Mercédès-C.P. précèdait la colonne, mais en remorque du contre-torpilleur la Hallebarde.
A 23 h 45, après une traversée pénible, les contre-torpilleurs l' Arc et le Hire entrèrent dans le port de Toulon ; le second y débarqua l'équipage du Fiat-X. Rassuré d'être à nouveau sur la terre ferme, le capitaine de ce canot, M. Gallinari, déclara alors que, dans le golfe du Lion, la tempête était épouvantable et qu'il craignait que les canots demeurés en course ne fussent perdus, espérant néanmoins que leurs équipages eussent pu être sauvés. Effectivement, le petit canot italien sera le seul à revoir la terre ...
A 17 h 30, la tempête faisant rage, le Malgré-Tout avait coulé en un instant, son avant s'étant fracassé contre son remorqueur, le contre-torpilleur la Carabine, qu'une mauvaise vague avait brusquement rejeté en arrière. Lors du sauvetage précipité de l'équipage qui s'ensuivit, l'un de ses membres, M. Lazare Olive, eut les deux jambes brisées.
A 17 h 45, venu à la rencontre du Camille, le Kléber l'aperçut à l'arrêt près du contre-torpilleur le Dard, qui, en vain, tentait depuis deux heures d'en sauver l'équipage. Le commandant du Kléber fit rapidement mettre une baleinière à la mer, sur laquelle prirent place sept marins ; toutefois, après s'être éloigné à grand peine du flanc du croiseur, cet équipage ne parviendra pas à rejoindre le Camille et sera rappelé par le commandant du Kléber. Ayant remis en marche, le croiseur décrivit un grand cercle et piqua droit sur le frêle esquif ; après moult péripéties - Mme du Gast tomba à la mer et ne dut son salut qu'au courrage de deux marins du bord, qui n'hésitèrent pas à se jeter à l'eau pour la préserver d'une noyade certaine -, le Kléber réussit in extremis à sauver tout l'équipage du Camille. Pris en remorque, ce dernier brisa son amarre à 21 heures et partit à la dérive dans la nuit.
L'équipage du Mercédès-C.P. était si malade que son capitaine, M. Magnavacca, demanda la remorque en même temps qu'il faisait monter ses infortunés compagnons à bord du contre-torpilleur la Hallebarde. Défoncé par une lame, le canot s'emplit progressivement d'eau ; à 18 h, on coupa l'amarre et il coula à pic.
De bonne heure, le Mercédès-Mercédès s'était mis en remorque de son convoyeur, le contre-torpilleur la Pertuisane. Lorsque la tempête se déchaîna, son équipage s'y fit vite embarquer. Peu de temps après, une vague rompit l'amarre et le canot partit à la dérive, disparaissant bientôt à l'horizon.
Le sauvetage de l'équipage de l'Héraclès-II s'effectua dans des conditions similaires. Lui aussi brisa son amarre et partit à la dérive.
Pendant près de deux jours, les organisateurs et la Majorité de Toulon demeurèrent sans aucune nouvelle du Quand-Même et de son escorteur, le contre-torpilleur l' Arbalète. En vain, le Kléber et le Desaix fouillèrent la mer pour les retrouver, puis, en désespoir de cause, regagnèrent la rade de Toulon. L' Arbalète fut retrouvée le 15 mai ; aprés de multiples tribulations, elle s'était finalement réfugiée dans le port de Cagliari, avec, à son bord, l'équipage du Quand-Même. Ce canot avait été abandonné à la dérive, à 100 milles de la Sardaigne, en panne d'essence, après trois tentatives infructueuses de remorquage. Le yacht du duc Decaze, le Vélléda, appareillera de Toulon pour Cagliari pour ramener en France son riche propriétaire, sans doute plus habitué aux salons mondains qu'aux cabines spartiates d'un contre-torpilleur !
Comme il était d'usage à l'époque, la course Alger-Toulon de termina par un banquet que le Matin offrit aux concurrents, aux officiers de marine et à la presse. Ces libations furent suivies d'une cérémonie au cours de laquelle M. Charley, qui avait doté d'un prix la Coupe de la Méditerranée, fut officiellement proclamé, dans les salons de l'Hôtel de ville de Toulon et par le premier magistrat de ladite ville, M. Escartefigue, " enfant adoptif de la cité ".
Bref, l'épreuve Alger-Toulon eut plus l'air d'une course de contre-torpilleurs que d'une compétition de canots automobiles ! Surtout, elle faillit être tragique, non seulement pour les insouciants concurrents , mais encore pour tous les marins qui sont venus à leur secours ...
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Sources : Le Figaro, n° 124, 4 mai 1905, p. 3 .
Le Figaro, n° 125, 5 mai 1905, p. 3 .
Le Figaro, n° 126, 6 mai 1905, p. 2 .
Le Figaro, n° 127, 7 mai 1905, p. 3 .
Le Figaro, n° 128, 8 mai 1905, p. 1 .
Le Figaro, n° 129, 9 mai 1905, p. 1 .
Le Figaro, n° 131, 11 mai 1905, p. 2 .
Le Figaro, n° 133, 13 mai 1905, p. 2 .
Le Figaro, n° 134, 14 mai 1905, p. 1 .
Le Figaro, n° 135, 15 mai 1905, p. 2 .
Le Figaro, n° 136, 16 mai 1905, p. 1 & 2 .
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Bien à vous,
Daniel.
LA COURSE ALGER-TOULON [suite 2 et fin ].
Parti en tête, le Fiat-X se mit à faire eau après avoir parcouru 45 milles ; son équipage fut donc contraint à l'abandon et le frêle canot fut hissé vers 9 heures sur le pont arrière de son convoyeur, le contre-torpilleur le Hire. Le Malgré-Tout, le Mercédès-Mercédès et l' Héraclès- II prirent successivement la remorque de leur accompagnateur respectif. Seuls le Camille et le Quand-Même poursuivirent leur route, par mer forte et brise fraîche de noroît. Le Mercédès-C.P. précèdait la colonne, mais en remorque du contre-torpilleur la Hallebarde.
A 23 h 45, après une traversée pénible, les contre-torpilleurs l' Arc et le Hire entrèrent dans le port de Toulon ; le second y débarqua l'équipage du Fiat-X. Rassuré d'être à nouveau sur la terre ferme, le capitaine de ce canot, M. Gallinari, déclara alors que, dans le golfe du Lion, la tempête était épouvantable et qu'il craignait que les canots demeurés en course ne fussent perdus, espérant néanmoins que leurs équipages eussent pu être sauvés. Effectivement, le petit canot italien sera le seul à revoir la terre ...
A 17 h 30, la tempête faisant rage, le Malgré-Tout avait coulé en un instant, son avant s'étant fracassé contre son remorqueur, le contre-torpilleur la Carabine, qu'une mauvaise vague avait brusquement rejeté en arrière. Lors du sauvetage précipité de l'équipage qui s'ensuivit, l'un de ses membres, M. Lazare Olive, eut les deux jambes brisées.
A 17 h 45, venu à la rencontre du Camille, le Kléber l'aperçut à l'arrêt près du contre-torpilleur le Dard, qui, en vain, tentait depuis deux heures d'en sauver l'équipage. Le commandant du Kléber fit rapidement mettre une baleinière à la mer, sur laquelle prirent place sept marins ; toutefois, après s'être éloigné à grand peine du flanc du croiseur, cet équipage ne parviendra pas à rejoindre le Camille et sera rappelé par le commandant du Kléber. Ayant remis en marche, le croiseur décrivit un grand cercle et piqua droit sur le frêle esquif ; après moult péripéties - Mme du Gast tomba à la mer et ne dut son salut qu'au courrage de deux marins du bord, qui n'hésitèrent pas à se jeter à l'eau pour la préserver d'une noyade certaine -, le Kléber réussit in extremis à sauver tout l'équipage du Camille. Pris en remorque, ce dernier brisa son amarre à 21 heures et partit à la dérive dans la nuit.
L'équipage du Mercédès-C.P. était si malade que son capitaine, M. Magnavacca, demanda la remorque en même temps qu'il faisait monter ses infortunés compagnons à bord du contre-torpilleur la Hallebarde. Défoncé par une lame, le canot s'emplit progressivement d'eau ; à 18 h, on coupa l'amarre et il coula à pic.
De bonne heure, le Mercédès-Mercédès s'était mis en remorque de son convoyeur, le contre-torpilleur la Pertuisane. Lorsque la tempête se déchaîna, son équipage s'y fit vite embarquer. Peu de temps après, une vague rompit l'amarre et le canot partit à la dérive, disparaissant bientôt à l'horizon.
Le sauvetage de l'équipage de l'Héraclès-II s'effectua dans des conditions similaires. Lui aussi brisa son amarre et partit à la dérive.
Pendant près de deux jours, les organisateurs et la Majorité de Toulon demeurèrent sans aucune nouvelle du Quand-Même et de son escorteur, le contre-torpilleur l' Arbalète. En vain, le Kléber et le Desaix fouillèrent la mer pour les retrouver, puis, en désespoir de cause, regagnèrent la rade de Toulon. L' Arbalète fut retrouvée le 15 mai ; aprés de multiples tribulations, elle s'était finalement réfugiée dans le port de Cagliari, avec, à son bord, l'équipage du Quand-Même. Ce canot avait été abandonné à la dérive, à 100 milles de la Sardaigne, en panne d'essence, après trois tentatives infructueuses de remorquage. Le yacht du duc Decaze, le Vélléda, appareillera de Toulon pour Cagliari pour ramener en France son riche propriétaire, sans doute plus habitué aux salons mondains qu'aux cabines spartiates d'un contre-torpilleur !
Comme il était d'usage à l'époque, la course Alger-Toulon de termina par un banquet que le Matin offrit aux concurrents, aux officiers de marine et à la presse. Ces libations furent suivies d'une cérémonie au cours de laquelle M. Charley, qui avait doté d'un prix la Coupe de la Méditerranée, fut officiellement proclamé, dans les salons de l'Hôtel de ville de Toulon et par le premier magistrat de ladite ville, M. Escartefigue, " enfant adoptif de la cité ".
Bref, l'épreuve Alger-Toulon eut plus l'air d'une course de contre-torpilleurs que d'une compétition de canots automobiles ! Surtout, elle faillit être tragique, non seulement pour les insouciants concurrents , mais encore pour tous les marins qui sont venus à leur secours ...
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Sources : Le Figaro, n° 124, 4 mai 1905, p. 3 .
Le Figaro, n° 125, 5 mai 1905, p. 3 .
Le Figaro, n° 126, 6 mai 1905, p. 2 .
Le Figaro, n° 127, 7 mai 1905, p. 3 .
Le Figaro, n° 128, 8 mai 1905, p. 1 .
Le Figaro, n° 129, 9 mai 1905, p. 1 .
Le Figaro, n° 131, 11 mai 1905, p. 2 .
Le Figaro, n° 133, 13 mai 1905, p. 2 .
Le Figaro, n° 134, 14 mai 1905, p. 1 .
Le Figaro, n° 135, 15 mai 1905, p. 2 .
Le Figaro, n° 136, 16 mai 1905, p. 1 & 2 .
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Bien à vous,
Daniel.
Re: HALLEBARDE - Contre-torpilleur
Bonjour Daniel,
Merci pour cet épique et passionnant récit [:nico56]
Bien cordialement,
Franck
Merci pour cet épique et passionnant récit [:nico56]
Bien cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
- Terraillon Marc
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Re: HALLEBARDE - Contre-torpilleur
Bonjour Daniel
Je trouve épatant qu'en cherchant l'explication d'un nom inconnu sur une CPA, on découvre l'histoire oubliée d'une course épique !!
A bientot pour de nouveaux récits
Je trouve épatant qu'en cherchant l'explication d'un nom inconnu sur une CPA, on découvre l'histoire oubliée d'une course épique !!
A bientot pour de nouveaux récits
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.