Bonjour,
Je sais que l'Ariel a fait naufrage en 1898 au large de l'Ile de batz le 29 mars pendant les manoeuvres de nuit (collision avec le Friant) et que cela n'a qu'un lointain rapport avec la guerre navale de 1914-1918; cependant, le torpilleur de haute mer, Ariel , commandé à l'époque par le LV Benoit eut une destinée difficile.
Quelqu'un pourrait-il me dire un peu plus sur ce naufrage?
Bien cordialement
Yann TANGUY
Naufrage de l'Ariel en 1898
- Terraillon Marc
- Messages : 3875
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: Naufrage de l'Ariel en 1898
Bonsoir
Un lien sur le naufrage à cette adresse
http://www.rezoweb.com/forum/marine/wre ... /567.shtml
A bientot
Un lien sur le naufrage à cette adresse
http://www.rezoweb.com/forum/marine/wre ... /567.shtml
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: Naufrage de l'Ariel en 1898
Bonjour à tous,
Une vue du torpilleur Ariel tirée de l'ouvrage de L. E. Bertin, La marine moderne - ancienne histoire et questions neuves (Bibliothèque de Philosophie Scientifique), Flammarion, 1914 nouvelle édition :

Envoi de Yann Tanguy
Cordialement,
Franck
Une vue du torpilleur Ariel tirée de l'ouvrage de L. E. Bertin, La marine moderne - ancienne histoire et questions neuves (Bibliothèque de Philosophie Scientifique), Flammarion, 1914 nouvelle édition :

Envoi de Yann Tanguy
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: Naufrage de l'Ariel en 1898
Bonjour,
"...L'Ariel possède des qualités remarquables comme bâtiment de mer. Les roulis sont très modérés, les tangages, bien que vifs, sont très supportables lorsqu'on a eu soin d'alléger l'avant le plus possible. Très grande impression de sécurité...
Je ne crois pas qu'on puisse réaliser, pour le même tonnage, un meilleur bâtiment de mer dans le genre torpilleur..."
Extrait d'un devis de campagne de l'Ariel (25,66 noeuds aux essais à 2200 cv pour un déplacement de 121,4 tonnes), cité par Henri Le Masson.
Source : Henri Le Masson, Histoire du torpilleur en France, Académie de marine, 1967
Cordialement
"...L'Ariel possède des qualités remarquables comme bâtiment de mer. Les roulis sont très modérés, les tangages, bien que vifs, sont très supportables lorsqu'on a eu soin d'alléger l'avant le plus possible. Très grande impression de sécurité...
Je ne crois pas qu'on puisse réaliser, pour le même tonnage, un meilleur bâtiment de mer dans le genre torpilleur..."
Extrait d'un devis de campagne de l'Ariel (25,66 noeuds aux essais à 2200 cv pour un déplacement de 121,4 tonnes), cité par Henri Le Masson.
Source : Henri Le Masson, Histoire du torpilleur en France, Académie de marine, 1967
Cordialement
Memgam
Re: Naufrage de l'Ariel en 1898
Bonsoir à tous,
■ Le commandant du torpilleur de haute mer Ariel lors de la perte de ce bâtiment.
• Journal officiel du 12 février 1898, p. 895.

— BENOÎT Eugène Napoléon, né le 13 octobre 1860 à Lambézellec (Finistère) et décédé le 11 avril 1930 à Paris (VIe Arr.). Fils d’Eugène BENOÎT, contremaître mécanicien embarquant, et de Virginie OLLIVIER, son épouse ; marié à Léonie Sophie Camille JOBART. Admis à l’École navale le 1er octobre 1875, étant classé 14e sur 50 (J.O., 22 août 1876, p. 6.541) ; contre-amiral le 8 octobre 1917.
■ Matelots du torpilleur de haute mer Ariel.
• Journal officiel du 24 mai 1899, p. 3.390 et 3.391.
Attribution des prix Henri Durand (de Blois) pour l’année 1899.

— Henri Marie Joseph FLORENVILLE, né le 12 février 1872 à Paris et décédé le ... 1962 à ... (...).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: Naufrage de l'Ariel en 1898
Bonjour,
La photo de l'Ariel, en partie déjaugé, montrée par Alain 13, mais aussi par feu Ar Brav, est parue ici et là en raison de son caractère spectaculaire et avec des commentaires variables.
Dans l'ouvrage d'Emile Bertin, ingénieur du génie maritime et directeur des constructions navales, la légende est dans le texte, page 129 :
- l'Ariel, dont la figure 39 représente le tangage, déplace 120 tonnes...
Dans l'Histoire de la Marine, en tirage grand format, la légende est :
- l'Ariel, torpilleur de haute mer de 150 tonnes, par grosse mer...
Chez Le Masson (par ailleurs, auteur de l'Histoire du torpilleur en France) la légende est :
- Le torpilleur de haute mer Ariel soulevé par une lame. On aperçoit le gouvernail avant, dispositif assez fréquent sur les petits bâtiments de ce type et qui leur donnait de plus grandes facilités évolutives...
Chez Jean Randier la légende est :
- Pour peu que la houle se creuse, le torpilleur prend des allures de marsouin. L'équipage n'apparait jamais sur un pont qu'en bottes, ciré et suroit. Un aileron-gouvernail à l'avant, sous l'étrave, contribue, croit-on, à la stabilité de route...
Chez Frémy et Basili, la légende est :
- Le torpilleur Ariel (1892/95-98) par mer force 4 (photo Musée de la Marine)
Pour autant, les navires modernes déjaugent toujours, même avec un déplacement plus important (387 tjb) :
- En couverture : le Fromveur, qui assure la liaison entre Brest et Ouessant, est le meilleur navire de gros temps de la Penn ar Bed (photo Philip Plisson)...
- Dans le texte : Dôté de remarquables qualités nautiques, le Fromveur, qui assure la liaison entre Brest et Ouessant, taille sa route dans une mer très formée..
Source : L. - E. Bertin, La marine moderne, ancienne histoire et questions neuves, Flammarion 1914, reédition 1920, pages 129 et 133.
Georges G. Toudouze, Ch. de la Roncière, Joannès Tramond, Cdt Rondeleux, Charles Dollfus, Pierre Dubard, Histoire de la Marine, tome second, l'Illustration, 1966 (première édition en un volume en 1934), page 423, bas.
Henri Le Masson, Les lévriers de la mer, torpilleurs et destroyers, Horizons de France, 1948, page 31.
Jean Randier, La Royale * l'éperon et la cuirasse, l'histoire illustrée de la Marine nationale française des débuts de la vapeur à la fin de la première guerre mondiale, Editions de la Cité, 1972, page 100, bas.
Contre-amiral (C.R.) Raymond Frémy et capitaine de vaisseau (R) Georges Basili, De nouveaux noms sur la mer, Acoram, 1994, page 108.
André Linard, La Penn ar Bed au service des îles, chasse-marée n° 233, juillet 2011.
Cordialement.

La photo de l'Ariel, en partie déjaugé, montrée par Alain 13, mais aussi par feu Ar Brav, est parue ici et là en raison de son caractère spectaculaire et avec des commentaires variables.
Dans l'ouvrage d'Emile Bertin, ingénieur du génie maritime et directeur des constructions navales, la légende est dans le texte, page 129 :
- l'Ariel, dont la figure 39 représente le tangage, déplace 120 tonnes...
Dans l'Histoire de la Marine, en tirage grand format, la légende est :
- l'Ariel, torpilleur de haute mer de 150 tonnes, par grosse mer...
Chez Le Masson (par ailleurs, auteur de l'Histoire du torpilleur en France) la légende est :
- Le torpilleur de haute mer Ariel soulevé par une lame. On aperçoit le gouvernail avant, dispositif assez fréquent sur les petits bâtiments de ce type et qui leur donnait de plus grandes facilités évolutives...
Chez Jean Randier la légende est :
- Pour peu que la houle se creuse, le torpilleur prend des allures de marsouin. L'équipage n'apparait jamais sur un pont qu'en bottes, ciré et suroit. Un aileron-gouvernail à l'avant, sous l'étrave, contribue, croit-on, à la stabilité de route...
Chez Frémy et Basili, la légende est :
- Le torpilleur Ariel (1892/95-98) par mer force 4 (photo Musée de la Marine)
Pour autant, les navires modernes déjaugent toujours, même avec un déplacement plus important (387 tjb) :
- En couverture : le Fromveur, qui assure la liaison entre Brest et Ouessant, est le meilleur navire de gros temps de la Penn ar Bed (photo Philip Plisson)...
- Dans le texte : Dôté de remarquables qualités nautiques, le Fromveur, qui assure la liaison entre Brest et Ouessant, taille sa route dans une mer très formée..
Source : L. - E. Bertin, La marine moderne, ancienne histoire et questions neuves, Flammarion 1914, reédition 1920, pages 129 et 133.
Georges G. Toudouze, Ch. de la Roncière, Joannès Tramond, Cdt Rondeleux, Charles Dollfus, Pierre Dubard, Histoire de la Marine, tome second, l'Illustration, 1966 (première édition en un volume en 1934), page 423, bas.
Henri Le Masson, Les lévriers de la mer, torpilleurs et destroyers, Horizons de France, 1948, page 31.
Jean Randier, La Royale * l'éperon et la cuirasse, l'histoire illustrée de la Marine nationale française des débuts de la vapeur à la fin de la première guerre mondiale, Editions de la Cité, 1972, page 100, bas.
Contre-amiral (C.R.) Raymond Frémy et capitaine de vaisseau (R) Georges Basili, De nouveaux noms sur la mer, Acoram, 1994, page 108.
André Linard, La Penn ar Bed au service des îles, chasse-marée n° 233, juillet 2011.
Cordialement.

Memgam
Re: Naufrage de l'Ariel en 1898
Bonjour,
La perte de l'Ariel s'est faite de nuit, lors d'exercices prévus dans le cadre d'une rencontre de l'Escadre du Nord, venant de Cherbourg vers Brest, avec un groupe de torpilleurs venant de Brest.
Pour en savoir plus, des informations dans le journal La Dépêche, n° 3704 du mercredi 30 mars 1898, en page 2, disponible sur le site ladepechedeBrest.
Cordialement.
La perte de l'Ariel s'est faite de nuit, lors d'exercices prévus dans le cadre d'une rencontre de l'Escadre du Nord, venant de Cherbourg vers Brest, avec un groupe de torpilleurs venant de Brest.
Pour en savoir plus, des informations dans le journal La Dépêche, n° 3704 du mercredi 30 mars 1898, en page 2, disponible sur le site ladepechedeBrest.
Cordialement.
Memgam
Re: Naufrage de l'Ariel en 1898
Bonjour,
C'est vrai que cette photo a un caractére spectaculaire qui d'après ce que je vois a largement été utilisé ...
Mais je pense que les termes du devis de campagne de l'Ariel, quant à ses "qualités remarquables comme bâtiment de mer" (mais quelle mer ?) sont tant soit peu exagérées !
D'un tonnage tout juste supérieur à certains torpilleurs numérotés, sans tirant d'eau, ces torpilleurs ne devaient pas pas être à la fête par mer formée, surtout pour y combattre.
C'est vrai que les navires modernes déjaugent toujours, mais là il n'y a pas photo au niveau, du tonnage, du tirant d'eau, du centre de gravité, de la carène etc...
Cordialement,
alain
A cet égard on peut voir sur "you tube", des escorteurs dans la tempête qui sortent complètement de la vague et dont les images sont saisissantes .
Ma photo de l'Ariel est tirée du "Miroir" du 17 mai 1914 qui consacre un très long article aux grandes manoeuvres navales de Méditerranée.
Cet article note les difficultés des torpilleurs par gros temps... qui sont dits "mangés par le temps."
C'est vrai que cette photo a un caractére spectaculaire qui d'après ce que je vois a largement été utilisé ...
Mais je pense que les termes du devis de campagne de l'Ariel, quant à ses "qualités remarquables comme bâtiment de mer" (mais quelle mer ?) sont tant soit peu exagérées !
D'un tonnage tout juste supérieur à certains torpilleurs numérotés, sans tirant d'eau, ces torpilleurs ne devaient pas pas être à la fête par mer formée, surtout pour y combattre.
C'est vrai que les navires modernes déjaugent toujours, mais là il n'y a pas photo au niveau, du tonnage, du tirant d'eau, du centre de gravité, de la carène etc...
Cordialement,
alain
A cet égard on peut voir sur "you tube", des escorteurs dans la tempête qui sortent complètement de la vague et dont les images sont saisissantes .
Ma photo de l'Ariel est tirée du "Miroir" du 17 mai 1914 qui consacre un très long article aux grandes manoeuvres navales de Méditerranée.
Cet article note les difficultés des torpilleurs par gros temps... qui sont dits "mangés par le temps."
Re: Naufrage de l'Ariel en 1898
Cette photo de l'Ariel déjaugeant nous montre une particularité de ces petits navires; le gouvernail avant, dont on voit bien le safran sous la coque.
Alain
Alain
Cordialement
Alain
Alain