LÉON-GAMBETTA — Croiseur cuirassé.

[iroise47]

Bonjour à vous

Connaîtriez-vous par hasard des descendants de ces deux marins ?
Merci
Denise

[pepitosouth]

Bonjour à vous

Connaîtriez-vous par hasard des descendants de ces deux marins ?
Merci
Denise

Bonjour
Vous pouvez allez sur le site de M. Bourdallé qui a reconstitué la généalogie des familles Palavasiennes.

http://bourdalle.fr/genealogie/n51.htm#2274

Cordialement

[iroise47]

Si vous n'êtes pas Finistérien, et j'en suis désolée pour vous, ne manquez pas d'aller consulter
http://www.cg29.fr/Toutes-les-publications

Le dernier numéro de Penn-ar-Bed retrace, aux pages 18 et 19, l'histoire du Léon-Gambetta.
Il va de soi que toutes les pages de cette revue sont passionnantes.
Bonne journée à vous

[iroise47]

Question

A ma connaissance, mais je ne sais pas tout, le "Léon-Gambetta" n'a jamais été renfloué.
Peut-on penser qu'il est toujours là où a eu lieu le torpillage, ou, brisé, a été déplacé par les courants ?
Que sont devenus les marins, morts ou gravement blessés, bloqués dans les soutes ?
Y-a-t-il eu des plongeurs dans ce secteur ?

Bonne soirée à vous

[iroise47]

Autre question :

Je viens de prendre connaissance de la lettre qu'un rescapé, recueilli en mer par la marine italienne, a adressé à sa femme, de Brindisi où les 29 ont d'abord été accueillis.
Cette lettre est datée du 28 avril, le lendemain du torpillage, dès qu'il a pu écrire, je pense.

Comment ce courrier est-il parvenu à sa destinataire dans le Finistère, par quels canaux ?
Merci et bonne journée à vous

[Yves D]

Bonsoir Denise
Je n'ai pas de carte marine détaillée du secteur où a coulé le Léon Gambetta, juste un routier de Méditerranée mais a priori, vu la position où le navire a coulé (39.30N 18.15E), la profondeur peut être de plusieurs centaines de mètres. Il est toujours là, une pareille masse ne se déplace pas au gré des courants. J'ignore par contre si l'épave a déjà fait l'objet d'une exploration mais vu les moyens nécessaires pour cela j'en doute.
Quant aux hommes prisonniers des compartiments, ils sont restés là où la mort les a emportés et il ne peut pas en rester grand chose désormais. A ce titre, le cuirassé est considéré comme une sépulture de guerre et ne peut faire l'objet de recherches ou prélèvements sans une autorisation officielle.
Cdlt
Yves

[iroise47]

Faute de réponse, je me permets de reposer cette question :

Je viens de prendre connaissance de la lettre qu'un rescapé, recueilli en mer par la marine italienne, a adressé à sa femme, de Brindisi où les 29 ont d'abord été accueillis.
Cette lettre est datée du 28 avril, le lendemain du torpillage, dès qu'il a pu écrire, je pense.

Comment ce courrier est-il parvenu à sa destinataire dans le Finistère, par quels canaux ?
Merci et bonne journée à vous

[d-raille]

bonjour Denise
Bien que traitant directement avec vous sur ce sujet, je passe cette info par le site car elle me semble concerner le plus grand nombre de lecteurs du forum.

Faute de réponse, je me permets de reposer cette question :

Je viens de prendre connaissance de la lettre qu'un rescapé, recueilli en mer par la marine italienne, a adressé à sa femme, de Brindisi où les 29 ont d'abord été accueillis.
Cette lettre est datée du 28 avril, le lendemain du torpillage, dès qu'il a pu écrire, je pense.

Comment ce courrier est-il parvenu à sa destinataire dans le Finistère, par quels canaux ?
Merci et bonne journée à vous

Le ministre de la Marine, en date du 1er mai 1915, s'adressant à son homologue en charge des Postes et Télégraphe, lui demande de rediriger les correspondances destinées au Léon-Gambetta vers la Préfecture Maritime de Brest. Le Préfet recevra des instruction pour le traitement de ces plis non distribués.
Les correspondances du PréMar Brest, les Dépêches Ministérielles de la même compétence, seraient certainement à explorer afin de connaître l'organisation de la correspondance entre la terre et la mer.
Pour ce qui relève des départs de l'étranger, pourquoi ne pas envisager simplement la poste italienne à partir du moment où le survivant est à terre. A moins que cela ne passe par le Courbet, ou la Franchise Postale locale à organier (mais en territoire étranger j'ignore le détail de ces systèmes d'organisation).
je m contenterais donc d'illustrer mon post par deux extraits des Dépêches Ministérielles du Port de Toulon, datées de début mai 1915, et détenues par le SHD local. (Références précises : 2A1 1846 folio 4083 & suivant).

Solidairement
Michel

[olivier 12]

Bonjour à tous,

Les services postaux ont continué à fonctionner pendant toute la Grande Guerre. Il y a donc de très grandes chances pour que le courrier envoyé de Brindisi par des rescapés ait tout simplement été acheminé par la poste jusque dans le Finistère. Je ne pense pas qu'il faille chercher plus loin.
J'ai des cartes postales envoyées par des marins, de Salonique à Pornic, par la poste...
Il est même arrivé qu'un commandant de sous-marin allemand donne à un navire arraisonné le courrier de prisonniers qu'il avait à son bord à poster en France pour leurs familles. (Le récit figure quelque part sur le forum, mais je n'ai plus le sous-marin en tête...)

Cdlt

[iroise47]

Bonjour, et merci à vous

En fait, la question émanait du petit-fils d'un rescapé, qui, de Brindisi, avait écrit à sa femme dès le 28 après lui avoir posté une dépêche, dont il se demandait si elle était parvenue à destination.
Conclusion de vos réponses : blocage du courrier posté par les familles à partir du 1er mai, et retour aux autorités.
Le courrier des rescapés suit la voie habituelle, sans incidence des conditions particulières dans lesquelles il est posté.

J'ai souvenir d'un éditorial vigoureux où rédacteur en chef d'ouest-éclair (ancêtre d'ouest-france), s'élevait contre l'interdiction qui lui était faite de communiquer la liste des survivants, dont il avait pu disposer très rapidement.
La poste italienne a pu, dans ce cas, se montrer plus rapide que le canal officiel.
Pour une famille dans l'angoisse, ce n'est pas rien.
Du soleil à vous aussi
Bonne journée
Denise