AMIRAL CHARNER - Croiseur cuirassé Marine Nationale

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Yves D
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Re: AMIRAL CHARNER - Croiseur cuirassé Marine Nationale

Message par Yves D »

Cela dit, la position GPS de l'épave n'étant pas connue, il est bien possible que personne n'ait raison même au mille près. De manière plus générale, les positions exprimées en azimut/distance s'appuient sur un amer bien précis, souvent un phare (celui de Ras Beirut par exemple).
Amitiés
Yves
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Ar Brav
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Re: AMIRAL CHARNER - Croiseur cuirassé Marine Nationale

Message par Ar Brav »

Bonjour Greeki, Yves,

Il s'agit d'une position estimée (ou approchée plus exactement), et comme l'a souligné Yves, la position exacte de l'épave est inconnue, du moins en ce qui me concerne.
Il est certain que sur une passerelle, si l'on donne une position avec une précision de cet ordre (33°21N et 034°54E), un pied droit se prend rapidement de tremblements convulsifs et part illico à la recherche d'un fessier coupable... :lol:
Le but est ici très modestement de donner un ordre d'idée, faute d'indications plus pointues et de vérifier la cohérence des données (qui en l'occurrence étaient erronées concernant mon premier post, corrigé depuis ;) )

Bien amicalement,
Franck
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Ar Brav
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Re: AMIRAL CHARNER - Croiseur cuirassé Marine Nationale

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

Voici comment Paul Chack relate le sauvetage de l’unique rescapé de l’Amiral Charner par le Laborieux.

L'unique survivant.

Sous-marin à un quart par tribord, à 4 000 mètres, crie la vigie du Laborieux.
Venez dessus. Hissez le triangle 1, répond le lieutenant de vaisseau Jacotin.
La scène se passe le dimanche 13 février [1916], à 7 heures du matin, à quelque 75 kilomètres dans l'ouest sud-ouest de Beyrouth. Le Laborieux montre le triangle 1 pour avertir le Paris-II, en vue, de la présence de l'ennemi par tribord. Ce que voyant, Paponnet, lui aussi, fonce joyeusement avec son chalutier. Jacotin a mis sa machine à toute vitesse et rappelé aux postes de combat.
Le sous-marin est à peine émergé. Qu'attend-il pour disparaître ? Il agirait sagement en plongeant tout de suite, car ce matin, il a affaire aux deux navires que la 3e escadre entière appelle les bateaux-pirates, ceux qu'on charge des missions extraordinaires, à terre ou au large... et qui s'en tirent toujours. Et, depuis l'affaire de Solloum, le Paris-II a reçu une pièce de 10 et brûle de s'en servir. Cependant, le sous-marin ne se hâte guère de s'éclipser. Comme tout à l'heure, son pont est au ras de l'eau et il y a un homme dessus. Chose étrange, un pavillon est attaché au périscope. Et le bateau est stoppé. Manoeuvre incompréhensible. Pourtant, sûr et certain, il a vu les deux Français qui chargent, et font cuiller avec leurs étraves dans la houle du sud-ouest. Après tout, c'est peut-être un allié.
Ne chargez pas les pièces, ordonne le commandant du Laborieux. Cinq minutes s'écoulent. Le remorqueur n'est plus qu'à 2 000 mètres du sous-marin toujours stoppé.
Rompez des postes de combat. Disposez la baleinière prête à armer.
Ainsi commande Jacotin, qui vient de reconnaître à la place du sous-marin, une épave avec un homme debout.
Pour rappeler à la vie les gens évanouis, il est d'usage de leur asperger la figure. Pour Cariou, étendu sans connaissance depuis deux heures du matin, c'est la houle, levée avec le jour, qui s'est chargée de ce soin. La tête du naufragé pend hors du radeau et les coups de tangage, qui l'immergent jusqu'au cou, finissent par le réveiller. Le voici debout. Par quel miracle d'énergie ? Comme chaque matin, comme chaque soir, il fait face à l'est. A l'est, où sont les deux patrouilleurs. De même que l'avant-veille, Cariou mâte un aviron, puis se dévêt et arbore ses hardes. Toujours debout, il attend. Ses lèvres remuent sans bruit. Cette fois, on l'a vu.

La baleinière du Laborieux a ramené l'homme retombé en faiblesse. Il est étendu sur la couchette du commandant. Quelques gouttes de thé léger, chauffées d'une larme de rhum. Il ouvre les yeux. Tout doucement, Jacotin questionne :
Te voilà paré, mon pauvre vieux. D'où sors-tu ? Quel est ton nom ? Avec une peine infinie, par mots hachés, la réponse arrive :
Cariou... quartier-maître canonnier... de l'Amiral-Charner... coulé à sept heures... mardi matin... quatorze sur le radeau... les autres... morts... tous...
Les yeux se sont refermés. Respiration calme. Dans la chaleur des couvertures entassées, le sommeil est venu. Jacotin va s'éloigner, mais l'homme prostré sursaute :
Commandant, prévenez... ma femme... elle va avoir... un enfant... pour qu'elle n'ait pas... trop de peine...
Tout de suite, mon petit, à quel endroit ?
Port-Clet... par Clohars-Carnoet... près de Lorient.
Entendu, dors vite.

Déjà, à huit heures trois, l'amiral Moreau a reçu ce message "Paris-II à amiral Jeanne-d'Arc. Position 33° 48' N., 32° 26' E. Laborieux en vue signale épave avec marin, trouvons également des épaves."
Paponnet avait en effet ramassé des bailles à lavage, un grand flotteur en liège et un collet de sauvetage.
Voici maintenant le sans-fil de Jacotin : "8 h 54. Laborieux à amiral Jeanne-d'Arc. Trouvé environ 35 milles ouest Beyrouth un radeau avec un naufragé de l'Amiral-Charner. Il en portait quatorze, mais treize sont morts."

Les nouvelles affluent. Dix-sept minutes plus tard, la tour Eiffel attaque la Jeanne-d'Arc et reproduit un télégramme de Nordeich, le grand poste allemand : "Un sous-marin a torpillé le 8 février dans le sud de Beyrouth un cuirassé qui a coulé en deux minutes."
Berlin a aussi envoyé, mais en chiffres, un solide blâme à l'adresse du commandant du sous-marin en question : pour avoir quitté la route Malte-Port-Saïd où il devait opérer et avoir gaspillé une torpille contre un navire de guerre... Le commandant de l'U-21, capitaine de corvette Hersing, est d'ailleurs persuadé que sa victime est le Suffren. Pas encore, mais c'est partie remise. Le 26 novembre 1916 à la nuit tombante, au large des côtes du Portugal, le Suffren périra, torpillé par grosse mer et temps bouché. Mais pas un homme du Suffren n'en reviendra...
Le navigateur qui, suivant la côte sud de Chypre, se rend du port de Larnaka à celui de Famagouste, bien déchu de son antique et vénitienne splendeur, doit doubler un promontoire bas prolongeant une falaise étrange qui, de loin, a l'aspect d'une forteresse en ruine. Ce promontoire est le cap Greco. Dans la nuit qui suit la découverte du radeau, la Jeanne-d'Arc, toutes lumières masquées, croise à vitesse réduite devant le cap. Visiblement elle attend quelqu'un. Vers une heure du matin se montrent dans le sud des éclats longs et brefs qui semblent répondre au clignotement lumineux du phare de Greco. D'un fanal discret, la Jeanne-d'Arc se fait reconnaître, puis tout s'éteint. Bientôt s'approche une ombre basse qui stoppe près du grand croiseur. C'est le Laborieux et son précieux fardeau.

Un quart d'heure plus tard, une baleinière accoste la coupée de la Jeanne-d'Arc. Le médecin d'escadre est allé lui-même chercher Cariou. L'amiral Moreau, son état-major et tous les officiers sont là. Ils saluent l'unique survivant, qui compte bien des amis sur la Jeanne-d'Arc où il était embarqué depuis la mobilisation lorsqu'il l'a quittée, le 16 janvier, pour mettre son sac sur l'Amiral-Charner, vingt-trois jours tout juste avant le torpillage.
Amiral, déclare le médecin, le rescapé est en aussi bon état que possible. Il a fait preuve d'une résistance prodigieuse, surhumaine, mais sa faiblesse est trop grande pour qu'on puisse l'interroger tout de suite.
Puis le docteur transmet la requête qu'avait adressée Cariou à Jacotin. Aussitôt un message s'envole vers Paris. Demain, à Port-Clet, la femme du survivant sera prévenue.

Le lendemain matin, 14 février, sur une mer splendide, sous un ciel éblouissant, la Jeanne-d'Arc passe à 9 h 30, par 33°35' N., 31°5' E., à l'endroit supposé où l'Amiral-Charner a péri. Sur la plage arrière, à bâbord, face à la côte de Syrie, sont rangés, en grande tenue, l'état-major et l'équipage du bâtiment. Plus imposant que jamais, l'amiral monte sur la passerelle arrière. Près de lui se tient le père Jaussen, le dominicain à silhouette de patriarche que j'ai montré à l'œuvre au moment où les Turcs descendaient vers l'Egypte. Les clairons sonnent le "garde-à-vous" Aussitôt, le grand pavillon des jours de fête et de bataille et la marque de vice-amiral sont amenés à mi-mât, en berne. D'une voix grave et bien scandée, qui porte loin et remue les entrailles, l'amiral annonce la perte du croiseur cuirassé Amiral-Charner et de 426 braves qui l'armaient. Seul a survécu le quartier-maître canonnier Cariou. L'amiral lit ensuite le message reçu du commandant en chef à quatre heures du matin : "L'armée navale, unie dans un sentiment de douleur et de fierté, envoie ses adieux au vaillant Amiral-Charner glorieusement frappé à son poste d'avant-garde. Vive la France !" "Vive la France !" répond l'équipage de la Jeanne-d'Arc. Le père Jaussen donne l'absoute et, les suprêmes prières dites, fait, sur la grande tombe bleue, un lent signe de croix que ponctuent trois coups de canon, tandis que les clairons sonnent "aux champs" Enfin, lorsque tous les sifflets du bord ont roulé leurs trilles comme pour rendre les honneurs à un amiral de France, on entend soudain la Marseillaise.
Et la Jeanne-d'Arc reprend sa croisière. Pendant trente-six heures encore, toute la 3e escadre cherche sur l'eau. Cariou est bien l'unique survivant.

Le 15 février, le capitaine de frégate d'Adhémar de Cransac, sous-chef d'état-major de l'amiral Moreau, a pu interroger le quartier-maître et en obtenir tous les détails que j'ai dits. Lorsque, à la fin de l'entretien, le commandant d'Adhémar a essayé de savoir quelles visions, quelles pensées avaient pu, dans les heures cruelles, hanter le Breton doux et rêveur, Cariou a simplement répondu :
Commandant, j'ai prié tout le temps.
Lorsqu'il regardait vers l'est, appelant un secours invisible qui n'a cessé de venir à lui, les yeux de Cariou cherchaient la Terre sainte toute proche, Bethléem et la croix.

Sources :
Histoire Maritime de la Première Guerre Mondiale, Paul Chack et Jean Jacques Antier, France-Empire, 1992, pages 469, 470 et 471.


Cordialement,
Franck
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Yves D
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Re: AMIRAL CHARNER - Croiseur cuirassé Marine Nationale

Message par Yves D »

Paul Chack est un remarquable conteur... Néanmoins il se trompe à propos du Suffren, ce n'était pas à la nuit tombante mais bien à 9 h du matin.
On ne lui en voudra certes pas pour cela mais nous savons bien à quel point il est indispensable de nous référer aux documents officiels.
Cdlt
Yves
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Rutilius
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AMIRAL-CHARNER — Croiseur cuirassé de type Chanzy (1893~1916).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Capture de la goélette turque Mabrouka par le croiseur cuirassé Amiral-Charner

□ Le 5 août 1915, le croiseur cuirassé Amiral-Charner arraisonna et captura la la goélette turque Ma-brouka qui se rendait sur lest de l'île de Rouad à Mersina.

Cette capture fut déclarée « bonne et valable » par une décision rendue par le Conseil des prises le 31 janvier 1916 (J.O. 9 mars 1916, p. 1.905).

Dernière modification par Rutilius le jeu. nov. 23, 2023 9:02 am, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
rubans29
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Re: AMIRAL CHARNER - Croiseur cuirassé Marine Nationale

Message par rubans29 »

Bonjour
Photo extraite de l'ouvrage de Jean Randier "la Royale". On y voit le QM Cariou décoré de la médaille militaire sur la place St Michel de Quimperlé.
A noter qu'il porte encore le ruban "Amiral Charner" sur son bonnet.
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GENEAMAR
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Re: AMIRAL CHARNER - Croiseur cuirassé Marine Nationale

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous... RECTIFICATIF DU 28/04/2009

TESSIER Alexandre Jules Victor Ambroise

Né le 13 octobre 1873 à LARUNS (Pyrénées-Atlantiques) - Décédé le 8 février 1916 en mer, à l'Ouest de BEYROUTH.
Entre dans la Marine en 1889, Mécanicien principal de 2ème classe le 9 janvier 1911; port TOULON. Le 23 avril 1913, affecté à l'Atelier central de la Flotte à TOULON. Chevalier de la Légion d'Honneur. Le 8 février 1916, cet Officier, Mécanicien principal de 1ère classe, affecté sur le croiseur cuirassé "AMIRAL-CHARNER" sera parmi les victimes du torpillage du bâtiment.--- Jugement déclaratif de décès rendu le 29 août 1916 à TOULON, transcrit le 26 septembre 1916 dans cette commune.
Cordialement. Malou
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GENEAMAR
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Re: AMIRAL CHARNER - Croiseur cuirassé Marine Nationale

Message par GENEAMAR »

[:alain dubois:8] Au 1er janvier 1914, le croiseur cuirassé "AMIRAL-CHARNER" était affecté au groupe de réserve à BIZERTE

SERVEN Paul Henri

Né le 24 mai 1866 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1883, Aspirant le 5 octobre 1886, Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1888; port TOULON. Au 1er janvier 1894, sur le cuirassé "FORMIDABLE", Escadre de Méditerranée (Cdt Hilaire FIÉRON). Lieutenant de vaisseau le 26 avril 1896. Au 1er janvier 1897, sur le cuirassé "COURBET", Escadre de Méditerranée (Cdt Palma GOURDON). Au 1er janvier 1899, port TOULON. Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1901, Officier-Élève à l'École des Officiers torpilleurs. Officier breveté Torpilleur. Au 1er janvier 1902, sur le croiseur "D'ENTRECASTEAUX", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Louis DARTIDE du FOURNET). En corvée le 25 mars 1903, Capitaine de la 2ème compagnie du 5ème dépôt des équipages de la flotte à TOULON. Au 1er janvier 1911, sur le croiseur "D'ENTRECASTEAUX" en réserve spéciale à TOULON (Cdt Pierre VINCENT). Capitaine de frégate le 7 janvier 1913. Le 1er Août 1913, Commandant le croiseur cuirassé "AMIRAL-CHARNER", Groupe de réserve à BIZERTE. Idem au 1er janvier 1914. Versé dans le cadre de réserve le 8 janvier 1915, port CHERBOURG.

DELORT Henri Alphonse

Né le 14 juillet 1879 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1897, Aspirant le 5 octobre 1900; port CHERBOURG. Au 1er janvier 1901, port CHERBOURG. Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1902; port CHERBOURG. Aux 1er janvier 1903, 1904, sur la canonnière "DÉCIDÉE", Escadre d'Extrême-Orient (Cdts Joseph GUTHGSELL puis Joseph L'EOST). Au 1er janvier 1906, en instruction à l'École des Officiers torpilleurs de TOULON. Officier breveté Torpilleur. Le 30 octobre 1906, détaché en congé sans solde de 3 ans et Hors cadre à la Compagnie du Nord africain. Le 14 septembre 1908, Second du torpilleur autonome submersible "PLUVIÔSE", 1ère Flottille de sous-marins de la Manche à CHERBOURG (Cdt Maxime DESTREMEAU). Au 1er janvier 1911, instructeur sur le cuirassé "MARCEAU", École des marins torpilleurs et des timoniers (Cdt René LE NEPVOU DE CARFORT). Lieutenant de vaisseau le 26 décembre 1911. Au 1er janvier 1912, sur le cuirassé "MARCEAU", École des Électriciens (Cdt Jean PRADIER). Au 1er janvier 1914, Second sur le croiseur cuirassé "AMIRAL-CHARNER", Groupe de réserve à BIZERTE (Cdt Paul SERVEN). Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1918, port CHERBOURG. --- Capitaine de corvette le 1er août 1920. Au 1er janvier 1921, sur le cuirassé "FRANCE", 1ère Division cuirassée, Escadre de Méditerranée (Cdt Victor GUY).

LENGLÉ Alexis Auguste

Né le 27 juillet 1868 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1887, Mécanicien principal de 2ème classe le 28 novembre 1906; port TOULON. Au 1er janvier 1911, port TOULON. Mécanicien principal de 1ère classe le 1er mars 1912. Au 1er janvier 1914, sur le croiseur cuirassé "AMIRAL-CHARNER", Groupe de réserve à BIZERTE (Cdt Paul SERVEN). Chevalier de la Légion d'Honneur. Versé dans le cadre de réserve le 26 mars 1917, port TOULON.

ARNOULD René Paul

Né le 25 février 1875 à FAVEROLLES (Marne) - Décédé le 2 mai 1915, sur le croiseur auxiliaire "PROVENCE".
Entre dans la Marine en 1893. Mécanicien principal de 2ème classe le 23 mai 1908; port BREST. Au 1er janvier 1911, Professeur à l'École des Mécaniciens de TOULON. Au 1er janvier 1914, sur le croiseur cuirassé "AMIRAL-CHARNER", Groupe de réserve à BIZERTE (Cdt Paul SERVEN).Mécanicien principal de 1ère classe le 1er août 1914. Cet Officier décède sur le croiseur auxiliaire "PROVENCE" des suites des blessures reçues sur le cuirassé "HENRI-IV".
Cordialement. Malou
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bruno17
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Re: AMIRAL CHARNER - Croiseur cuirassé Marine Nationale

Message par bruno17 »

Bonjour,
Un marin du croiseur Amiral-Charner.
GRAVOUIL Jean Louis
Quartier-Maître - Canonnier
Origine : 17 Périgny /et/ 17 Châtelaillon-Plage /et/ 17 Saint-Rogatien (Né le 26
N° A-249216 Croiseur Cuirassé
L'Amiral Charner
08/02/1916 Disparu avec son bâtiment torpillé et coulé par le sous-marin allemand U21
En mer
> Au large de Beyrouth
>> Côtes de Syrie
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Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - "Le manuscrit de Magerøya ou le Tombeau des quatre ours" (Éditions des Indes Savantes)
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Ar Brav
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Re: AMIRAL CHARNER - Croiseur cuirassé Marine Nationale

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

Un complément sur Jean Thomas, Matelot fourrier sur l'Amiral Charner, tiré du Livre d'Or de l'Ecole St Charles de St Brieuc, grâce à un envoi de Christian Labellie (Géraud).

JEAN THOMAS

Matelot fourrier
† 8 Février 1916, Méditerranée.
Né le 6 mars 1895, à Etables, fit ses études à Saint-Charles en 1909-1912.

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Voulant être marin, il s'embarque sur le Maréchal-Davoust et voyage pendant quatorze mois, à la suite desquels il revient à Saint-Brieuc suivre le Cours d'Hydrographie.
La guerre survient. Jean Thomas s'embarque de nouveau sur la Ville de Marseille, fait le voyage de La Réunion, revient à son dépôt, à Toulon, en avril 1915, et en qualité de matelot fourrier, il monte sur le croiseur l'Amiral-Charner.

Le 13 février 1916, le Ministère de la Marine publiait un bulletin où il était dit :

« On a des inquiétudes sur le croiseur de 4.000 tonnes Amiral-Charner, qui croisait sur les côtes de Syrie et n'a pas donné de ses nouvelles depuis le 8 février, date à laquelle, d'après un télégramme allemand, un sous-marin aurait coulé un bâtiment de guerre français. »

Le lendemain, une autre note annonçait :

« La perte du croiseur Amiral-Charner est confirmée. On a en effet retrouvé, au large des côtes de Syrie, un radeau portant quinze marins dont un seul survivant, lequel a déclaré que le torpillage avait eu lieu le 8 février, à 7 h du matin. Le croiseur a coulé en quelques minutes, sans qu'on ait eu le temps de mettre les embarcations à la mer. »

La médaille militaire a été décernée à toutes les nobles victimes de ce torpillage.

Cordialement,
Franck
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