ADRIEN - Patrouilleur

Creese
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Re: ADRIEN - Patrouilleur

Message par Creese »

Bonjour, Adrien was built as Yukon at Mackie & Thomson (#217):
http://float-trawlers.lancashire.gov.uk ... vbiI7&pg=1
Cordialment, Kris.
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Ar Brav
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Re: ADRIEN - Patrouilleur

Message par Ar Brav »

Bonjour, Adrien was built as Yukon at Mackie & Thomson (#217):
http://float-trawlers.lancashire.gov.uk ... vbiI7&pg=1
Cordialment, Kris.
Bonjour Kris, et meilleurs vœux pour 2009 !
Bonjour à tous,

Merci beaucoup pour le lien qui va permettre de compléter la fiche, c'est super !

Bien cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
JPC
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Re: ADRIEN - Patrouilleur

Message par JPC »

Bsr Franck, merci pour le "gouvernail avant", on est encore que le 2 janvier et je suis déjà moins ignorant cette année. Génial non?
Amitiés JPC
Jean Pierre Clochon
kgvm
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Re: ADRIEN - Patrouilleur

Message par kgvm »

Excellent link, Kris, thanks :)
malouin1
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Re: ADRIEN - Patrouilleur

Message par malouin1 »

est-il possible de connaitre les listes d'équipages des chalutiers Adrien et La Walkyrie?

merci

malouin1
Rutilius
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Re: ADRIEN - Patrouilleur

Message par Rutilius »

.
Bonjour à tous,


Le chalutier Adrien fut administrativement considéré armé en guerre du 28 mai 1915 au 28 mars 1919 [Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720].


■ Historique (complément).


— 23 août 1915 : Alors rattaché à la 3e Escadre de la Méditerranée, s’échoue par l’avant à Port-Giova, dans le golfe de Kos, sur la côte Sud-Ouest de l’Asie mineure, et se trouve pris sous une violente fusillade des forces ottomanes. Parvient néanmoins à se renflouer après 9 heures d’efforts, mais avec des pertes humaines importantes.


Le Temps, n° 19.817, Samedi 9 octobre 1915, p. 4, en rubrique « Sur mer ».

« Exploit de deux chalutiers. — Le Moniteur de la Flotte raconte l’exploit de deux chalutiers armés en guerre et opérant dans la mer Egée.

Le 24 août, midi, les chalutiers Adrien et Walkyrie arrivent dans le golfe de Kos dont ils explorent les côtes et découvrent, au fond de la baie, une sorte de parapet constitué par des sacs sur lequel flotte le pavillon ottoman.
Les chalutiers tirent quelques coups à blanc et arment des embarcations pour reconnaître l’ouvrage. A trente mètres du quai, une pluie de balles s’abat sur les canots. Des hommes sont blessés sur le canot de l’Adrien, qui est venu se mettre entre la terre et l’embarcation pour protéger cette dernière. Mais, en s’avançant de la sorte, l’Adrien s’échoue. Impossible de le déhaler.

Seulement, dit le Moniteur de la flotte, le lieutenant au long cours B... (1), mobilisé comme maître de manœuvre, qui commande l’Adrien, ne perd pas son sang froid. Il fait deux parts de son équipage ; pendant que les uns tenteront tout le nécessaire pour remettre le chalutier à flot, les autres combattront sans relâche. Les huit hommes provenant du canot de la Walkyrie secondent l’équipage de l’Adrien.
Sont au canon de 47 : le quartier-maître canonnier Le G...
(2), pointeur ; le matelot P... (3), chargeur ; les matelots L... (4) et B..., pourvoyeurs. Le matelot V... (5) et le chauffeur C..., armés de fusils, abattent tout Turc qui se montre. Cette poignée d’hommes va faire merveille.
Le chargeur P... est tué à son poste. Le quartier-maître pointeur y supplée ; il charge et tire ; mais, il ne tarde pas à être blessé à la cuisse ; cependant, il continue. Une seconde blessure le met hors de combat ; il se laisse glisser dans le poste avant.
La passerelle du petit navire est criblée de balles. Le maître B..., capitaine, y reste seul.
La Walkyrie est à une centaine de mètres de là. Mais il n’y a que sept hommes à bord. Ils font feu sur la terre ; le quartier-maitre canonnier G..., chef de pièce, est blessé à l’épaule. A deux heures de l’après-midi, la Walkyrie s’éloigne pour chercher du secours.
Sur l’Adrien, le pont n’est plus tenable. Deux hommes viennent encore d’être blessés. Le capitaine fait rentrer tout le monde dans la machine et le poste arrière. Les marins tirent par les hublots, par les dalots ; aucun Turc ne peut approcher.


Malgré des renforts arrivés à l’ennemi, la lutte continue et sous le feu incessant, les travaux pour déséchouer l’Adrien réussissent ; le chalutier flotte, et au chant de la Marseillaise, il sort du golfe, sauvé par l'intrépidité de son capitaine et de son équipage. »
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(1) BROSSARD Jean Marcel, Maître de manœuvre temporaire ; capitaine au long-cours, inscrit à Rouen, n° 752.

(2) LE GOFF Guillaume, Quartier-maître canonnier.

(3) PITTE Léon, Matelot sans spécialité.

(4) LEBRANCHU Jean, Matelot chauffeur.

(5) VELLY Jean, Matelot sans spécialité.

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L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.927, Samedi 9 octobre 1915, p. 2.

« Le vaillant exploit du chalutier Adrien. — Paris, 8 octobre. — L’action des marines alliées se manifeste sous différentes formes et outre les bâtiments de combat, elle utilise des navires de commerce et de pêche armés en guerre pour la recherche des sous-marins et la découverte de leur lieu de ravitaillement.
Le Moniteur de la Flotte raconte l’exploit de deux chalutiers armés en guerre : l’Adrien et la Walkyrie.

Le 24 août, ces deux chalutiers pénétraient dans le golfe de Kos sur la côte Sud-Ouest de l'Asie mineure qu’ils explorèrent sans rien découvrir de suspect.
Tout à coup, les Turcs dirigèrent du rivage une violente fusillade sur l’Adrien, qui venait de s’échouer par l’avant à quelques mètres de terre. Le pont n’est plus tenable. Le capitaine fait entrer tout le monde dans les machines et le poste arrière. Les marins tirent par les hublots. Aucun Turc ne peut approcher.
Des renforts arrivent à l’ennemi qui, vers quatre heures, commence à lancer des grenades. Plus tard des balles blindées traversent les tôles du rouf et c’est ainsi que le capitaine est blessé la jambe. Tant de vaillance pourtant est récompensée. Tout le charbon a pu être transporté sur l’arrière, dégageant l’avant échoué.
" Machine en arrière ! Toute vitesse ! " Et voilà que l’Adrien flotte. Le capitaine en oublie sa jambe blessée. Il s’élance sur la passerelle en chantant la Marseillaise. Le quartier-maître de manœuvre de la Walkyrie est le premier le suivre en ce point dangereux. Tous les hommes valides, à cet exemple, reprennent aussitôt leur poste. Les balles sifflent encore et les nôtres ripostent. L’Adrien sort du golfe. Il en sera quitte pour changer son gréement haché, sa passerelle disloquée.
L’intrépidité de son capitaine et de son équipage l’a sauvé.
»


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26 mars 1919 : Arrive à Boulogne-sur-Mer pour y être déréquisitionné.


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— Fin janvier 1921 : S’échoue à la sortie du port de Boulogne-sur-Mer, à environ 100 mètres de la jetée Ouest.


L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.302, Mardi 1e février 1921, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes ».


« Chalutier échoué. — Cherbourg, 31 janvier. — La Préfecture maritime est informée que le chalutier Adrien s’est échoué à la sortie du port de Boulogne, à environ 100 mètres de la jetée Ouest.
Ce petit navire a son histoire : pendant la guerre, il se trouvait en Orient et son équipage engagea un combat avec les Turcs dans une petite baie et se défendit avec une rare énergie contre l’ennemi armé de mitrailleuses. Plusieurs marins furent blessés.
»
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: ADRIEN - Patrouilleur

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,


■ Récompenses consécutives à l’engagement avec les forces ottomanes, survenu le 23 août 1915 lors de l’échouement du chalutier Adrien.


□ Personnel du chalutier Adrien.


Journal officiel du 11 octobre 1915, p. 7.274.


Image
Image


— BROSSARD Jean Marcel, Maître de manœuvre temporaire ; capitaine au long-cours, inscrit à Rouen, n° 752.


Journal officiel du 2 novembre 1915, p. 7.913.


« Citations à l’ordre de l’armée.

[...]

Dagorn (Jean), second maître de manœuvre du chalutier Adrien : sous un feu violent, a fait tous ses efforts pour sauver l’embarcation qu’il commandait et les blessés qu’elle contenait en la remorquant à la nage, a fait preuve de sang-froid et d’un grand courage.

Lemaire (Jean), quartier-maître de manœuvre du chalutier Adrien : sous un feu très violent, a fait les plus grands efforts pour aidera sauver son embarcation en la remorquant à la nage. Tué.

Le Goff (Guillaume), quartier-maître canonnier du chalutier Adrien : a continué, avec courage et sang-froid, à servir seul son canon, alors que son chargeur était tué ; n'a cessé de tirer qu’après avoir été blessé trois fois.

Pitte (Léon), matelot sans spécialité du chalutier Adrien : sous un feu violent, a continué à servir son canon avec le plus grand calme. Tué à son poste.

Velly (Jean), matelot sans spécialité du chalutier Adrien : a montré un bel exemple de courage sous le feu, de sang-froid et d’initiative. A contribué par la précision de son tir à arrêter les tentatives de l’ennemi d’approcher du bâtiment échoué.

Lebranchu (Jean), matelot chauffeur du chalutier Adrien : attitude courageuse et sang-froid remarquable ; a assuré seul la chauffe pendant plus de douze heures.
»


Journal officiel du 13 juillet 1919, p. 7.270.


« Par arrête ministériel en date du 10 juillet 1919, sont inscrits au tableau spécial de la médaille militaire les officiers mariniers dont les noms suivent :

[...]

Lemaire (Jean), 1.941 Gravelines, quartier-maître de manœuvre du chalutier Adrien : sous un feu très violent, a fait les plus grands efforts pour aider à sauver son embarcation en la remorquant à la nage. Tué le 24 août 1915.

Pitte (Léon), 5.130 Le Havre, matelot sans spécialité du chalutier Adrien : sous un feu violent, a continué à servir son canon avec le plus grand calme. Tué à son poste, le 24 août 1915.
»


□ Personnel du chalutier Walkyrie.

Journal officiel du 2 novembre 1915, p. 7.212.

[...]
« Citations à l’ordre de l’armée.

Sont cités à l’ordre de l’armée :
[...]

Piriou (Arsène), maître de manœuvre, capitaine du chalutier Walkyrie : belle attitude sous le feu, a su dans son embarcation armée en guerre, maintenir le sang-froid de ses hommes et les ramener à bord sans perte. A utilement secondé le capitaine de l’Adrien dans la défense de son bâtiment.

Guizien (François), quartier-maître canonnier du chalutier Walkyrie : attitude très courageuse ; sous une fusillade, qui le visait particulièrement, a continué à tirer jusqu’à ce qu’il fût grièvement blessé.

Doussin (Jean), quartier-maître de manœuvre du chalutier Walkyrie : a grandement contribué, sous un feu violent, à ramener sans pertes l’embarcation armée en guerre qu’il montait, a fait preuve de courage en se portant immédiatement sur la passerelle à l’aide du capitaine de l’Adrien au moment où le bâtiment se déséchouait.

Thomas (Édouard), matelot chauffeur du chalutier Walkyrie : belle attitude et très beau sang-froid ; a grandement contribué par la précision et l’efficacité de son tir à arrêter les tentatives répétées de l’ennemi d’approcher le bâtiment. » (p. 7.212)
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: ADRIEN - Patrouilleur

Message par Rutilius »

.
Bonjour à tous,

■ Marins victimes de l’engagement du 23 août 1915 (synthèse).

— DATCHARY François, né le 20 juillet 1887 à Port-de-Lanne (Landes) et y domicilié, disparu, Matelot de 2e classe chauffeur, inscrit à Bayonne n° 5.079 (Jug. Trib. Toulon, 17 janv. 1916, transcrit à Port-de-Lanne, le 10 févr. 1916).

— LEFRANÇOIS André René Pierre, né le 23 août 1894 à Saint-Pierre-en-Port (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et domicilié à Sassetot-le-Mauconduit (– d° –), tué à l’ennemi, Matelot de 3e classe chauffeur, inscrit à Fécamp, n° 7.293 (Jug. Trib. Toulon, 17 janv. 1916, transcrit à Sassetot-le-Mauconduit, le 15 févr. 1916).

Fils de Généreux Pierre LEFRANÇOIS, marin, et d’Aurélie Charlotte RENAULT, « ménagère », son épouse. (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Pierre-en-Port, Année 1894, f° 30, acte n° 42).

— NICOLAS Pierre, né le 12 mai 1871 à Paris (... Arr.) et domicilié à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Matelot de 3e classe sans spécialité, inscrit à Boulogne-sur-Mer, n° 4.516 (Jug. Trib. Toulon, 17 janv. 1916, transcrit à Toulon, le 18 mars 1916).

Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 18 novembre 1921 (art. 2 ; J.O., 26 nov. 1921, p. 12.995), les marins dont les noms précèdent furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :

« Vaillante conduite dans une reconnaissance difficile où ils étaient volontaires. Tués le 24 août 1915, en combattant un ennemi très supérieur. Ont été cités. »

— LEMAIRE Jean Baptiste Auguste, né le 26 juin 1887, à Grand-Fort-Philippe (Nord) et y domicilié, disparu, Quartier-maître de manœuvre, inscrit à Gravelines, n° 1.941 (Jug. Trib. Toulon, 17 janv. 1916, transcrit à Toulon, le 18 mars 1916).

Fils de Philippe Auguste LEMAIRE, pêcheur, et de Marie Adolphine PAILLART, « pêcheuse », son épouse (Registre des actes d’état civil de la commune de Grand-Fort-Philippe, Année 1887, f° 16, acte n° 58).

— PITTE Léon, né le 3 mars 1894 à Oudalle (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et domicilié à Rogerville (– d° –), tué à l’ennemi, Matelot de 3e classe sans spécialité, inscrit au Havre, n° 5.130 (Acte transcrit à Rogerville, le 2 nov. 1915).

Fils d’Amboise Prosper PITTE, pêcheur, et de Joséphine Augustine COMONT, sans profession, son épouse (Registre des actes d’état civil de la commune d’Oudalle, Année 1894, f° 5, acte n° 7).
Dernière modification par Rutilius le ven. févr. 23, 2018 12:26 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: ADRIEN - Patrouilleur

Message par Rutilius »

.
Bonsoir à tous,

■ Commandants du chalutier Adrien.

• En 1915.

— BROSSARD Jean Jules Marcel. Maître de manœuvre temporaire, immatriculé au 1er dépôt, n° 31.546–1 ; capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Rouen, n° 752.

En Février 1917, nommé au grade d’enseigne de vaisseau de 2e classe dans la réserve de l’armée de mer (J.O. 14 févr. 1917, p. 1.204) ; affecté au port de Cherbourg (J.O. 18 févr. 1917, p. 1.324).

... / ...

En 1935, lieutenant de vaisseau de réserve.

• En 1918.

— LE TINÉVEZ Eustache Jean Louis, né le 27 août 1881 au Prat, commune de Roscoff (Finistère) et décédé le 17 juillet 1976 à Plestin-les-Grèves (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –). Premier maître de timonerie, inscrit à Lannion, n° 8.345.

Fils d’Yves Toussaint LE TINÉVEZ, brigadier des Douanes, et de Marie Louise LE GALL, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Roscoff, Année 1881, f° 21, acte n° 116).

Par décision ministérielle du 27 juillet 1907 (J.O. 1er août 1917, p. 5.382), promu au grade de quartier-maître timonier de 1re classe à compter du 1er août 1907.

... / ...

Par décision ministérielle du 28 juillet 1916 (J.O. 30 juill. 1916, p. 6.815), promu au grade de maître timonier.

Par décision ministérielle du 1er octobre 1917 (J.O. 3 oct. 1917, p. 7.845), promu au grade de premier maître timonier à compter du même jour.

Par arrêté ministériel du 18 juillet 1919 (J.O. 19 juill. 1919, p. 7.455 et 7.456), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire à compter du 14 juillet 1914.

Rayé des contrôles le 27 août 1922.

Par décret du 29 janvier 1923 (J.O. 30 janv. 1923, p. 1.005 et 1.007), nommé dans les termes suivants chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur à compter du 26 août 1922 :

« Le premier maître timonier Le Tinévez (Eustache), Lannion 8.345 ; 20 ans de services dont 19 ans 8 mois à la mer et 5 ans 2 mois en guerre. Médaillé du 14 juillet 1919 (pour prendre rang du 26 août 1922, veille de sa radiation des contrôles de l’activité). »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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