Travail des lycéens de Domfront (61)

[Alain 57]

Bonsoir Vanessa,

A propos de votre signature………….

« Celui qui ne connaît pas son histoire est condamné à la revivre. »

Signé Karl Marx

Il est toujours bon de le préciser

Cordialement
Alain

[Jean RIOTTE]

Re-,
Pour donner suite à la deuxième partie de votre 1ère question ayant trait aux maladies voici quelques éléments de réponse, toujours tirés de l'ouvrage de LARCAN et FERRANDIS.
Dès le début de la guerre (Bataille des Frontières, Retraite et Bataille de la Marne) deux importants problèmes sanitaires surgissent:
- celui des gangrènes gazeuses secondaires aux blessures,
- et l'apparition de nombreux cas de fièvres typhoïdes et paratyphoïdes.
En revanche c'est à la fin de la guerre (printemps 1918) qu'apparaît une nouvelle pandémie: la grippe espagnole.
L'Armée d'Orient subit quant à elle de très graves atteintes du paludisme (surtout en 1916 et 1917), à un degré moindre du typhus et pour finir la grippe espagnole! D'autres fléaux infectieux ou parasitaires sévirent à l'Armée d'Orient: fièvre typhoïde, dengue d'Orient, choléra.
Autre fléau de l'époque: la tuberculose.
Les pathologies les plus fréquemment observés chez les combattants sont les angines, les appendicites, les problèmes dentaires, l'ictère catarrhal, les courbatures fébriles, sans oublier les pathologies dites "des tranchées": constipation, fièvre , diarrhée , rhumatisme, néphrite, héméralopie, mains des tranchées, pieds des tranchées...
Sur bien des pathologies citées vous trouverez dans la rubrique "Service de Santé" ou au détour d'autres rubriques détails et précisions.
Cordialement,
Jean RIOTTE

[chevalier]

Merci beaucoup déjà pour l'ensemble des réponses que vous m'avez donné. Les réponses précédentes ont été donné par mon collègue investigateur du travail des lycéens.
- ACHACHE, même ces réponses brèves sont déjà pour nous une ouverture à nos recherches. Il est difficile pour moi comme pour les élèves d'approfondir ce travail. Je ne les vois que une heure tous les 15 jours pour pouvoir faire ce travail avant la commémoration du 10 novembre... De plus, je ne suis pas une spécialiste et je découvre en même temps qu'eux les réponses que vous m'offrez.
- marpie, le lien vers le bulletin de la société française vers aux secours aux blessés militaires. Ils nous en dit un peu plus sur les spécificités des 2 hôpitaux de Domfront.
- guitardiere, ces réponses vont nous être fort utiles également. Je vous envoie un message privé concernant le livre.
- Jean RIOTTE, ces précisions concernant les maladies et les blessés de guerre nous éclaire beaucoup. Les élèves vont pouvoir synthétiser l'ensemble de ce travail.
- Alain 57, la signature a été changé...

MERCI pour tout à tous. Ce travail est vraiment intéressant et les élèves et moi prenons un grand plaisir à le réaliser. Je vous exposerai le fruit de notre travail une fois cela terminé.
Bien à vous,

[marpie]

Bonjour ,
Pour les liens , il faut désactiver les smilies
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... RIE.langFR
Bonne journée

[Rutilius]

Bonjour,


• Sur la première question.

Pour tenter d'y répondre de manière circonstanciée :

— BIZET René François Léon, né le 12 novembre 1892 à Lonlay-L’Abbaye (Orne), décédé le 9 octobre 1915 à l’ « Hôpital mixte de Domfront » des suites de blessures de guerre (nature non précisée), Soldat de 2e classe, 167e Régiment d’infanterie, Matricule n° 2.752 au corps, n° 772 au recrutement d’Argentan.

— ROUX Eugène Jean Marie, né le 29 août 1895 à Louisfert (Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique), décédé le 24 avril 1915 à l’ « Hôpital mixte de Domfront » des suites d’une maladie contractée en service (scarlatine), Soldat de 2e classe, 130e Régiment d’infanterie, Matricule n° 7.176 au corps, n° 549 au recrutement d’Ancenis.


• Sur la deuxième question.

En 1915, exerçait les fonctions de médecin major à Domfront un certain docteur LOUVEL, originaire de la Ferté-Macé et mobilisé à Domfront. Elles prirent fin en Novembre de la même année (L’Ouest-Éclair – éd. de Caen – n° 5.979, Vendredi 12 novembre 1915, p. 3), date à laquelle ce médecin fut vraisemblablement désigné pour une autre formation sanitaire.

A relever également que l’aumônier de l’hôpital mixte – sis rue de la Gare – était l’abbé Alexandre FEUILLOT, décédé fin Novembre 1916 à l’âge de 74 ans (L’Ouest-Éclair – éd. de Caen – n° 6.325, Dimanche 26 novembre 1916, p. 3).

[laurent provost]

Bonjur,

Je me permet de vous faire parvenir un certain nombre de lien vers des documents qui vous seront peut être utiles.
les articles de la revue rose abordent les sujets Santé. (sources Gallica)

de même que ceux de la revue Nature (très illustrée) ( source CNAM)

Quelques documents sur l'organisation du SS
en particulier celui ci sur l'aménagement d'un hôpital temporaire a Pontivy


Enfin Une biblio sur le service de santé

Personnellement en travaillant sur les archives locales e Montargis, j'ai retrouvé des listes de blessés des mois de sept à decembre 1914, en croisant avec le registre des décès on peut se faire une idée de leur temps de "survie"

Cordialement