bonjour
Louis Barthas dans ses carnets de guerre parle de soldats trouvés morts foudroyés par un obus et sans blessures physiques .De quoi s'agit il ?
Pression ,dépression?
Un homme de l'art peut il nous instruire avec des mots simples de ce phénomène?
Merci.
Soldats foudroyés par un obus-Louis Barthas tonnelier.
- joel guyonneau
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Re: Soldats foudroyés par un obus-Louis Barthas tonnelier.
bonsoir
apres la victoire de la Marne, les troupes francaises se lancent dans la poursuite ... Maurice GENEVOIX evoque ces morts qui sont restés dans la position où la Mort les a atteints. parfois debouts appuyés à un arbre. alors vraiment c'est le moment qu'ON nous explique ...
cdlt
apres la victoire de la Marne, les troupes francaises se lancent dans la poursuite ... Maurice GENEVOIX evoque ces morts qui sont restés dans la position où la Mort les a atteints. parfois debouts appuyés à un arbre. alors vraiment c'est le moment qu'ON nous explique ...
cdlt
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- Inscription : lun. août 08, 2005 2:00 am
Re: Soldats foudroyés par un obus-Louis Barthas tonnelier.
Bonjour
Les trois grands types de blessures faites par des explosions sont dénommées les 3 B:
1B: Blaster. Destruction des alvéoles pulmonaires entrainant la mort par suffocation. Généralement cela s'accompagne d'un saignement des poumons et la salive devient mousseuse et rosâtre.
2B: Blesser. Par la projection des éclats de l'engin, de pièces plus légères emportées par le souffle ou par le souffle lui même. Peut inclure également le blastage.
3B: Bruler. Par le souffle d'air chaud dégagé par l'explosion elle même. Généralement incluant les deux autres B.
Dans ces cas les blessures sont apparentes et visibles, mais dans certains cas il s'agit d'un choc nerveux. C'est, en gros, que la personne a eu très peur, et fait une syncope ou le cœur s'arrête de battre parfois tous muscles crispés.
Cordialement
Cyril
Les trois grands types de blessures faites par des explosions sont dénommées les 3 B:
1B: Blaster. Destruction des alvéoles pulmonaires entrainant la mort par suffocation. Généralement cela s'accompagne d'un saignement des poumons et la salive devient mousseuse et rosâtre.
2B: Blesser. Par la projection des éclats de l'engin, de pièces plus légères emportées par le souffle ou par le souffle lui même. Peut inclure également le blastage.
3B: Bruler. Par le souffle d'air chaud dégagé par l'explosion elle même. Généralement incluant les deux autres B.
Dans ces cas les blessures sont apparentes et visibles, mais dans certains cas il s'agit d'un choc nerveux. C'est, en gros, que la personne a eu très peur, et fait une syncope ou le cœur s'arrête de battre parfois tous muscles crispés.
Cordialement
Cyril
- mireille salvini
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- Inscription : jeu. déc. 15, 2005 1:00 am
Re: Soldats foudroyés par un obus-Louis Barthas tonnelier.
bonjour à tous,
un site pas trop compliqué à lire sur le syndrome de blast
il y a ceci de très intéressant:
ceci donne une explication aux récits décrivant quelques survivants parmi tout un groupe touché.
enfin,vu que chaque organe peut être gravement atteint d'emblée,qu'ils soient creux (poumons) ou pleins (cerveau,coeur,rate...) par l'onde de choc elle-même (=blast primaire)
la mort peut être quasi instantanée ou du moins très rapide...
(j'ai en mémoire une scène avec des joueurs de cartes mais je ne sais plus qui a écrit ça et où)
amicalement,
Mireille
un site pas trop compliqué à lire sur le syndrome de blast
il y a ceci de très intéressant:
FACTEURS EN RAPPORT AVEC LE MILIEU :
En enceinte close, la réverbération crée de multiples ondes dont les pressions de crêtes s’ajoutent.
Le blast en milieu fermé revêt de ce fait un caractère de gravité particulier.
Au voisinage d’un obstacle, à l’arrière, il y a diminution de la pression de crête et allongement de la durée.
L’onde retrouve sa structure à distance (onde de contournement). A l’avant, elle est réverbérée.
Un sujet placé directement derrière un obstacle sans être à son contact est protégé de l’onde de choc.
Un sujet placé à l’avant subit les ondes de choc initiale et réverbérée.
Au niveau d’un orifice étroit, l’onde de choc se comporte comme un jet et engendre des lésions graves dans sa projection.
FACTEURS EN RAPPORT AVEC LA VICTIME :
En dehors de l’importance du terrain, existent plusieurs paramètres influençant la sévérité des lésions et dépendant de la victime.
La position du sujet par rapport à l’explosion doit être prise en compte.
La gravité des lésions diminue avec l’éloignement de la source de l’explosion .
De même, un sujet couché dans l’axe du déplacement de l’onde de choc présente des lésions moins graves qu’en position debout face à l’explosion.
Le poids de la victime influe également sur la gravité des lésions, celles-ci étant d’autant moins graves que la victime est lourde.
ceci donne une explication aux récits décrivant quelques survivants parmi tout un groupe touché.
enfin,vu que chaque organe peut être gravement atteint d'emblée,qu'ils soient creux (poumons) ou pleins (cerveau,coeur,rate...) par l'onde de choc elle-même (=blast primaire)
la mort peut être quasi instantanée ou du moins très rapide...
ce qui laisse comme impression effectivement de personnes foudroyées dans la position même où la mort les a surpris,sans blessures apparentes.BLAST GRAVE D’EMBLÉE :
Il associe des troubles neurologiques allant de l’obnubilation au coma, une détresse respiratoire aiguë et un collapsus.
(j'ai en mémoire une scène avec des joueurs de cartes mais je ne sais plus qui a écrit ça et où)
amicalement,
Mireille
- marcel clement
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- Inscription : mar. janv. 08, 2008 1:00 am
Re: Soldats foudroyés par un obus-Louis Barthas tonnelier.
Bonjour à tous,
Un ancien sujet, un poilu redécouvert intact dans les années 60, mort par un syndrome de blast


Amicalement,
Alain MC
Un ancien sujet, un poilu redécouvert intact dans les années 60, mort par un syndrome de blast


Amicalement,
Alain MC