Bonjour à tous,
GINETTE Patrouilleur auxiliaire (1915 – 1916)
Chantier :
N.C.
En service : 07.02.1915 (MN)
Retiré : 20.03.1916 (MN)
Caractéristiques : 272 tx.
Observations :
Chalutier
07.02.1915 : réquisitionné à La Rochelle, opérations en Méditerranée ; évacuation de l’armée serbe ; abat un avion à Valona
1916 : 1ère escadrille de patrouille
20.03.1916 : saute sur une mine posée par le sous-marin UC 14 (KL Franz Becker) au large de Corfou. Pertes connues : Le Cdt, PM Allain est tué ainsi que Gabriel Beaufils.
Cordialement,
Franck
GINETTE - Patrouilleur auxiliaire
Re: GINETTE - Patrouilleur auxiliaire
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: GINETTE - Patrouilleur auxiliaire
Built 1913 by Duthie Torry, Aberdeen.
http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/283069
Regards
Klaus Günther
http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/283069
Regards
Klaus Günther
Re: GINETTE - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour à tous,
Après complément :
GINETTE Patrouilleur auxiliaire (1915 – 1916)
Chantier :
Duthie Torry, Aberdeen, Grande-Bretagne
Mis à flot : 09.01.1913
En service : 07.02.1915 (MN)
Retiré : 20.03.1916 (MN)
Caractéristiques : 272 tx.
Observations :
Chalutier
07.02.1915 : réquisitionné à La Rochelle, opérations en Méditerranée ; évacuation de l’armée serbe ; abat un avion à Valona
1916 : 1ère escadrille de patrouille
20.03.1916 : saute sur une mine posée par le sous-marin UC 14 (KL Franz Becker) au large de Corfou, à 2 milles dans le sud de Sybotia. Pertes connues : Le Cdt, PM Allain est tué ainsi que Gabriel Beaufils.
Cordialement,
Franck
Après complément :
GINETTE Patrouilleur auxiliaire (1915 – 1916)
Chantier :
Duthie Torry, Aberdeen, Grande-Bretagne
Mis à flot : 09.01.1913
En service : 07.02.1915 (MN)
Retiré : 20.03.1916 (MN)
Caractéristiques : 272 tx.
Observations :
Chalutier
07.02.1915 : réquisitionné à La Rochelle, opérations en Méditerranée ; évacuation de l’armée serbe ; abat un avion à Valona
1916 : 1ère escadrille de patrouille
20.03.1916 : saute sur une mine posée par le sous-marin UC 14 (KL Franz Becker) au large de Corfou, à 2 milles dans le sud de Sybotia. Pertes connues : Le Cdt, PM Allain est tué ainsi que Gabriel Beaufils.
Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: GINETTE - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour à tous,
Marin originaire de la Seine Maritime (76) victime du naufrage :
ARGENTIN Henri Joseph CHALUTIER GINETTE né le 09-10-1886
Cordialement,
Franck
Marin originaire de la Seine Maritime (76) victime du naufrage :
ARGENTIN Henri Joseph CHALUTIER GINETTE né le 09-10-1886
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: GINETTE - Patrouilleur auxiliaire

Marins disparus le 20 mars 1916... Jugement déclaratif de décès rendu à TOULON le 19 septembre 1916
- ALLAIN Ange Louis Marie, né le 6 septembre 1889 à ÉTABLES-sur-MER (Côtes d'Armor), Maître de manoeuvre.
- ARGENTIN Henri Joseph, né le 9 octobre 1886 à SENNEVILLE-sur FÉCAMP (Seine-Maritime), Matelot de 2ème classe Chauffeur.
- BEAUFILS Gabriel Marie, né le 25 novembre 1878 à l'Ile TUDY (Finistère), Matelot de 3ème classe sans spécialité.
- BOZEC Alain Marie, né le ... à ..., Matelot Fusilier.--- Matricule 6655 à Audierne.
- BRUSQ Jean François, né le 4 juillet 1889 à DOUARNENEZ (Finistère), Matelot de 3ème classe sans spécialité.
- DELPIRE Julien Jean Marie Gabriel, né le 22 avril 1890 à Le CROISIC (Loire-Atlantique) Matelot de 3ème classe sans spécialité.
- DORSO Saturnin Marie, né le 19 juin 1878 à SAINT-GILDAS-de-RHUYS (Morbihan), Second Maître de manoeuvre .
- FAURET Pierre, né le 26 septembre 1865 à SAINT-VINCENT-de-COSSE (Dordogne), Second Maître Mécanicien.
- GLUSSOT Firmin Vital, né le 9 juillet 1895 à COURLAOUX (Jura), Matelot de 1ère classe Électricien T.S.F..
- GUYOMAR François, né le 16 octobre 1885 à MOËLAN (Finistère), Matelot de 3ème classe sans spécialité.
- HÉRITIER Jacques Etienne, né le 29 janvier 1887 à MARSEILLE (Bouches-du-Rhône), Matelot de 3ème classe sans spécialité.
- KERNEIS Jean Louis Marie, né le 25 mars 1881 à PLOBANNALEC (Finistère), Matelot Chauffeur.
- KERVIEL Louis Yves, né le 11 juillet 1877 à COMBRIT (Finistère), Matelot de 2ème classe sans spécialité.
- LE BOHEC Léon, né le 22 août 1881 à QUIBERON (Morbihan), Matelot Chauffeur.
- MARTIN Guillaume, né le 30 janvier 1891 à CAMBLANES (Gironde), Matelot de 1ère classe Fusilier.
- MÉHEUSTPierre (ou Francis) Constant Louis, né le 10 décembre 1889 à PLÉVENON (Côtes d'Armor), Matelot de 1ère classe Timonier.
- RIO Jean Vincent, né le 15 octobre 1881 à SAINT-PIERRE-QUIBERON (Morbihan), Matelot Chauffeur.
- ROUSSEAU Michel, né le 26 avril 1872 (Gironde), Matelot de 3ème classe sans spécialité.
- SÉLO Vincent Joseph Marie, né le 12 avril 1874 à BADEN (Morbihan), Matelot sans spécialité.
Cordialement. Malou
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Re: GINETTE - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour à tous,
Un complément sur le naufrage de GINETTE
GINETTE
Rapport du Lieutenant de Vaisseau BONGRAIN
Commandant le RICHELIEU
RICHELIEU, SLACK et GINETTE appareillent de Corfou à 14h00 et font route vers la passe sud. Les barrages franchis, fait route pour passer à 100 m de Syvota, puis route au S22E pour passer entre Paxos et la côte d’Epire. Je comptais mettre la section en ligne de recherche à 1000 m de distance.
GINETTE était à 1600m derrière RICHELIEU et chassait son poste à 200m derrière SLACK
A 17h20, nous entendons un bruit sourd et le sous-patron me dit : « la GINETTE saute ! » Le temps de me retourner et il n’y avait de visible que la gerbe de l’explosion, particulièrement blanche, et affectant la forme suivante :

Cette gerbe subsista environ 1 minute et, quand elle se fut dissipée, il ne restait que quelques débris minuscules à la surface.
Je fais mettre aux postes de combat et fais aussitôt demi-tour, suivi par le SLACK. Un objet cylindrique à 200 m des débris semblant posséder un sillage et je fais ouvrir le feu. Mais en regardant avec les jumelles, je vois que ce que nous prenions pour un sillage est une légère fumée qui sort de l’objet, une boite de phosphore.
Pensant qu’il pouvait s’agir d’une mine et non d’un sous-marin, je fais mettre cap au large à 800 m environ des débris et mets les embarcations à la mer. Je continue à patrouiller en lacets vers l’ouest, dans l’hypothèse d’un sous-marin. Puis je rallie Syvota pour reprendre mes embarcations qu’avait récupérées le GABRIELLA.
L’interrogatoire des survivants nous a appris que le choc initial avait eu lieu à bâbord, entre les haubans et la passerelle, sans qu’aucun sillage ne soit visible. Une explosion plus faible (chaudière) a suivi la première.
L’examen des débris montre que les doris qui étaient entre les haubans et le treuil ont été brisés, mais non déchiquetés. En revanche, la passerelle a été mise en miettes comme en témoigne le support en bois du projecteur, complètement déchiqueté, et les quelques objets qui remontèrent à la surface pendant que les canots étaient sur les lieux du sinistre : cartes, documents nautiques qui étaient dans la chambre du capitaine.
C’est donc par le travers de la passerelle que la mine a explosé. Le tirant d’eau est d’environ 4 m à cet endroit.
Les quelques objets recueillis sont complètement hors d’usage et je ne pense pas qu’il y ait lieu de les mentionner administrativement.
J’attire votre attention, Amiral, sur la conduite pleine d’abnégation du quartier maître canonnier PERRON Jules, qui sauva le matelot BRUSQ grièvement blessé. Je vous signale également que plusieurs des disparus étaient pères de familles nombreuses comme le patron DORSO, 4 enfants, ou le chef mécanicien FAURET, 7 enfants. Il serait à mon avis nécessaire de demander au département d’accorder à tous les soutiens de famille la pension du grade supérieur.
Note de l’Amiral de GUEYDON
Au Vice-Amiral commandant en chef de la 1ère armée navale
Je m’associe pleinement aux propositions du LV Bongrain. J’ai déjà signalé la conduite du QM timonier PERRON et j’ai demandé pour lui la médaille militaire.
Il me semblerait très légitime que la Marine s’intéresse tout particulièrement aux familles de ceux qui sont morts sur GINETTE.
Liste des rescapés
PATARY Jean Sous patron
PERRON Jules QM canonnier
LE PEN Joseph Chauffeur
LE GUERSON Louis Mlot sans spé.
SOURMAIGNE Robert QM mécanicien
GUIFFAUT Pierre Fusilier (blessé)
BRUSQ Jean Mlot sans spé. Jean Brusq est décédé de ses blessures peu de temps après son sauvetage (figure dans la liste des disparus)
Liste des disparus
La liste des disparus est conforme à la liste donnée ci-dessus par Malou (Le matelot MEHEUST se prénomme bien Francis).
Voici à nouveau cette liste avec les quartiers d’inscription et les domiciles

A l’exception de Brusq, Glussot, Héritier, Martin et Méheust (probablement célibataires) tous les autres furent promus au grade supérieur.
nota: après vérification, le prénom de HERITIER (très peu lisible) doit être Jacques.
Cdlt
Un complément sur le naufrage de GINETTE
GINETTE
Rapport du Lieutenant de Vaisseau BONGRAIN
Commandant le RICHELIEU
RICHELIEU, SLACK et GINETTE appareillent de Corfou à 14h00 et font route vers la passe sud. Les barrages franchis, fait route pour passer à 100 m de Syvota, puis route au S22E pour passer entre Paxos et la côte d’Epire. Je comptais mettre la section en ligne de recherche à 1000 m de distance.
GINETTE était à 1600m derrière RICHELIEU et chassait son poste à 200m derrière SLACK
A 17h20, nous entendons un bruit sourd et le sous-patron me dit : « la GINETTE saute ! » Le temps de me retourner et il n’y avait de visible que la gerbe de l’explosion, particulièrement blanche, et affectant la forme suivante :

Cette gerbe subsista environ 1 minute et, quand elle se fut dissipée, il ne restait que quelques débris minuscules à la surface.
Je fais mettre aux postes de combat et fais aussitôt demi-tour, suivi par le SLACK. Un objet cylindrique à 200 m des débris semblant posséder un sillage et je fais ouvrir le feu. Mais en regardant avec les jumelles, je vois que ce que nous prenions pour un sillage est une légère fumée qui sort de l’objet, une boite de phosphore.
Pensant qu’il pouvait s’agir d’une mine et non d’un sous-marin, je fais mettre cap au large à 800 m environ des débris et mets les embarcations à la mer. Je continue à patrouiller en lacets vers l’ouest, dans l’hypothèse d’un sous-marin. Puis je rallie Syvota pour reprendre mes embarcations qu’avait récupérées le GABRIELLA.
L’interrogatoire des survivants nous a appris que le choc initial avait eu lieu à bâbord, entre les haubans et la passerelle, sans qu’aucun sillage ne soit visible. Une explosion plus faible (chaudière) a suivi la première.
L’examen des débris montre que les doris qui étaient entre les haubans et le treuil ont été brisés, mais non déchiquetés. En revanche, la passerelle a été mise en miettes comme en témoigne le support en bois du projecteur, complètement déchiqueté, et les quelques objets qui remontèrent à la surface pendant que les canots étaient sur les lieux du sinistre : cartes, documents nautiques qui étaient dans la chambre du capitaine.
C’est donc par le travers de la passerelle que la mine a explosé. Le tirant d’eau est d’environ 4 m à cet endroit.
Les quelques objets recueillis sont complètement hors d’usage et je ne pense pas qu’il y ait lieu de les mentionner administrativement.
J’attire votre attention, Amiral, sur la conduite pleine d’abnégation du quartier maître canonnier PERRON Jules, qui sauva le matelot BRUSQ grièvement blessé. Je vous signale également que plusieurs des disparus étaient pères de familles nombreuses comme le patron DORSO, 4 enfants, ou le chef mécanicien FAURET, 7 enfants. Il serait à mon avis nécessaire de demander au département d’accorder à tous les soutiens de famille la pension du grade supérieur.
Note de l’Amiral de GUEYDON
Au Vice-Amiral commandant en chef de la 1ère armée navale
Je m’associe pleinement aux propositions du LV Bongrain. J’ai déjà signalé la conduite du QM timonier PERRON et j’ai demandé pour lui la médaille militaire.
Il me semblerait très légitime que la Marine s’intéresse tout particulièrement aux familles de ceux qui sont morts sur GINETTE.
Liste des rescapés
PATARY Jean Sous patron
PERRON Jules QM canonnier
LE PEN Joseph Chauffeur
LE GUERSON Louis Mlot sans spé.
SOURMAIGNE Robert QM mécanicien
GUIFFAUT Pierre Fusilier (blessé)
BRUSQ Jean Mlot sans spé. Jean Brusq est décédé de ses blessures peu de temps après son sauvetage (figure dans la liste des disparus)
Liste des disparus
La liste des disparus est conforme à la liste donnée ci-dessus par Malou (Le matelot MEHEUST se prénomme bien Francis).
Voici à nouveau cette liste avec les quartiers d’inscription et les domiciles

A l’exception de Brusq, Glussot, Héritier, Martin et Méheust (probablement célibataires) tous les autres furent promus au grade supérieur.
nota: après vérification, le prénom de HERITIER (très peu lisible) doit être Jacques.
Cdlt
olivier
Re: GINETTE - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour Olivier,
« ... après vérification, le prénom de HERITIER (très peu lisible) doit être Jacques. »
Selon la fiche M.P.L.F. établie au nom de ce matelot, son premier prénom était bien Jacques.
― HÉRITIER Jacques Étienne, né le 29 janvier 1887 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et domicilié à Martigues (Bouches-du-Rhône), au 7, rue de la République, Malelot de 3e classe, Matricule n° 1.364 – Martigues (Jug. Trib. Toulon, 19 sept. 1916, transcrit à Martigues).
_____________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: GINETTE - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour à tous,
● Annales du sauvetage maritime (Société centrale de sauvetage des naufragés), 1er et 2e trim. 1916, p. 70 et 71 – Morts pour la Patrie (Troisième liste).
« DELPIRE (Julien-Jean-Marie), canotier de sauvetage au Croisic (Loire-Inférieure), englouti avec le chalutier " La Ginette ", le 20 mars 1916, dans l’Adriatique. »
― DELPIRE Julien Jean Marie Gabriel, né le 22 avril 1890 au Croisic (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –) et y domicilié, mort le 20 mars 1916 « lors de la perte du chalutier Ginette, disparu en mer », Matelot de 3e classe fusilier auxiliaire, inscrit au Croisic, n° 519 (Jug. Trib. Toulon, 7 sept. 1916, transcrit à Toulon, le 7 sept. 1916, et au Croisic, le 21 oct. 1916).
____________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: GINETTE - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour à tous,
Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 12 décembre 1921 (art. 2 ; J.O., 24 déc. 1921, p. 14.007), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire les marins du chalutier Ginette dont les noms suivent :


Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: GINETTE - Patrouilleur auxiliaire
Bonjour à tous,
Ginette – Patrouilleur auxiliaire. Chalutier de 272 tx jb appartenant à l’armement A. Fimbel, de La Rochelle – armateur d’origine bordelaise admis au Comité central des armateurs de France le 14 février 1908.
Administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 7 février 1915 au 20 mars 1916, jour de sa perte [Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922/14, p. 720 et 744 – Errata Bull. off. Marine 1922/21, p. 41.].
Du 3 octobre 1915 jusqu’à la date de sa perte, affecté aux forces navales de Salonique (Circulaire du 17 décembre 1931 relative à l’attribution de la Médaille commémorative serbe aux personnels militaires et civils de la Marine, Annexe I., §. D. : J.O. 20 déc. 1931, p. 12.904).
Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 4 juin 1916, p. 4.933) :

Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.