Neuropsychiatrie et la problématique de la mise à la réforme

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laurent provost
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Re: Neuropsychiatrie et la problématique de la mise à la réforme

Message par laurent provost »

Bonjour,
En Aout 1918, la presse médicale fait une analyse et un résumé d’une parution de la revue de neurologie (daté d'avril 17). Cela concerne les positions à prendre devant différent type de cas en vue de la mise à la réforme des soldats présentant des troubles neurologiques plus ou moins graves. On est plus au début du conflit ou le rôle des neurologues était de dépister les simulateurs. Maintenant se pose le difficile problème de l’attribution d’une pension. Les auteurs Marey et Piéron abordent les cas de: Paralysie générale . Crises d épilepsie apparues ou aggravées. Accès de somnambulisme. Accident après vaccinations antityphoïdiques.
Ce qui est intéressant c’est de suivre le raisonnement de ces messieurs, le point d’achoppement sera toujours la détermination d’un fait de guerre patent. Il est aussi intéressant de constater au décours de ces raisonnements, la part que peut avoir dans l”appréciation la présence ou de ” tare “, vocabulaire d’époque, aujourd’hui on dirait terrain, comme la syphilis ou l’alcoolisme…
Enfin, les accidents de vaccination antityphoïdique surgissent ici dans un contexte que je n’aurais pas envisagé.

extraits:
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Conclusions pratiques.-
La réforme n°1 (pension de retraite) sera accordée aux paralytiques généraux , qu’ils soient ou non syphilitique ou alcooliques , lorsque l’affection aura été nettement consécutive à un fait de guerre.
La réforme n°1 pourra être accordée, en l’absence de fait de guerre précis a, aux paralytiques généraux qui auront été soumis aux fatigues prolongées de la vie du front, même avec syphilis certaine ou seulement probable, et en particulier lorsque la réaction de Wasserman positive constitue le seul indice valable de syphilis, étant donné le caractère insuffisamment probant de cette réaction.

La réforme n°1 sera accordée aux épileptiques dont les crises convulsives auront été consécutives a un fait de guerre (commotion, traumatisme, émotion violente).
La réforme n°1 pourra être accordée aux épileptiques dont les crises convulsives auront été » consécutives aux fatigues de la vie du front.
La réforme n°1 pourra être accordée aux épileptiques qui auront vu leurs crises augmenter de fréquence dans de notable proportion à la suite d’un fait de guerre ou des fatigues d’une vie prolongée au front.

La réforme n°1, ou tout au moins la réforme temporaire (2eme catégorie), sera accordée aux somnambules dont les accès somnambuliques ont été consécutifs à un fait de guerre (Commotion, traumatisme, etc).

La réforme n°1, ou tout au moins la réforme temporaire (2eme catégorie), pourra être accordée lorsque des accidents nerveux pu mentaux auront été consécutifs aux vaccinations antityphoïdique.

Si vous voulez l'article complet au format pdf c'est ICI
Bonne lecture
Laurent
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Turos M J
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Re: Neuropsychiatrie et la problématique de la mise à la réforme

Message par Turos M J »

Cher Laurent
Seulement un mot - MERCI
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Maria Joanna
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