CARTHAGE - Compagnie Générale Transatlantique

Rutilius
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CARTHAGE ― Paquebot ― Compagnie générale transatlantique (1910~1915).

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Bonsoir à tous,

• Transport Shamrock — alors commandé par le lieutenant de vaisseau Louis Marie VENNIN —, Jour-nal de bord n° 3 / 1915, — 18 juin ~ 21 juill. 1915 — : Service historique de la Défense, Cote SS Y 461, p. num. 100 et 101.

□ A la date du 4 juillet 1915, le Journal de bord du transport Shamrock, qui se trouvait à ce moment en rade de Moudros, comporte les deux mentions suivantes :

« P.M. ― Le 4 juillet, vers 13 h. 40, le paquebot réquisitionné Carthage se trouvant au mouillage du cap Hellès et ayant à bord une corvée de marins de la Mission a été torpillé et coulé par un sous-marin ennemi. »

« P.V. ― Par suite du naufrage du Carthage, il a été perdu le matériel suivant, que possédaient les 23 marins de la Mission Goliath-Shamrock :

― 23 hamacs à double fond ;
― 23 matelas de hamacs ;
― 23 rabans ;
― 46 anneaux ;
― 46 araignées ;
― 23 couvertures. »


□ A la date du 5 juillet 1915, le même document précise ce qui suit :

« P.M. ― Délivrance d’effets d’habillement aux rescapés du Carthage. »

Il est donc permis de penser qu’après avoir été recueillis, tout ou partie des naufragés du Carthage furent transférés sur le Shamrock.

________________________________________________________________________________________

□ Parmi les 23 marins de la corvée de la Mission Goliath-Shamrock qui se trouvait à bord du Carthage, il y eut au moins une victime, le matelot de 2e classe timonier Albert Lefèvre :

― LEFÈVRE Albert Désiré, né le 25 mars 1889 à Ouistreham (Calvados) et y domicilié, décédé « à l’Hôpital de Seddul-Bahr le 15 août 1915, noyé en se portant au secours de ses camarades, lors de la perte du Carthage ayant sauté sur une mine [sic] ». Matelot de 2e classe timonier, inscrit au quartier de Caen, n° 6.430, « [Mission] Goliath-Shamrock » (Acte transcrit le 8 sept. 1915 à Ouistreham).
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Bonjour à tous,


Le paquebot Carthage dans le port de Marseille en 1914


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Bibliothèque nationale de France ~ Département Estampes et photographies
Photographies de presse de l’Agence Rol ~ Réf. Rol 38.240 à 38.242
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Bonsoir à tous,

Récompenses consécutives à la perte du paquebot Carthage

Annales du sauvetage maritime, 1er et 2e Trim. 1916, Discours de M. le Vice-amiral de Jonquières
sur les principaux sauvetages récompensés de l’année, p. 26 et 27.


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A.S.M. 1916-I-27 - .jpg
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olivier 12
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Re: CARTHAGE - Compagnie Générale Transatlantique

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Bonjour à tous,

CARTHAGE
Rapport du capitaine


Le 30 Juin, nous avons commencé le débarquement des munitions, le reste du chargement devant être débarqué à Moudros. Par mesure d’économie d’eau et de charbon, nous n’avons conservé que quatre chaudières en fonction. Du 30 Juin au 4 Juillet, le déchargement s’est effectué avec quelques interruptions à cause des changements de mouillage rendus nécessaires pour éviter les projectiles tirés par les batteries ennemies sur les transports auxiliaires au mouillage.

Le 4 Juillet vers 13h48, le cri « Un sous-marin ! » a été poussé par des hommes du bord. Me trouvant sur le pont, j’ai couru vers l’arrière et j’ai aperçu le sillage d’une torpille qui n’était plus qu’à 100 mètres du bord. Elle a frappé le flanc bâbord du CARTHAGE un peu sur l’arrière de la machine à 13h50. Le navire, ébranlé par une violente secousse, a commencé instantanément à s’enfoncer par l’arrière avec rapidité, puis a relevé son avant presque à la verticale, est aussitôt retombé et a coulé à pic. Il était 13h54.

Cinq chalands qui se trouvaient amarrés le long du bord pour recevoir les munitions, ainsi que le remorqueur PHOCEEN, d’Alger, qui était en service de remorquage, ont servi au sauvetage. L’opération s’est faite en bon ordre et sans panique. Le second capitaine et le lieutenant ont dirigé les opérations à l’avant et j’ai dirigé celles de l’arrière. Des ceintures et des bouées de sauvetage ont été jetées rapidement à la mer. Les canots des navires BRETAGNE (navire hôpital), SAINTE HELENE et d’un navire anglais, ainsi que les canots à moteur de la Direction du port se sont aussitôt portés à notre secours.

Quand le sauvetage fut terminé et le lieu du sinistre exploré pour s’assurer qu’il n’y avait plus personne en danger, tous les hommes de l’équipage, de la corvée de la mission Goliath et 5 militaires passagers ont été rassemblés sur INFATIGABLE. On a procédé à un appel et nous avons eu le regret de constater l’absence de six hommes de l’équipage
- Monsieur Fournier, chef mécanicien
- Monsieur Journiac, 2e mécanicien
- Collange, maître d’hôtel
- Gilormini, chauffeur
- Drouolt, chauffeur
- Lacouture, chauffeur
Le nommé Thomas Louis, matelot cuisinier, nous a été signalé avoir été recueilli blessé par un canot du BRETAGNE et se trouver en traitement sur ce navire. Monsieur Laforet, 3e mécanicien, a subi de légères contusions lors du sauvetage, ainsi qu’un chauffeur indigène qui a eu le pied foulé.

Messieurs Laforet et Place, officiers mécaniciens, viennent de m’informer qu’au moment du torpillage le chef mécanicien du SAINTE HELENE se trouvait sur le CARTHAGE et discutait avec eux. Ils supposent qu’il a disparu.

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C’est grâce au sang froid, à l’initiative et à la conscience du devoir à accomplir par tous que, malgré la rapidité de la catastrophe, nous n’avons pas plus de victimes à déplorer. Je tiens à rendre hommage à tous pour la rapidité des secours envoyés, et particulièrement au second maître Gallene, patron du remorqueur PHOCEEN, pour la large part qu’il a prise dans notre sauvetage, faisant preuve d’autant de sang froid que d’énergie. Ce même patron avait déjà eu l’occasion de se montrer sous ce même jour en se portant au secours d’un de nos canots au cours des opérations de débarquement des troupes à Khoum-Kaleh le 25 Avril 1915.

Aucun papier du bord n’a pu être sauvé.

Rapport du Général BAILLOUD : conditions dans lesquelles a été coulé le transport CARTHAGE en rade du Cap Helles

L’accident s’est produit le 4 Juillet à 14h00. A ce moment-là, le cuirassé HENRI IV, venu de Moudros, était embossé à environ 3 milles sous la protection d’une ceinture de torpilleurs et avait ouvert le feu sur la côte d’Asie.

L’arrivée du sous-marin ennemi n’a été signalée par personne. Le sous-marin aura sans doute cherché à torpiller le cuirassé puis, voyant l’opération rendue périlleuse par la présence des torpilleurs, se sera retourné contre le CARTHAGE qui se trouvait mouillé assez loin au large par crainte de projectiles, avec une demi-douzaine d’autres cargos de moindre tonnage, tant anglais que français.

La torpille n’a été aperçue qu’au moment où elle touchait le transport. Elle est venue le frapper à hauteur des chaudières, provoquant une explosion très forte. Aussitôt, le CARTHAGE a fait eau pendant deux minutes. Entrainé par le poids, l’arrière s’est enfoncé doucement redressant complètement l’avant hors de l’eau. Au bout de trois minutes trente, le bateau a coulé sans produire de grands bouillonnements.

Le CARTHAGE était en cours de déchargement et avait des chalands à droite et à gauche. Cette circonstance favorable a permis d’opérer très vite la totalité du sauvetage du personnel. Seul l’officier mécanicien et l’équipe de cinq hommes engagée dans les chaufferies ont disparu. La liste ci-jointe donne l’état du matériel disparu. Il faut ajouter à ces pertes les chevaux du général Gouraud et du colonel Giraudon et leurs bagages de sellerie qui venaient d’être embarqués pour être expédiés en France. Le CARTHAGE se trouvait en rade du cap Helles depuis le 30 Juin et devait appareiller le soir même dès son déchargement de munitions, activement poussé, terminé.

Voici les circonstances qui ont déterminé son envoi au cap Helles alors qu’en principe les bateaux ravitailleurs sont exclusivement déchargés à Moudros.
Le bateau contenait un approvisionnement de munitions important. A la suite du combat du 30 Juin, et en vue d’une reprise très rapide des combats (reprise que la blessure du général Gouraud est venue interrompre) le commandement a adressé une demande pressante de munitions. C’est donc pour satisfaire cette demande que le CARTHAGE fut envoyé, afin d’éviter un transbordement toujours long sur rade de Moudros. Le fait que les sous-marins ennemis n’avaient montré aucune activité depuis quelques semaines et qu’un cuirassé de l’escadre venait périodiquement ouvrir le feu sur la côte, a incité à cette tentative. En dehors de ce navire, aucun grand bateau n’était venu sur cette rade depuis l’ANNAM qui avait eu un début d’incendie du à un projectile.

Le service Moudros – Cap Helles continue d’être assuré comme suit :
- Quotidiennement par les remorqueurs GOLIATH, INFATIGABLE, JEANNE ANTOINETTE, SUD, ZAZITA et FURET
- Trois fois par semaine par PETITE SAVOIE, MOULOUYA et SAINTE HELENE
- Eventuellement par VILLE D’ARZEW et ANGELE ACHAQUE.
L’arrivée des remorqueurs et chalands annoncés par télégramme n° 4985 du 2 Juillet achèvera de compléter les moyens de transport et permettra d’assurer dans de bonnes conditions le ravitaillement du corps expéditionnaire d’Orient, tant que l’état de la mer ne viendra pas à la traverse, ce qui j’espère ne devrait pas arriver avant le mois de Septembre.

Cdlt
olivier
Rutilius
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Bonjour à tous,

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 22 octobre 1919 (J.O. 16 nov. 1919, p. 12.915), le chef mécanicien du cargo Sainte-Hélène, Gustave DESCAMPS, inscrit au quartier de Dunkerque, n° 3.474, disparu le 4 juillet 1915 lors de l’explosion du paquebot Carthage, fut inscrit à titre posthume au ta-bleau spécial de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

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Il avait été précédemment cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 19 août 1916, p. 7.563) :

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Daniel.
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Bonsoir à tous,


Distinctions honorifiques consécutives à la perte du paquebot Carthage


Nomination dans l’Ordre de la Légion d’honneur

□ Par décret du Président de la République en date du 22 décembre 1915 (J.O. 26 déc. 1915, p. 9.512), le capitaine du paquebot Carthage fut nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’hon-neur dans les termes suivants :

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Citations à l’ordre de l’armée

Journal officiel du 31 octobre 1917, p. 8.725.

CARTHAGE - J.O. 31-X-1917 - x - Capture.JPG
CARTHAGE - J.O. 31-X-1917 - x - Capture.JPG (49.47 Kio) Consulté 1700 fois

Journal officiel du 19 novembre 1919, p. 13.049.

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Inscriptions à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 22 octobre 1919 (J.O. 16 nov. 1919, p. 12.915), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier :

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Bonjour à tous,

Le dernier capitaine du paquebot Carthage

— VECCHIOLI François Antoine, né le 2 octobre 1863 à Olcani (Corse) et décédé le 17 avril 1956 à Marseille (Bouches-du-Rhône), rue des Orgues (IVe Arr.). Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Bastia, n° 135.

• Fils d’Antoine VECCHIOLI, berger, et de Julie FRANCESCHI, « ménagère ».

A commandé le paquebot Carthage du 23 février au 4 juillet 1915, date de sa perte. A ensuite briève-ment commandé le paquebot Moïse (16~21 août 1915), puis le paquebot Ville-d’Alger (22 août~13 nov. 1915).

Par décret en date du 3 avril 1917 (J.O. 8 avr. 1917, p. 2.789), nommé lieutenant de port de 2e classe à titre temporaire ; par arrêté de même date (ibid.), affecté en cette qualité au service du port de Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône).

Distinctions honorifiques

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 19 août 1915 (J.O. 21 août 1915, p. 5.859), lui fut décerné le témoignage officiel de satisfaction suivant : « M. Vecchioli, capitaine au long cours, com-mandant le Carthage. [A] fait preuve de beaucoup de zèle, de dévouement et de qualités profes-sionnelles dans l’organisation des moyens de débarquement des troupes. »

□ Par décret du Président de la République en date du 22 décembre 1915 (J.O. 26 déc. 1915, p. 9.512), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Vecchioli (François-Antoine), capitaine au long-cours ; 32 ans 5 mois de services : s’est distingué par son sang-froid lorsque le Carthage, qu’il commandait, a été torpillé au cap Hellès, le 4 juillet 1915. Cité à l’ordre du jour de l’armée navale. Témoignage officiel de satisfaction du Ministre de la Marine. »
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olivier 12
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Re: CARTHAGE - Compagnie Générale Transatlantique

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Une photo des officiers du CARTHAGE prise à Tunis le 9 Mai 1913.

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Le lieutenant barbu à gauche est Pierre Thomas, futur 2e capitaine du vapeur LE TARN coulé en 1917. Les noms des autres officiers ne sont pas connus.

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Les traversées ne se faisaient pas toujours par beau temps si l'on en croit ces photos prises à l'époque, depuis le pont du CARTHAGE

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Cdlt

Tous mes remerciements à Pierre Thomas, petit-fils du CLC Pierre Thomas, pour ces documents.

olivier
olivier 12
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Re: CARTHAGE - Compagnie Générale Transatlantique

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Une aventure survenue au CARTHAGE en 1912 (rapportée par Pierre Thomas)

Le 16 Janvier 1912, le vapeur postal français CARTHAGE qui effectuait un voyage régulier entre Marseille et Tunis fut arrêté à 06h30 du matin, en pleine mer, à 17 milles des côtes de Sardaigne, par le contre-torpilleur de la Marine Royale italienne AGORDAT.
Le commandant de l’AGORDAT constata la présence à bord du CARTHAGE d’un aéroplane appartenant au sieur Duval, aviateur français, expédié à Tunis à l’adresse de celui-ci. Il déclara au capitaine du CARTHAGE que le gouvernement italien considérait l’aéroplane en question comme de la contrebande de guerre. Il aurait été en réalité destiné aux forces ottomanes de Tripolitaine.
Le transbordement de l’aéroplane n’ayant pu être opéré, le CARTHAGE fut conduit à Cagliari et retenu jusqu’au 20 Janvier.

Un tribunal arbitral comportant un juge français, un juge allemand, un conseiller du gouvernement russe et présidé par l’ancien Ministre de la Justice du Danemark Knut Hammarskjoeld, fut constitué pour juger de l’affaire.

Il considéra que les renseignements possédés par les autorités italiennes étaient d’une nature trop générale et avaient trop peu connexité avec l’aéroplane pour croire à une destination hostile quelconque et pour justifier la capture du navire transportant cet aéroplane. Les autorités n’étaient pas en droit de procéder comme elles l’ont fait à la capture et à la saisie momentanée du vapeur postal.

Le Gouvernement Royal italien fut donc tenu de verser au Gouvernement de la République Française la somme de 160 000 francs, montants des pertes et dommages éprouvés.

Cdlt
olivier
Memgam
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Re: CARTHAGE - Compagnie Générale Transatlantique

Message par Memgam »

Bonjour,

Source : Marthe Barbance, Histoire de la Compagnie générale transatlantique, Arts et Métiers Graphiques, 1955, page 193.

Cordialement.

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Memgam
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