Bonjour à toutes & à tous,
Je fais des recherches sur les archives médicales de l'hôpital complémentaire de la 1ère armée en mars 1915 à Gérardmer, mon gd oncle, MAURANDI Baptiste, y a été transporté par l'ambulance 2/15. Est-il possible de savoir quel secteur précis cette ambulance parcourait ?
Toutes mes félicitations à tt ceux qui ont tant de connaissances et qui les partagent. C'est comme une grande famille !
merci d'avance si vous pouvez m'apporter la moindre précision.
Bien cordialement
jmjo
ambulance 2/15
Re: ambulance 2/15
Bonsoir jmjo, Bonsoir à tous,Bonjour à toutes & à tous,
Je fais des recherches sur les archives médicales de l'hôpital complémentaire de la 1ère armée en mars 1915 à Gérardmer, mon gd oncle, MAURANDI Baptiste, y a été transporté par l'ambulance 2/15. Est-il possible de savoir quel secteur précis cette ambulance parcourait ?
Toutes mes félicitations à tt ceux qui ont tant de connaissances et qui les partagent. C'est comme une grande famille !
merci d'avance si vous pouvez m'apporter la moindre précision.
Bien cordialement
jmjo
A priori, quelque chose m'étonne dans la formulation de votre question !
Sauf erreur de ma part, en mars 15, la 2/15 se trouve dans le secteur de VERDUN avec les autres amb. du 15°CA qui dépend de la III° Ar. (front Nord, secteur ESNES, MONTZEVILLE, etc), les amb. étant en retrait dans diverses localités, grosso modo, le long de la N3 PARIS-METZ.
De plus, par définition, une amb. ne transporte pas de blessés ou malades. Par contre ceux-ci peuvent transiter par telle amb. en fonction de l'orientation donnée par les médecins en poste au triage selon l'ordre d'opérations du jour en question et de la grande unité en cause.
Les transports se font soit par les SSA, soit par les TS, soit quelque fois par des péniches ...
Dans ces conditions, si la destination a bien été un HCA de la I° Ar dans le secteur de GERARDMER, il doit s'agir à mon sens d'une évacuation de la III° Ar. vers la I°, ce qui me surprend un peu ...
Il serait intéressant de préciser votre cas d'une autre façon plus complète, c'est à dire:
Le soldat MAURANDI appartenait à telle unité, telle DI, tel CA en mars 15.
Il a été blessé ou est tombé malade le ... ce qui permettra de localiser le lieu vraisemblable de son retrait du front et partant de là, de reconstituer le cheminement de son parcours d'évacuation.
Cordialement,
Michel PINEAU
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Re: ambulance 2/15
Bonsoir Michel,
Bonsoir jmjo, Bonsoir à tous,
A priori, quelque chose m'étonne dans la formulation de votre question !
Sauf erreur de ma part, en mars 15, la 2/15 se trouve dans le secteur de VERDUN avec les autres amb. du 15°CA qui dépend de la III° Ar. (front Nord, secteur ESNES, MONTZEVILLE, etc), les amb. étant en retrait dans diverses localités, grosso modo, le long de la N3 PARIS-METZ.
De plus, par définition, une amb. ne transporte pas de blessés ou malades. Par contre ceux-ci peuvent transiter par telle amb. en fonction de l'orientation donnée par les médecins en poste au triage selon l'ordre d'opérations du jour en question et de la grande unité en cause.
Les transports se font soit par les SSA, soit par les TS, soit quelque fois par des péniches ...
Dans ces conditions, si la destination a bien été un HCA de la I° Ar dans le secteur de GERARDMER, il doit s'agir à mon sens d'une évacuation de la III° Ar. vers la I°, ce qui me surprend un peu ...
Il serait intéressant de préciser votre cas d'une autre façon plus complète, c'est à dire:
Le soldat MAURANDI appartenait à telle unité, telle DI, tel CA en mars 15.
Il a été blessé ou est tombé malade le ... ce qui permettra de localiser le lieu vraisemblable de son retrait du front et partant de là, de reconstituer le cheminement de son parcours d'évacuation.
Cordialement,
Tout d’abord merci pour votre réponse ; vos informations m’indiquent que la copie du bon d’ambulance pourrait ne pas correspondre, comme je l’ai cru, au transport à l’hôpital de Gérardmer, car malheureusement il n’y a pas de date dessus.
Le soldat Maurandi appartenait au 6BCP, 5ème compagnie et est décédé le 20mars 1915, à 2h, à l’hôpital complémentaire de la 1ère armée à Gérardmer.
Sa compagnie se trouvait depuis quelque temps, à cette date, au Reichackerkopf.
Effectivement il faisait partie, sauf erreur, du 15eCA.
Pourrait-il s’agir de son transport ailleurs et à un autre moment, et peut-il y avoir un moyen de le savoir ?
Pourriez-vous, s’il vous plait, me signifier ce que sont les SSA et les TS ?
Cordialement,
Marie-Jo
Re: ambulance 2/15
Rebonjour Marie-Jo,
Bonsoir Michel,
Tout d’abord merci pour votre réponse ; vos informations m’indiquent que la copie du bon d’ambulance pourrait ne pas correspondre, comme je l’ai cru, au transport à l’hôpital de Gérardmer, car malheureusement il n’y a pas de date dessus.
Le soldat Maurandi appartenait au 6BCP, 5ème compagnie et est décédé le 20mars 1915, à 2h, à l’hôpital complémentaire de la 1ère armée à Gérardmer.
Sa compagnie se trouvait depuis quelque temps, à cette date, au Reichackerkopf.
Effectivement il faisait partie, sauf erreur, du 15eCA.
Pourrait-il s’agir de son transport ailleurs et à un autre moment, et peut-il y avoir un moyen de le savoir ?
Pourriez-vous, s’il vous plait, me signifier ce que sont les SSA et les TS ?
Cordialement,
Marie-Jo
Je crois qu'un des spécialistes de l'Alsace sur ce forum devrait pouvoir vous aider en ce qui concerne le 6° BCP dans le secteur GERARDMER/REICHACKERKOPF car pour moi le 15°CA n'est pas en ligne dans cette région en mars 15.
Par ailleurs:
SSA: Section Sanitaire Automobile n° ... (française)
unité commandée par un lieutenant, chargée des évacuations des unités en ligne (BCP, RI, ... DI, CA, etc...) soit par voitures automobiles, soit hippomobiles. Ces voitures SSA, à disposition de la DI (div. d'infanterie) ou du CA (Corps d'Armée) font la navette entre le front (point d'enlèvement des blessés) et l'amb. de triage désignée ce jour-là à l'ordre de bataille (en général en retrait à 10/15 km).
Dans certains cas, il s'agira de SSU (anglaises ou américaines) commandées elles aussi par un Lt et constituées de jeunes étudiants volontaires (YALE, PRINCETON, ...) comme brancardiers (AFS: American Field Service).
En aucun cas, une unité en ligne BCP ou RI ou ... qui a le nez dans la glaise, n'est chargée des évacuations.
TS: Trains sanitaires (PLM, ETAT, EST, ...) également numérotés, plus ou moins équipés et spécialisés (permanents, semi-permanents, improvisés, ...)
Sont chargés des évacuations à plus longue distance, en général vers la ZI (Zone de l'Intérieur)
Mais on peut aussi avoir en cas de "presse" ou d'impossibilités locales, des évacuations par TM (camions transport matériel) ou usage de chemins de fers locaux dits économiques (genre Meusien ou VARINOT) non aménagés ...
Tout est possible !
Bien cordialement,
Michel PINEAU
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Re: ambulance 2/15
Bonjour Michel,
Je vous suis reconnaissante pour votre aide et vos explications m'ont permis de comprendre le fonctionnement du transport des blessés.
J'espère que quelqu'un aura la réponse : comment un chasseur du 6BCA a pu être transporté par l'ambulance 2/15.
Mes recherches paraissent difficiles.
Bien cordialement,
Mare-Jo
Je vous suis reconnaissante pour votre aide et vos explications m'ont permis de comprendre le fonctionnement du transport des blessés.
J'espère que quelqu'un aura la réponse : comment un chasseur du 6BCA a pu être transporté par l'ambulance 2/15.
Mes recherches paraissent difficiles.
Bien cordialement,
Mare-Jo
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: ambulance 2/15
Bonjour à tous,
Bonjour Michel et Marie-Jo,
Après avoir retourné la problématique dans tous les sens, je suis arrivé à la conclusion qu'une erreur de transcription a sans doute été commise très en amont dans le parcours du chasseur Maurandi. L'Ambulance 2/15 n'ayant jamais été dans le secteur, c'est certainement du côté de l'Ambulance (Alpine) 2/75 qu'il faut chercher.
J'y reviens plus tard dans la matinée avec les éléments en ma possession.
Bien sincèrement,
Eric Mansuy
Bonjour Michel et Marie-Jo,
Après avoir retourné la problématique dans tous les sens, je suis arrivé à la conclusion qu'une erreur de transcription a sans doute été commise très en amont dans le parcours du chasseur Maurandi. L'Ambulance 2/15 n'ayant jamais été dans le secteur, c'est certainement du côté de l'Ambulance (Alpine) 2/75 qu'il faut chercher.
J'y reviens plus tard dans la matinée avec les éléments en ma possession.
Bien sincèrement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: ambulance 2/15
Rebonjour,
Comme promis, voici les éléments que je peux vous fournir :
L’Ambulance Alpine 2/75, partie en août 1914 d’Orange, se trouve le 21 octobre 1914 au col de la Schlucht ; le 19 février 1915, la Schlucht subit un sérieux bombardement à la suite duquel l’ambulance prend la direction de Longemer (« A 6 heures du matin, les Allemands bombardent l’Altenberg où est l’état-major de la Brigade. Nous envoyons 1 poste de secours. Dès 9 heures, les obus commencent à atteindre la Schlucht et je fais évacuer sur le Collet les animaux et le matériel inutiles. De 9 heures à 16 heures, tout le rez-de-chaussée de l’ambulance est traversé par les obus et je dois faire mes pansements et opérations dans les caves. A 19 heures, 2 hommes de mon personnel et 1 maréchal des logis sont blessés grièvement. A 20 heures, les abords de l’ambulance ne sont plus praticables, et après avoir avisé téléphoniquement le médecin divisionnaire de la 47e Division, je fais transporter mes blessés puis mon personnel et mon matériel à Longemer et j’évacue l’ambulance le 20 février à 0 heure. 20 février : nous arrivons à Longemer à 2 heures et installons l’ambulance à l’hôtel de Longemer. »).
Les entrées à l’Ambulance 2/75 sont nombreuses entre le 19 et le 26 février : 847 hommes sont reçus, triés, pansés et évacués. Ils sont arrivés à l’ambulance par transport hippomobile, ou par mulets à cacolets ou à litières. Ils ont ensuite été évacués de Longemer à Gérardmer par autocars (pour les assis) ou par autos sanitaires anglaises (les couchés). A partir du 25 février, l’Ambulance 15/7, stationnée à Xonrupt, apporte son concours en personnel et matériel à la 2/75.
Le 2 mars, l’ambulance reçoit l’ordre de se porter à Sägmatt. Le 5 mars, les combats du Reichackerkopf amènent l’ambulance à traiter 500 blessés.
Le 19 mars 1915, le médecin chef de l’Ambulance 2/75 prend les mesures suivantes : au pied du Gaschney sont postés les mulets à cacolets ou litières devant assurer les évacuations sur Sägmatt ; au même endroit sont entreposées 15 brouettes porte-brancards devant assurer la navette entre Sägmatt et ce relais ; les blessés seront dirigés sur l’embranchement de la route Sägmatt-Soultzeren, d’où ils seront transportés au Collet ; au Collet, ils seront chargés à bord d’autos sanitaires anglaises qui les conduiront à Gérardmer.
Le 20 mars, l’Ambulance 2/75 reçoit 98 blessés, dont les noms nous sont inconnus.
Le JMO du GBD 47 (Groupe de Brancardiers Divisionnaires de la 47e D.I.) nous informe quant au temps pris par les évacuations, en nous présentant un « horaire moyen des convois » :
Départs de Gérardmer : 14 heures
Arrivées au Collet : 17 heures 30
(repas pour personnel et chevaux)
Départs du Collet : 18 heures 15
Arrivées à Soultzeren : 23 heures
Départs Soultzeren : 0 heure 30
Arrivées au Collet : 5 heures
Arrivées Gérardmer : 8 heures 30
Le 18 mars, un convoi du GBD 47 formé de 2 médecins auxiliaires, 1 sergent, 1 caporal, 18 brancardiers, 18 brouettes porte-brancards, 1 maréchal des logis, 10 conducteurs, 2 petites voitures à 2 roues, se rend au poste de l’Ambulance 2/75 de Schluchtmatt. Ce personnel y assurera l’évacuation des blessés vers le Collet.
Le 19 mars, sont évacués du Collet, par tramway, 42 assis et 9 couchés. Le 20 mars, sont évacués du Collet, 41 assis et 22 couchés par tramway, 7 assis et 2 couchés par automobiles.
J’espère que ces éléments vous éclaireront sur les probables conditions de l’évacuation du chasseur Maurandi.
Bien sincèrement,
Eric Mansuy
Comme promis, voici les éléments que je peux vous fournir :
L’Ambulance Alpine 2/75, partie en août 1914 d’Orange, se trouve le 21 octobre 1914 au col de la Schlucht ; le 19 février 1915, la Schlucht subit un sérieux bombardement à la suite duquel l’ambulance prend la direction de Longemer (« A 6 heures du matin, les Allemands bombardent l’Altenberg où est l’état-major de la Brigade. Nous envoyons 1 poste de secours. Dès 9 heures, les obus commencent à atteindre la Schlucht et je fais évacuer sur le Collet les animaux et le matériel inutiles. De 9 heures à 16 heures, tout le rez-de-chaussée de l’ambulance est traversé par les obus et je dois faire mes pansements et opérations dans les caves. A 19 heures, 2 hommes de mon personnel et 1 maréchal des logis sont blessés grièvement. A 20 heures, les abords de l’ambulance ne sont plus praticables, et après avoir avisé téléphoniquement le médecin divisionnaire de la 47e Division, je fais transporter mes blessés puis mon personnel et mon matériel à Longemer et j’évacue l’ambulance le 20 février à 0 heure. 20 février : nous arrivons à Longemer à 2 heures et installons l’ambulance à l’hôtel de Longemer. »).
Les entrées à l’Ambulance 2/75 sont nombreuses entre le 19 et le 26 février : 847 hommes sont reçus, triés, pansés et évacués. Ils sont arrivés à l’ambulance par transport hippomobile, ou par mulets à cacolets ou à litières. Ils ont ensuite été évacués de Longemer à Gérardmer par autocars (pour les assis) ou par autos sanitaires anglaises (les couchés). A partir du 25 février, l’Ambulance 15/7, stationnée à Xonrupt, apporte son concours en personnel et matériel à la 2/75.
Le 2 mars, l’ambulance reçoit l’ordre de se porter à Sägmatt. Le 5 mars, les combats du Reichackerkopf amènent l’ambulance à traiter 500 blessés.
Le 19 mars 1915, le médecin chef de l’Ambulance 2/75 prend les mesures suivantes : au pied du Gaschney sont postés les mulets à cacolets ou litières devant assurer les évacuations sur Sägmatt ; au même endroit sont entreposées 15 brouettes porte-brancards devant assurer la navette entre Sägmatt et ce relais ; les blessés seront dirigés sur l’embranchement de la route Sägmatt-Soultzeren, d’où ils seront transportés au Collet ; au Collet, ils seront chargés à bord d’autos sanitaires anglaises qui les conduiront à Gérardmer.
Le 20 mars, l’Ambulance 2/75 reçoit 98 blessés, dont les noms nous sont inconnus.
Le JMO du GBD 47 (Groupe de Brancardiers Divisionnaires de la 47e D.I.) nous informe quant au temps pris par les évacuations, en nous présentant un « horaire moyen des convois » :
Départs de Gérardmer : 14 heures
Arrivées au Collet : 17 heures 30
(repas pour personnel et chevaux)
Départs du Collet : 18 heures 15
Arrivées à Soultzeren : 23 heures
Départs Soultzeren : 0 heure 30
Arrivées au Collet : 5 heures
Arrivées Gérardmer : 8 heures 30
Le 18 mars, un convoi du GBD 47 formé de 2 médecins auxiliaires, 1 sergent, 1 caporal, 18 brancardiers, 18 brouettes porte-brancards, 1 maréchal des logis, 10 conducteurs, 2 petites voitures à 2 roues, se rend au poste de l’Ambulance 2/75 de Schluchtmatt. Ce personnel y assurera l’évacuation des blessés vers le Collet.
Le 19 mars, sont évacués du Collet, par tramway, 42 assis et 9 couchés. Le 20 mars, sont évacués du Collet, 41 assis et 22 couchés par tramway, 7 assis et 2 couchés par automobiles.
J’espère que ces éléments vous éclaireront sur les probables conditions de l’évacuation du chasseur Maurandi.
Bien sincèrement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: ambulance 2/15
Bonjour à toutes et à tous,
à Eric et à Michel,
Un très grand merci pour toutes ces informations très détaillées, qui me permettent également de mieux comprendre par où étaient transportés les blessés du Reichackerkopf, et la durée.
D'autre part, on sait ainsi que mes recherches portent sur la : 2/75.
En ce qui concerne l'évacuation du 20 mars, dont les noms ne sont pas connus, le chasseur Maurandi n'en faisait pas parti ce jour là (décès trop tôt).
A mon tour de trouver peut-être des listes de blessés transportés par la 2/75.
Bien cordialement,
Marie6Jo
à Eric et à Michel,
Un très grand merci pour toutes ces informations très détaillées, qui me permettent également de mieux comprendre par où étaient transportés les blessés du Reichackerkopf, et la durée.
D'autre part, on sait ainsi que mes recherches portent sur la : 2/75.
En ce qui concerne l'évacuation du 20 mars, dont les noms ne sont pas connus, le chasseur Maurandi n'en faisait pas parti ce jour là (décès trop tôt).
A mon tour de trouver peut-être des listes de blessés transportés par la 2/75.
Bien cordialement,
Marie6Jo
Re: ambulance 2/15
Rebonjour jmjo, Bonjour à tous,Bonjour à toutes et à tous,
à Eric et à Michel,
Un très grand merci pour toutes ces informations très détaillées, qui me permettent également de mieux comprendre par où étaient transportés les blessés du Reichackerkopf, et la durée.
D'autre part, on sait ainsi que mes recherches portent sur la : 2/75.
En ce qui concerne l'évacuation du 20 mars, dont les noms ne sont pas connus, le chasseur Maurandi n'en faisait pas parti ce jour là (décès trop tôt).
A mon tour de trouver peut-être des listes de blessés transportés par la 2/75.
Bien cordialement,
Marie6Jo
Afin d'éviter toute ambiguité, je reprécise s'il en était besoin qu'une ambulance en 14-18, soigne mais ne transporte pas. Ce n'est pas un véhicule comme aujourd'hui ... mais une unité de soins à part entière, ayant ses propres attributions au jour J, selon l'ordre de bataille ou les contre-ordres ... :
-soit triage,
-soit traitements,
-soit chirurgie,
-soit de spécialités: dermato, nerveux, gaz, ...
-soit simple infirmerie de cantonnement,
- ...
Cordialement,
Michel PINEAU
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Re: ambulance 2/15
Bonjour Michel, Bonjour à tous,
Ces précisions sont importantes, car on ne connait pas forcément le fonctionnement des ambulances à cette époque.
Je sais également que 2 tome des Hôpitaux militaires et ambulances dans la Guerre 1914-1918 de Jean-Luc Quénéc'hdu et François Olier (PARIS - France centre-est) ont été écrits ( je le rappelle au passage pour ceux qui s’y intéressent ) mais je ne crois pas qu’ils traitent des Vosges ?
Comme vous le savez certainement, M. Roess travail sur le projet de remise en état de l’ambulance alpine 2/75 qui, après 1915, se trouvait au camp Nicolas.
Bien cordialement,
Jmjo
Ces précisions sont importantes, car on ne connait pas forcément le fonctionnement des ambulances à cette époque.
Je sais également que 2 tome des Hôpitaux militaires et ambulances dans la Guerre 1914-1918 de Jean-Luc Quénéc'hdu et François Olier (PARIS - France centre-est) ont été écrits ( je le rappelle au passage pour ceux qui s’y intéressent ) mais je ne crois pas qu’ils traitent des Vosges ?
Comme vous le savez certainement, M. Roess travail sur le projet de remise en état de l’ambulance alpine 2/75 qui, après 1915, se trouvait au camp Nicolas.
Bien cordialement,
Jmjo