MOSSOUL - Compagnie des Messageries Maritimes

Avatar de l’utilisateur
Ar Brav
Messages : 6122
Inscription : mar. avr. 25, 2006 2:00 am

Re: MOSSOUL - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

MOSSOUL Transport auxiliaire ( - 1917)

Chantier :

Barclay, Curle & Co, Glasgow, Grande-Bretagne
Mis à flot : 1898
En service : N.C.
Retiré : 21.11.1917
Caractéristiques : 6 300t ; 3 175 tjb ; 1 650 cv ; 12 nds ; 108 mètres ; 1 machine une alternative à triple expansion ; 1 cheminée ; 65 passagers en premieres, 20 secondes et 400 en entrepont

Observations :

1898 : paquebot lancé à Glasgow pour la Compagnie Elder-Dempster sous le nom de OLENDA
1913 : acheté par les M.M. pour la ligne de la Mer Noire
1914 : affrété par l'état pour le service postal de Madagascar
21.11.1917 : torpillé par le sous marin U 63 (KL Otto Schultze) près de Pantelleria à 14 milles au NE du Cap Bon, faisant 4 victimes

Cordialement,
Franck

www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Avatar de l’utilisateur
Terraillon Marc
Messages : 3875
Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am

Re: MOSSOUL - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Terraillon Marc »

Bonjour


Voici une vue du MOSSOUL de la Compagnie des Messageries Maritimes


Image


A bientot :hello:
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Avatar de l’utilisateur
Yves D
Messages : 1984
Inscription : ven. mai 18, 2007 2:00 am
Localisation : Toulon
Contact :

Re: MOSSOUL - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Yves D »

Bonsoir
Dans mes fiches j'ai cette info :
Après avoir été torpillé et abandonné, le navire a dérivé et s'est échoué sur Pantelleria où il a pris feu. Devenu ensuite une perte totale.
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Avatar de l’utilisateur
Yves D
Messages : 1984
Inscription : ven. mai 18, 2007 2:00 am
Localisation : Toulon
Contact :

Re: MOSSOUL - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Yves D »

J'ai oublié de préciser que le Mossoul a dérivé dans le gros temps, ce qui expliquerait qu'ayant été torpillé près de la côte tunisienne il aura dérivé jusqu'à Pantelleria.
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Avatar de l’utilisateur
Ar Brav
Messages : 6122
Inscription : mar. avr. 25, 2006 2:00 am

Re: MOSSOUL - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Ar Brav »

Bonsoir à tous,

Concoctées par notre ami Yves, pour illustrer le propos :

Image

Image

Bien cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Avatar de l’utilisateur
Gastolli
Messages : 264
Inscription : lun. juin 29, 2009 2:00 am

Re: MOSSOUL - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Gastolli »

Bonsoir,

according to british files the Captain's name was Plancheur, 2 crew and 2 passengers dead, survivors rescued by Torpedoboat 333.

The MOSSOUL was escorted by Trawler MARGUERITE MARIE which dropped 3 depth-charges on U 63.

U 63 reported position 37°04‘N-11°30‘E, the MOSSOUL became an total loss after catching fire while aground on Pantelleria.

Cdlt
Oliver
olivier 12
Messages : 4029
Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am

Re: MOSSOUL - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Un petit complément sur le MOSSOUL

Image

Télégrammes échangés entre Bizerte et Marine Paris à l’occasion du torpillage du MOSSOUL

23/11 11h10
Le 21 à 16h00 à 15 milles au N 57 E du cap Bon le MOSSOUL a été torpillé par tribord avant. Grosse mer. Sous-marin vu ensuite et canonné par MOSSOUL et MARGUERITE MARIE. Avant du MOSSOUL couvert par lames. Navire évacué.
Deux passagers civils et deux tirailleurs disparus.
63 hommes d’équipage et 105 passagers arrivés à Bizerte le 22.
Commandant resté sur torpilleur 333, obligé de rentrer à cause du gros temps. MOSSOUL dérive à 10 milles de Pantellaria. Chalutiers et remorqueurs envoyés.

23/11 17h55
Vapeur français abandonné en dérive avec voie d’eau s’est échoué le 22 sur plage WNW Pantellaria. Impossible monter à bord cause grosse mer.Cargaison pourrait être sauvée en envoyant moyens nécessaires.

24/11 05h50
MOSSOUL qui a envoyé SOS le 21par 37°08 N et 11°31 E n’a pas coulé. A dérivé et s’est échoué sur Pantellaria après évacuation passagers et équipage ramenés à Bizerte par chalutier d’escorte COURLIS.
Remorqueur SAINT JEAN et canonnière anglaise sont sur les lieux pour tenter le sauvetage.

24/11 13h20
Sous-marin canonné à 1000 m par MARGUERITE MARIE et MOSSOUL atteint plusieurs fois au kiosque. Grande explosion et grosse fumée persistante. Trois grenades lancées sur remous et bulles d’air.

24/11 19h50
MOSSOUL échoué sur fond rocheux à 2 milles SW pointe Dellacroa sur île de Pantellaria. Déchirure cale 1 et machine pleine d’eau.
NORMANDIE (Cdt de Penfentenyo) a laissé à bord un officier et six hommes pour garder épave et organiser sauvetage matériel avec moyens venus de Bizerte ou Trapani.

25/11 23h40

MOSSOUL a pris feu ce matin vers 03h00. Incendie depuis le mât avant jusqu’au mât arrière. Bâtiment repose par le milieu sur roche profonde de 5 m. Avant et arrière sont par fonds de 8 m. Coque sérieusement endommagée et renflouage très douteux.

26/11 01h20
MOSSOUL en feu. Sauvetage organisé impossible. Artillerie et TSF sauvées par NORMANDIE. Commandant et second MOSSOUL sont restés sur les lieux avec chalutier AFRIQUE II.

26/11 22h25
Déchargement MOSSOUL a du être interrompu suite mauvais temps et incendie qui a gagné la cale et la dunette. Déséchouage ne paraît pas possible.

27/11 12h20
Il résulte de l’enquête menée qu’il n’y a aucune raison sérieuse de croire que le sous-marin qui a torpillé MOSSOUL a été coulé par MOSSOUL ou chalutier convoyeur.

27/11 16h45 (de Bizerte)
Commandant MARGUERITE MARIE (1er maître Pennec) affirme que le sous-marin a été atteint par un projectile de 75. Il a perçu l’explosion, suivie d’un épais nuage de fumée, d’un fort bouillonnement et d’une grosse tache d’huile. Toutefois, ces faits ne sont pas une preuve certaine de la destruction du sous-marin.

28/11 13h20 (de Marine Paris)
Confirme que sous-marin ayant torpillé MOSSOUL n’aurait pas été coulé.

11/12
Délégué italien m’a communiqué que pendant la dernière tempête l’épave du MOSSOUL a été entièrement détruite.

Extraits du rapport du capitaine

Quitté Malte le 20/11 à 14h00 escorté par MARGUERITE MARIE. Le 21 à 12h22, phare de Pantellaria en vue.

Forte brise de WNW. Mer grosse. Terre embrumée.
Hommes de veille :
Matelot QUILICI : barrique avant
Matelot VENTRE : barrique arrière
Chef de bordée CAMOIN : passerelle bâbord
Matelot DEVENNE : passerelle tribord (nota : sans doute Le Venez ?)
Canonnier CHAIX : pièce avant
Canonnier MONTACQ : pièce arrière

17h05

Le navire est torpillé par tribord avant à hauteur de la cale 1.
N’avons vu ni sous-marin, ni sillage de la torpille.
L’antenne TSF étant tombée, envoyé SOS avec antenne de secours.
Mis aux postes d’abandon.

17h10
Aperçu le sous-marin qui émerge. Donné l’ordre d’ouvrir le feu à l’officier de tir arrière, Mr. VENITIEN. Il est rejoint à la pièce par Mr. de la BERNARDIN.
Le sous-marin est peut-être touché par MARGUERITE MARIE.

17h15
Débordé la première embarcation.

17h45
Tout le monde est à bord du chalutier sans accident, les femmes ayant été embarquées en premier.

18h10
Le navire s’enfonçant par l’avant, je quitte le dernier en compagnie du 2e lieutenant, du chef mécanicien, des deux TSF, du chef de bordée et du capitaine d’armes après avoir fait une dernière ronde dans tous les locaux.
Appel fait, il manque trois passagers civils et deux militaires.
Je me fais transporter sur le torpilleur 333 avec le chef de bordée Camoin, le chauffeur Savas et le 1er TSF.

20h00
Je remonte sur le MOSSOUL qui flotte toujours et je trouve un passager arabe évanoui, qui s’était caché. Je le fais embarquer dans le doris du chalutier qui le prend à son bord.

Suit un long texte dans lequel le capitaine Plancheur s’étend longuement sur toutes les tentatives faites par lui seul pour remonter sur le MOSSOUL, passant d’un torpilleur à un autre au fur et à mesure que les navires, à cours de combustible ou à cause du mauvais temps, rentrent sur Bizerte.
On constate qu’il met même parfois en danger la vie de ses hommes, plusieurs youyous se brisant le long des coques.
Ce long plaidoyer à la première personne, tout en sa faveur, semble avoir une raison.
Il n’a jamais fait mettre en route les pompes d’assèchement après le torpillage. Il s’en explique en disant que tout le monde pensait que le navire allait être rapidement englouti par l ‘avant et que cela aurait mis en danger les mécaniciens chargés de faire fonctionner ces pompes.

La commission d’enquête va effectivement relever cet « oubli », mais elle n’en tiendra pas rigueur au capitaine. Elle estime qu’il s’est agi d’une mauvaise évaluation de la situation, mais vu la façon dont le capitaine s’est démené par la suite, il n’y a pas lieu d’incriminer sa conduite. Elle estime que les dispositions d’abandon ont été judicieuses, que le résultat a été inespéré dans cette mer démontée et elle propose comme récompense des félicitations pour le capitaine et tout l’équipage, pour l’ordre et le sang froid avec lesquels l’abandon et le sauvetage ont été conduits.

Elle ne proposera toutefois aucune citation pour quiconque et l’on ne peut s’empêcher de penser qu’elle a été un peu indisposée par le trop long plaidoyer développé par le capitaine Plancheur.

L’amiral Guepratte, préfet maritime de Bizerte, écrira dans son rapport :

« Quelques passagers, rendus nerveux par les phases dramatiques de ce sinistre, ont émis de vives critiques à l’encontre du capitaine du MOSSOUL. Mais celui-ci ne les mérite pas. »

Rapport de l’AMBC


La veille était effective et exercée conformément aux ordres donnés aux commandants des bâtiments de commerce. Il y avait six hommes de veille au moment du torpillage, mais le mauvais temps et la grosse mer ont empêché de voir périscope ou sillage de la torpille.

L’utilisation de l’artillerie a été absolument nulle, l’officier de tir et le pointeur n’ayant jamais vu le sous-marin. Le tir a été conduit par le 2e lieutenant, Mr Vénitien, officier de tir breveté. Après l’explosion de la torpille, il a vu le chalutier ouvrir le feu sur un objectif invisible. Il a fait ouvrir le feu pendant dix minutes, avec une hausse de 1500 m, portée ensuite à 1800 m sur les points de chute des obus du chalutier. Il a tiré une trentaine de coups. Mais ce tir au hasard ne pouvait donner aucun résultat.

En ce qui concerne l’évacuation et le sauvetage, l’excellent résultat obtenu dans des conditions de temps très défavorables, forte brise et grosse mer, dispense de tout commentaires.
Rôle d’évacuation bien réglé, exercices journaliers effectués, ceinture de sauvetage bien gréées, embarcations amenées en ordre et sans précipitation.
Tout le monde a été sauvé, sauf deux passagers et deux tirailleurs. Cette perte est due au mauvais temps, leurs embarcation ayant été remplie par un paquet de mer lors de sa mise à l’eau. Sang froid et discipline de l’état major et de l’équipage.

Disparus


Passagers civils:
MAZIERES Jean et MAZIERES Pierre (Père et fils) embarqués à Alexandrie
(Requis Ministère de l’Intérieur)

Passagers militaires :
MOHAMED BEN ALI
MOUSSA CARI
Soldats convalescents embarqués à Alexandrie. Provenaient de la base de Port Saïd.

Note de l’Amiral Guepratte

L’amiral Guepratte va envoyer à Paris les rapport du commandant de Saint Seine (BOURRASQUE), du lieutenant de vaisseau Pelle des Forges (torpilleur 361) du maître pilote Blanchard (torpilleur 333) et du commandant de Penfentenyo (NORMANDIE).
Il note au passage que les causes de l’incendie du MOSSOUL sont les suivantes : la majeure partie de la population de l’île de Pantellaria est constituée de relégués, anciens condamnés de droit commun.MOSSOUL étant échoué tout près de la côte, des riverains s’y sont glissés en embarcations et l’ont pillé. Ils ont ensuite mis le feu, soit par imprudence, soit pour masquer leurs méfaits.

Cdlt
olivier
Rutilius
Messages : 15308
Inscription : mar. avr. 22, 2008 2:00 am

Re: MOSSOUL - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Rutilius »

.
Bonjour à tous,


■ Traversées.


― Octobre 1915 : Rapatrie de Salonique (Grèce) à Marseille les équipages :

– du cargo mixte Provincia, de la Compagnie française de navigation à vapeur (Cyprien Fabre & Cie), coulé le 1er octobre 1915 au moyen de charges explosives par le sous-marin U-33 (Kapitänleutnant Conrad GANSSER), par 35° 33’ N. et 20° 56’ E., alors qu’il allait lège du détroit des Dardanelles à Toulon ;

– du cargo Sainte-Marguerite, de la Société en commandite Daher et Cie, arraisonné le 2 octobre 1915 par le même sous-marin, à environ 20 milles dans le Sud-Ouest de l’île de Cythère, puis coulé au canon, à 40 milles dans le Sud du cap Matapan.

– du cargo mixte Yunnan, de la Compagnie des Messageries maritimes, torpillé le 4 octobre 1915 par le même sous-marin au large du cap Matapan ;



L’Ouest-Éclair, – éd. de Caen –, n° 5.964, Samedi 16 octobre 1915, p. 4.


Image


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°


— 28 avril ~ 10 mai 1916 : Transporte de Djibouti (Protectorat de la Côte des Somalis) à Salonique (Grèce) l’état-major, la compagnie hors-rang et les quatre compagnies du 1er Bataillon de tirailleurs indochinois (Chef de bataillon Auguste SOUBIRAN), unité formée le 1er janvier 1916 à Thi-Can, près de Bac-Minh (Tonkin – aujourd’hui Viêt-nam –). Soit au total 1.045 hommes.

Journal des marches et opérations du 1er Bataillon de tirailleurs indochinois – 1er janv. 1916 ~ 28 mai 1919 – : Service historique de Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 874/1, p. num. 2.

« 1er avril [1916] – Le chef de bataillon Soubiran venant de France prend le commandement du Bataillon en remplacement du chef de bataillon Destoup rapatriable.

L’emploi de capitaine major est supprimé.

28 avril – Embarquement du Bataillon à 18 h. 00 sur le paquebot Mossoul des Messageries maritimes à destination de l’Armée d’Orient. Départ de Djibouti à 21 heures.

Par suite des mutations et changements d’effectif survenus depuis le départ du Tonkin, la composition du Bataillon à cette date est la suivante
: [...]

Ensemble :

– 1 chef de bataillon ;
– 4 lieutenants ;
– 2 sous-lieutenants ;
– 1 adjudant-chef ;
– 6 adjudants ;
– 3 sergents-majors ;
– 22 sergents et fourriers ;
– 6 caporaux et soldats européens ;
– 4 adjudants indigènes ;
– 28 sergents indigènes ;
– 58 caporaux indigènes ;
– 8 clairons ;
– 258 tirailleurs de 1re classe ;
– 644 tirailleurs de 2e classe.

5 mai – Escale à Port-Saïd de 8 h. 00 à 17 h. 00.

8 mai – Escale à Milo de 7 h. 30 à 19 h. 00.

10 mai – Arrivée à Salonique à 6 h. 00 ; débarquement à 9 h.00.

Le Bataillon s’installe sous la tente au camp de Zeïtenlick, à environ 3 km au Nord de Salonique.
»


[Nota. – Le 1er Bataillon de tirailleur indochinois – alors commandé par le chef de bataillon Jean Séraphin DESTOUP – était arrivé à Djibouti le 6 février 1916 par le paquebot Athos, de la Compagnie des Messageries maritimes, parti d’Haiphong le 18 janvier 1916. (Ibid.)]


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

— Décembre 1916 : Rapatrie d’Alexandrie (Égypte) à Marseille 33 rescapés du paquebot postal Karnak, de la Compagnie des Messageries maritimes, torpillé le 27 novembre 1916 par le sous-marin allemand U-32 (Kapitänleutnant Kurt HARTWIG), à 60 milles dans le S.-E. de l’île de Malte, alors qu’il allait de La Valette à Salonique (Grèce). Savoir : le maître d’équipage, 17 matelots, 14 chauffeurs, 3 soutiers et le boulanger du bord.

Rapatrie également :

– quatre marins du paquebot britannique Arabia, coulé le 6 novembre 1916 par le sous-marin allemand UB-43 (Hans von MELLENTHIN), à 112 milles dans le S.-W. du cap Matapan, par 36° N. et 21° E., alors qu’il allait de Sydney à Londres ;

– 14 autres marins britanniques rescapés de divers bâtiments récemment torpillés ou coulés.


L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 6.256, Dimanche 17 décembre 1916, p. 3, en rubrique « Nouvelles maritimes ».


Image
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
Messages : 15308
Inscription : mar. avr. 22, 2008 2:00 am

Re: MOSSOUL - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Rutilius »

.
Bonsoir à tous,


■ Au nombre des quatre victimes du naufrage du paquebot mixte Mossoul.

— MOHAMED ben Ali Chichi, né vers 1893 à Tozeur (Caïdat de Djerid, Tunisie), Sapeur de 2e classe, 29e Régiment du génie, Matricule n° ... au corps, classe 1913, n° 205 au recrutement de l’Administration centrale de l’armée tunisienne (Jug. Trib. civ. Gafsa, 18 juin 1924, transcrit au Caïdat de Djerid, le 20 déc. 1924).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
Messages : 15308
Inscription : mar. avr. 22, 2008 2:00 am

Re: MOSSOUL - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Rutilius »

.
Bonjour à tous,


Capitaines du paquebot mixte Mossoul


• En 1915.


— CIAVALDINI Joseph Louis, né le ... à ... (...) et décédé le ... à ... (...).

Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Bastia, n° 129.

Par décision du Sous-secrétaire d’État à la Marine marchande en date du 20 juillet 1915 (J.O. 25 juill. 1915, p. 5.124 et 5.125), félicité pour la bonne tenue des postes d’équipage et le bon entretien de son bâtiment.


• Lors de la perte de ce bâtiment.


— PLANCHEUR Léon Esprit, né le 16 décembre 1874 à Antibes (Alpes-Maritimes) et y décédé, le 1er octobre 1964.

Fils d’Antoine Étienne PLANCHEUR, né le 2 mai 1838 à Antibes, capitaine au long-cours, et de Clarice COCHOIS, née le 20 septembre 1854 à Antibes, sans profession ; époux ayant contracté mariage à Antibes, le 29 décembre 1873 (Registre des actes de mariage de la commune d’Antibes, Année 1873, acte n° 53.~ Registre des actes de naissance de la commune d’Antibes, Année 1874, acte n° 110.).

Petit-fils de :

– Antoine PLANCHEUR, « capitaine marin », et de Marianne GARBE, son épouse ;

Esprit François COCHOIS, armateur, et d’Honorine ROSTAN, son épouse.

Époux de Victorine Françoise LUSSELIN, avec laquelle il avait contracté mariage à Marseille, le 6 février 1917 (Ibid.).


**********

Capitaine au long-cours, inscrit au quartier d’Antibes, n° 82 [Brevet conféré par une décision ministérielle du 28 mai 1900 (J.O. 3 juin 1900, p. 3.506) à la suite d’une session d’examens organisée à Toulon, le 11 mai 1900]. Initialement inscrit le 1er février 1893 au même quartier, f° et n° 424. Classe 1894, n° 634 au recrutement de Nice.

Par décision du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des Pêches en date du 26 décembre 1921 (J.O. 8 janv. 1922, p. 458 et 464), lui fut décernée la Médaille d’honneur des marins du commerce.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Répondre

Revenir à « Navires et équipages »