blessés amis et ennemis soignés ensemble ?

[Alain 57]

Bonsoir à toutes et à tous,

Il est vrai qu’entre la théorie et la pratique…………………..
Il existe effectivement de nombreux cas où cette pratique prend le dessus sur la théorie.

Un cas précis me vient à l’esprit, celui d’un médecin allemand, officier bavarois, fait prisonnier en août 1914 près de Morhange. Il a été capturé avec toute l’équipe médicale ainsi que les hommes de troupe. Après avoir assisté les médecins français débordés, on lui a indiqué par la suite qu’il devrait quitter la troupe, mais ne serait pas renvoyé car on ne connaissait pas la position de l’Allemagne concernant la question des médecins. Il a alors été transféré vers le Fort du Serrat de Perpignan, avant de se retrouver finalement au Fort Richelieu de Sète. Lorsqu’il évoquait la question de la libération des médecins (transfert vers l’Allemagne ou leur Corps d’Armée), ainsi que la convention de Genève, on lui riait au nez.

Au début du mois d’octobre, le gouvernement français à fait la proposition aux officiers qui devaient restés en captivité jusqu’à la fin de la guerre, de les installer en Corse, où ils seront logés dans un endroit sain, et où ils auront contre leur parole d’honneur, une liberté totale de mouvement. Après avoir obtenu des renseignements suffisants, pratiquement tous les officiers acceptèrent cette offre, et ont été ramenés en Corse le 24octobre.
La disposition du Ministère de la Guerre pour libérer les médecins et un pharmacien, est arrivée au Fort Richelieu le 12 octobre. 14 médecins et un pharmacien ont ainsi pu regagner l’Allemagne fin octobre 1914. Les officiers de la compagnie du Service de Santé, ainsi que tous les hommes du Service de Santé, n’ont pas été libérés.

Pour ceux que cela intéresse, le lien de ce récit se trouve ici (mais il est en allemand…………)
http://www.kriegszeitung.de/1914-15/14- ... kreich.htm

Cordialement
Alain

[martinev]

Merci à tous pour ces éléments fort intéressants ! Merci également à qui en ajoutera d'autres.