Bonsoir à toutes et à tous,
D'autres marins de la VÉRITÉ :
ALAUX Léopold Félix né le 10/04/1900 à Autignac (Hérault), Apprenti marin Sans Spécialité - Décédé le 12/12/1918 (18 Ans) à l’hôpital de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var) de grippe et congestion pulmonaire - Son nom figure sur le monument aux morts d'Autignac (Hérault) - Inhumé au cimetière d'Autignac
BONARD Pierre Jean Baptiste né le 22/03/1896 au Tréport (Seine-Maritime (Seine-Inférieure en 1914)), Matelot de 3ème Classe Sans Spécialité - Décédé le 05/09/1918 (22 Ans) à l’hôpital de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var) de grippe et de pneumonie Son nom figure sur la plaque commémorative de l'Église Saint-Jacques au Tréport (Seine-Maritime)
BOURDON Ernest Célestin né le 24/12/1898 à Labeuvrière (Pas-de-Calais), Matelot de 2ème Classe Mécanicien - Décédé le 12/09/1918 (19 Ans) à l’hôpital de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var) de Grippe
BOURGOIS Jean né le 04/08/1898 à Pressy (Pas-de-Calais), Matelot de 2ème Classe Chauffeur - Décédé le 05/10/1918 (20 Ans) à l’hôpital Maritime Auxiliaire B à Toulon (Var) de grippe et de pneumonie double
CHOPART Robert Auguste né le 16/10/1898 à Rouen (Seine-Maritime (Seine-Inférieure en 1914)), Matelot de 2ème Classe Canonnier - Décédé le 30/08/1918 (19 Ans) à l’hôpital de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var) de grippe et congestion pulmonaire
DHAMELINCOURT Louis né le 24/09/1893 à Mercatel (Pas-de-Calais), Quartier Maître Mécanicien - Décédé le 04/10/1918 (25 Ans) à l’hôpital des Mécaniciens ? Toulon (Var) de broncho-pneumonie grippale - Son nom figure sur le monument aux morts de Mercatel (Pas-de-Calais)
FRANCOIS Pierre Barthélemy né le 13/01/1887 à Narbonne (Aude), Quartier Maître Electricien - Décédé le 08/10/1918 (31 Ans) à l’hôpital de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var) de Grippe
LE GREN Eugène Léon né le 22/01/1895 à Lorient (Morbihan), Quartier Maître Canonnier - Décédé le 04/10/1918 (23 Ans) à l’hôpital Maritime Auxiliaire B à Toulon (Var) de grippe et congestion pulmonaire
LE HEN Noël Marie né le 25/12/1895 à Riantec (Morbihan), Matelot - Décédé le 07/09/1918 (22 Ans) à l’hôpital Maritime de Port-Louis (Morbihan) de Grippe
LE MERER Louis Marie né le 10/04/1868 à Plourivo (Côtes-d'Armor (Côtes-Du-Nord en 1914)), Second Maître Electricien - Décédé le 10/03/1915 (46 Ans) à l’hôpital de Malte de gGrippe et de congestion pulmonaire
MOGAIN Joseph né le 01/06/1896 à Port-Louis (Morbihan), Matelot Gabier - Décédé le 03/10/1918 (22 Ans) à l’hôpital maritime Sainte-Anne de Toulon (Var) de grippe et de congestion pulmonaire
SAUX François Marie né le 09/04/1891 à Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d'Armor (Côtes-Du-Nord en 1914)), Quartier Maître Fusilier - Décédé le 05/10/1918 (27 Ans) à l’hôpital maritime Sainte-Anne de Toulon (Var) de congestion pulmonaire
TROUVÉ Auguste Louis Henri né le 06/07/1890 à Parthenay (Deux-Sèvres), Matelot de 1ère Classe Mécanicien - Décédé le 04/10/1916 (26 Ans) - A bord du GALLIA - Disparu en mer - Passager sur le GALLIA
*RENAUD Eugène François né le 04/10/1889 à Le Fenouiller (Vendée), Quartier Maître, Boulanger - Coq - Décédé le 08/10/1918 (28 Ans) à l’hôpital de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var) de Grippe et Pneumonie
*PERROCHE Emmanuel Auguste né le 14/09/1889 à La Turballe (Loire-Atlantique (Loire-Inférieure en 1914)), Matelot de 2ème Classe Sans Spécialité - Décédé le 26/08/1918 (28 Ans)à l’hôpital de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var) de grippe - Son nom figure sur le monument aux morts de La Turballe (Loire-Atlantique)
* Ajouté le 07/07/2010
* Ajouté le 20/08/2010
Cordialement
Dominique
VERITE - Cuirassé
Re: VERITE - Cuirassé
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
Re: VERITE - Cuirassé
CAMBON Camille Louis Marie OFFICIER DE MARINE
Né le 7 juin 1878 à MONTPELLIER (Hérault) - Décédé le 4 janvier 1937 à PARIS (Seine).
Élève de l'École polytechnique en 1898, opte pour la Marine, Aspirant le 1er octobre 1900; port TOULON. Il embarque en 1901 sur le "D'ENTRECASTEAUX"pour une campagne en Extrême-Orient et participa aux opérations de CHINE. Enseigne de vaisseau le 1er octobre 1902. En 1903 il est sur le cuirassé "GAULOIS", Escadre de Méditerranée (Pierre Le BRIS, Cdt). Il passe ensuite sur le "BOUVET", le "CHARLES-MARTEL" dans les mêmes eaux. Officier breveté Torpilleur en 1905. En 1906, Officier torpilleur sur le cuirassé "PATRIE" en Méditerranée. Mêmes fonctions en mars 1908, sur le croiseur "LATOUCHE-TRÉVILLE", annexe de l'École de canonnage. Lieutenant de vaisseau le 1er juin 1910. Le 1er septembre 1910, Membre adjoint de la Commission d'expériences d'Artillerie à GÂVRES. Officier breveté Canonnier en 1912, il passe sur le cuirassé "VÉRITÉ" en armée navale. Il participe avec ce bâtiment au bombardement des forts de l'entrée des Dardanelles le 2 décembre 1914. En janvier 1916, sur la "FOUDRE", Adjudant de division à la Division des patrouilles de Méditerranée orientale. Il se distingue lors du transport de l'armée serbe à SALONIQUE. En juin 1916, Commandant le patrouilleur "ATMAH". En octobre 1917, Adjudant de la division des patrouilles d'ALGÉRIE et de TUNISIE sur l' "ÉROS", il contribua à la protection des convois contre les sous-marins ennemis. Promu Capitaine de corvette le 3 août 1918. --- Capitaine de frégate le 1er août 1920. Au 1er janvier 1921, Second sur le croiseur cuirassé "GUEYDON", Division navale de l'Atlantique (Cdt Etienne LAGIER). --- Capitaine de vaisseau en novembre 1925, Contre-Amiral en mai 1930; puis Vice-Amiral, Commandeur de la Légion d'Honneur le 15 février 1936.

Photo École polytechnique
Né le 7 juin 1878 à MONTPELLIER (Hérault) - Décédé le 4 janvier 1937 à PARIS (Seine).
Élève de l'École polytechnique en 1898, opte pour la Marine, Aspirant le 1er octobre 1900; port TOULON. Il embarque en 1901 sur le "D'ENTRECASTEAUX"pour une campagne en Extrême-Orient et participa aux opérations de CHINE. Enseigne de vaisseau le 1er octobre 1902. En 1903 il est sur le cuirassé "GAULOIS", Escadre de Méditerranée (Pierre Le BRIS, Cdt). Il passe ensuite sur le "BOUVET", le "CHARLES-MARTEL" dans les mêmes eaux. Officier breveté Torpilleur en 1905. En 1906, Officier torpilleur sur le cuirassé "PATRIE" en Méditerranée. Mêmes fonctions en mars 1908, sur le croiseur "LATOUCHE-TRÉVILLE", annexe de l'École de canonnage. Lieutenant de vaisseau le 1er juin 1910. Le 1er septembre 1910, Membre adjoint de la Commission d'expériences d'Artillerie à GÂVRES. Officier breveté Canonnier en 1912, il passe sur le cuirassé "VÉRITÉ" en armée navale. Il participe avec ce bâtiment au bombardement des forts de l'entrée des Dardanelles le 2 décembre 1914. En janvier 1916, sur la "FOUDRE", Adjudant de division à la Division des patrouilles de Méditerranée orientale. Il se distingue lors du transport de l'armée serbe à SALONIQUE. En juin 1916, Commandant le patrouilleur "ATMAH". En octobre 1917, Adjudant de la division des patrouilles d'ALGÉRIE et de TUNISIE sur l' "ÉROS", il contribua à la protection des convois contre les sous-marins ennemis. Promu Capitaine de corvette le 3 août 1918. --- Capitaine de frégate le 1er août 1920. Au 1er janvier 1921, Second sur le croiseur cuirassé "GUEYDON", Division navale de l'Atlantique (Cdt Etienne LAGIER). --- Capitaine de vaisseau en novembre 1925, Contre-Amiral en mai 1930; puis Vice-Amiral, Commandeur de la Légion d'Honneur le 15 février 1936.

Photo École polytechnique
Cordialement. Malou
Re: VERITE - Cuirassé
Bonjour
Concernant le matelot chauffeur ASTIER Emile Félix, il y a une énigme que je voudrais bien résoudre !
A Saint-Mandrier, il y a bien une tombe (avec erreur : ASTIE Félix). Mais il s'avère que sur le monument aux Morts de Giens (qui comporte les dates de décès), il est noté décédé le 31 Juillet 1918. Or, le petit cimetière de Giens possède un carré militaire d'environ 70 tombes parmi lesquelles se trouve celle d'un Emile ASTIER noté mort justement le 31/07/1918. J'ai paumé la photo de Saint-Mandrier mais je puis assurer que les infos étaient claires. Je vous joins la photo de Giens et si quelqu'un peut m'expliquer, je suis largement preneur. J'ai vérifié, pas d'homonyme dont la date colle. En outre, je n'ai pas trouvé notre homme dans MDH, ça encore...mais ces deux tombes.. Je me souviens que Bernard, sur son blog du 57° R.I présentait un cas similaire encore plus troublant.
J'aurais tendance à penser que celle de Saint-Mandrier est la bonne compte tenu du nombre de marins du Vérité qui y sont inhumés mais y a-t-il quelqu'un sous la croix bllanche de Giens et si oui, qui est-ce ? A moins qu'une tombe soit vide....
Bien cordialement
Yannis

Concernant le matelot chauffeur ASTIER Emile Félix, il y a une énigme que je voudrais bien résoudre !
A Saint-Mandrier, il y a bien une tombe (avec erreur : ASTIE Félix). Mais il s'avère que sur le monument aux Morts de Giens (qui comporte les dates de décès), il est noté décédé le 31 Juillet 1918. Or, le petit cimetière de Giens possède un carré militaire d'environ 70 tombes parmi lesquelles se trouve celle d'un Emile ASTIER noté mort justement le 31/07/1918. J'ai paumé la photo de Saint-Mandrier mais je puis assurer que les infos étaient claires. Je vous joins la photo de Giens et si quelqu'un peut m'expliquer, je suis largement preneur. J'ai vérifié, pas d'homonyme dont la date colle. En outre, je n'ai pas trouvé notre homme dans MDH, ça encore...mais ces deux tombes.. Je me souviens que Bernard, sur son blog du 57° R.I présentait un cas similaire encore plus troublant.
J'aurais tendance à penser que celle de Saint-Mandrier est la bonne compte tenu du nombre de marins du Vérité qui y sont inhumés mais y a-t-il quelqu'un sous la croix bllanche de Giens et si oui, qui est-ce ? A moins qu'une tombe soit vide....
Bien cordialement
Yannis

Re: VERITE - Cuirassé
Bonjour Yannis,
Deux pistes pour résoudre cette énigme :
1° – Dans la base « Sépultures » de « Mémoire des hommes », l’Émile ASTIER décédé le 31 juillet 1918 est qualifié de « soldat » et non point de « matelot », son affectation étant néanmoins indéterminée.
http://www.sepulturesdeguerre.sga.defen ... NUM=595869
2° – Il existe très probablemement une confusion entre :
― D’une part, Émile Félix ASTIER, matelot chauffeur, né le 22 mai 1889 à Giens (Var) et décédé le 27 août 1918 à l’Hôpital maritime de Saint-Mandrier (V. ci-dessus), et,
― D’autre part, Félix François ASTIC, Matelot de 1re classe chauffeur, né le 11 juillet 1894 à « Feysin (Isère) » [vraisemblablement Feyzin (Rhône)] et y domicilié, décédé le 27 août 1918 à l’Hôpital maritime de Saint-Mandrier « par suite de congestion pulmonaire d’origine grippale ».
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... =720150276
______________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: VERITE - Cuirassé
Bonjour Daniel
Merci à vous. Je n'avais pas fait le rapprochement avec ce Félix ASTIC qui figure dans un précedent post de ce sujet et qui ajoute une couche à l'épaisseur de l'énigme. Donc, en résumé, deux hommes du même bâtiment, ayant des patronymes ressemblants, un prénom en commun, une spécialité commune et mort le même jour au même endroit. Si ASTIER est à St-Mandrier, ASTIC fut peut-être réclamé par la famille. Et si c'est le contraire...J'ai fait par deux fois le tour du cimetière de Giens, aucun caveau n'enferme la dépouille du marin. Quant à la croix du CM de Giens...l'on sait que des erreurs et pas des moindres peuvent se trouver sur les plaques, reste que la date sur le MAM est troublante. J'avais rencontré un Astier il y quelques mois, mémoire vivante de la presqu'île, il m'a confié que cette branche-là était assez lointaine par rapport à lui mais m'indiqua une dame qui en serait une descendante. Il faudra que je la voie, peut-être en saurais-je davantage...
Bonne après-midi.
Cordialement
Yannis
Merci à vous. Je n'avais pas fait le rapprochement avec ce Félix ASTIC qui figure dans un précedent post de ce sujet et qui ajoute une couche à l'épaisseur de l'énigme. Donc, en résumé, deux hommes du même bâtiment, ayant des patronymes ressemblants, un prénom en commun, une spécialité commune et mort le même jour au même endroit. Si ASTIER est à St-Mandrier, ASTIC fut peut-être réclamé par la famille. Et si c'est le contraire...J'ai fait par deux fois le tour du cimetière de Giens, aucun caveau n'enferme la dépouille du marin. Quant à la croix du CM de Giens...l'on sait que des erreurs et pas des moindres peuvent se trouver sur les plaques, reste que la date sur le MAM est troublante. J'avais rencontré un Astier il y quelques mois, mémoire vivante de la presqu'île, il m'a confié que cette branche-là était assez lointaine par rapport à lui mais m'indiqua une dame qui en serait une descendante. Il faudra que je la voie, peut-être en saurais-je davantage...
Bonne après-midi.
Cordialement
Yannis
Re: VERITE - Cuirassé
Bonjour Yannis, bonjour Daniel,
On peut dire que cette "colle" m'aura occupé plusieurs heures pour des recherches dans des registres d'État-Civil, d'autant que le classification des communes rattachées à HYÈRES , n'est pas des plus évidentes... Et un patronyme ASTIER, des plus courant à GIENS et environs...
Notre homme Émile Félix ASTIER est né le 22 mai 1889 à GIENS (HYÈRES), fils d'Eugène patron pêcheur, âgé de 47 ans et de Louise ALQUIER, cultivatrice âgée de 40 ans, tous les deux domiciliés à GIENS (HYÈRES)
(État-civil, naissance GIENS Acte N°3)
(Si celà intéresse Yannis, j'ai procédé à une copie de l'acte que je conserve quelques jours au cas ...)
Après c'est là que tout se complique, j'avais d'ailleurs lorsque j'avais recherché en 2008 les marins reposant à SAINT-MANDRIER pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1125_1.htm émis certaines réserves quant à la tenue de certains registres...
Toujours est-il qu'Émile ASTIER, figure bien comme décédé le 27 août 1918 - Rang Q - Tombe 8. (Cf relevé 21522, mis en ligne le 30 Août 2004 - Mémorial GenWeb).
OR, en me reportant sur le registre des tables décennales des décès de SAINT-MANDRIER-sur-MER, je trouve ASTIER Émile Félix comme décédé le 31 juillet 1918 (acte 211)
Malheureusement les registres des décès n'est pas encore consultable pour cette période. Mais il s'agit manifestement de notre homme.
Quant à sa présence à deux endroits différents, ma foi, c'est déjà arrivé. Il faut comprendre que la gestion du nombre de tués fut un vrai problème à l'époque. Ce qui est bien compréhensible. Inhumés à droite et gauche, sur place en rase campagne, etc...
D'où un autre casse-tête pour le Service des sépultures, D'où ces carrés militaires de différents types, les communes délivrant des emplacements gratuit et perpétuel pour accueillir les corps et selon, des carrés militaires de corps restitués, des carrés militaires communaux, des carrés mixtes etc..,
La commune a-t-elle voulu récupéré un de ses enfants, la famille, ???
Voilà, "mais je ferai pas celà tous les jours...
Cordialement MALOU
On peut dire que cette "colle" m'aura occupé plusieurs heures pour des recherches dans des registres d'État-Civil, d'autant que le classification des communes rattachées à HYÈRES , n'est pas des plus évidentes... Et un patronyme ASTIER, des plus courant à GIENS et environs...



Notre homme Émile Félix ASTIER est né le 22 mai 1889 à GIENS (HYÈRES), fils d'Eugène patron pêcheur, âgé de 47 ans et de Louise ALQUIER, cultivatrice âgée de 40 ans, tous les deux domiciliés à GIENS (HYÈRES)
(État-civil, naissance GIENS Acte N°3)
(Si celà intéresse Yannis, j'ai procédé à une copie de l'acte que je conserve quelques jours au cas ...)
Après c'est là que tout se complique, j'avais d'ailleurs lorsque j'avais recherché en 2008 les marins reposant à SAINT-MANDRIER pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1125_1.htm émis certaines réserves quant à la tenue de certains registres...
Toujours est-il qu'Émile ASTIER, figure bien comme décédé le 27 août 1918 - Rang Q - Tombe 8. (Cf relevé 21522, mis en ligne le 30 Août 2004 - Mémorial GenWeb).
OR, en me reportant sur le registre des tables décennales des décès de SAINT-MANDRIER-sur-MER, je trouve ASTIER Émile Félix comme décédé le 31 juillet 1918 (acte 211)
Malheureusement les registres des décès n'est pas encore consultable pour cette période. Mais il s'agit manifestement de notre homme.
Quant à sa présence à deux endroits différents, ma foi, c'est déjà arrivé. Il faut comprendre que la gestion du nombre de tués fut un vrai problème à l'époque. Ce qui est bien compréhensible. Inhumés à droite et gauche, sur place en rase campagne, etc...
D'où un autre casse-tête pour le Service des sépultures, D'où ces carrés militaires de différents types, les communes délivrant des emplacements gratuit et perpétuel pour accueillir les corps et selon, des carrés militaires de corps restitués, des carrés militaires communaux, des carrés mixtes etc..,
La commune a-t-elle voulu récupéré un de ses enfants, la famille, ???
Voilà, "mais je ferai pas celà tous les jours...
Cordialement MALOU

Cordialement. Malou
Re: VERITE - Cuirassé
Bonsoir à tous,
Le débarquement des troupes françaises au Pirée (10-12 juin 1917).
12 juin 1917 ― Les premières compagnies de débarquement quittent
le bord du cuirassé Vérité pour aller s’emparer des forts du Pirée ― Photographie de l’« Opérateur K ».

Ministère de la Culture – Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine
n° de série OR 814 – n° tirage OR 119.927
12 juin 1917 ― Le général Braquet – en civil –, attaché militaire à la Légation
de France à Athènes, accompagné d’un officier grec, quitte le cuirassé Vérité.

Ministère de la Culture – Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine
n° de série OR 814 – n° tirage OR 119.924
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: VERITE - Cuirassé
Bonsoir à vous.
Vous vous êtes donné bien du mal et je vous en remercie. J'avais bel et bien trouvé son acte de naissance (après bien des tracas également) et lors de mon passage à Saint-Mandrier, constaté la réalité de la date sur la plaque, date que j'avais au préalable également vu sur Genweb. Par contre, comme un couillon, je n'avais pas pensé aux tables décennales de la commune de décès !
Bref, deux tombes pour un homme ou pas, votre résumé qui est clair m'amène à penser que Emile est à Giens et c'est Félix à Saint-Mandrier même si je sais qu'il ne s'agit que d'une supposition très personnelle.
Dernière chose, anecdote si l'on veut, le "hasard" veut que le sujet sur le Mangini m'ait permis de faire la lumière sur la mort d'un de ses cousins, Joseph ASTIER. Elle est relatée avec suffisament de détails pour je sois en mesure d'établir une petite biographie. J'en profite donc pour saluer votre travail à tous les deux.
Bien cordialement
Yannis
Vous vous êtes donné bien du mal et je vous en remercie. J'avais bel et bien trouvé son acte de naissance (après bien des tracas également) et lors de mon passage à Saint-Mandrier, constaté la réalité de la date sur la plaque, date que j'avais au préalable également vu sur Genweb. Par contre, comme un couillon, je n'avais pas pensé aux tables décennales de la commune de décès !
Bref, deux tombes pour un homme ou pas, votre résumé qui est clair m'amène à penser que Emile est à Giens et c'est Félix à Saint-Mandrier même si je sais qu'il ne s'agit que d'une supposition très personnelle.
Dernière chose, anecdote si l'on veut, le "hasard" veut que le sujet sur le Mangini m'ait permis de faire la lumière sur la mort d'un de ses cousins, Joseph ASTIER. Elle est relatée avec suffisament de détails pour je sois en mesure d'établir une petite biographie. J'en profite donc pour saluer votre travail à tous les deux.
Bien cordialement
Yannis
Re: VERITE - Cuirassé
Bonsoir à tous,
Les grandes manœuvres navales de Toulon — Septembre 1911 — Le cuirassé Vérité

Bibliothèque nationale de France — Département Estampes et photographies
Agence de presse Meurisse — Réf. 15.924
______________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Les grandes manœuvres navales de Toulon — Septembre 1911 — Le cuirassé Vérité

Bibliothèque nationale de France — Département Estampes et photographies
Agence de presse Meurisse — Réf. 15.924
______________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: VERITE - Cuirassé
Bonjour à tous,
Autres marins du cuirassé Vérité ayant été déclarés « Morts pour la France » (1)
― AMINOT Jean François Marie, né le 30 janvier 1892 à Goulven (Finistère) et y domicilié, décédé le 29 août 1918 à l’Hôpital maritime de Saint-Mandrier « [des] suites de la grippe », Quartier-maître fusilier, Matricule n° 103.734–2 [Acte établi à la Seyne-sur-Mer (Var), section de Saint-Mandrier, le 29 août 1918].
― ASTIC Félix François, né le 11 juillet 1894 à « Feysin (Isère) » [vraisemblablement Feyzin (Rhône)] et y domicilié, décédé le 27 août 1918 à l’Hôpital maritime de Saint-Mandrier « par suite de congestion pulmonaire d’origine grippale », Matelot de 1re classe chauffeur, Matricule n° 59.691–5 [Acte établi à la Seyne-sur-Mer (Var), section de Saint-Mandrier, le 27 août 1918].
― BERLIVET Jean Marie, né le 21 avril 1886 à Plouénan (Finistère) et y domicilié, décédé le 30 aout 1918 à l’Hôpital maritime de Saint-Mandrier « [des] suites de grippe compliquée de congestion pulmonaire double », Quartier-maître canonnier, Matricule n° 86.149–2.
― BOURBIGOT Joseph Alain Marc, né le 17 mars 1876 à Melgven (Finistère) et domicilié à Rosporden (Finistère), décédé le 6 septembre 1915 « à bord de la Vérité [des suites] d’une congestion cérébrale apoplectiforme et [d’une] congestion pulmonaire », Second maître commis aux vivres, inscrit à Concarneau, n° 5.374 (Acte transcrit à Rosporden, le 3 mai 1916). (2)
― FRANCÈS Jacques, né le 22 mars 1891 à Saint-Laurent-de-la-Salanque (Pyrénées-Orientales) et y domicilié, décédé le 30 septembre 1918 à l’Hôpital des mécaniciens de Toulon « [des suites d’une] pleurésie purulente compliquée de grippe », Matelot de ... classe chauffeur, inscrit à Narbonne, n° 3.163.
― HOUET Albert, né le 31 mars 1887 au Havre (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et domicilié à Nantes (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –), décédé le 3 avril 1918 « à bord du navire-hôpital Duguay-Trouin en rade de Moudros [d’une] pneumonie grippale (maladie épidémique) », Quartier-maître mécanicien, inscrit à Nantes, f° 5.822, n° 322.
― LACHERAY Georges Louis Eugène, né le 14 avril 1898 à Trouville (Calvados) et y domicilié, décédé le 30 septembre 1918 à l'Hopital maritime de Toulon, Annexe B., « [des] suites de grippe compliquée de congestion pulmonaire », Matelot de 2e classe chauffeur, Matricule n° 43.632–1 (Acte établi à Toulon, le 30 sept. 1918) ;
― LE BARS Edmond Louis , né le 17 février 1890 à Nantes (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –) et domicilié à Saint-Nazaire (Loire-Inférieur – aujourd’hui Loire-Atlantique –), 42, rue du Bois Savary, décédé le 2 octobre 1918 à l'Hôpital maritime de Toulon à la « suite de grippe et congestion pulmonaire », Matelot de 3e classe fusilier auxiliaire, inscrit à Saint-Nazaire, n° 3465 (Acte établi à Toulon, le 2 oct. 1918).
― PASCOT Joseph, né le 18 novembre 1901 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et y domicilié, décédé à 27 août 1918 à l’Hôpital maritime de Saint-Mandrier « [des] suites de congestion pulmonaire grippale », Apprenti-marin, Matricule n° 110.398–2.
____________________________________________________________________________________________________________________
(1) Dernière adjonction : AMINOT Jean François Marie, Quartier-maître fusilier.
(2) Indexé par erreur « BOUBIGOT » sur le site S.G.A. « Mémoire des hommes ».
_____________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.