MARIE FREDERIQUE ou MARIE FREDERIC - Patrouilleur

kgvm
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Re: MARIE FREDERIQUE ou MARIE FREDERIC - Patrouilleur

Message par kgvm »

According to Francois Guennoc, La peche boulonnaise du temps des chalutiers à vapeur, "Marie Frederic" B 316 was built at Northshields in 1908. 246 GRT. In 1913 bought from Grimsby, but in November 1913 registered at Marseille.
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Terraillon Marc
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Re: MARIE FREDERIQUE ou MARIE FREDERIC - Patrouilleur

Message par Terraillon Marc »

Bonsoir

Extrait du journal de bord de la Vedette V14 (SHDMV__MV_SS_Y_616__0820__T) :

"....
16 mai 1918 : (Bône) appareillé en soutien de dragage et pour nous porter ensuite au secours des survivants du Marie Frédérique.
..."

A bientot :hello:
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
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Gastolli
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Re: MARIE FREDERIQUE ou MARIE FREDERIC - Patrouilleur

Message par Gastolli »

...
04.03.1918 : combat et avarie un sous-marin ennemi
...
Bonsoir,

this was the german UC 27 (Oberleutnant zur See Otto Gerke), which after sinking S/S "Clan Macpherson" out of convoi G.B. 15 was credited with 1 shot from MARIE FRÉDÉRIQUE. UC 27 dived and was not damaged!

The MARIE FRÉDÉRIQUE afterwards saved the 57 survivors of this british steamer.

Cdlt.
Oliver
Michael Lowrey
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Re: MARIE FREDERIQUE ou MARIE FREDERIC - Patrouilleur

Message par Michael Lowrey »

Bonjour à tous,

Found this on a different dicsussion board. MARIE FRÉDÉRIC was built in 1908 as EPHRAIM by Smith’s Dock Co. Ltd., North Shields for the West Coast Steam Fishing Co Ltd, Fleetwood (J. E. Rushworth, Grimsby, manager). Fishing registration: FD 218. In 1911, she was sold to Alfred Bannister (Trawlers) Ltd, Grimsby.

In 1913, she was to Soc. de Pécheries de la Mediterranée, Marseilles (J. Arman, manager) and renamed MARIE FRÉDÉRIC.

Best wishes,
Michael
kgvm
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Re: MARIE FREDERIQUE ou MARIE FREDERIC - Patrouilleur

Message par kgvm »

The owner during the short registration at Boulogne was S. A. Cie. Marocaine de Chalutage (Francois Guennoc, La peche boulonnaise du temps des chalutiers à vapeur).
maurice V
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Re: MARIE FREDERIQUE ou MARIE FREDERIC - Patrouilleur

Message par maurice V »

Gross Tonnage: 260
Net Tonnage: 101
Length: 125 ft
Breadth: 22 ft
Draught: 12.2 ft
Engine: T.3-cyl by Shields Engineering Co Ltd, North Shields

30.6.1908: Launched by Smith’s Dock Co Ltd, North Shields (Yd.No.381) for The West Coast Steam Fishing Co Ltd, Fleetwood as EPHRAIM.
21.8.1908: Walter Acaster designated manager.
22.8.1908: Registered at Fleetwood(FD218).
22.8.1908: Mortgaged to Smith’s Dock Co Ltd, North Shields (A).
8.1908: Completed.
10.2.1911: Mortgaged to Stamford, Spalding & Boston Banking Co Ltd, Stamford (later Barclay & Co Ltd, London)(B).
2.1.1912: Mortgaged to Alfred Bannister, Grimsby (C).
7.2.1912: Alfred Bannister, Grimsby designated manager.
1913: Re-measured 246g 94n
1913: Sold to Soc. de Pécheries de la Mediterranée, Marseilles (J. Arman, manager).
6.8.1913: Fleetwood registry closed.
1913: Renamed MARIE FRÉDÉRIC (MARIE FRÉDÉRIQUE ?) Registered at Marseilles.
1915: Requisitioned for French Naval service as a minesweeper.
16.5.1918: Mined N of Cap de Garde (37.02N 07. 52E) with loss of eighteen crew (mine had been laid 6.5.1918 by UC54).

maurice
SERPE
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Re: MARIE FREDERIQUE ou MARIE FREDERIC - Patrouilleur

Message par SERPE »

Bonjour,
Pourriez vous m'envoyer le morceau de page ou l'on voit CERVONI Et GIACOMINO qui sont des parents à moi.
Je vous remercie
[email protected]
marpie
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Re: MARIE FREDERIQUE ou MARIE FREDERIC - Patrouilleur

Message par marpie »

Bonsoir à tous

Extrait du JO du 14 avril 1918 :

Image


Bien amicalement
Marpie
olivier 12
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Re: MARIE FREDERIQUE ou MARIE FREDERIC - Patrouilleur

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

MARIE FREDERIQUE

Tout le dossier de ce chalutier patrouilleur porte le nom de MARIE FREDERIQUE. Nous le garderons donc pour ce récit.

Télégramme chiffré de Bône à Marine Paris, Bizerte, Toulon, Alger. 16 Mai 18h20

Sont arrivés à Bône 19 survivants de MARIE FREDERIQUE. 20 morts. Total équipage 39. Corps 1er maître commandant SARRAZIN et maître mécanicien PERRUSSE recueillis sont broyés par l’explosion. Personne n’a rien vu, sauf l’homme de vigie qui a distingué nettement une masse blanche sous l’eau paraissant mine. Aucun sillage de torpille aperçu par les naufragés. Chef reconnaissance Cap de Garde affirme de façon absolue après disparition MARIE FREDERIQUE avoir vu deux gerbes, kiosque et coque à moitié immergée de sous-marin faisant route.
Présence de mine paraît certaine dans N37E Cap de Garde à 5 milles environ. Faisons draguer et suspendons entrées et sorties Bône. Présence sous-marin probable d’après témoignage Cap de Garde, lequel n’est pas confirmé par naufragés. Intéressés prévenus.

Image

Rapport du 1er maître LAURENT, chef de service de la reconnaissance du Cap de Garde au CF Commandant le Front de Mer de Philippeville

Ce matin 16 Mai 1918, MARIE FREDERIQUE commençait son tir vers 08h00 dans la baie de Bône et avait comme observateur NOTRE DAME DES DUNES.
Vers 09h40, le tir était terminé et NOTRE DAME DES DUNES faisait route pour rentrer à Bône, tandis que MARIE FREDERIQUE, après être resté stoppé pendant quelque temps, faisait route à petite vitesse vers le NE, puis au Nord ce qui le faisait passer à 5 milles dans le N37E du Cap de Garde. La brume, sans être intense, était assez forte et élevée ce qui ne nous permettait pas d’avoir une grande visibilité sur l’eau. Mais vers 10h50 rien ne paraissait anormal et MARIE FREDERIQUE continuait sa route.

Voici la situation des navires :

Image

Image

C’est alors qu’une explosion se produisit et MARIE FREDERIQUE disparût instantanément. Seule une forte colonne de fumée noire paraissait à sa place. Ne sachant pas exactement ce qui s’était passé, nous signalâmes immédiatement ce fait au Commandant du BR et prîmes toutes dispositions pour le cas où il faudrait riposter à coup de canon. L’endroit où avait disparu MARIE FREDERIQUE était bien visible et marqué par une grande nappe d’eau calme. C’est alors que nous crûmes distinguer des épaves et parmi elles il nous sembla apercevoir une forme identique à un kiosque de sous-marin. Nous hissâmes le signal d’alarme et prévînmes le BR du fait. Au même moment, nous vîmes deux gerbes d’eau se produire dans la direction des épaves, à gauche, en direction du NNW.. Nos veilleurs, et notamment le chef guetteur et les QM RICHARD et REGUAIRE, affirmèrent avoir vu le sous-marin. En tous cas, nous perçûmes nettement le bruit d’une détonation, sans pouvoir dire si c’était un coup de canon ou une grenade. Sans hésiter, et comme le sous-marin se trouvait à 100 ou 150 m du lieu du sinistre, nous crûmes de notre devoir de riposter par 4 coups de canon. Les mêmes hommes qui l’avaient aperçu déclarent qu’au 2e coup de canon il a disparu, mais la brume se faisant plus épaisse, nous ne pûmes suivre son sillage.

De crainte de toucher les survivants qu’il nous était impossible de distinguer, notre tir fut réglé court, distance entre 6300 et 8000 m.

A 11h00, les vedettes sortaient pour se porter sur les lieux et quelques minutes après les 4 hydravions et les chalutiers NOTRE DAME DES DUNES et SOMME II. Après exploration complète des lieux, les vedettes purent recueillir un certain nombre de naufragés et rentrèrent à Bône.

Voici la position du naufrage

Image

Note du Commandant de la 2e escadrille de patrouille, CF de COURTOIS

- Ordre donné à MARIE FREDERIQUE : ce chalutier devra dans la matinée du 16 opérer jonction avec convoi venant de Gibraltar et rentrer avec lui à Bizerte. Le convoi Gibraltar – Bizerte est composé de 19 bâtiments. Il doit arriver à Bizerte le 17 Mai à 16h00. A partir de l’origine du chenal de sécurité de Bône, vous ferez route à la vitesse maximum pour joindre le convoi en question et l’escorter jusqu’à Bizerte. Si vous ne le trouvez pas avant la nuit, vous ferez route indépendamment pour Bizerte en suivant l’itinéraire du convoi, mais sans vous faire reconnaître de nuit.
- Défense de faire des signaux TSF.

Je me souviens avoir écrit ces instructions dans la boite à cartes de MARIE FREDERIQUE sur une page de son bloc-notes, mais n’en ai pas conservé copie. J’ai tracé les routes à suivre sur la carte, devant le 1er maître SARRAZIN et le maître FRETTE.
J’ignore pourquoi le commandant n’a pas suivi le chenal de sécurité. L’ordre permanent de suivre les chenaux de sécurité est toujours appliqué dans l’escadrille, sauf raison majeure ou ordres spéciaux. Peut-être le 1er maître SARRAZIN se croyant en retard, a-t-il voulu couper court, mais c’est une supposition toute gratuite. Sans vouloir charger la mémoire de ce serviteur d’élite, cet officier marinier avait un caractère très indépendant et s’affranchissait volontiers des ordres de détail reçus. Je venais de lui en faire l’observation sur la passerelle.

Rapport de la commission d’enquête

Composition de la commission

- Capitaine de Corvette d’AUBAREDE
- Lieutenant de Vaisseau PELLETERAT de BORDE
- Mécanicien Principal de 1ère classe CHALARD

La commission va recueillir les témoignages du 1er maître de timonerie FRETTE, rescapé du chalutier, du 1er maître LAURENT, chef du Service de Reconnaissance du Cap de Garde, du maître de timonerie QUEMENER, commandant la 2e section des vedettes automobiles et les autres survivants de MARIE FREDERIQUE.

Elle reprend le déroulement des faits.

A 07h30 MARIE FREDERIQUE appareille avec à son bord le CF Commandant l’escadrille de Bône pour effectuer une école à feu dans la baie. NOTRE DAME DES DUNES lui sert d’appréciateur.
A 09h40, tir terminé, les deux chalutiers se rapprochent et le Capitaine de Frégate de COURTOIS est transféré sur NOTRE DAME DES DUNES et fait route sur Bône.
A 10h10, MARIE FREDERIQUE met en route au Nord vrai à 7,5 nœuds (97 tours aux machines) pour se porter en renfort d’escorte pour le convoi Gibraltar – Bizerte.
A 10h15, le Sd maitre de timonerie LAUDIC porte un point sur la carte à 2,2 milles dans l’Est du Cap de Garde.
A 10h50, le matelot SALMERI, de vigie dans la mâture, aperçoit à 20 m sur tribord avant de l’étrave un objet de couleur blanche immergé à peu de profondeur. Il crie à la passerelle « A gauche toute » et aux hommes du gaillard « Il y a quelque chose qui passe dessous… » Les cris sont entendus par plusieurs témoins, mais avant que la passerelle ait pu faire quoi que ce soit, MARIE FREDERIQUE saute et la partie arrière du bâtiment, jusqu’à hauteur de la passerelle est complètement pulvérisée.
Le chalutier sombre aussitôt à 5 milles dans le N37E du sémaphore du Cap de Garde par des fonds de 120 m. Un dragage effectué le 21 a permis de relever ou détruire 7 mines.

Sur les 39 hommes que comptait son équipage, 20 ont péri et parmi eux le 1er maître pilote SARRAZIN. 19 ont été sauvés par les vedettes automobiles de la base de Bône. En attendant les secours, ils s’étaient réfugiés sur un radeau et sur des épaves flottantes. Le sauvetage se termina à 11h45.

La veille était assurée d’une façon normale mais, par suite de la faible hauteur du poste de vigie, la mine a été aperçue trop tard pour qu’il fut possible de l’éviter.

La commission signale la belle conduite
- Du maître de timonerie FRETTE qui a sauvé le matelot RESSOT en lui cédant la planche qui lui servait de soutien.
- Du second maître de timonerie LAUDIC qui a secouru les matelots CAMERA et CHAPEAU en leur portant des ceintures de sauvetage et qui est resté à l’eau le long du radeau pour leur laisser la place aux extrémités.
- Du matelot canonnier LUCAS qui a sauvé le matelot BERTHOLON qui ne savait pas nager. Il l’a accroché à une barrique et l’a maintenu en équilibre, quoique exténué lui-même par une première tentative de sauvetage, malheureusement infructueuse, du matelot VAUTIER.

Elle signale aussi la rapidité et le dévouement dont a fait preuve l’équipage de la 2e section des vedettes automobiles et particulièrement du commandant, le maître de timonerie QUEMENER.

Rapport complémentaire de la commission d’enquête

- Les instructions de routes et de navigation ont été données à ce patrouilleur par le Capitaine de Frégate Commandant la 2e escadrille des chalutiers.

- Les chefs de quart survivants FRETTE et LAUDIC n’ont pu donner aucune explication précise sur ce point. LAUDIC, qui était chef de quart par le travers du Cap de Garde, a reçu du commandant Sarrazin l’ordre de faire route au Nord sans autre explication. LAUDIC venait juste de quitter le quart quand l’explosion s’est produite. Le 1er maître SARRAZIN se trouvait sur le pont arrière avec le Second maître mécanicien PERRUS. Aucun ordre n’a pu être donné à la passerelle pendant ce court intervalle.

Cdlt
olivier
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markab
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Re: MARIE FREDERIQUE ou MARIE FREDERIC - Patrouilleur

Message par markab »

Bonjour,

Le matelot Dominique Cervoni du chalutier MARIE FREDERIC a été récompensé pour le sauvetage de deux officiers du vapeur SIR RICHARD ANDREW :

MARIE FREDERIC Annales du sauvetage maritime 1917-01-01.jpg
MARIE FREDERIC Annales du sauvetage maritime 1917-01-01.jpg (37.35 Kio) Consulté 418 fois

Extrait des "Annales du sauvetage" du 1er janvier 1917 - Gallica.

A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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