Balle dans le poumon

[HT62]

Bonjour,

Un soldat du 73e RI a été blessé par balle au poumon, cette balle n'a pas été extraite, pouvait-on donc survivre dans cet état ?
Cordialement, Hervé.

[Turos M J]

Les informations sont rares, mais probablement pas une balle a traversé la plèvre ou coincé entre les côtes - alors effectivement blessure peut guérir et un morceau de métal qui a été entouré par un tissu.
Il pourrait certes conduire à la rupture du tissu pulmonaire. Si le dommage est mineur et il y avait un pneumothorax de grande taille (boule fermée chaque entrée) est également susceptible d'avoir guéri, laissant un corps étranger à l'intérieur.
Ou quelque chose a expliqué?
Mes amities.
Maria Joanna

[HT62]

Bonsoir,

Merci de vos indications qui confirment ce que j'ai lu, cordialement, Hervé.

[Turos M J]

Je suis très heureuse que j'écris clairement.
Et un point de plus mineur. Tout dépend du type de balle - s'il s'agissait d'un fusil ordinaire qui n'a pas eu une énergie cinétique élevée quand il a heurté une côte et fixé entre l'os et la plèvre, un hôpital de campagne, personne n'a essayé de l'enlever. Balles que ont été souvent profondément collé tracé utiliser faisceaux de rayons X (ce qui a aidé mon compatriote Marie Sklodowska-Curie).
Mes amities.
Maria Joanna

[HT62]

Bonsoir,

Je vous fais un MP sur ce que j'ai pu lire, cordialement, Hervé.

[jlk]

Bonsoir

Au début de ma carrière, j'ai vu plusieurs fois sur les radios pulmonaires faites systématiquement en pré-opératoire à des anciens combattants, des balles et éclats d'obus laissés en place à l'époque. La chaleur extrême de ces bouts de ferraille les avait stérilisés, et de ce fait évité une infection dans la mesure où les intestins (qui contiennent des matières pas vraiment stériles) n'étaient pas touchés.
L'absence d'antibiotiques faisait mourir de péritonite, comme c'est très bien décrit dans un livre de ma collection dont le nom m'échappe (il y était question des amputations en saucisson, également).

En général, les patients le savaient et expliquaient que cela avait été trop risqué de les enlever. Ils vivaient très bien avec ce souvenir qui ne manquait pas de nous étonner; le récit des circonstances de leur blessure captivait l'équipe soignante et incitait au plus grand respect.

Parfois ces objets métalliques (ou autre matière) migrent dans le corps avec le temps; c'est le cas classique des petits morceaux de pare-brise qui ressortent sous la forme d'un "bouton" plusieurs années après l'accident.
Il en est de même avec les plombs de chasse qu'il est difficile de retirer après un accident lié à cette activité.

Cordialement
JLK

[stcypre]

bonjour,

Tout à fait, mon grand père avait des petits éclats qui sortaient de temps en temps entre les doigts de la main ou des pieds....
Il disait que cela n'était pas douloureux et avait pris l'habitude de les faire tomber dans une coupelle en verre... et il disait: "Encore un "...
Cordialement.
J.Claude

[Jean RIOTTE]

Bonsoir à tou(te)s,
Je confirme tout à fait les dires de JLK et St Cypre.
Mon grand-père maternel a vécu jusqu'à 94 ans avec 27 éclats d'obus dans le corps, principalement mains et avant-bras, jambes.
Enfant, nous nous "amusions" à les compter car avec le temps les éclats avaient migré sous la peau et formaient de "petites bosses" gris-bleuté.
Apparemment il n'en souffrait pas du tout... disait-il...
Cordialement,
Jean RIOTTE

[Pierre M]

Bonsoir HT62.
Pour vous apporter une information, mon Grand-père caporal du 23e RIC a parfaitement survécu à une balle allemande tirée à bout portant à Massiges, rentrée à la base du cou et sortie en bas du dos. j'ai vu ses cicatrices de son vivant. Poumon perforé et cicatrisé, il a toujours fumé la pipe du matin au soir toute sa vie durant et a été un instituteur plein de vie et très enjoué. Il est mort très âgé, encore en bonne santé.
Pierre M

[HT62]

Bonjour Pierre,

Merci de votre témoignage intéressant, cordialement, Hervé.