La photo du Volta avec son commandant , le LV Decoux, et celle du Volta à Boulogne sont dans l'ouvrage "Adieu Marine". Les pages 123 à 189 sont consacrées à la période de guerre 1914-1918. Il consacre une page à la figure de Michel du Paty de Clam, le commandant de l'Archimède disparu en mer Adriatique. Il raconte aussi comme il s'est fait attaquer, en surface, au canon, par un groupe de chalutiers français, alors qu'il commandait le Volta. Un obus a traversé le panneau principal de descente, empêchant toute velleité de plongée. Il décrit ses fonctions, d'octobre 1916 à juillet 1918, comme aide de camp de l'amiral de Bon, chef d'état-major de la Marine. Il est le seul à l'accompagner lors du voyage à Athènes qui entraîne la relève de l'amiral Dartigue du Fournet.
VOLTA - Sous-marin
Re: VOLTA - Sous-marin
je découvre votre forum sur le Volta.
Mon grand père, Antoine Neurrisse (né à Moliets Landes en1870- décédé à Poyanne Landes en 1956) a navigué sur ce sous-marin.
Il était officier marinier premier maître électricien (je crois).
J'ai deux photos (héritées de mon grand père) une du lancement du Volta à Rochefort (en 1912?) et une du Volta en mer avec l'équipage sur le pont.
Cela intéresse-t-il quelqu'un? Comment faire parvenir ces photos?
Ma mère et ses deux soeurs savaient où était mon grand père sur le pont. Elles sont décédées et ont emportées l'info avec elles.
Je suis preneur d'infos sur le Volta.
Mon grand père, Antoine Neurrisse (né à Moliets Landes en1870- décédé à Poyanne Landes en 1956) a navigué sur ce sous-marin.
Il était officier marinier premier maître électricien (je crois).
J'ai deux photos (héritées de mon grand père) une du lancement du Volta à Rochefort (en 1912?) et une du Volta en mer avec l'équipage sur le pont.
Cela intéresse-t-il quelqu'un? Comment faire parvenir ces photos?
Ma mère et ses deux soeurs savaient où était mon grand père sur le pont. Elles sont décédées et ont emportées l'info avec elles.
Je suis preneur d'infos sur le Volta.
Bonjour à tous,
VOLTA Sous-marin de haute mer type Brumaire (1912 – 1922)
Chantier :
Rochefort.
Commencé : 1907
Mis à flot : 23.09.1911
Terminé : 1912
En service : 13.12.1912
Retiré : 27.10.1922
Caractéristiques : 398 t ; 551 t.pl ; 840 cv ; 52,15 x 5,42 m ; 2 moteurs électriques 330 cv ; 2 Diesel de 420 cv.
Symbole de coque : VA.
Armement : III TLT de 450 + IV TLT de 450 Drzewiecki + I de 47.
Observations :
Q 079
13.12.1912 : armé pour la première fois
1914 : patrouilles en Manche
06.03.1915 : canonné par méprise par une patrouille de chalutiers français qui lui perce un panneau de descente
05-07.04.1915 : de Boulogne à Dieppe puis Calais
06.1917 : recherche de sous-marins mouilleurs de mines dans le golfe de Gascogne
1918 : à Bizerte, envoyé à Brindisi pour remplacer le Bernoulli coulé ; opérations navales en Adriatique
27.10.1922 : condamné et rayé
22.03.1923 : vendu 90 135 francs à M. Boccara de Tunis à Bizerte.
Sources :
French Warships of World War I, Jean Labayle-Couhat, Ian Allan Ltd, 1974
Jane’s Fighting Ships 1914, Fred T. Jane, David & Charles Reprints, 1968
Jane’s Fighting Ships 1919, Fred T. Jane, David & Charles Reprints, 1969
Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II, 1870-2006, LV Jean-Michel Roche, Imp. Rezotel-Maury Millau, 2005
http://www.netmarine.net/dico/index.htm
Les Flottes de Combat en 1917, Commandant de Balincourt, Augustin Challamel, 1917
Les marques particulières des navires de guerre français 1900-1950, Jean Guiglini, SHM, 2002
Répertoire des navires de guerre français, Jacques Vichot, Pierre Boucheix, refondu par Hubert Michéa, AAMM, 2003
Cordialement,
Franck
Re: VOLTA - Sous-marin
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Mon grand père, Antoine Neurrisse (né à Moliets Landes en1870- décédé à Poyanne Landes en 1956) a navigué sur ce sous-marin.
Il était officier marinier premier maître électricien (je crois).
J'ai deux photos (héritées de mon grand père) une du lancement du Volta à Rochefort (en 1912?) et une du Volta en mer avec l'équipage sur le pont.
Cela intéresse-t-il quelqu'un? J'essaie de vous faire parvenir ces deux photos
Ma mère et ses deux soeurs savaient où était mon grand père sur le pont. Elles sont décédées et ont emportées l'info avec elles.
Je suis preneur d'infos sur le Volta.

Mon grand père, Antoine Neurrisse (né à Moliets Landes en1870- décédé à Poyanne Landes en 1956) a navigué sur ce sous-marin.
Il était officier marinier premier maître électricien (je crois).
J'ai deux photos (héritées de mon grand père) une du lancement du Volta à Rochefort (en 1912?) et une du Volta en mer avec l'équipage sur le pont.
Cela intéresse-t-il quelqu'un? J'essaie de vous faire parvenir ces deux photos
Ma mère et ses deux soeurs savaient où était mon grand père sur le pont. Elles sont décédées et ont emportées l'info avec elles.
Je suis preneur d'infos sur le Volta.
La photo du Volta avec son commandant , le LV Decoux, et celle du Volta à Boulogne sont dans l'ouvrage "Adieu Marine". Les pages 123 à 189 sont consacrées à la période de guerre 1914-1918. Il consacre une page à la figure de Michel du Paty de Clam, le commandant de l'Archimède disparu en mer Adriatique. Il raconte aussi comme il s'est fait attaquer, en surface, au canon, par un groupe de chalutiers français, alors qu'il commandait le Volta. Un obus a traversé le panneau principal de descente, empêchant toute velleité de plongée. Il décrit ses fonctions, d'octobre 1916 à juillet 1918, comme aide de camp de l'amiral de Bon, chef d'état-major de la Marine. Il est le seul à l'accompagner lors du voyage à Athènes qui entraîne la relève de l'amiral Dartigue du Fournet.

Re: VOLTA - Sous-marin
voici une deuxième photo du Volta (en mer)
La photo du Volta avec son commandant , le LV Decoux, et celle du Volta à Boulogne sont dans l'ouvrage "Adieu Marine". Les pages 123 à 189 sont consacrées à la période de guerre 1914-1918. Il consacre une page à la figure de Michel du Paty de Clam, le commandant de l'Archimède disparu en mer Adriatique. Il raconte aussi comme il s'est fait attaquer, en surface, au canon, par un groupe de chalutiers français, alors qu'il commandait le Volta. Un obus a traversé le panneau principal de descente, empêchant toute velleité de plongée. Il décrit ses fonctions, d'octobre 1916 à juillet 1918, comme aide de camp de l'amiral de Bon, chef d'état-major de la Marine. Il est le seul à l'accompagner lors du voyage à Athènes qui entraîne la relève de l'amiral Dartigue du Fournet.
Re: VOLTA - Sous-marin
je découvre votre forum sur le Volta.
Mon grand père, Antoine Neurrisse (né à Moliets Landes en1870- décédé à Poyanne Landes en 1956) a navigué sur ce sous-marin.
Il était officier marinier premier maître électricien (je crois).
J'ai deux photos (héritées de mon grand père) une du lancement du Volta à Rochefort (en 1912?) et une du Volta en mer avec l'équipage sur le pont.
Cela intéresse-t-il quelqu'un?
Ma mère et ses deux soeurs savaient où était mon grand père sur le pont. Elles sont décédées et ont emportées l'info avec elles.
Je suis preneur d'infos sur le Volta.
Mon grand père, Antoine Neurrisse (né à Moliets Landes en1870- décédé à Poyanne Landes en 1956) a navigué sur ce sous-marin.
Il était officier marinier premier maître électricien (je crois).
J'ai deux photos (héritées de mon grand père) une du lancement du Volta à Rochefort (en 1912?) et une du Volta en mer avec l'équipage sur le pont.
Cela intéresse-t-il quelqu'un?
Ma mère et ses deux soeurs savaient où était mon grand père sur le pont. Elles sont décédées et ont emportées l'info avec elles.
Je suis preneur d'infos sur le Volta.
Re: VOLTA - Sous-marin
Bonjour,
"Dangereuse méprise (6 mars 1916).
Au cours de ce récit, j'ai eu l'occasion de faire allusion aux alertes générales qui nous faisaient parfois prendre la mer précipitamment, alertes motivées le plus souvent par des raids de croiseurs ennemis en mer du Nord. Comme de telles incursions pouvaient un jour ou l'autre se prolonger jusque dans le Pas-de-Calais - ce ne fut en réalité jamais le cas avant 1917-1918 - nous gagnions d'urgence, dès la réception du signal d'alerte, nos postes de barrage au large, sous-marins français et britanniques se partageant la surveillance de la ligne Gris-Nez-Douvres, ainsi qu'il a été dit.
L'une de ces sorties - il s'agissait, je crois, du fameux raid des croiseurs allemands sur Scarborough et Hartlepool - faillit mal se terminer pour mon sous-marin, non pas du fait de l'ennemi, mais bien par la faute des bâtiments amis. Et ceci confirme une fois de plus le vieux proverbe : "Mon Dieu, protégez-moi de mes amis…mes ennemis, je m'en charge !"
Dans de tels cas, en effet, il était prévu que nous rejoignons isolément nos postes respectifs sur la ligne de surveillance, tous les bâtiments alliés à la mer ayant au préalable reçu le signal d'alerte générale, lequel, entre autres dispositions, impliquait l'appareillage automatique des sous-marins alliés vers la haute mer. Comme on va le voir, de même qu'il y a souvent loin de la coupe aux lèvres, il peut aussi exister un certain écart entre la théorie et la pratique des choses, surtout dans le complexe métier de la mer…
Ce jour-là, j'avais donc quitté par un temps radieux et visibilité exceptionnelle les jetées du port de Boulogne. Le Volta ayant ses couleurs battantes, ses toiles de passerelle en place et son mât guindé, faisait route en surface à la vitesse maximum vers son point de station, lorsque nous aperçûmes, se dirigeant vers nous, un groupe de cinq ou six chalutiers français, avec lesquels je donnai l'ordre aussitôt d'échanger les signaux de reconnaissance, afin d'éviter toute chance de méprise. Au même moment, des gerbes caractéristiques surgissaient d'une façon aussi imprévue qu'indiscrète, de part et d'autre du Volta, sur lequel un violent tir d'artillerie venait de s'ouvrir. Comme nous avions eu ce jour-là la conviction de nous trouver sûrement hors de vue de l'ennemi, nous n'étions pas à même de plonger avant plusieurs minutes ; un tel geste d'ailleurs n'eût sans doute pas manqué de précipiter notre perte. Force nous fut donc de nous couvrir de signaux, dans l'espoir de faire cesser le feu de nos trop zélés camarades. Enfin, la canonnade cessa,mais nous découvrîmes alors qu'un obus plus heureux - ou malheureux - que les autres avait percé de part en part le principal panneau de descente, nous mettant jusqu'à nouvel ordre dans l'impossibilité absolue de plonger. Dans notre infortune, nous nous estimions particulièrement privilégiés : le projectile en cause avait en effet frappé mon bateau à toucher la passerelle de navigation, où je me trouvais avec mon second et le personnel de quart. Nous avions en outre à l'extérieur, de chaque bord, trois torpilles automobiles chargées et amorcées, dont les réservoirs contenaient de l'air comprimé à 150 kilos ; le moindre impact sur ses engins aurait sans doute eu pour conséquence de faire sauter et couler sur le champ mon bateau.
Lorsque le calme fut partout revenu, je ne manquai pas d'avoir une explication des plus vives avec le jeune officier qui commandait le groupe assaillant. Il se retrancha bien entendu derrière ses consignes draconiennes, et me fis valoir à sa décharge que le signal d'alerte, ce qui était exact, n'avait pu lui parvenir, attendu qu'il avait été lancé à une heure où la veille T.S.F. n'était pas assurée à bord des unités de son groupe.
Nous regagnâmes, quelque peu vexés, notre base de Boulogne, où mon sous-marin devait , en moins de douze heures, être provisoirement remis en état, et à même de participer à nouveau à toute opération de guerre.
Le jeune officier qui avait montré tant d'allant fut chaudement complimenté par ses chefs directs. Quant à ceux du Volta, ils se contentèrent de remercier le ciel de n'avoir pas été envoyés par le fond, à la suite d'une aussi inexcusable méprise.
Mais ce n'était là, somme toute, qu'un bien petit désagrément de notre passionnant métier."
N.B. Aubépine et André Louis parmi les "assaillants", cf message d'Alain 13 dans le sujet Aubépine.
Source : Amiral Decoux, Adieu marine, Plon, 1937, pages 140-141.
Cordialement.
"Dangereuse méprise (6 mars 1916).
Au cours de ce récit, j'ai eu l'occasion de faire allusion aux alertes générales qui nous faisaient parfois prendre la mer précipitamment, alertes motivées le plus souvent par des raids de croiseurs ennemis en mer du Nord. Comme de telles incursions pouvaient un jour ou l'autre se prolonger jusque dans le Pas-de-Calais - ce ne fut en réalité jamais le cas avant 1917-1918 - nous gagnions d'urgence, dès la réception du signal d'alerte, nos postes de barrage au large, sous-marins français et britanniques se partageant la surveillance de la ligne Gris-Nez-Douvres, ainsi qu'il a été dit.
L'une de ces sorties - il s'agissait, je crois, du fameux raid des croiseurs allemands sur Scarborough et Hartlepool - faillit mal se terminer pour mon sous-marin, non pas du fait de l'ennemi, mais bien par la faute des bâtiments amis. Et ceci confirme une fois de plus le vieux proverbe : "Mon Dieu, protégez-moi de mes amis…mes ennemis, je m'en charge !"
Dans de tels cas, en effet, il était prévu que nous rejoignons isolément nos postes respectifs sur la ligne de surveillance, tous les bâtiments alliés à la mer ayant au préalable reçu le signal d'alerte générale, lequel, entre autres dispositions, impliquait l'appareillage automatique des sous-marins alliés vers la haute mer. Comme on va le voir, de même qu'il y a souvent loin de la coupe aux lèvres, il peut aussi exister un certain écart entre la théorie et la pratique des choses, surtout dans le complexe métier de la mer…
Ce jour-là, j'avais donc quitté par un temps radieux et visibilité exceptionnelle les jetées du port de Boulogne. Le Volta ayant ses couleurs battantes, ses toiles de passerelle en place et son mât guindé, faisait route en surface à la vitesse maximum vers son point de station, lorsque nous aperçûmes, se dirigeant vers nous, un groupe de cinq ou six chalutiers français, avec lesquels je donnai l'ordre aussitôt d'échanger les signaux de reconnaissance, afin d'éviter toute chance de méprise. Au même moment, des gerbes caractéristiques surgissaient d'une façon aussi imprévue qu'indiscrète, de part et d'autre du Volta, sur lequel un violent tir d'artillerie venait de s'ouvrir. Comme nous avions eu ce jour-là la conviction de nous trouver sûrement hors de vue de l'ennemi, nous n'étions pas à même de plonger avant plusieurs minutes ; un tel geste d'ailleurs n'eût sans doute pas manqué de précipiter notre perte. Force nous fut donc de nous couvrir de signaux, dans l'espoir de faire cesser le feu de nos trop zélés camarades. Enfin, la canonnade cessa,mais nous découvrîmes alors qu'un obus plus heureux - ou malheureux - que les autres avait percé de part en part le principal panneau de descente, nous mettant jusqu'à nouvel ordre dans l'impossibilité absolue de plonger. Dans notre infortune, nous nous estimions particulièrement privilégiés : le projectile en cause avait en effet frappé mon bateau à toucher la passerelle de navigation, où je me trouvais avec mon second et le personnel de quart. Nous avions en outre à l'extérieur, de chaque bord, trois torpilles automobiles chargées et amorcées, dont les réservoirs contenaient de l'air comprimé à 150 kilos ; le moindre impact sur ses engins aurait sans doute eu pour conséquence de faire sauter et couler sur le champ mon bateau.
Lorsque le calme fut partout revenu, je ne manquai pas d'avoir une explication des plus vives avec le jeune officier qui commandait le groupe assaillant. Il se retrancha bien entendu derrière ses consignes draconiennes, et me fis valoir à sa décharge que le signal d'alerte, ce qui était exact, n'avait pu lui parvenir, attendu qu'il avait été lancé à une heure où la veille T.S.F. n'était pas assurée à bord des unités de son groupe.
Nous regagnâmes, quelque peu vexés, notre base de Boulogne, où mon sous-marin devait , en moins de douze heures, être provisoirement remis en état, et à même de participer à nouveau à toute opération de guerre.
Le jeune officier qui avait montré tant d'allant fut chaudement complimenté par ses chefs directs. Quant à ceux du Volta, ils se contentèrent de remercier le ciel de n'avoir pas été envoyés par le fond, à la suite d'une aussi inexcusable méprise.
Mais ce n'était là, somme toute, qu'un bien petit désagrément de notre passionnant métier."
N.B. Aubépine et André Louis parmi les "assaillants", cf message d'Alain 13 dans le sujet Aubépine.
Source : Amiral Decoux, Adieu marine, Plon, 1937, pages 140-141.
Cordialement.
Memgam
Re: VOLTA - Sous-marin
Bonjour,
"Journal de bord du patrouilleur Aubépine SGA Mémoire des hommes, SS Y 40, page 557.
Lundi 6 mai 1916, procés verbal :
14 h 30, aperçu un sous-marin suspect
Mis aux postes de combat
Tirés deux coups de semonce, puis trois coups
Cesse le feu (approche rendant distincts le signal du sous-marin Volta (signal de reconnaissance ?)
Approche du sous-marin ayant légèrement avarié par un obus à l'avant
Signalé à la Rosemonde
L'alerte était signalée ???
Signé illisible."
Source signalée par Alain 13 dans le sujet Aubépine.
Cordialement.
"Journal de bord du patrouilleur Aubépine SGA Mémoire des hommes, SS Y 40, page 557.
Lundi 6 mai 1916, procés verbal :
14 h 30, aperçu un sous-marin suspect
Mis aux postes de combat
Tirés deux coups de semonce, puis trois coups
Cesse le feu (approche rendant distincts le signal du sous-marin Volta (signal de reconnaissance ?)
Approche du sous-marin ayant légèrement avarié par un obus à l'avant
Signalé à la Rosemonde
L'alerte était signalée ???
Signé illisible."
Source signalée par Alain 13 dans le sujet Aubépine.
Cordialement.
Memgam
Re: VOLTA - Sous-marin
Bonsoir,
Emmanuella était là. C'était l'un des chalutiers patrouilleurs (dragueurs) de l'escadrille de patrouille.
Si l'on en croit le rapport de mer de son commandant, elle a peut-être permis au Volta (qui a sans doute tardé à se signaler) de s'en tirer à bon compte, eu égard à l'armement des chalutiers qui n'était pas négligeable (un 95 et un 47 pour l'Emmanuella).
Rapport de mer:
Le lundi 6 mars 1916 vers 14h15 en effectuant un dragage de mines avec le groupe sur la ligne Boulogne-Bateau feu du Colbart route à l'ESE, nous avons aperçu un sous-marin au SE faisant route dans notre direction; par suite des légères embardées qu'il faisait, il m'a été possible de le reconnaître pour un sous-marin français du type "Pluviose".
A 14h45 le feu ést ouvert sur lui par l'Aubépine et l'André-Louis;
j'ai aussitôt sifflé afin d'attirer leur attention et jusqu'au moment de la cessation du feu qui a duré environ 10 secondes.
Le poste de l'Emmanuella durant le dragage se trouvait à la hanche Tb de l'André-Louis.
Bord Boulogne le 7 mars 1916
Le 1er maître commandant
(Mémoire des Hommes)
Coriaces ces petits bateaux, et en plus de bon canonniers !!!
Cordialement,
alain
Emmanuella était là. C'était l'un des chalutiers patrouilleurs (dragueurs) de l'escadrille de patrouille.
Si l'on en croit le rapport de mer de son commandant, elle a peut-être permis au Volta (qui a sans doute tardé à se signaler) de s'en tirer à bon compte, eu égard à l'armement des chalutiers qui n'était pas négligeable (un 95 et un 47 pour l'Emmanuella).
Rapport de mer:
Le lundi 6 mars 1916 vers 14h15 en effectuant un dragage de mines avec le groupe sur la ligne Boulogne-Bateau feu du Colbart route à l'ESE, nous avons aperçu un sous-marin au SE faisant route dans notre direction; par suite des légères embardées qu'il faisait, il m'a été possible de le reconnaître pour un sous-marin français du type "Pluviose".
A 14h45 le feu ést ouvert sur lui par l'Aubépine et l'André-Louis;
j'ai aussitôt sifflé afin d'attirer leur attention et jusqu'au moment de la cessation du feu qui a duré environ 10 secondes.
Le poste de l'Emmanuella durant le dragage se trouvait à la hanche Tb de l'André-Louis.
Bord Boulogne le 7 mars 1916
Le 1er maître commandant
(Mémoire des Hommes)
Coriaces ces petits bateaux, et en plus de bon canonniers !!!
Cordialement,
alain
Re: VOLTA - Sous-marin
Bonjour,
Voir aussi le sujet Emmanuella dans le forum. Pour l'André Louis, sujet aussi dans le forum, mais pas de journal de bord dans SGA mémoire des hommes.
On peut aussi remarquer qu'Aubépine était commandée par un enseigne de vaisseau auxiliaire, donc issu de la marine de commerce, tandis qu'Emmanuelle était commandée par un premier-maître pilote, issu de la Marine nationale, donc plus à même d'identifier un sous-marin français.
Cordialement.
Voir aussi le sujet Emmanuella dans le forum. Pour l'André Louis, sujet aussi dans le forum, mais pas de journal de bord dans SGA mémoire des hommes.
On peut aussi remarquer qu'Aubépine était commandée par un enseigne de vaisseau auxiliaire, donc issu de la marine de commerce, tandis qu'Emmanuelle était commandée par un premier-maître pilote, issu de la Marine nationale, donc plus à même d'identifier un sous-marin français.
Cordialement.
Memgam