Bonjour Malou,
Bonjour à tous,
Merci pour ces précisions supplémentaires, c'est noté. Donc, sauf erreur, nous pouvons dire que de 1848 à 1917 le grade de capitaine de corvette a été supprimé, ce qui cadre bien avec "l'à peu près" que j'en avais (et explique les longues durées dans le grade de LV)
Bonne journée,
Bien cordialement,
Franck
BRANLE-BAS - Contre-torpilleur
Re: BRANLE-BAS - Contre-torpilleur
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: BRANLE-BAS - Contre-torpilleur
Bonjour à tous
Que de connaissances nouvelles en quelques lignes !
Merci Daniel et Malou
Cdlt
Yves
Que de connaissances nouvelles en quelques lignes !
Merci Daniel et Malou
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Re: BRANLE-BAS - Contre-torpilleur
Bonjour à tous,
A la suite du rétablissement du grade de capitaine de corvette par la loi du 16 juin 1917 précitée, les dispositions du décret du 13 mai 1902 relatif à l'uniforme des différents corps de marine (non publié au Bull. des Lois) furent modifiées par l'article 1er du décret du 17 juin 1917 (J.O., 20 juin 1917 ; Bull. des Lois, n° 204, p. 1150, Texte n° 11202), afin de déterminer les détails vestimentaires propres à ce grade.
Il fut prévu que l'uniforme des capitaines de corvette serait caractérisé par des « épaulettes à grosse torsade avec corps en or et contre-épaulettes à droite » et « quatre galons d'or ».
_______________________
Bien à vous,
Daniel.
Re: BRANLE-BAS - Contre-torpilleur
Bonsoir à tous,
Voir également ce sujet :
pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... _1.htm#bas
Cordialement,
Franck
Voir également ce sujet :
pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... _1.htm#bas
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: BRANLE-BAS - Contre-torpilleur
22 août 1915 : le BRANLE-BAS patrouille de nuit avec l'ORIFLAMME en direction du banc Ruytingen, lorsque, devant Ostende, l'ORIFLAMME torpille et coule le torpilleur allemand A-15 .
Bonsoir à tous,
Selon Paul CHACK (" Sur les bancs des Flandres ", Les éditions de France, 265e éd., mai 1941, p. 44 à 61 " L'Oriflame et le Branlebas " ), le BRANLE-BAS était alors commandé par le lieutenant de vaisseau WACKERNIE (v. ci-dessus) ; il le décrit comme " un Flamand blond, de haute stature et de robustes épaules, [...] solide dans le jugement comme dans l'action," [...] dont " se dégagent une assurance et un calme contagieux." (p. 48).
Son second aurait été l'enseigne de vaisseau LE FRANC qui " jamais n'élève la voix " mais, néanmoins, " obtient ce qu'il veut de ses hommes qui l'adorent pour ses manoeuvres impeccables, son éternelle bonne humeur et son élégance innée." (p. 51).
Servait également à bord l'enseigne de vaisseau canonnier LE HAGRE, " vingt ans tout juste et l'assurance d'un vieux canonnier." (ibid.).
Bonne soirée,
Daniel.
Bonsoir à tous,
Selon Paul CHACK (" Sur les bancs des Flandres ", Les éditions de France, 265e éd., mai 1941, p. 44 à 61 " L'Oriflame et le Branlebas " ), le BRANLE-BAS était alors commandé par le lieutenant de vaisseau WACKERNIE (v. ci-dessus) ; il le décrit comme " un Flamand blond, de haute stature et de robustes épaules, [...] solide dans le jugement comme dans l'action," [...] dont " se dégagent une assurance et un calme contagieux." (p. 48).
Son second aurait été l'enseigne de vaisseau LE FRANC qui " jamais n'élève la voix " mais, néanmoins, " obtient ce qu'il veut de ses hommes qui l'adorent pour ses manoeuvres impeccables, son éternelle bonne humeur et son élégance innée." (p. 51).
Servait également à bord l'enseigne de vaisseau canonnier LE HAGRE, " vingt ans tout juste et l'assurance d'un vieux canonnier." (ibid.).
Bonne soirée,
Daniel.
Re: BRANLE-BAS - Contre-torpilleur
Bonjour à tous
JOURDAIN Louis Maxime
Né le 14 février 1871 à SENONCHES (Eure-et-Loir) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1889, Aspirant le 5 octobre 1892; port CHERBOURG. Enseigne de vaisseau le 1er mai 1895. Au 1er janvier 1897, sur le croiseur-torpilleur "ÉPERVIER", Escadre du Nord (Cdt Eugène PAILHÈS). Officier breveté Canonnier. Au 1er janvier 1899, sur le cuirassé "FORMIDABLE", Escadre du Nord (Cdt Pascal HOUETTE). Au 1er janvier 1901, port CHERBOURG. Le 17 décembre 1901, Second sur un torpilleur de la Défense mobile de DUNKERQUE. Lieutenant de vaisseau le 1er janvier 1903. En 1903, sur le croiseur "TAGE", Division navale de l'Atlantique. (Cdt Edouard AMELOT). Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1911, sur le croiseur cuirassé "CONDÉ", 2ème Escadre (Cdt Lucien MOTTEZ). Officier breveté Torpilleur. Au 1er janvier 1914 (nomination du 15 juin 1913), Commandant le torpilleur "BRANLEBAS", 1ère escadrille, 2ème Escadre légère. Capitaine de corvette le 1er juillet 1917. Au 1er janvier 1918, port CHERBOURG.
JOURDAIN Louis Maxime
Né le 14 février 1871 à SENONCHES (Eure-et-Loir) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1889, Aspirant le 5 octobre 1892; port CHERBOURG. Enseigne de vaisseau le 1er mai 1895. Au 1er janvier 1897, sur le croiseur-torpilleur "ÉPERVIER", Escadre du Nord (Cdt Eugène PAILHÈS). Officier breveté Canonnier. Au 1er janvier 1899, sur le cuirassé "FORMIDABLE", Escadre du Nord (Cdt Pascal HOUETTE). Au 1er janvier 1901, port CHERBOURG. Le 17 décembre 1901, Second sur un torpilleur de la Défense mobile de DUNKERQUE. Lieutenant de vaisseau le 1er janvier 1903. En 1903, sur le croiseur "TAGE", Division navale de l'Atlantique. (Cdt Edouard AMELOT). Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1911, sur le croiseur cuirassé "CONDÉ", 2ème Escadre (Cdt Lucien MOTTEZ). Officier breveté Torpilleur. Au 1er janvier 1914 (nomination du 15 juin 1913), Commandant le torpilleur "BRANLEBAS", 1ère escadrille, 2ème Escadre légère. Capitaine de corvette le 1er juillet 1917. Au 1er janvier 1918, port CHERBOURG.
Cordialement. Malou
Re: BRANLE-BAS - Contre-torpilleur
Bonjour à tous...
GUILBERT Jules Léon
Né le 2 avril 1879 à MONTMIRAIL (Marne) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1898, promu Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 1er octobre 1908; port CHERBOURG. Officier breveté Fusilier. Au 1er janvier 1911, sur le croiseur cuirassé "ERNEST-RENAN", 1ère Escadre (Cdt Albert ROUYER). Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1914, Second sur le torpilleur "BRANLEBAS", 1ère escadrille, 2ème Escadre légère (Cdt Louis JOURDAIN). Lieutenant de vaisseau le 17 mars 1917. Au 1er janvier 1918, port CHERBOURG.
GUILBERT Jules Léon
Né le 2 avril 1879 à MONTMIRAIL (Marne) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1898, promu Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 1er octobre 1908; port CHERBOURG. Officier breveté Fusilier. Au 1er janvier 1911, sur le croiseur cuirassé "ERNEST-RENAN", 1ère Escadre (Cdt Albert ROUYER). Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1914, Second sur le torpilleur "BRANLEBAS", 1ère escadrille, 2ème Escadre légère (Cdt Louis JOURDAIN). Lieutenant de vaisseau le 17 mars 1917. Au 1er janvier 1918, port CHERBOURG.
Cordialement. Malou
Re: BRANLE-BAS - Contre-torpilleur
Bonjour à tous...
BERNARD Louis
Né le 25 février 1874 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1891, Mécanicien principal de 2ème classe le 9 mars 1910; port BREST. Le 24 août 1910, sur le contre-torpilleur "MOUSQUET", Station des torpilleurs de SAÏGON (Cdt Adolphe SÉRÈS). Au 1er janvier 1914, sur le torpilleur "BRANLEBAS", 1ère escadrille, 2ème Escadre légère (Cdt Louis JOURDAIN). Mécanicien principal de 1ère classe le 19 février 1916. Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1918, port BREST.
BERNARD Louis
Né le 25 février 1874 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1891, Mécanicien principal de 2ème classe le 9 mars 1910; port BREST. Le 24 août 1910, sur le contre-torpilleur "MOUSQUET", Station des torpilleurs de SAÏGON (Cdt Adolphe SÉRÈS). Au 1er janvier 1914, sur le torpilleur "BRANLEBAS", 1ère escadrille, 2ème Escadre légère (Cdt Louis JOURDAIN). Mécanicien principal de 1ère classe le 19 février 1916. Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1918, port BREST.
Cordialement. Malou
Re: BRANLE-BAS - Contre-torpilleur
Bonjour à tous...
WACKERNIE Marie Joseph Edouard
Né le 23 septembre 1873 à CASSEL (Nord) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1891. Aspirant le 5 octobre 1894, port CHERBOURG. Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1896. Au 1er janvier 1897, à CHERBOURG. Au 1er janvier 1899, sur la canonnière "COMÈTE", Station locale du TONKIN (Jules KERAUDREN, Cdt). Aux 1er janvier 1901, 1902, sur le croiseur "CASSARD", Escadre de Méditerranée (Georges SIMON, Cdt). Le 20 novembre 1902, Second sur un torpilleur de la Défense mobile de DUNKERQUE. Lieutenant de vaisseau le 28 décembre 1904. Officier breveté Torpilleur. Chevalier de la Légion d'Honneur. Le 1er octobre 1910, Commandant un groupe de torpilleurs, Station des torpilleurs de DUNKERQUE. Au 1er janvier 1914, sur la "MARSEILLAISE", Aide de camp auprès du Contre-Amiral Albert ROUYER, Commandant en chef la 2ème Escadre légère. Le 29 septembre 1915, Commandant le contre-torpilleur "BRANLEBAS", son bâtiment saute sur une mine en Mer du Nord dans le Secteur de NIEUPORT (5 disparus). Équipage recueilli sur l' "OBUSIER". Cité à l'ordre de l'Armée navale : "Officier de grande valeur morale bien qu'exerçant depuis peu le commandement du "BRANLEBAS" tient parfaitement en mains son torpilleur qu'il a conduit au feu avec ardeur et sang-froid". Croix de guerre. Capitaine de frégate le 8 décembre 1915. Au 1er janvier 1918, port CHERBOURG.
WACKERNIE Marie Joseph Edouard
Né le 23 septembre 1873 à CASSEL (Nord) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1891. Aspirant le 5 octobre 1894, port CHERBOURG. Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1896. Au 1er janvier 1897, à CHERBOURG. Au 1er janvier 1899, sur la canonnière "COMÈTE", Station locale du TONKIN (Jules KERAUDREN, Cdt). Aux 1er janvier 1901, 1902, sur le croiseur "CASSARD", Escadre de Méditerranée (Georges SIMON, Cdt). Le 20 novembre 1902, Second sur un torpilleur de la Défense mobile de DUNKERQUE. Lieutenant de vaisseau le 28 décembre 1904. Officier breveté Torpilleur. Chevalier de la Légion d'Honneur. Le 1er octobre 1910, Commandant un groupe de torpilleurs, Station des torpilleurs de DUNKERQUE. Au 1er janvier 1914, sur la "MARSEILLAISE", Aide de camp auprès du Contre-Amiral Albert ROUYER, Commandant en chef la 2ème Escadre légère. Le 29 septembre 1915, Commandant le contre-torpilleur "BRANLEBAS", son bâtiment saute sur une mine en Mer du Nord dans le Secteur de NIEUPORT (5 disparus). Équipage recueilli sur l' "OBUSIER". Cité à l'ordre de l'Armée navale : "Officier de grande valeur morale bien qu'exerçant depuis peu le commandement du "BRANLEBAS" tient parfaitement en mains son torpilleur qu'il a conduit au feu avec ardeur et sang-froid". Croix de guerre. Capitaine de frégate le 8 décembre 1915. Au 1er janvier 1918, port CHERBOURG.
Cordialement. Malou