Eau de mon robinet polluée par 1914 1918

[marpie]

Bonsoir à tous

D'après mon quotidien préféré (Nord Pas de Calais) l'eau de ville de notre région contiendrait des perchlorates ( valeurs en ions perchlorates supérieures à 15 microgrammes par litre ) à cause de la première guerre .
Un chimiste ou un spécialiste peut-il expliquer cette pollution ?
En attendant je me suis mis à la bière , avec modération car il parait qu'il faut sept litres d'eau pour faire un litre de bière
Bien amicalement
Marpie

[Achache]

Bonsoir,

Marpie

voir :

pages1418/Pages-d-aujourd-hui-actualite ... .htm#t9123

Bien à vous,

[:achache:1]

[marpie]

Bonsoir HH

Merci pour le lien .
Il semble que dans l'Est , apparaîssent aussi des problèmes de pollution ...



Bon , je prends l'issue de secours

Bien amicalement
Marpie

[11Gen]

Bonsoir à toutes et à tous,

Il semble que dans l'Est , apparaîssent aussi des problèmes de pollution ...

Bonsoir Marpie, et alors la Picardie, vous l'avez oubliée !

Bonsoir les cauchemars à la lecture de l'article dont voici un extrait !

Il semble que les nouveaux propriétaires et usagers des sites de la zone rouge ou jaune n’aient jamais été avertis de tous les risques liés aux séquelles de guerre, dont une possible pollution différée par le mercure (bioconcentration des retombées de résidus de fulminate de mercure des millions d'obus tirés sur ce secteur, ou fuites à partir d’amorces enfouies dans le sol) et par le plomb (qui a été très utilisé en 1914-1918, notamment avec l’usage parfois intense des shrapnells).

La Zone Rouge (séquelles de guerre) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_rouge ... _guerre%29
La carte des 3 zones http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Re ... Map-fr.svg

Et attention à l'eau en bouteille en raison du bisphénol A !
Et attention au Pinard et ses nombreux composants toxiques !

Et pour ceux qui en re-demande, à lire tous les liens externes proposés ainsi que cet article du Figaro : La destruction d'armes chimiques de la guerre de 14 a laissé des traces http://www.lefigaro.fr/sciences/2007062 ... races.html

Et attention aux grillades à l'arsenic !

Malgré tout cela, doux rêves de victuailles et boissons d'avant guerre !
Cordialement
Geneviève

"J'en remets une louche "!
Wikipedia Treize départements étaient classés (pour tout ou partie) en zone rouge en 1919 :
1. Nord,
2. Pas-de-Calais,
3. Somme,
4. Oise,
5. Seine-et-Marne,
6. Aisne,
7. Ardennes,
8. Marne,
9. Meuse,
10. Vosges,
11. Meurthe-et-Moselle,
12. Moselle,
13. Haut-Rhin,
14. Bas-Rhin.

[LABARBE Bernard]

Bonsoir,



Bon je rentre dans mon abri...

Bernard

[Rutilius]

Bonsoir à tous,


Reste à faire dissoudre dans cette eau les « Lithinès du Docteur Gustin », ce qui constituera « une sage précaution » ! Un truc d'arrière-arrière grand-mère !




(L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 6.252, Jeudi 14 septembre 1916, p. 6, en page « Réclame.»)

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Bien amicalement à vous,
Daniel.

[Rutilius]

Re, et beaucoup plus sérieusement,


Pour la petite histoire — du droit et de la langue française —, le mot « pollution » a été utilisé pour la première fois par le législateur à l’article 10 de la loi du 15 février 1902 relative à la protection de la santé publique (J.O. du 17 févr. 1902 ; Recueil Duvergier 1902, p. 98 et s.). Cet article est directement à l’origine des périmètres de protection des sources, actuellement régis par l’article L. 1321-2 du Code de la santé publique.

« Art. 10. — Le décret déclarant d’utilité publique le captage d’une source pour le service d’une commune, déterminera, s’il y a lieu, en même temps que les terrains à acquérir en pleine propriété,
un périmètre de protection contre la pollution de ladite source. Il est interdit d’épandre sur les terrains compris dans ce périmètre des engrais humains et d’y forer des puits sans l’autorisation du préfet. L’indemnité qui pourra être due aux propriétaires de ces terrains sera déterminée suivant les formes de la loi du 3 mai 1841 sur l’expropriation pour cause d’utilité publique, comme pour les héritages acquis en pleine propriété.
Ces dispositions sont applicables aux puits ou galeries fournissant de l’eau potable empruntée à une nappe souterraine.
Le droit à l’usage d’une source d’eau potable implique, pour la commune qui la possède, le droit de curer cette source, de la couvrir et de la garantir contre toutes les causes de pollution, mais non celui d’en dévier le cours par des tuyaux ou rigoles. Un règlement d’administration publique déterminera, s’il y a lieu, les conditions dans lesquelles le droit à l’usage pourra s’exercer.
L’acquisition de tout ou partie d’une source d’eau potable par la commune dans laquelle elle est située peut être déclarée d'utilité publique par arrêté préfectoral, quand le débit à acquérir ne dépasse pas deux litres par seconde.
Cet arrêté est pris sur la demande du conseil municipal et l’avis du conseil d’hygiène du département. Il doit être précédé de l’enquête prévue par l’ordonnance du 23 août 1835. L’indemnité d’expropriation est réglée dans les formes prescrites par l’article 16 de la loi du 24 mai 1836. »

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Bien amicalement à vous,
Daniel.

[Jean RIOTTE]

Bonjour à toutes et à tous,
Absent depuis de longs mois du Forum, je constate avec bonheur que la bonne humeur perdure... Excellent pour un convalescent!
Santé, Bernard!
Cordialement,
Jean RIOTTE