Questions sur l'organisation des services de psychiatrie

[pouldhu]

Bonjour à tous, en lisant le JMO du 116ème RI pour octobre 1917, j'ai été surpris de découvrir un centre "d'aliénés" très proche du front à Rozières sur Crise, village situé dans la zone de repos juste en arrière du Chemin des Dames.
je croyais qu'il n'y avait pas de structures psychiatriques à proximité du front, quelqu'un peut-il m'en dire plus sur le sujet ?
Cordialement,
Gilles.

[Arnaud Carobbi]

Bonsoir Gilles,

Je n'ai pas trop l'habitude de venir m'aventurer dans cette rubrique. Mais grâce aux notes prises lors de la journée de travail organisée en décembre dernier "Du front à l'asile, Expériences de la folie de la Grande Guerre aux années vingt", j'ai quelques éléments. Extrait de la présentation faite par Stéphane Tison.

En mars 1915, des initiatives personnelles sont prises pour mettre en place des structures proches du front aux 1ère, 5e et 6e Armée. Il y a une généralisation de ce principe à partir de 1916. A partir de cette date, on peut résumer le cheminement de cette manière :

Zone des Armées :
- Centre de triage entre la zone de l'avant et la zone des étapes.
- Centre psychiatrique des armées (convalescence de 3 à 4 semaines)
Zone Intérieure :
- Centre psychiatrique d'étape / asiles (H. Aux.)
ou
- Centre psychiatrique de l'arrière
- Asile

Il est prévu la publication des contributions réalisées pour cette journée de travail.

Amicalement,
Arnaud

[Jean RIOTTE]

Bonsoir Arnaud,
Merci pour ces précisions.
Depuis la mise en ligne des listes des Hôpitaux Temporaires sur le Forum, que de progrès nous avons faits dans le domaine du SSM par la mise en commun des connaissances ou/et des documentations des un(e)s et des autres...
Bien cordialement,
Jean RIOTTE

[Eric Mansuy]

Bonjour à tous,

Un peu de lecture :
http://www2.biusante.parisdescartes.fr/ ... 90&do=page

Bien cordialement,
Eric Mansuy

[Jean RIOTTE]

Bonjour Eric,
Merci pour ces lectures.
Bien cordialement.
Jean RIOTTE

[pouldhu]

Bonjour et merci à tous pour vos informations.
Cordialement,
Gilles.