Bonjour
J'essaie de reconstituer l'évacuation d'un blessé grave de la 25e DI le 6 septembre 1914.
D'aprè les JMO SS 25e DI dont le PC est à St Maurice sur Mortagne, l'ambulance est à Hardancourt.
Comment est la suite?
Rambervillers puis Epinal puis vers Auvergne?
D'après le JMO du SS de la 1ère armée Rambervillers est bombardé intensément et au moins un hôpital a du être transféré à Epinal.
Merci de votre aide et de vos avis.
MM
Evacuation 25e DI Vosges septembre 1914
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
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Re: Evacuation 25e DI Vosges septembre 1914
Bonsoir,
Si vous pouvez attendre jusqu'à demain, je peux peut-être vous aider. J'aimerais cependant connaître le régiment qui vous intéresse au sein de la 25e D.I., ce qui pourrait m'être utile.
Quant à une évacuation sur Epinal via Rambervillers, j'en doute : même si cela a pu paraître plausible à première vue, une telle manoeuvre aurait consisté à convoyer des blessés sous les tirs en "rebroussant chemin" vers la ligne de feu, avant de partir ensuite vers l'arrière (Epinal en l'occurence).
A suivre...
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Si vous pouvez attendre jusqu'à demain, je peux peut-être vous aider. J'aimerais cependant connaître le régiment qui vous intéresse au sein de la 25e D.I., ce qui pourrait m'être utile.
Quant à une évacuation sur Epinal via Rambervillers, j'en doute : même si cela a pu paraître plausible à première vue, une telle manoeuvre aurait consisté à convoyer des blessés sous les tirs en "rebroussant chemin" vers la ligne de feu, avant de partir ensuite vers l'arrière (Epinal en l'occurence).
A suivre...
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Evacuation 25e DI Vosges septembre 1914
Merci de votre aide.
Il s'agit du 36e RAC
MM
Il s'agit du 36e RAC
MM
- Eric Mansuy
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Re: Evacuation 25e DI Vosges septembre 1914
Bonjour,
Voici déjà quelques éléments, pas forcément concluants...
Côté ambulances de Corps d'Armée :
Ambulance 2/13 : le 30 août, elle est à Badménil, et évacue sur Châtel ; toujours à Badménil le 6 septembre.
Ambulance 3/13 : le 6 septembre, elle est à Vomécourt puis Padoux (départ à 14 heures). Cette ambulance a quitté Rambervillers sous le feu le 5 septembre.
Ambulance 4/13 : elle est à Vomécourt le 6 septembre, et évacue ce jour 80 blessés, qui semblent appartenir essentiellement à la 26e D.I. (92e R.I., 105e R.I., 139e R.I.) et à l’artillerie de corps (53e R.A.C.).
Ambulance 5/13 : dans la même situation que l’ambulance 3/13, elle a quitté Rambervillers sous le bombardement (un obus tombé sur l’hôpital civil…) le 5, pour Vomécourt, qu’elle quitte le 6 à 14 heures pour Padoux.
Ambulance 6/13 : elle est à Moyemont le 6 septembre.
Ambulance 7/13 : elle stationne ce 6 septembre à Vomécourt.
Ambulance 8/13 : établie à Vomécourt, elle évacue une centaine de blessés sur Epinal.
Ambulance 9/13 : elle est à Vennezey le 6 septembre.
Ambulance 10/13 : elle est à Moriville, où elle ne reçoit pas de blessé.
Ambulance 11/13 : elle quitte Gigney, le 6 septembre à 8 heures, et se rend à Châtel où elle est employée au service de l’hôpital d’évacuation et du dépôt d’éclopés.
Ambulance 12/13 : elle est à Gigney où elle effectue… une prise d’armes, son officier d’administration de 1re classe ayant été fait chevalier de la Légion d’honneur !
Ambulance 14/13 : elle est également à Gigney.
Ambulance 16/13 : elle aussi est à Gigney.
Côté GBD de la 25e D.I. :
Le 6 septembre 1914, le GBD 25 est à Moyemont. 2 blessés assis sont transportés à Autrey ; 8 blessés sont chargés à Roville et Saint-Maurice ; un blessé est chargé à Romont et évacué sur l’ambulance 6/13 de Moyemont (mort à son arrivée) ; en fin de journée, 3 blessés sont ramenés de Roville, et 3 malades de Saint-Maurice (cf cote 26N312).
Je vais poursuivre avec le 8e Corps, sait-on jamais...
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Voici déjà quelques éléments, pas forcément concluants...
Côté ambulances de Corps d'Armée :
Ambulance 2/13 : le 30 août, elle est à Badménil, et évacue sur Châtel ; toujours à Badménil le 6 septembre.
Ambulance 3/13 : le 6 septembre, elle est à Vomécourt puis Padoux (départ à 14 heures). Cette ambulance a quitté Rambervillers sous le feu le 5 septembre.
Ambulance 4/13 : elle est à Vomécourt le 6 septembre, et évacue ce jour 80 blessés, qui semblent appartenir essentiellement à la 26e D.I. (92e R.I., 105e R.I., 139e R.I.) et à l’artillerie de corps (53e R.A.C.).
Ambulance 5/13 : dans la même situation que l’ambulance 3/13, elle a quitté Rambervillers sous le bombardement (un obus tombé sur l’hôpital civil…) le 5, pour Vomécourt, qu’elle quitte le 6 à 14 heures pour Padoux.
Ambulance 6/13 : elle est à Moyemont le 6 septembre.
Ambulance 7/13 : elle stationne ce 6 septembre à Vomécourt.
Ambulance 8/13 : établie à Vomécourt, elle évacue une centaine de blessés sur Epinal.
Ambulance 9/13 : elle est à Vennezey le 6 septembre.
Ambulance 10/13 : elle est à Moriville, où elle ne reçoit pas de blessé.
Ambulance 11/13 : elle quitte Gigney, le 6 septembre à 8 heures, et se rend à Châtel où elle est employée au service de l’hôpital d’évacuation et du dépôt d’éclopés.
Ambulance 12/13 : elle est à Gigney où elle effectue… une prise d’armes, son officier d’administration de 1re classe ayant été fait chevalier de la Légion d’honneur !
Ambulance 14/13 : elle est également à Gigney.
Ambulance 16/13 : elle aussi est à Gigney.
Côté GBD de la 25e D.I. :
Le 6 septembre 1914, le GBD 25 est à Moyemont. 2 blessés assis sont transportés à Autrey ; 8 blessés sont chargés à Roville et Saint-Maurice ; un blessé est chargé à Romont et évacué sur l’ambulance 6/13 de Moyemont (mort à son arrivée) ; en fin de journée, 3 blessés sont ramenés de Roville, et 3 malades de Saint-Maurice (cf cote 26N312).
Je vais poursuivre avec le 8e Corps, sait-on jamais...
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Evacuation 25e DI Vosges septembre 1914
Merci
Je pense donc que logiquement les blessés à opérer devaient l'être à Epinal?
Marc
Je pense donc que logiquement les blessés à opérer devaient l'être à Epinal?
Marc
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Evacuation 25e DI Vosges septembre 1914
Rebonjour,
Voici la suite :
L’ambulance 7/8 est à Ortoncourt du 30 août au 11 septembre, « parmi les éléments du 13e Corps ».
L’ambulance 13/8 arrive à Roville le 27 août, à la disposition du médecin chef de la 25e D.I. ; elle fonctionne ensuite à Saint-Maurice, Romont, Rambervillers, Padoux. Elle est à Moyemont le 29 août, en soutien du GBD 25, puis s’installe à Hardancourt, où elle fonctionne les 30, 31 août, 1er septembre (elle évacue ce jour 67 blessés sur Epinal à l’aide de la section automobile), 2 septembre, 3 septembre (19 malades entrés le 2 sont évacués sur Châtel), 4 septembre (les malades entrés la nuit sont évacués sur Châtel à l’aide de voitures de réquisition), 5 septembre, 6 septembre (quelques blessés légers, dans la matinée, sont pansés et dirigés sur Moyemont).
A priori, les blessés passés par Moyemont étaient dirigés sur Châtel, et non Epinal (ou pas directement sur Epinal, dans tous les cas).
J'ai exploré les JMO du 36e R.A.C., mais vous avez dû le faire également. Y avez-vous trouvé votre homme ?
Quant aux formations sanitaires spinaliennes, il y avait en effet de quoi opérer à l'Hôpital Saint-Maurice, l'Hôpital Complémentaire n°1, l'Hôpital Complémentaire n°2, l'Hôpital Complémentaire n°19, l'Hôpital Auxiliaire n°9, l'Hôpital Auxiliaire n°101.
Pour en savoir plus, cela étant, il ne vous reste plus que le SAMHA.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Voici la suite :
L’ambulance 7/8 est à Ortoncourt du 30 août au 11 septembre, « parmi les éléments du 13e Corps ».
L’ambulance 13/8 arrive à Roville le 27 août, à la disposition du médecin chef de la 25e D.I. ; elle fonctionne ensuite à Saint-Maurice, Romont, Rambervillers, Padoux. Elle est à Moyemont le 29 août, en soutien du GBD 25, puis s’installe à Hardancourt, où elle fonctionne les 30, 31 août, 1er septembre (elle évacue ce jour 67 blessés sur Epinal à l’aide de la section automobile), 2 septembre, 3 septembre (19 malades entrés le 2 sont évacués sur Châtel), 4 septembre (les malades entrés la nuit sont évacués sur Châtel à l’aide de voitures de réquisition), 5 septembre, 6 septembre (quelques blessés légers, dans la matinée, sont pansés et dirigés sur Moyemont).
A priori, les blessés passés par Moyemont étaient dirigés sur Châtel, et non Epinal (ou pas directement sur Epinal, dans tous les cas).
J'ai exploré les JMO du 36e R.A.C., mais vous avez dû le faire également. Y avez-vous trouvé votre homme ?
Quant aux formations sanitaires spinaliennes, il y avait en effet de quoi opérer à l'Hôpital Saint-Maurice, l'Hôpital Complémentaire n°1, l'Hôpital Complémentaire n°2, l'Hôpital Complémentaire n°19, l'Hôpital Auxiliaire n°9, l'Hôpital Auxiliaire n°101.
Pour en savoir plus, cela étant, il ne vous reste plus que le SAMHA.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Evacuation 25e DI Vosges septembre 1914
Bonjour Marc1905, Bonjour à tous,Bonjour
J'essaie de reconstituer l'évacuation d'un blessé grave de la 25e DI le 6 septembre 1914.
D'aprè les JMO SS 25e DI dont le PC est à St Maurice sur Mortagne, l'ambulance est à Hardancourt.
Comment est la suite?
Rambervillers puis Epinal puis vers Auvergne?
D'après le JMO du SS de la 1ère armée Rambervillers est bombardé intensément et au moins un hôpital a du être transféré à Epinal.
Merci de votre aide et de vos avis.
MM
Malgré tous les détails donnés au JMO du MD25 (pourtant très prolixe) en cette période de fin août, début sept. 14, les amb. de 1ère ligne en cause nommément désignées sont les 1, 2 et 6 du 13°CA + la 13 bis du 8°CA détachée en renfort (qui est en réalité la 13/8, j'ai vérifié), les évacuations vers l'arrière ne sont pas explicitement mentionnées. Pour éviter de se lancer dans des suppositions hasardeuses, je vois deux directions de recherche :
-analyser les JMO des 4 amb. précitées qui existent tous, particulièrement celui le plus proche du lieu de la blessure.
-en cas de flou persistant, voir les ordres d'opérations du 13°CA (3° BUREAU) série 22N, qui occupe le secteur et qui journellement doivent mentionner les points de rassemblement des évacuations ou les gares (2ème partie, à la fin avec ravitaillement, etc). Comme depuis au moins 15 jours la 25°DI se replie progressivement dans le secteur suivant l'axe N-E/S-0 (LORQUIN, XAFFEVILLERS, HARDANCOURT, ...), ces lieux peuvent avoir évoluer sinon tous les jours, du moins tous les 2 ou 3 jours ???
Compte tenu de la gravité de la blessure (que vous ne détaillez pas) et surtout de sa date, à mon avis l'évacuation sur la ZI a du être rapide ce qui exclut vraisemblablement tout séjour prolongé dans une FS voisine ???
Bon courage,
Cordialement,
Michel PINEAU
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Re: Evacuation 25e DI Vosges septembre 1914
Merci à tous pour tous ces avis.
Certains semblent souhaiter plus de précisions:
Il s'agit du Mdl Morillon (9e batterie/36e RAC) blessé le 6 à St Maurice sur Mortagne: fracture compliquée de l'humerus droit par éclat d'obus. Il reprendra le service un an plus tard et sera sous lieutenant à Verdun en 1916.
Marc
Certains semblent souhaiter plus de précisions:
Il s'agit du Mdl Morillon (9e batterie/36e RAC) blessé le 6 à St Maurice sur Mortagne: fracture compliquée de l'humerus droit par éclat d'obus. Il reprendra le service un an plus tard et sera sous lieutenant à Verdun en 1916.
Marc
- Eric Mansuy
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- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Evacuation 25e DI Vosges septembre 1914
Bonjour à tous,
Bonjour Marc,
Merci pour cet ajout.
Je vous prépare de nouveaux éléments et espère pouvoir les mettre en ligne dans l'après-midi ou en soirée.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonjour Marc,
Merci pour cet ajout.
Je vous prépare de nouveaux éléments et espère pouvoir les mettre en ligne dans l'après-midi ou en soirée.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
- Eric Mansuy
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- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Evacuation 25e DI Vosges septembre 1914
Rebonjour,
Comme annoncé, quelques pistes supplémentaires, compilées (désolé de n’avoir pas accès au SHD et au Val-de-Grâce dans l’instant) à partir des sources suivantes :
- les JMO du 36e R.A.C.
- l’historique du 36e R.A.C.
- le JMO de l’ambulance 8/8
- Mémoire des Hommes
- Mémorial Genweb
Voici donc ce que j’ai pu rassembler concernant les tués, et surtout les blessés du 36e R.A.C. (cette recherche ne se veut pas exhaustive, et me prendrait un temps dont je ne dispose pas s’il me fallait m’atteler à des recherches sur les noms les plus courants…) entre le 25 août et le 7 septembre 1914 :
1er groupe du 36e R.A.C.
MANDET Etienne, maréchal des logis, est mort « à l’ambulance 8/8 de Rehaincourt le 1er septembre 1914 des suites de blessures reçues sur le champ de bataille ».
Le JMO de l’ambulance 8/8 ne la localise à Rehaincourt qu’à compter du 13 septembre à 17 heures ; le 1er septembre, l’ambulance 8/8 reçoit à Fauconcourt « 80 blessés ou éclopés, tous évacués. 2 décès ». L’historique du régiment donne Mandet « tué le 31 août » ; en croisant cette information avec sa fiche MDH, j’aurais tendance à le supposer – à tort ou à raison – blessé le 31, décédé le 1er.
2e groupe du 36e R.A.C.
25 août :
Blessés : LALLE, SEYCHAL, TOQUEBENS, MARION, JAFFRE.
27 août :
Blessés : MALAVAL, PICHERET, CAILLEBOTTE, (« mort en chemin de fer »), CLERC.
CAILLEBOTTE Ferdinand Eugène, maréchal des logis, blessé à la Grande Pucelle le 27 août, est mort « le 29 août 1914 en gare de Saincaize (train sanitaire n°3 de l’hôpital d’évacuation n°14) des suites de blessures de guerre ». Un premier cas très instructif, puisqu’il est passé par Noméxy lors de son évacuation (commune où se trouvait cet « hôpital d’évacuation n°14 » mentionné sur sa fiche MDH).
3 septembre :
Blessés : BOUVET, commandant, blessé grave, « mort des suites de ses blessures » ; DENIS, lieutenant ; CHASSANG, grièvement brûlé, « mort des suites de ses blessures » ; TELIOL, « non évacué » ; ESTIVAL, « non évacué ».
BOUVET Daniel, chef d’escadron de réserve, est mort le 17 septembre 1914 « à l’hôpital n°14 à Noméxy des suites de blessures de guerre ».
DENIS Georges Albert Marie, sous-lieutenant, est mort le 6 octobre 1914 « à l’hôpital [Auxiliaire] 15 de Besançon des suites de blessures de guerre reçues le 3 septembre 1914 à Saint-Maurice ».
CHASSANG Etienne François, 2e canonnier servant, est mort à Noméxy (où il a été inhumé) le 4 septembre 1914.
5 septembre :
Blessés : BEAUJON, CHEVALERIAS.
CHEVALERIAS Etienne Eugène, maître pointeur, est mort à Saint-Maurice le 5 septembre 1914 des suites de ses blessures.
3e groupe du 36e R.A.C.
25 août :
Blessés : MARTINON, capitaine ; LARDAYROL, sous-lieutenant ; HEURTIER, ECOUPET, FOURNEL, CHAUDY, VERON, GRANGER, FAURE.
27 août :
Blessés : GUINAMAND, MAISONNEUVE.
2 septembre :
Blessés : MOULY, ALIJIER, GARIUS, TAILLANDIER.
6 septembre :
Blessés : MORILLON, FEYRAUD.
7 septembre :
Blessés : SAUVADE, AUCLAIR.
Et deux hommes dont j’ignore l’affectation au sein du régiment :
BEAUVERT Antoine, 2e canonnier conducteur, mort à Vomécourt le 3 septembre 1914
MALLET Paul, 2e canonnier conducteur, mort à Vomécourt le 3 septembre 1914
Le village de Vomécourt, le 3 septembre, a été bombardé par avion : les sections de munitions qui en ont fait les frais, ont déploré 3 tués et 8 blessés. A Vomécourt se trouvaient alors les ambulances 4/13, 7/13, 8/13 (qui a pansé et évacué les blessés des parcs d’artillerie sur Rambervillers).
Beauvert et Mallet ont-ils été blessés sur la ligne de front, et sont-ils morts dans une formation de Vomécourt avant leur évacuation ? Ou faisaient-ils partie des tués du bombardement aérien ? A suivre…
Désolé pour ce long exposé, j’en viens au fait. J’ai tenté au mieux de décrypter les noms des blessés, et peut-être certains d’entre vous pourront-ils les corriger en cas d’erreur, ou nous éclairer sur leur sort. Quant au parcours des évacués, à partir du peu de documents en ma possession, tout me porte à croire, en m’appuyant sur les cas de Caillebotte, Bouvet et Chassang, tous trois passés à Noméxy, que les évacués du secteur dans lequel ils étaient engagés ont été dirigés sur Châtel et non sur Epinal.
Toute information complémentaire est à présent la bienvenue.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Comme annoncé, quelques pistes supplémentaires, compilées (désolé de n’avoir pas accès au SHD et au Val-de-Grâce dans l’instant) à partir des sources suivantes :
- les JMO du 36e R.A.C.
- l’historique du 36e R.A.C.
- le JMO de l’ambulance 8/8
- Mémoire des Hommes
- Mémorial Genweb
Voici donc ce que j’ai pu rassembler concernant les tués, et surtout les blessés du 36e R.A.C. (cette recherche ne se veut pas exhaustive, et me prendrait un temps dont je ne dispose pas s’il me fallait m’atteler à des recherches sur les noms les plus courants…) entre le 25 août et le 7 septembre 1914 :
1er groupe du 36e R.A.C.
MANDET Etienne, maréchal des logis, est mort « à l’ambulance 8/8 de Rehaincourt le 1er septembre 1914 des suites de blessures reçues sur le champ de bataille ».
Le JMO de l’ambulance 8/8 ne la localise à Rehaincourt qu’à compter du 13 septembre à 17 heures ; le 1er septembre, l’ambulance 8/8 reçoit à Fauconcourt « 80 blessés ou éclopés, tous évacués. 2 décès ». L’historique du régiment donne Mandet « tué le 31 août » ; en croisant cette information avec sa fiche MDH, j’aurais tendance à le supposer – à tort ou à raison – blessé le 31, décédé le 1er.
2e groupe du 36e R.A.C.
25 août :
Blessés : LALLE, SEYCHAL, TOQUEBENS, MARION, JAFFRE.
27 août :
Blessés : MALAVAL, PICHERET, CAILLEBOTTE, (« mort en chemin de fer »), CLERC.
CAILLEBOTTE Ferdinand Eugène, maréchal des logis, blessé à la Grande Pucelle le 27 août, est mort « le 29 août 1914 en gare de Saincaize (train sanitaire n°3 de l’hôpital d’évacuation n°14) des suites de blessures de guerre ». Un premier cas très instructif, puisqu’il est passé par Noméxy lors de son évacuation (commune où se trouvait cet « hôpital d’évacuation n°14 » mentionné sur sa fiche MDH).
3 septembre :
Blessés : BOUVET, commandant, blessé grave, « mort des suites de ses blessures » ; DENIS, lieutenant ; CHASSANG, grièvement brûlé, « mort des suites de ses blessures » ; TELIOL, « non évacué » ; ESTIVAL, « non évacué ».
BOUVET Daniel, chef d’escadron de réserve, est mort le 17 septembre 1914 « à l’hôpital n°14 à Noméxy des suites de blessures de guerre ».
DENIS Georges Albert Marie, sous-lieutenant, est mort le 6 octobre 1914 « à l’hôpital [Auxiliaire] 15 de Besançon des suites de blessures de guerre reçues le 3 septembre 1914 à Saint-Maurice ».
CHASSANG Etienne François, 2e canonnier servant, est mort à Noméxy (où il a été inhumé) le 4 septembre 1914.
5 septembre :
Blessés : BEAUJON, CHEVALERIAS.
CHEVALERIAS Etienne Eugène, maître pointeur, est mort à Saint-Maurice le 5 septembre 1914 des suites de ses blessures.
3e groupe du 36e R.A.C.
25 août :
Blessés : MARTINON, capitaine ; LARDAYROL, sous-lieutenant ; HEURTIER, ECOUPET, FOURNEL, CHAUDY, VERON, GRANGER, FAURE.
27 août :
Blessés : GUINAMAND, MAISONNEUVE.
2 septembre :
Blessés : MOULY, ALIJIER, GARIUS, TAILLANDIER.
6 septembre :
Blessés : MORILLON, FEYRAUD.
7 septembre :
Blessés : SAUVADE, AUCLAIR.
Et deux hommes dont j’ignore l’affectation au sein du régiment :
BEAUVERT Antoine, 2e canonnier conducteur, mort à Vomécourt le 3 septembre 1914
MALLET Paul, 2e canonnier conducteur, mort à Vomécourt le 3 septembre 1914
Le village de Vomécourt, le 3 septembre, a été bombardé par avion : les sections de munitions qui en ont fait les frais, ont déploré 3 tués et 8 blessés. A Vomécourt se trouvaient alors les ambulances 4/13, 7/13, 8/13 (qui a pansé et évacué les blessés des parcs d’artillerie sur Rambervillers).
Beauvert et Mallet ont-ils été blessés sur la ligne de front, et sont-ils morts dans une formation de Vomécourt avant leur évacuation ? Ou faisaient-ils partie des tués du bombardement aérien ? A suivre…
Désolé pour ce long exposé, j’en viens au fait. J’ai tenté au mieux de décrypter les noms des blessés, et peut-être certains d’entre vous pourront-ils les corriger en cas d’erreur, ou nous éclairer sur leur sort. Quant au parcours des évacués, à partir du peu de documents en ma possession, tout me porte à croire, en m’appuyant sur les cas de Caillebotte, Bouvet et Chassang, tous trois passés à Noméxy, que les évacués du secteur dans lequel ils étaient engagés ont été dirigés sur Châtel et non sur Epinal.
Toute information complémentaire est à présent la bienvenue.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.