Bonjour Dbu55,
J'habite sur la commune de Saint-Maurice les Chateauneuf dans la Saône-et-Loire. Effectivement, Jean Méhu apparaît sur le Monument aux morts. Cependant, j'ai oublier de préciser, que sur la tombe, il y a d'écrit 1881-1918 or il n'y a pas de Méhu Jean né dans cette commune à cette date.
Après quelques recherches, j'ai retrouvé une famille Méhu, ayant vécu, à la fin du XIXe, à Saint Maurice, à Curbigny, une commune non loin. En 1883, est né dans cette famille un Jean Marie Méhu.
A votre avis, est-ce lui qui fût lieutenant sur le DJEMNAH ?
Merci pour cette précision sur son grade.
Cordialement, Baptiste
DJEMNAH - Compagnie des Messageries Maritimes
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Re: DJEMNAH - Compagnie des Messageries Maritimes
Bonsoir Baptiste,
Il doit s'agir de votre homme. En effet à cette époque l'acte de décès était transmis à la commune du domicile.
Je vous suggère de contacter la mairie pour en avoir confirmation; cela permettra de compléter sa fiche sur Memorial
Bien cordialement
Michel
Il doit s'agir de votre homme. En effet à cette époque l'acte de décès était transmis à la commune du domicile.
Je vous suggère de contacter la mairie pour en avoir confirmation; cela permettra de compléter sa fiche sur Memorial
Bien cordialement
Michel
Re: DJEMNAH - Compagnie des Messageries Maritimes
Dans la base de données Léonore des titulaires de la Légion d'honneur, il y a trois Méhu. Jean-Marie, né le 13 décembre 1893 à Treffiagat, dans le Finistère, un Théodore, né en 1860 et un Valentin Marie Joseph Henri, né le 14 mai 1880 à Villefranche sur Saône, ce qui ne correspond pas entièrement aux indications fournies.
Memgam
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Re: DJEMNAH - Compagnie des Messageries Maritimes
Bonsoir,
Vu que Jean Méhu a été cité à l’ordre de la division, peut être que lorsque l'inscription a été faite, une erreur à pu être commise.
De plus, je voulais également savoir si quelqu'un avait des informations sur le régiment du dit Jean Méhu.
Cordialement, Baptiste
Vu que Jean Méhu a été cité à l’ordre de la division, peut être que lorsque l'inscription a été faite, une erreur à pu être commise.
De plus, je voulais également savoir si quelqu'un avait des informations sur le régiment du dit Jean Méhu.
Cordialement, Baptiste
Re: DJEMNAH - Compagnie des Messageries Maritimes
bonsoir,
à propos des Somali disparus, les archives consultées font état de 69 tirailleurs recrutés à Djibouti. Il s'agissait de blessés et réformés. Cela devait être la même chose concernant les Malgaches et Comoriens. Avez-vous une idée de la place qu'occupaient les militaires du rang (et en plus non européens) sur les navires les ramenant au pays?
J'ai une autre question concernant cette fois les chauffeurs. A Djibouti il y eut beaucoup plus de chauffeurs que de tirailleurs recrutés. Ces chauffeurs recrutés à Djibouti étaient pour une écrasante majorité d'origine yéménite, ce qui n'était pas toujours le cas à Aden sous administration britannique. Jusqu'à quand les navires de la ligne des MM utilisent le charbon et donc des chauffeurs?
Merci par avance,
Laurent
à propos des Somali disparus, les archives consultées font état de 69 tirailleurs recrutés à Djibouti. Il s'agissait de blessés et réformés. Cela devait être la même chose concernant les Malgaches et Comoriens. Avez-vous une idée de la place qu'occupaient les militaires du rang (et en plus non européens) sur les navires les ramenant au pays?
J'ai une autre question concernant cette fois les chauffeurs. A Djibouti il y eut beaucoup plus de chauffeurs que de tirailleurs recrutés. Ces chauffeurs recrutés à Djibouti étaient pour une écrasante majorité d'origine yéménite, ce qui n'était pas toujours le cas à Aden sous administration britannique. Jusqu'à quand les navires de la ligne des MM utilisent le charbon et donc des chauffeurs?
Merci par avance,
Laurent
Re: DJEMNAH - Compagnie des Messageries Maritimes
Bonsoir à tous,
■ Historique (complément).
— 14 ~ 17 décembre 1899 : Alors commandé par le capitaine Remès, est assailli par un violent cyclone au sortir du port de Diégo-Suarez (Madagascar). Les logements, les chambres de la machine, les chaufferies sont envahis par l’eau ; les feux sont éteints ; puis les deux barres du gouvernail sont brisées. Privé de machine et de gouvernail, ne doit son salut qu’a l’assistance du Caravellas, de la Compagnie des Chargeurs réunis (Capitaine Le Bourhis), qui, après plusieurs tentatives infructueuses, réussit à le remorquer jusqu’à Diégo-Suarez en le tractant par sa chaîne d’ancre.
● Société centrale de sauvetage des naufragés – Annales du sauvetage maritime, 1900, 2e Fasc., Avr., Mai, Juin, p. 181 et 182, Discours du vice-amiral Baron Alquier sur les récompenses accordées par la Société.
« PRIX ÉMILE ROBIN. — MÉDAILLE DE LA SOCIÉTÉ.
Le paquebot des Messageries maritimes Djemnah, capitaine Remès, parti le 15 décembre 1899, à six heures du soir de Diégo-Suarez (Madagascar), est assailli dans la nuit, par un de ces formidables ouragans si communs dans la mer des Indes.
Au moment de l’appareillage, rien ne faisait prévoir l'approche du phénomène ; ni la baisse graduelle du baromètre qui se manifeste généralement plusieurs heures à l’avance, ni cette teinte sinistre et cuivrée du ciel, si caractéristique que les marins ne l’oublient plus quand ils l’ont vue une fois.
Au sortir de la baie, la houle énorme qu’il rencontre éveille seule l’attention du capitaine, mais ce n’est qu’à onze heures du soir qu’il a la certitude d’entrer dans un ouragan.
Toutes les précautions sont prises. Mais le navire, dans le voisinage de la terre, n’est pas libre de sa manœuvre. Il est obligé de recevoir la mer par l’arrière et le travers. Le vent souffle avec furie par grains de plus en plus violents et rapprochés ; la mer énorme balaie le navire de bout en bout ; les embarcations de l’arrière sont enlevées ; les claires-voies défoncées. Les logements, les chambres de la machine, les chaufferies sont envahis par l’eau, les feux sont éteints. Enfin à quatre heures et demie du matin les deux barres du gouvernail sont brisées.
Le paquebot, privé de sa machine et de son gouvernail, n’est plus qu’une épave flottante.
Dans l’après-midi du 15, le baromètre remonte, le vent mollit graduellement, le temps se remet au beau. L’ouragan est passé.
L’équipage et les passagers sous la direction du capitaine Remès travaillent à épuiser l’eau des cales et à établir un gouvernail de fortune. Mais les pompes engorgées par le charbon fonctionnent mal.
Dans la soirée du 16, on aperçoit un navire faisant route au Sud. On échange des signaux. C’est le Caravellas, des Chargeurs Réunis du Havre, capitaine Le Bourhis.
Celui-ci consent à remorquer le Djemnah à Diégo-Suarez. C’est toujours une opération délicate et difficile que de donner des remorques à un navire qui ne s’aide pas, quand la mer est grosse. On y réussit cependant ; mais le Djemnah, masse inerte, présente trop de résistance. Les remorques cassent successivement. La nuit interrompt les tentatives. Les deux navires restent l’un près de l’autre.
Dans la matinée du 17, le capitaine Le Bourhis parvient à prendre comme remorque la chaîne de l’ancre du Djemnah, celle-ci tient bon et les deux navires viennent mouiller à Diégo-Suarez à dix heures du soir.
Dans l'intervalle le Djemnah avait réussi à installer une barre de fortune et à rallumer deux chaudières.
Cette opération fait le plus grand honneur à l’habileté des deux capitaines et au dévouement des équipages.
La Société décerne le prix (Émile Robin) au capitaine Le Bourhis, du Caravellas et une médaille d'honneur au capitaine Remès du Djemnah. Aucun d’eux, malheureusement, n’a pu venir à l’assemblée. Ils sont en pleine mer sur leurs navires et luttent peut-être aujourd’hui avec la même vaillance contre les assauts de la tempête. »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: DJEMNAH - Compagnie des Messageries Maritimes
Re,
● Le Temps, n° 14.129, Mardi 13 février 1900, p. 3, en rubrique « Nouvelles du jour ».



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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: DJEMNAH - Compagnie des Messageries Maritimes
Bonjour à toutes et à tous,
Encore quelques passagers militaires décédés sur le DJEMNAH
EGAL Ali né vers 1890 à Selch ? (peut-être Sciech Camis) (Somalie - République auto-proclamé du Somaliland (Somaliland Anglais en 1914)), Tirailleur de 2ème Classe au 1er Bataillon de Somalis - Disparu en mer le 14/07/1918 à bord du DJEMNAH
JASSY né vers 1895 à Sohatomana - Vatomandry (Madagascar), Tirailleur de 2ème Classe au 26ème Bataillon de Tirailleurs Malgaches - Disparu en mer le 14/07/1918 à bord du DJEMNAH
TOTO né vers 1890 à Antsohameloka - Antalaka (Madagascar), Tirailleur de 2ème Classe au 26ème Bataillon de Tirailleurs Malgaches - Disparu en mer le 14/07/1918 à bord du DJEMNAH
TOTOFENO né vers 1891 à Ambodimanga - Tamatave (Madagascar), Tirailleur de 2ème Classe venant du Dépôt des Isolés Coloniaux - Disparu en mer le 14/07/1918 à bord du DJEMNAH
Cordialement
Dominique
Encore quelques passagers militaires décédés sur le DJEMNAH
EGAL Ali né vers 1890 à Selch ? (peut-être Sciech Camis) (Somalie - République auto-proclamé du Somaliland (Somaliland Anglais en 1914)), Tirailleur de 2ème Classe au 1er Bataillon de Somalis - Disparu en mer le 14/07/1918 à bord du DJEMNAH
JASSY né vers 1895 à Sohatomana - Vatomandry (Madagascar), Tirailleur de 2ème Classe au 26ème Bataillon de Tirailleurs Malgaches - Disparu en mer le 14/07/1918 à bord du DJEMNAH
TOTO né vers 1890 à Antsohameloka - Antalaka (Madagascar), Tirailleur de 2ème Classe au 26ème Bataillon de Tirailleurs Malgaches - Disparu en mer le 14/07/1918 à bord du DJEMNAH
TOTOFENO né vers 1891 à Ambodimanga - Tamatave (Madagascar), Tirailleur de 2ème Classe venant du Dépôt des Isolés Coloniaux - Disparu en mer le 14/07/1918 à bord du DJEMNAH
Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
Re: DJEMNAH - Compagnie des Messageries Maritimes
Bonjour à toutes et à tous,
Quelques tirailleurs Somaliens du 1er Bataillon de Somalis disparus le 17/07/1918 à bord du DJEMNAH :
ABDILAHI Hasan né vers 1897 à Berberah (Somalie - République auto-proclamé du Somaliland (Somaliland Anglais en 1914)), Caporal ou Tirailleur au 1er Bataillon de Somalis - Disparu en mer le 14/07/1918 (20 Ans) - A bord du DJEMNAH
ABDILAHI Samatar né vers 1895 à Herrer ? (peut-être Here) (Somalie - République auto-proclamé du Somaliland (Somaliland Anglais en 1914)), Tirailleur de 1ère Classe au 1er Bataillon de Somalis - Disparu en mer le 14/07/1918 (23 Ans) - A bord du DJEMNAH
ABDILLEH Mahmed né vers 1897 à B?? (Somalie - République auto-proclamé du Somaliland (Somaliland Anglais en 1914)), Tirailleur de 2ème Classe au 1er Bataillon de Somalis - Disparu en mer le 14/07/1918 (20 Ans) - A bord du DJEMNAH
ABDILLEH Soultan né vers 1895 à Harraouali ? (Somalie - République auto-proclamé du Somaliland (Somaliland Anglais en 1914)), Tirailleur de 2ème Classe au 1er Bataillon de Somalis - Disparu en mer le 14/07/1918 (23 Ans) - A bord du DJEMNAH
Cordialement
Dominique
Quelques tirailleurs Somaliens du 1er Bataillon de Somalis disparus le 17/07/1918 à bord du DJEMNAH :
ABDILAHI Hasan né vers 1897 à Berberah (Somalie - République auto-proclamé du Somaliland (Somaliland Anglais en 1914)), Caporal ou Tirailleur au 1er Bataillon de Somalis - Disparu en mer le 14/07/1918 (20 Ans) - A bord du DJEMNAH
ABDILAHI Samatar né vers 1895 à Herrer ? (peut-être Here) (Somalie - République auto-proclamé du Somaliland (Somaliland Anglais en 1914)), Tirailleur de 1ère Classe au 1er Bataillon de Somalis - Disparu en mer le 14/07/1918 (23 Ans) - A bord du DJEMNAH
ABDILLEH Mahmed né vers 1897 à B?? (Somalie - République auto-proclamé du Somaliland (Somaliland Anglais en 1914)), Tirailleur de 2ème Classe au 1er Bataillon de Somalis - Disparu en mer le 14/07/1918 (20 Ans) - A bord du DJEMNAH
ABDILLEH Soultan né vers 1895 à Harraouali ? (Somalie - République auto-proclamé du Somaliland (Somaliland Anglais en 1914)), Tirailleur de 2ème Classe au 1er Bataillon de Somalis - Disparu en mer le 14/07/1918 (23 Ans) - A bord du DJEMNAH
Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
Re: DJEMNAH - Compagnie des Messageries Maritimes
Bonsoir à tous,
— MÉRIC Charles Félix, né le 12 octobre 1870 à Agde (Hérault), Lieutenant de vaisseau auxiliaire, Matricule n° 213 – Agde. Domicilié à Marseille (Bouches-du-Rhône), au 3, rue Vincent Leblanc. Chevalier de la Légion d’honneur au titre du Ministère de la Marine (Arr. 14 mai 1917).Les membres disparus de l’état-major et de l’équipage répertoriés :
† Charles MERIC, commandant ;
† François MAILHOL, chef mécanicien.
Source : « Historique de la flotte des Messageries maritimes », Commandant Lanfant.
Base Léonore, dossier LH/1836/36 —> http://www.culture.gouv.fr/LH/LH165/PG/ ... 36V001.htm
— MAILHOL François Hippolyte, né le 7 mars 1869 à Béage (Ardèche), Mécanicien breveté de 1re classe de la Marine marchande (7 févr. 1894) ; chef mécanicien sur les paquebots de la Compagnie des Messageries maritimes. Matricule n° 689 – La Ciotat. Fils de François MAILHOL, brigadier de gendarmerie, et d’Honorine Cécile JASABERT, son épouse, « ménagère ». Domicilié à Marseille (Bouches-du-Rhône), au 12, promenade de la Plage. Chevalier de la Légion d’honneur au titre du Ministère de la Marine (D. 14 juin 1917).
Cité à l’ordre de la division le 12 mai 1917 « pour le courage et le sang-froid dont il a fait preuve en secourant son commandant lors du torpillage de l’Ernest-Simon par un sous-marin, le 3 avril 1917. »
Base Léonore, dossier LH/1692/33 —> http://www.culture.gouv.fr/LH/LH135/PG/ ... 33v001.htm
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Bien amicalement à vous,
Daniel.