Bonjour Georges,
Bien vu pour 2007, en plus des photos, la maquette du Chateaurenault est intéressante, merci
Bonne journée,
Cordialement,
Franck
CHATEAURENAULT
Re: CHATEAURENAULT
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: CHATEAURENAULT

The Who's who... François-Louis ROUSSELET, Marquis de CHÂTEAURENAULT
"Né sans doute à Château-Renault (Indre-et-Loire), le 22 septembre 1637. Il servit d'abord dans l'armée en Flandre (1658) et se distingua notamment au siège de Dunkerque. Passé ensuite dans la marine comme lieutenant de vaisseau en 1661, il fut blessé en 1664 lors de l'expédition de Beaufort à Djijelli. Nommé capitaine de vaisseau en mars 1666, il commanda en 1671 une division chargée d'aller combattre les corsaires de Salé et assura de nombreuses missions de protection de la navigation marchande. Promu chef d'escadre en décembre 1673, il poursuivit ses activités et remporta trois importants succès contre des convois hollandais en février 1675, en juillet 1677 et en mars 1678. Après deux nouvelles campagnes devant Salé en 1680 et 1681, il passa sous les ordres de Tourville en Méditerranée. Nommé lieutenant généralen février 1688, il fut alors chargé de transporter en Irlande un corps de troupes destiné à soutenir la cause du roi Jacques II. Le 11 mai 1689, il remporta dans la baie de Bantry sur l'escadre anglaise d'Herbert un succès qu'il n'exploita pas pourtant à fond. En 1690, parti de Toulon avec une escadre, il franchit le détroit de Gibraltar malgré l'escadre anglaise qui tentait de lui barrer le passage, rejoignit Tourville et contribua puissamment à la victoire de Béveziers (10 juillet 1690). En 1693, il participa au coup de filet de Lagosau cours duquel un énorme convoi anglo-hollandais allant à Smyrne fut presque entièrement capturé. L'année suivante, commandant une grosse escadre, il fit campagne sur les côtes d'Espagne avec Tourville, détruisit quatre vaisseaux espagnols mais ne put attaquer Barcelone. Au cours d'une nouvelle croisière sur les côtes d'Espagne en août 1696, il prit un vaisseau hollandais. Vice-amiral en juin 1701, nommé par le roi d'Espagne Philippe V capitaine général des mers de l'Océan en novembre suivant, il partit pour les Antilles assurer l'escorte depuis Vera-cruz des gallions espagnols chargés de grosses sommes d'argent. Ne pouvant, par suite de l'entêtement et de l'incurie des Espagnols, débarquer comme prévu à Pasajes, il dut conduire son convoi dans la baie de Vigo où, malgré des mesures de défense improvisées, il ne put empêcher l'amiral anglais Rooke d'attaquer et de détruire une partie des vaisseaux (23 octobre 1702). Maréchal de France en janvier 1703, il fut nommé l'année suivante gouverneur de Bretagne et cessa alors de naviguer. Il mourut à Paris le 15 novembre 1716. Ses trois fils servirent également dans la marine et l'un d'eux fut tué à la bataille de Vélez Malaga en 1704." --- Dictionnaire des marins français; Etienne TAILLEMITE.

Cordialement. Malou
Re: CHATEAURENAULT
[:alain dubois:8] Pour la petite histoire...
Au 1er janvier 1899, en achèvement à la SEYNE-sur-MER.
Commandant : Marie AUBERT, Capitaine de vaisseau.
Mécanicien principal de 1ère classe : Hippolyte EUPHRASIE.
Le 8 mars 1901, en essais à TOULON.
Commandant : Jules Le PORD, Capitaine de vaisseau.
Second : Marie MOURRE, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Georges DUC - Jules HALLIER (torp.) - Guy HENRY de VILLENEUVE (can.) - Antoine JURAMY (torp.).
Enseignes de vaisseau : Pierre CONDÉ, X (non identifié).
Mécaniciens principaux : 1ère classe : Hippolyte EUPHRASIE - 2ème classe : Joseph BOURNICARD - Jules CHRÉTIN - Augustin SCIORÉTO.
Commissaire de 1ère classe : Pierre BAZIN.
Médecin-Major (du 24 octobre 1899) : Michel GAILLARD, Médecin de 1ère classe.
Au 1er janvier 1902, en essais à TOULON.
Commandant (du 1er septembre 1901) : Marie De GEÏS de GUYON de PAMPELONNE, Capitaine de vaisseau.
Second : Émile DUPOURQUÉ, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Léon BERLING (can.) - Camille CLAUDEVILLE (torp.) - Georges DUC - François PÉRON.
Enseignes de vaisseau : Pierre CONDÉ - Henry DARDIGNAC.
Mécaniciens principaux : 1ère classe : Henry COLTIER - 2ème classe : Joseph BOURNICARD - Jules CHRÉTIN - Joseph GUYON.
Commissaire de 1ère classe : Abel NICODÈME.
Médecin-Major (du 24 octobre 1901) : Marius AUTRIC, Médecin de 1ère classe.
Le 28 janvier 1903, porte pavillon du Contre-Amiral Augustin Le DÔ, Commandant une division de l'Escadre d'Extrême-Orient.
État-Major général : Louis JOURDEN, Capitaine de frégate, Chef d'État-Major - Joseph ABAQUESNÉ de PARFOURU, Lieutenant de vaisseau, Aide de camp - Paul PACAUD, Mécanicien en chef, Mécanicien de division - Jules FLANDRIN, Commissaire principal, Commissaire de division - Hippolyte LÉO, Médecin en chef de 2ème classe, Médecin de division - P MAUX (non identifié), Aumônier de division.
État-Major :
Commandant (du 30 décembre 1902) : Alfred POIDLOÜE, Capitaine de vaisseau.
Second : Adrien Le TROTER, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Pierre BLARD (can.) - Camille CLAUDEVILLE (torp.) - Georges DUC - Ferdinand Du CAUZÉ de NAZELLE - François PÉRON.
Enseignes de vaisseau : Auguste CARUEL - Etienne COUTURE - Henry DARDIGNAC - Léon MARTIN.
Mécaniciens principaux : 1ère classe : Henry COLTIER - 2ème classe : Louis GAVEAU - Joseph GUYON - Jean Louis HÉRY.
Commissaire de 1ère classe : Jean Baptiste GIMON.
Médecin-Major (du 14 octobre 1902) : Pierre PRÉBOIST, Médecin de 1ère classe.
Aspirants : Charles BAULE - François BOURDON - Jean Baptiste CLÉMENTEL - Jean DELÈGUE - Albert GRIMAULT - Edmond HORTET - Prosper LAMBERT - Jules Le BIGOT - Marie RAVENEL - Alfred RICHARD.
Le 10 décembre 1903, porte pavillon du Contre-Amiral Marie De FAUQUE de JONQUIÈRES, Commandant une division de l'Escadre d'Extrême-Orient.
État-Major général : Jules GUILHON, Capitaine de frégate, Chef d'État-Major - Henri De STABENRATH, Lieutenant de vaisseau, Aide de camp - Paul PACAUD, Mécanicien en chef, Mécanicien de division - Jules FLANDRIN, Commissaire principal, Commissaire de division - Hippolyte LÉO, Médecin en chef de 2ème classe, Médecin de division - Jacques ROBERT, Aumônier de division.
État-Major :
Commandant (du 30 décembre 1902) : Alfred POIDLOÜE, Capitaine de vaisseau.
Second : Adrien Le TROTER, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Pierre BLARD (can) - Camille CLAUDEVILLE (torp) - Georges DUC - Ernest LAISNÉ - François PÉRON.
Enseignes de vaisseau : Etienne COUTURE - Henry DARDIGNAC.
Mécaniciens principaux de 2ème classe : Joseph GUYON - Jean Louis HÉRY - Émile SIMONNEAU.
Aspirants : François BOURDON - Jean DELÈGUE - Albert GRIMAULT - Edmond HORTET - Prosper LAMBERT - Marie RAVENEL -
Au 1er janvier 1906, en réserve normale à CHERBOURG.
Commandant : Joseph GIRARD la BARCERIE, Capitaine de vaisseau.
Second : X non identifié, Capitaine de frégate.
Lieutenant de vaisseau : X non identifié.
Mécanicien principal de 1ère classe : Pierre LEGOUX.
Au 1er janvier 1909, en réserve normale à CHERBOURG.
Commandant (du 7 novembre 1908) : Albert HUGUET, Capitaine de vaisseau.
Second : X, non identifié, Capitaine de frégate.
Lieutenant de vaisseau : X non identifié.
Mécanicien principal de 1ère classe : Louis LOQUEN.
Au 1er janvier 1911, en réserve spéciale à TOULON.
Commandant (du 15 avril 1910) : Eugène CAMPARDON, Capitaine de frégate.
Second : Félix TRIBOUILLET, Lieutenant de vaisseau.
Mécanicien principal de 1ère classe : Charles TOUCHAIS.
Le 20 octobre 1911, porte pavillon du Contre-Amiral Auguste BOUXIN, Commandant en chef la Division des Écoles de l'Océan.
État-Major général : Alphonse MORACHE, Capitaine de frégate, Chef d'État-Major - Marcel FAVEREAU, Lieutenant de vaisseau, Aide de camp - Armand LALIGNE, Commissaire principal, Commissaire de division.
État-Major :
Commandant (du 21 octobre 1911) : Michel MORIN, Capitaine de vaisseau.
Second : Charles PIOGER, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Antoine BARTHÉLEMY de SAIZIEU (torp) - Constant BONNIN (chargé de l'instruction des élèves de la Marine Marchande) - Paul FERRAT (can) -
Enseignes de vaisseau de 1ère classe : Ignace D'YTHURBIDE - Kalfi EBSTEIN - Jean RAFFI (Fus) - Jean Baptiste SAILLANT (Adjoint au L.V. BONNIN) - Enseignes de vaisseau de 2ème classe : X et Y (non identifiés).
Mécanicien principal de 1ère classe : Cyprien DUPONT.
Commissaire principal : Armand LALIGNE.
Médecin de 1ère classe : Louis FOURGOUS.
[:patrice pruniaux1:6]
Au 1er janvier 1899, en achèvement à la SEYNE-sur-MER.
Commandant : Marie AUBERT, Capitaine de vaisseau.
Mécanicien principal de 1ère classe : Hippolyte EUPHRASIE.
Le 8 mars 1901, en essais à TOULON.
Commandant : Jules Le PORD, Capitaine de vaisseau.
Second : Marie MOURRE, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Georges DUC - Jules HALLIER (torp.) - Guy HENRY de VILLENEUVE (can.) - Antoine JURAMY (torp.).
Enseignes de vaisseau : Pierre CONDÉ, X (non identifié).
Mécaniciens principaux : 1ère classe : Hippolyte EUPHRASIE - 2ème classe : Joseph BOURNICARD - Jules CHRÉTIN - Augustin SCIORÉTO.
Commissaire de 1ère classe : Pierre BAZIN.
Médecin-Major (du 24 octobre 1899) : Michel GAILLARD, Médecin de 1ère classe.
Au 1er janvier 1902, en essais à TOULON.
Commandant (du 1er septembre 1901) : Marie De GEÏS de GUYON de PAMPELONNE, Capitaine de vaisseau.
Second : Émile DUPOURQUÉ, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Léon BERLING (can.) - Camille CLAUDEVILLE (torp.) - Georges DUC - François PÉRON.
Enseignes de vaisseau : Pierre CONDÉ - Henry DARDIGNAC.
Mécaniciens principaux : 1ère classe : Henry COLTIER - 2ème classe : Joseph BOURNICARD - Jules CHRÉTIN - Joseph GUYON.
Commissaire de 1ère classe : Abel NICODÈME.
Médecin-Major (du 24 octobre 1901) : Marius AUTRIC, Médecin de 1ère classe.
Le 28 janvier 1903, porte pavillon du Contre-Amiral Augustin Le DÔ, Commandant une division de l'Escadre d'Extrême-Orient.
État-Major général : Louis JOURDEN, Capitaine de frégate, Chef d'État-Major - Joseph ABAQUESNÉ de PARFOURU, Lieutenant de vaisseau, Aide de camp - Paul PACAUD, Mécanicien en chef, Mécanicien de division - Jules FLANDRIN, Commissaire principal, Commissaire de division - Hippolyte LÉO, Médecin en chef de 2ème classe, Médecin de division - P MAUX (non identifié), Aumônier de division.
État-Major :
Commandant (du 30 décembre 1902) : Alfred POIDLOÜE, Capitaine de vaisseau.
Second : Adrien Le TROTER, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Pierre BLARD (can.) - Camille CLAUDEVILLE (torp.) - Georges DUC - Ferdinand Du CAUZÉ de NAZELLE - François PÉRON.
Enseignes de vaisseau : Auguste CARUEL - Etienne COUTURE - Henry DARDIGNAC - Léon MARTIN.
Mécaniciens principaux : 1ère classe : Henry COLTIER - 2ème classe : Louis GAVEAU - Joseph GUYON - Jean Louis HÉRY.
Commissaire de 1ère classe : Jean Baptiste GIMON.
Médecin-Major (du 14 octobre 1902) : Pierre PRÉBOIST, Médecin de 1ère classe.
Aspirants : Charles BAULE - François BOURDON - Jean Baptiste CLÉMENTEL - Jean DELÈGUE - Albert GRIMAULT - Edmond HORTET - Prosper LAMBERT - Jules Le BIGOT - Marie RAVENEL - Alfred RICHARD.
Le 10 décembre 1903, porte pavillon du Contre-Amiral Marie De FAUQUE de JONQUIÈRES, Commandant une division de l'Escadre d'Extrême-Orient.
État-Major général : Jules GUILHON, Capitaine de frégate, Chef d'État-Major - Henri De STABENRATH, Lieutenant de vaisseau, Aide de camp - Paul PACAUD, Mécanicien en chef, Mécanicien de division - Jules FLANDRIN, Commissaire principal, Commissaire de division - Hippolyte LÉO, Médecin en chef de 2ème classe, Médecin de division - Jacques ROBERT, Aumônier de division.
État-Major :
Commandant (du 30 décembre 1902) : Alfred POIDLOÜE, Capitaine de vaisseau.
Second : Adrien Le TROTER, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Pierre BLARD (can) - Camille CLAUDEVILLE (torp) - Georges DUC - Ernest LAISNÉ - François PÉRON.
Enseignes de vaisseau : Etienne COUTURE - Henry DARDIGNAC.
Mécaniciens principaux de 2ème classe : Joseph GUYON - Jean Louis HÉRY - Émile SIMONNEAU.
Aspirants : François BOURDON - Jean DELÈGUE - Albert GRIMAULT - Edmond HORTET - Prosper LAMBERT - Marie RAVENEL -
Au 1er janvier 1906, en réserve normale à CHERBOURG.
Commandant : Joseph GIRARD la BARCERIE, Capitaine de vaisseau.
Second : X non identifié, Capitaine de frégate.
Lieutenant de vaisseau : X non identifié.
Mécanicien principal de 1ère classe : Pierre LEGOUX.
Au 1er janvier 1909, en réserve normale à CHERBOURG.
Commandant (du 7 novembre 1908) : Albert HUGUET, Capitaine de vaisseau.
Second : X, non identifié, Capitaine de frégate.
Lieutenant de vaisseau : X non identifié.
Mécanicien principal de 1ère classe : Louis LOQUEN.
Au 1er janvier 1911, en réserve spéciale à TOULON.
Commandant (du 15 avril 1910) : Eugène CAMPARDON, Capitaine de frégate.
Second : Félix TRIBOUILLET, Lieutenant de vaisseau.
Mécanicien principal de 1ère classe : Charles TOUCHAIS.
Le 20 octobre 1911, porte pavillon du Contre-Amiral Auguste BOUXIN, Commandant en chef la Division des Écoles de l'Océan.
État-Major général : Alphonse MORACHE, Capitaine de frégate, Chef d'État-Major - Marcel FAVEREAU, Lieutenant de vaisseau, Aide de camp - Armand LALIGNE, Commissaire principal, Commissaire de division.
État-Major :
Commandant (du 21 octobre 1911) : Michel MORIN, Capitaine de vaisseau.
Second : Charles PIOGER, Capitaine de frégate.
Lieutenants de vaisseau : Antoine BARTHÉLEMY de SAIZIEU (torp) - Constant BONNIN (chargé de l'instruction des élèves de la Marine Marchande) - Paul FERRAT (can) -
Enseignes de vaisseau de 1ère classe : Ignace D'YTHURBIDE - Kalfi EBSTEIN - Jean RAFFI (Fus) - Jean Baptiste SAILLANT (Adjoint au L.V. BONNIN) - Enseignes de vaisseau de 2ème classe : X et Y (non identifiés).
Mécanicien principal de 1ère classe : Cyprien DUPONT.
Commissaire principal : Armand LALIGNE.
Médecin de 1ère classe : Louis FOURGOUS.
[:patrice pruniaux1:6]
Cordialement. Malou
CHÂTEAURENAULT — Croiseur de 1re classe (1902~1917).
Bonsoir à tous,
□ Tous les militaires de l’Armée d’Orient qui avaient pris passage à bord du croiseur de 1re classe Châteaurenault furent sauvés. En revanche, dix hommes appartenant à l’équipage du bâtiment dispa-rurent, vraisemblablement tués à leur poste par l’explosion de la première torpille (René LA BRUYÈRE, Revue politique et parlementaire, Janv.-Mars 1918, T. 94, p. 105, chronique « Les événe-ments maritimes ).
□ Selon Paul CHACK (« Ceux du blocus », Les Éditions de France, Paris, 1928, p. 221 à 233), le Châteaurenault, qui disposait de 447 hommes d’équipage, avait embarqué un détachement de 891 offi-ciers, sous-officiers et soldats destinés à l’Armée d'Orient, soit :
— 262 hommes du 176e Régiment d’infanterie ;
— 200 hommes du 5e Régiment d’infanterie coloniale ;
— 198 hommes du 22e Régiment d’infanterie coloniale ;
— 111 hommes du 115e Régiment d’artillerie lourde ;
— 94 hommes du 29e Régiment de dragons ;
— 26 aviateurs.
Ledit détachement était placé sous l’autorité du lieutenant-colonel Auguste Marie Louis DEBIEUVRE — qui fut promu à ce grade par un décret du 26 décembre 1915 (J.O. 28 déc. 1915, p. 9.550).
Enfin, les trois chalutiers qui se portèrent au secours des naufragés furent la Balsamine, le Shamrock-II et la Verveine.
_________________________________________________________________________________________
Nota. — Mon exemplaire de « Ceux du blocus » est dédicacé par son auteur « à [son] excellent cama-rade Louis Masson [ou un nom s'en rapprochant], capitaine de corvette. » Que sait-on de la carrière de cet officier de marine ?
□ Selon Paul CHACK (« Ceux du blocus », Les Éditions de France, Paris, 1928, p. 221 à 233), le Châteaurenault, qui disposait de 447 hommes d’équipage, avait embarqué un détachement de 891 offi-ciers, sous-officiers et soldats destinés à l’Armée d'Orient, soit :
— 262 hommes du 176e Régiment d’infanterie ;
— 200 hommes du 5e Régiment d’infanterie coloniale ;
— 198 hommes du 22e Régiment d’infanterie coloniale ;
— 111 hommes du 115e Régiment d’artillerie lourde ;
— 94 hommes du 29e Régiment de dragons ;
— 26 aviateurs.
Ledit détachement était placé sous l’autorité du lieutenant-colonel Auguste Marie Louis DEBIEUVRE — qui fut promu à ce grade par un décret du 26 décembre 1915 (J.O. 28 déc. 1915, p. 9.550).
Enfin, les trois chalutiers qui se portèrent au secours des naufragés furent la Balsamine, le Shamrock-II et la Verveine.
_________________________________________________________________________________________
Nota. — Mon exemplaire de « Ceux du blocus » est dédicacé par son auteur « à [son] excellent cama-rade Louis Masson [ou un nom s'en rapprochant], capitaine de corvette. » Que sait-on de la carrière de cet officier de marine ?
Dernière modification par Rutilius le mar. nov. 14, 2023 10:11 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: CHATEAURENAULT
Bonjour Daniel, bonjour à tous,
Parmi les Officiers porteurs du patronyme MASSON dans la Marine embarquée, j'ai trace (sans plus) au 1er janvier 1917, d'un EV MASSON Louis Ernest Alexandre Christophe né le 24 juillet 1880. Il ne serait pas issu de l'École navale. Il était entré dans la Marine en 1897 et a été promu EV de 1ère classe le 1er octobre 1910. Il a été breveté Torpilleur et en 1917 son port d'attache et probablement matriculaire était LORIENT.
Pour le reste des Officiers cités par CHACK, je vais me pencher sur la question dès que ..., certains noms m'étant connus... Guère le temps de souffler au mois d'août
Malou
Parmi les Officiers porteurs du patronyme MASSON dans la Marine embarquée, j'ai trace (sans plus) au 1er janvier 1917, d'un EV MASSON Louis Ernest Alexandre Christophe né le 24 juillet 1880. Il ne serait pas issu de l'École navale. Il était entré dans la Marine en 1897 et a été promu EV de 1ère classe le 1er octobre 1910. Il a été breveté Torpilleur et en 1917 son port d'attache et probablement matriculaire était LORIENT.
Pour le reste des Officiers cités par CHACK, je vais me pencher sur la question dès que ..., certains noms m'étant connus... Guère le temps de souffler au mois d'août


Cordialement. Malou
Re: CHATEAURENAULT
Rebonjour,
En page "OFFICIER PARMI TANT D'AUTRES...", je viens de traiter les petites bios de :
JEANSON Amédée Jean Marie Augustin, Capitaine de frégate, Commandant le "CHÂTEAURENAULT".
De DURAND de PRÉMOREL Marie Alphose, Capitaine de corvette, Second.
[:patrice pruniaux1:6]

En page "OFFICIER PARMI TANT D'AUTRES...", je viens de traiter les petites bios de :
JEANSON Amédée Jean Marie Augustin, Capitaine de frégate, Commandant le "CHÂTEAURENAULT".
De DURAND de PRÉMOREL Marie Alphose, Capitaine de corvette, Second.
[:patrice pruniaux1:6]
Cordialement. Malou
Re: CHATEAURENAULT
Rebonjour Daniel, rebonjour à tous...
Pour le reste des Officiers cités :
- Pour le Lieutenant de vaisseau JANSSEN, il doit s'agir de Paul Jules Armand, né le 5 février 1887, entré dans le Marine en 1905, Aspirant le 5 octobre 1908, Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1910, port TOULON. Idem au 1er janvier 1917.
- Pour l'Enseigne de vaisseau BROS, il doit s'agir de Jean Jules Gilles, né le 29 septembre 1894, entré dans la Marine en 1913 et Enseigne de vaiseau de 2ème classe le 5 février 1916.
- Pour COIFFARD, pas de porteur de ce patronyme au 1er janvier 1917.
- Existence dans les effectifs 1917 d'un Mécanicien principal de 1ère classe (du 3 octobre 1914) Guillaume Éloi DESBOEUF né le 1er décembre 1872, Breveté Torpilleur, Chevalier de la Légion d'Honneur, port CHERBOURG.
- Pour TURC, pas d'Officiers de ce patronyme au 1er janvier 1917, sauf un Capitaine de frégate...
- BERTAUD du CHAZAUD Jean Xavier Bertrand Etienne, né le 4 novembre 1878, entré dans la Marine en 1902, Médecin auxiliaire de 2ème classe le 30 décembre 1902, Médecin de 2ème classe le 1er septembre 1903, de 1ère classe le 1er février 1909. En 1911, Médecin à l'Hôpital maritime de SAINT-MANDRIER-sur-MER (Var). --- Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier d'académie.
[:patrice pruniaux1:6]
Pour le reste des Officiers cités :
- Pour le Lieutenant de vaisseau JANSSEN, il doit s'agir de Paul Jules Armand, né le 5 février 1887, entré dans le Marine en 1905, Aspirant le 5 octobre 1908, Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1910, port TOULON. Idem au 1er janvier 1917.
- Pour l'Enseigne de vaisseau BROS, il doit s'agir de Jean Jules Gilles, né le 29 septembre 1894, entré dans la Marine en 1913 et Enseigne de vaiseau de 2ème classe le 5 février 1916.
- Pour COIFFARD, pas de porteur de ce patronyme au 1er janvier 1917.
- Existence dans les effectifs 1917 d'un Mécanicien principal de 1ère classe (du 3 octobre 1914) Guillaume Éloi DESBOEUF né le 1er décembre 1872, Breveté Torpilleur, Chevalier de la Légion d'Honneur, port CHERBOURG.
- Pour TURC, pas d'Officiers de ce patronyme au 1er janvier 1917, sauf un Capitaine de frégate...
- BERTAUD du CHAZAUD Jean Xavier Bertrand Etienne, né le 4 novembre 1878, entré dans la Marine en 1902, Médecin auxiliaire de 2ème classe le 30 décembre 1902, Médecin de 2ème classe le 1er septembre 1903, de 1ère classe le 1er février 1909. En 1911, Médecin à l'Hôpital maritime de SAINT-MANDRIER-sur-MER (Var). --- Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier d'académie.
[:patrice pruniaux1:6]
Cordialement. Malou
-
- Messages : 4029
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: CHATEAURENAULT
Bonjour à tous,
Un petit complément sur le CHATEAURENAULT
Tout d'abord un dessin de Sandy Hook pour l'Illustration montrant le naufrage du navire

les officiers mariniers de l'UC 38 après leur capture

et une photo de six des survivants de l'UC 38. Assis au centre l'OL Hans Hermann Wendlandt.

L'UC 38, parti de Kotor le 1er Décembre, avait mouillé des mines dans le golfe de Patras. Le 14 Décembre au matin, il aperçut le Châteaurenault et lança une première torpille à 08h47, qui explosa entre les deux chaufferies. La plupart des victimes furent donc des mécaniciens, chauffeurs et soutiers. Tandis que les navires de l'escorte recueillaient des naufragés, l'UC 38 fit le tour du Châteaurenault et vint en immersion périscopique. Il fut alors repéré, mais eût le temps de lancer une deuxième torpille. Le Châteaurenault piqua du nez et s'enfonça rapidement dans flots.
Les torpilleurs se lancèrent aussitôt à la chasse, grenadant l'emplacement où ils avaient aperçu l'assaillant. Le sous-marin fût endommagé et vingt minutes plus tard, contraint de faire surface, sous le feu des torpilleurs. Une partie des hommes qui émergeaient du kiosque fut tuée ou blessée, tandis que les autres se jetaient à la mer. Le sous-marin s'engloutit par l'arrière presque instantanément.
Le journaliste de l'Illustration, dont le récit est particulièrement tendancieux et grandiloquent (mais c'était la coutume de l'époque) termine en écrivant :
"L'UC 38 rejoignit le Châteaurenault au fond de la mer. Leurs deux coques y demeureront à jamais, l'une gardée par les dix héros qui furent engloutis avec, l'autre autour de laquelle monteront faction ses huit marins tués. Mais l'un pavillon haut comme un loyal combattant, l'autre sans ses couleurs, en vrai pirate qu'il était..."
Cdlt
Olivier
Un petit complément sur le CHATEAURENAULT
Tout d'abord un dessin de Sandy Hook pour l'Illustration montrant le naufrage du navire

les officiers mariniers de l'UC 38 après leur capture

et une photo de six des survivants de l'UC 38. Assis au centre l'OL Hans Hermann Wendlandt.

L'UC 38, parti de Kotor le 1er Décembre, avait mouillé des mines dans le golfe de Patras. Le 14 Décembre au matin, il aperçut le Châteaurenault et lança une première torpille à 08h47, qui explosa entre les deux chaufferies. La plupart des victimes furent donc des mécaniciens, chauffeurs et soutiers. Tandis que les navires de l'escorte recueillaient des naufragés, l'UC 38 fit le tour du Châteaurenault et vint en immersion périscopique. Il fut alors repéré, mais eût le temps de lancer une deuxième torpille. Le Châteaurenault piqua du nez et s'enfonça rapidement dans flots.
Les torpilleurs se lancèrent aussitôt à la chasse, grenadant l'emplacement où ils avaient aperçu l'assaillant. Le sous-marin fût endommagé et vingt minutes plus tard, contraint de faire surface, sous le feu des torpilleurs. Une partie des hommes qui émergeaient du kiosque fut tuée ou blessée, tandis que les autres se jetaient à la mer. Le sous-marin s'engloutit par l'arrière presque instantanément.
Le journaliste de l'Illustration, dont le récit est particulièrement tendancieux et grandiloquent (mais c'était la coutume de l'époque) termine en écrivant :
"L'UC 38 rejoignit le Châteaurenault au fond de la mer. Leurs deux coques y demeureront à jamais, l'une gardée par les dix héros qui furent engloutis avec, l'autre autour de laquelle monteront faction ses huit marins tués. Mais l'un pavillon haut comme un loyal combattant, l'autre sans ses couleurs, en vrai pirate qu'il était..."
Cdlt
Olivier
olivier